République et démocratie

La guerre secrète contre les peuples :

Livre « La guerre secrète contre les peuples » disponible ici : https://kontrekulture.com/produit/la-…

Discours de Claire Séverac prononc lors du banquet Camelot du 31 janvier 2016, au sujet de son livre : « La guerre secrète contre les peuples »

Cette vidéo fut supprimée par youtube suite aux propos tenus par Claire Séverac au sujet des vaccins. (Alors qu’elle n’a pas connu le Covid !! ) Nous repostons la vidéo après avoir bipé chaque fois qu’elle prononce le mot vaccin !

Le retour de la Quatrième République.

« Tout désespoir en politique est une sottise absolue » : cette citation de Maurras a été confirmée dimanche par… la Gauche qui se l’est apparemment appropriée ! Effacée et fort minoritaire il y a un mois et encore la semaine dernière au soir du premier tour des élections législatives, elle sort première en nombre de sièges du second tour de ces mêmes élections grâce à un Front républicain fort opportuniste mais encore redoutablement efficace. En fait, cela confirme que, sans compromis viable (ce qui ne signifie pas durable ni même honnête) et alliance même saisonnière, aucun parti ne peut accéder au pouvoir, fut-il le premier de France en nombre d’électeurs : ce qui compte, c’est d’obtenir la majorité au second tour, pas forcément d’être en première position au premier. Le Rassemblement National, qui avait oublié ses règles simples de la démocratie représentative, vient d’être rappelé sèchement à l’ordre, et il revit quelques uns des épisodes précédents des élections régionales et municipales des années 2010-2020. Evidemment, pour ses électeurs, cela peut sembler injuste, voire peu démocratique, mais ce serait oublier que la majorité des électeurs français rejettent encore le RN, et cela de façon assez nette : presque deux tiers du corps électoral ne se reconnaît pas dans la formation de M. Bardella, et ce n’est pas rien. Ce qui peut être considéré comme injuste, néanmoins, c’est que la proportion de ceux qui se reconnaissent dans le président Macron ou dans les partis de gauche, tout en étant encore moins élevée que pour le RN, n’est pas un obstacle à leur victoire électorale aux législatives : c’est le jeu terrible de la démocratie électorale et de son Pays légal traditionnel qui ne souhaite pas être remplacé par un autre

Cela pose évidemment de nombreuses questions institutionnelles et politiques : la Cinquième République, conçue pour obtenir des majorités claires et nettes, n’est-elle pas en train de s’achever en Quatrième, dans le désordre parlementaire des coalitions incertaines et mouvantes, au gré d’une forme d’individualisme partitocratique peu compatible avec la stabilité nécessaire pour mener de grands projets et chantiers sur le long terme ? Quant au président Macron, par sa politique inconséquente, n’est-il pas en train d’affaiblir la fonction monarchique (à défaut d’être royale) du Chef de l’Etat et de se placer dans la situation du président Mac Mahon bientôt obligé de se démettre après s’être soumis (1) ? C’est ce même Emmanuel Macron qui, en 2015, évoquait les limites de la démocratie française : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même. Dans la politique française, l’absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là. On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. (2) » En quelques mots, tout est dit (ou presque) du mal français ! La République, même quand elle se pare des attributs de la Monarchie royale, n’est pas celle-ci, mais juste une tentative de synthèse entre Monarchie (3) et République qui, désormais, atteint ses limites, justement parce que son aspect monarchique « gaullien » s’est peu à peu estompé, passant de la grandeur et du service de l’Etat (notions proprement régaliennes) à simple gestion et mésusage de l’Etat : les trois derniers locataires de Mme de Pompadour ont dévalué la fonction du Chef de l’Etat plus qu’ils ne l’ont servie, et ils l’ont notablement dévalorisée, ce qui explique une moindre présence et influence de notre pays sur la scène européenne et, au-delà, mondiale.

