Nous avons souvent cité l’écrivain Georges Bernanos au sujet de son essai « La France contre les Robots », dans lequel il critiquait la société industrielle et matérialiste dénonçant un progrès technique n’incluant pas nécessairement le progrès humain, où l’un aura même tendance à détruire l’autre. Il écrivait entre autres : « Un monde gagné pour la technique est perdu pour la Liberté. »(Georges Bernanos – La France contre les robots (1946))
Au-delà de l’analyse très juste de Bernanos, dont nous vous invitons à lire l’essai, observons ce qu’il en est en ce début du XXIè siècle pour ce qui est du règne du machinisme…
En 1984, année très Orwellienne, sortit un film hollywoodien qui deviendra culte par la suite : Terminator. Réalisé par James Cameron, avec comme acteur principal, Arnold Schwarzenegger. Ce film raconte l’histoire d’un futur qui opposera l’homme à des machines mues par une intelligence artificielle nommée Skynet. Même si l’histoire se déroule majoritairement en 1984, il n’en demeure pas moins que ce qui s’avérait n’être encore qu’une fiction à cette époque, commence à prendre forme à ce jour…
Dans quelques jours auront lieu les élections européennes, et il semble bien qu’elles ne motivent guère nos compatriotes, ce qu’il faut sans doute regretter : non que les circonvolutions de la Construction européenne soient particulièrement passionnantes, mais les enjeux de ce processus sont absolument majeurs, et il importe de ne pas se retirer dans un Aventin qui ne serait rien d’autre qu’une démission de l’histoire à laquelle nous appartenons et qu’il nous appartient, dans le même temps, de faire pour éviter qu’elle nous défasse.
Cet intérêt pour la question européenne ne signifie pas que cette Construction nous satisfasse, loin de là : imparfaite, elle est surtout viciée dès ses origines, celles des projets de Monnet et de Schuman, éminemment atlantistes et confusionnistes. L’argument des « pères fondateurs » (emprunt au vocabulaire de l’histoire des Etats-Unis) se voulait imparable : il fallait sortir du cycle infernal des guerres que le siècle des nationalités (issu de la Révolution française mais aussi des Lumières) avait enclenché, sans doute dès 1792, et la Construction européenne se voulait, ou se proclamait pacifiste, répétant à l’envi « l’Europe c’est la paix ! », alors que, en vérité, c’est plutôt la paix armée issue de 1945 qui a fait cette Europe-là. Il s’agissait de faire front à Staline et à ses successeurs qui, disait-on (avec quelques bonnes raisons, d’ailleurs), envisageaient d’asservir toute l’Eurasie aux principes de la dictature du prolétariat souhaitée par Marx et pratiquée, rudement, par Lénine et ses compagnons bolcheviques dès 1917 : la Chine, immense Etat voisin de la Russie, était devenue elle-même communiste sous la férule de Mao quand toute (ou presque) l’Europe centrale et orientale vivait à l’heure de Moscou.
Alors que la tentative d’invasion de l’Europe de la part des arabo-musulmans, au VIIIè siècle, ne suscite aucun émoi de la part de la « bien-pensance », l’épisode des Croisades, qui n’a, comme nous allons le voir, rien à voir avec une volonté d’invasion, devient étrangement un acte de barbarie inacceptable.
Pour mieux comprendre le phénomène des Croisades, il faut d’abord se plonger dans l’histoire du peuple arabe, et plus précisément, sur ce qui s’est passé en Arabie au VIIè siècle de notre ère. Au tout début de ce siècle, un prédicateur mecquois du nom de Muḥammad (Mahomet en Occident) s’était donné pour mission d’imposer aux divers peuples d’Arabie, une nouvelle religion : l’Islam. Se présentant comme le messager d’un Dieu unique, Allah, Mahomet réussit tant bien que mal, et parfois même au fil de l’épée, à imposer sa religion, mettant ainsi fin au polythéisme alors en vigueur à cette époque sur les terres d’Arabie. Son œuvre achevée, le prophète Mahomet fit de l’Islam la troisième grande religion monothéiste, après le Judaïsme et le Christianisme, dans la tradition abrahamique. Tous les enseignements de cette religion furent inscrits dans un livre sacré, le Coran.
Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes.Olivier Pichon reçoit le professeur d’Histoire Jean-Philippe Chauvin (membre du Groupe d’Action Royaliste) afin d’étudier la dimension sociale de la monarchie française, antithèse de la République libérale d’aujourd’hui.Entretien à retrouver sur TVL
Quelle gloire pour la république maçonnique d’inscrire dans sa constitution le droit pour toutes les femmes de pouvoir tuer leurs enfants à naître en leur sein. Et gare à celui qui s’y oppose ! Celui-là n’est que l’incarnation d’un obscurantisme Moyen Âgeux, un retour en arrière honteux, un arriéré qui n’a rien compris à la femme et à son rôle dans la société moderne.