Est-il trop tard pour réagir ? Certains se réfugient dans une sorte de fatalisme qui est bien le contraire terrifiant de l’espérance, et prédisent une fin terrible de la France dans les années à venir ; d’autres préfèrent se conformer aux modes du moment et pratiquer la politique de la feuille morte au fil de l’eau, en attendant que « l’Europe » reprenne la direction et la gouvernance (sic) de la France… C’est pourtant le moment de se rappeler la citation de Maurras évoquée en ouverture de cette note, et de l’appliquer pour sa propre gouverne ! D’autant plus que les royalistes ont quelques arguments forts sur l’Etat et la nécessaire indépendance de sa magistrature suprême à faire valoir










Notes : (1) : Le président Mac Mahon, monarchiste élu à la place de Thiers démissionnaire en 1873, avait échoué à obtenir une nouvelle majorité favorable à son projet royaliste après la dissolution de la Chambre des députés qu’il avait prononcée en 1877. Les républicains l’ayant alors emporté, il s’était, dans un premier temps, soumis tout en restant président de la République ; mais, en 1879, après la courte victoire républicaine au Sénat et l’épuration des cadres de l’armée pour raisons politiques voulue par les vainqueurs sortis des urnes, il avait pris la décision de se retirer totalement, laissant la place à un président totalement républicain, Jules Grévy. Ainsi, l’alternative menaçante de Gambetta (la soumission ou la démission) s’était-elle transformée en réalisation complète et malheureuse…

(2) : Entretien avec Emmanuel Macron publié par Le1, en juillet 2015.

(3) : Le terme de Monarchie est ici à saisir dans sa réalisation royale capétienne, c’est-à-dire héréditaire et successible, telle qu’elle fut depuis Hugues Capet jusqu’au XIXe siècle.


La République fragilisée…

Les résultats des élections européennes ne sont pas vraiment une surprise, au contraire de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée et annoncée au beau milieu d’une soirée électorale jusque-là aussi ennuyeuse que d’habitude : tout d’un coup, l’on basculait de l’évocation et valorisation (pour certains, peu nombreux en fait) d’un bilan à une entrée en campagne, cette fois pour les élections législatives. Par cette décision pour le moins inattendue, M. Macron espère rejouer les lendemains de Mai 68, mais n’est pas de Gaulle qui veut, et il n’est pas certain que le réflexe des électeurs de juin 68, scandalisés ou apeurés par les émeutes et l’apparent triomphe des extrémistes, puisse être le même. Certes, la crainte de l’arrivée du Rassemblement National au pouvoir peut mobiliser nombre de citoyens jusque-là discrets ou absents des dernières consultations électorales, et lui barrer la route de Matignon, et il n’est pas interdit de penser, à trois semaines du premier tour, que c’est le scénario le plus plausible sinon le plus probable. D’autant plus que certains électeurs du RN, plus occasionnels (1) que fidèles, sont eux-mêmes effrayés de cette possibilité d’un Premier ministre issu des rangs de l’ancien Front National, un peu comme ces communistes qui, à l’heure de gloire du PCF, avouaient dans les sondages ne pas souhaiter l’installation d’un régime collectiviste en France (2)…

La période qui s’ouvre n’est pas rassurante, quels que soient les résultats du 30 juin et du 7 juillet : il semble bien que la Cinquième République, minée de l’intérieur par les multiples révisions constitutionnelles et par l’exercice incertain de ses derniers présidents (particulièrement des trois derniers) ainsi que par l’épuisement ou la fin des grands partis qui structuraient l’offre politique et récupéraient les inquiétudes autant qu’ils apprivoisaient les alternances, soit durablement fragilisée et qu’elle ne s’impose plus aussi naturellement dans l’esprit de nos concitoyens, sans qu’ils sachent vraiment par quoi la remplacer ou que cette dernière option leur paraisse, en définitive, peu souhaitable. L’habitude a remplacé l’adhésion…

Nous vivons, sans doute, l’entrée dans une crise de régime sans qu’elle soit forcément l’agonie de celui-ci. C’est, paradoxalement, l’actuel locataire de Mme de Pompadour qui avait saisi en quelques mots (et bien avant de penser même devenir, un jour, le premier magistrat de l’Etat) la contradiction interne de cette République : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même. Dans la politique française, l’absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là. On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie ne remplit pas l’espace. (3) » La situation présente confirme, fortement, gravement même, le propos.

Ainsi, la campagne électorale qui débute s’annonce violente, sans doute irrationnelle, parce que l’ancien pays légal, dominant depuis des décennies, se retrouve menacé, sur son terrain et dans ses positions, par le nouveau, ou par ceux qui aspirent à l’incarner à leur tour : en fait, les uns comme les autres ne cherchent pas exactement à bouleverser l’ordre des choses, ce « désordre établi » déjà dénoncé par Emmanuel Mounier dans les années 1930, mais à le diriger ou l’orienter (ou, plutôt, le réorienter). Il n’est pas certain que cela soit vraiment satisfaisant, ou simplement suffisant…


(à suivre)



Notes :

(1) : C’est le fameux « vote protestataire » qui est plus un vote « contre » qu’un vote positif de proposition.

(2) : J’ai le souvenir d’un sondage de la fin des années 1970 dans lequel la proportion d’électeurs communistes désireux d’un Etat proprement communiste ne dépassait pas la moitié des sondés ! Le vote communiste était plus un « vote de pression » qu’un « vote de révolution » : mais cela leur paraissait suffisant pour améliorer leur situation d’ouvriers ou de fonctionnaires sans avoir besoin de prendre le risque d’un basculement dans une société qui, au-delà du Rideau de fer, montrait ses limites et n’était guère attractive pour des Français bercés par la société de consommation et des loisirs. Le royaliste Pierre Debray résumait cela en évoquant « la victoire de Ford sur Marx », et ce n’était pas faux !

(3) : Entretien avec Emmanuel Macron, publié par Le1, en juillet 2015.



Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes :

Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes.Olivier Pichon reçoit le professeur d’Histoire Jean-Philippe Chauvin (membre du Groupe d’Action Royaliste) afin d’étudier la dimension sociale de la monarchie française, antithèse de la République libérale d’aujourd’hui.Entretien à retrouver sur TVL

La république Constitutionnalise la mort !

Quelle gloire pour la république maçonnique d’inscrire dans sa constitution le droit pour toutes les femmes de pouvoir tuer leurs enfants à naître en leur sein. Et gare à celui qui s’y oppose ! Celui-là n’est que l’incarnation d’un obscurantisme Moyen Âgeux, un retour en arrière honteux, un arriéré qui n’a rien compris à la femme et à son rôle dans la société moderne.

Les républicains nous présentent l’avortement comme un progrès pour la femme. Mais en quoi le fait de pouvoir tuer son fils ou sa fille impunément, sur le simple motif qu’elle n’en a pas envie, est-il un progrès ? Ces avorteuses ne voient dans le futur bébé à naître qu’un simple fardeau à porter. Un peu à la façon d’un parasite qui a pris possession de son corps, et dont il est préférable de s’en débarrasser. Sauf que ce « parasite » en question n’est pas un être étranger au corps de la femme, étant donné qu’il est fait avec la moitié du sang de sa génitrice. L’autre moitié étant le père. Mais peu importe ! Une décision émanant d’un simple caprice est désormais suffisant pour que les femmes décident de tuer leur enfant en plein développement dans leur ventre. Un peu à l’instar de la Sparte païenne qui faisait tuer par des oracles, les enfants nés avec une apparence trop chétive ou malformé.

Et pour être sûr que cet acquis du « progrès » de la femme ne soit surtout pas remis en cause, les républicains l’inscrivent dans leur constitution à la gloire de leur chère Simone Veil, qui doit voir défiler de là-Haut les 230 000 âmes des bébés qui sont tués chaque année, sur l’autel du féminisme et de la déesse Marianne.