Les républicains nous présentent l’avortement comme un progrès pour la femme. Mais en quoi le fait de pouvoir tuer son fils ou sa fille impunément, sur le simple motif qu’elle n’en a pas envie, est-il un progrès ? Ces avorteuses ne voient dans le futur bébé à naître qu’un simple fardeau à porter. Un peu à la façon d’un parasite qui a pris possession de son corps, et dont il est préférable de s’en débarrasser. Sauf que ce « parasite » en question n’est pas un être étranger au corps de la femme, étant donné qu’il est fait avec la moitié du sang de sa génitrice. L’autre moitié étant le père. Mais peu importe ! Une décision émanant d’un simple caprice est désormais suffisant pour que les femmes décident de tuer leur enfant en plein développement dans leur ventre. Un peu à l’instar de la Sparte païenne qui faisait tuer par des oracles, les enfants nés avec une apparence trop chétive ou malformé.
Et pour être sûr que cet acquis du « progrès » de la femme ne soit surtout pas remis en cause, les républicains l’inscrivent dans leur constitution à la gloire de leur chère Simone Veil, qui doit voir défiler de là-Haut les 230 000 âmes des bébés qui sont tués chaque année, sur l’autel du féminisme et de la déesse Marianne.
Bref ! La mort est une valeur consubstantielle à la république. Que ce soit l’avortement, l’euthanasie ou les suicides qu’elle déclenche chez beaucoup de personnes, il n’y a rien à attendre de la république et de ses pseudos valeur ! L’histoire et l’avenir nous imposent une seule chose : abolir la république en France et instituer un régime qui porte la vie comme valeur haute de la société, incarnée dans l’épanouissement d’une fleur de lys au soleil ! Criez « Victoire » chers républicains, avec la mort comme socle de vos idéaux. Si vous n’êtes pas faits pour la vie, alors vous n’êtes pas faits pour l’avenir ! Le futur nous appartient, parce que la vie est le moteur de nos idéaux !
Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein, Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde, Châtrés dès le berceau par le siècle assassin De toute passion vigoureuse et profonde.
Charles-Marie Leconte De Lisle (1818-1894)
Société de consommation, règne de l’argent, insécurité, avortement, immigration massive, règne des lobbies parasitaires, corruption et incompétence des élites, manipulation des masses, chômage, délocalisation, mondialisme, américanisation, islamisme, individualisme, déracinement, bureaucratie et fiscalité envahissantes…etc. Voilà en gros une petite liste non exhaustive des maux qui nous accablent à ce jour.
Mais au-delà de leur énumération, ces maux-là nous interpellent également. La question que l’on est en droit de se poser c’est : comment ces problèmes ont-ils pu s’implanter dans notre pays et prospérer comme ils prospèrent actuellement ? Ces maux en question ne seraient-ils pas en fait juste des symptômes ? Un peu comme des symptômes pouvant apparaître sur le corps humain conséquemment à une maladie ? Si l’organisme humain a un mauvais système immunitaire, alors les virus s’y implanteront facilement. Mais si cet organisme humain a un très bon système immunitaire, alors il y a fort peu de chance pour que les virus et autres microbes puissent s’y implanter. Mais cette logique basique très connue en médecine ne serait-elle pas tout aussi valable à l’échelle d’une civilisation ?
Lors d’un entretien fait pour le Figaro en mars 1888, voici ce qu’Émile Zola disait de la république en France :
« Je n’en veux pas chercher d’autre preuve que dans le spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances que nous ont offert ces dix-huit dernières années et qui est bien fait pour désespérer un observateur, même indifférent et patient, bien fait surtout pour désespérer la foule. » (Émile Zola – Figaro le 29 mars 1888)
Il s’agissait à cette époque de la toute jeune Troisième république. Celle qui est née de défaite de 1870 pour finir dans la poche de Dunkerque en 1940 ! Qu’en est-il à ce jour de ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances ? Force est de constater que 135 ans après les propos d’Emile Zola, la république, qui arbore sa cinquième version, nous offre toujours ce même spectacle en bien pire…
Depuis quelques jours, la France revit le chaos qu’elle a connu en 2005, après le soulèvement des banlieues suite à la mort de deux adolescents, Zyed et Bouna, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique, alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police. Les banlieues s’embrasèrent un peu partout en France du 8 au 17 novembre 2005. Ce fut l’une des plus belles démonstrations de l’échec d’intégration des populations immigrées, mais également la conséquence du laxisme de la pseudo justice républicaine.
Qu’ont retenu les élites républicaines depuis ? Tout simplement RIEN ! Dix-huit ans plus tard, avec la mort du jeune Nahel, la république replonge la France dans le même chaos qu’en 2005, parce que l’oligarchie républicaine incarne toujours à ce jour, ce même spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances !
Imprégné de toutes ces idéologies néfastes, comme ce pseudo antiracisme qui empêche aux hommes politiques d’appeler un chat, un chat ! Toutes ces années à pratiquer un stockage de population immigrée (si possible africaine) dans des tours de cités, et les laisser pour compte, en y laissant s’y développer une délinquance qui est la seule à s’y être enracinée. Toutes ces années à interdire aux policiers d’intervenir dans ces cités, devenues des zones de non-droits pour la plupart. Toutes ces années à pratiquer un laxisme sans faille à l’égard des délinquants qui, au fil du temps, ont très vite compris qu’ils n’avaient plus rien à craindre, ni de la Police, encore moins de la « justice ».
Toutes ces années à financer des rappeurs qui chantent leur haine de la France. Toutes ces années à s’abstenir d’assimiler ces populations immigrées et leur enseigner l’amour de la France… Mais qu’attendre à ce niveau de la part d’une élite qui, elle-même, déteste la France et n’a de cesse de vouloir la détruire ?
Ce qui se passe à l’heure actuelle en France a été voulu. C’est le fameux Ordo ab Chao si cher aux mondialistes. Il ne faut rien attendre de la république en France. Les émeutes des banlieues n’ont rien à voir avec un phénomène qui se joue au détriment de la république. Ces émeutes, sont le résultat de ce que sont la république et ses élites. La haine anti-française qui s’exprime dans la violence des casseurs n’est que l’expression concrète de celle qui s’exprime dans la pensée de l’oligarchie, qui n’a que le mot « république » à la bouche, à défaut de la France.
Ils nous parlent d’« ordre républicain », hissant cet oxymore comme le fer de lance de la reconquête républicaine, d’une paix future, qui ne sera qu’une énième accalmie pour préparer le terrain à des futures émeutes, qui seront de plus en plus virulentes au fil des années.
Non ! Pour que cesse définitivement ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances qui se joue sur tous les niveaux de la politique, il faut mettre un terme définitif à la Vè république. De toutes les républiques que la France dut subir depuis l’avènement de ce régime en 1792, la Cinquième est de loin, la plus destructrice de notre civilisation multiséculaire. Destruction de notre agriculture, de notre système d’éducation, de notre indépendance, de notre identité, de la famille et du mariage, de notre architecture, du monde du travail, de notre histoire et même de notre futur !
Nous devons mettre un terme à cette Vè république destructrice de notre civilisation. Hors de question d’envisager une VIè ou VIIè ou VIIIè république, car tant que le système de valeurs sur lequel repose ce régime ne changera pas, le résultat sera toujours le même : la destruction de la France et des Français !
Nous avons conscience que l’avenir n’est pas serein avec un tel régime destructeur. Nous ne pouvons que souhaiter vivement son abolition, et tout faire dans la mesure de notre possible pour doter la France de son seul régime viable et salvateur. Agissons plus que jamais, pour Dieu, la France et le Roi !
Dans un de ses premiers livres – Retour au réel, je crois – Gustave Thibon raconte qu’un jour il avait prêté les travaux et les jours du poète grec Hésiode à un vieux paysan de ses voisins et, qu’en lui rendant l’ouvrage ce dernier avait dit : « C’est curieux mais ces paysans qui vivaient il y a plusieurs millénaires pensaient et agissaient exactement comme nous il y a quelques années. C’est seulement depuis peu de temps que tout a changé. »
Je cite de mémoire car c’est un vieux souvenir de lecture et je n’ai plus le texte de Thibon sous les yeux mais je n’en trahis certainement pas l’esprit et je trouve cette réflexion admirable parce que profondément juste.
Pendant plusieurs dizaines de siècles, du roi-laboureur d’Eleusis à qui Cérès enseigna l’art de se servir de la charrue et la culture du blé jusqu’aux paysans du XXème siècle qui surent, à travers les générations et sur le même terroir, maintenir la fertilité de la terre et l’harmonie du paysage en passant par les moines défricheurs du Moyen-Âge, les manants du XIIIe siècle (le siècle d’or français) et les premiers agronomes de terrain des XVIIIe et XIXe siècles, c’est-à-dire tous ceux qui ont vraiment édifié la civilisation occidentale, tous ont respecté la nature et n’ont jamais transgressé ses lois.