Bref ! La mort est une valeur consubstantielle à la république. Que ce soit l’avortement, l’euthanasie ou les suicides qu’elle déclenche chez beaucoup de personnes, il n’y a rien à attendre de la république et de ses pseudos valeur ! L’histoire et l’avenir nous imposent une seule chose : abolir la république en France et instituer un régime qui porte la vie comme valeur haute de la société, incarnée dans l’épanouissement d’une fleur de lys au soleil ! Criez « Victoire » chers républicains, avec la mort comme socle de vos idéaux. Si vous n’êtes pas faits pour la vie, alors vous n’êtes pas faits pour l’avenir ! Le futur nous appartient, parce que la vie est le moteur de nos idéaux !

Notre jour viendra !

P-P Blancher

L’ordre, mais quel ordre ?

Dans son intervention télévisée de lundi dernier, le président Macron a évoqué les soucis actuels, comme le rappelle Rémi Godeau dans les colonnes du quotidien L’Opinion, mardi 25 juillet : « Interrogé lundi sur les leçons qu’il tirait des émeutes urbaines, Emmanuel Macron ne s’est pas perdu en explications sociologiques et a répondu d’un seul mot, répété trois fois : l’ordre. Pour atténuer les accents autoritaires de l’injonction, il a précisé : « Notre pays a besoin d’un retour de l’autorité. » ». En somme, il n’a fait que reprendre le sentiment profond et le vocabulaire de ce que l’on peut nommer, sans emphase et sans risque de malentendu le pays réel, ce pays qui n’est pas celui des officines politiques ni des grandes entreprises mondialisées, des groupes idéologiques ni des replis communautaristes ; ce pays réel qui est celui des Français enracinés ou intégrés, travaillant, vivant et aimant en France, dans une pluralité qui se reconnaît une unité supérieure, ce « plus vaste des cercles communautaires qui soient (au temporel) solides et complets) » qu’est la nation, « famille des familles » et cité historique…

« L’ordre, mais quel ordre ? », interrogeait Gérard Leclerc dans l’un des premiers numéros de la Nouvelle Action Française, au printemps 1971 : la question reste toujours actuelle et, surtout, fondamentale. Ce que confirme le criminologue Alain Bauer dans Marianne (20-26 juillet 2023) en rappelant que tout ordre n’est pas forcément bon, et qu’il y a peu, parfois, de l’ordre à sa caricature, déformation profonde de son sens exact : « Le principe de réalité gagne toujours (…). L’ordre aussi. Mais pas n’importe lequel. Ordre criminel, ordre autoritaire, ordre républicain. Il y aura une puissante réaction citoyenne contre la dégradation des conditions de sécurité. Mais nul ne sait encore quel ordre s’imposera. » Déjà, dans nombre de lieux dits de « non-droit », ce sont les clans de trafiquants de drogue qui semblent fixer les nouveaux cadres de « leur » ordre, allant jusqu’à organiser des activités ludiques pour les populations de « leur » territoire quand, dans le même temps, ils structurent véritablement l’écosystème économique et social du lieu concerné, à leur indigne profit. Quant à la tentation de l’autoritarisme, elle répond surtout à un sentiment d’abandon des populations par les élites protégées dans leurs centres-villes. Reste ce que M. Bauer nomme « l’ordre républicain » qu’il conviendrait de renommer l’ordre civique, ce qui serait plus juste et moins ambigu, d’autant plus que, à bien y regarder, c’est bien la République elle-même qui est la principale cause du désordre et de l’insécurité actuelles, par sa démagogie et son inconstance. Un Etat dont la magistrature suprême est régulièrement l’objet de disputes d’ambitieux pour en prendre le contrôle quinquennal peut-il incarner durablement, civiquement et humainement l’ordre nécessaire et juste ?

« L’ordre est la marque de la civilisation, la preuve manifeste que les individus ont soumis leurs passions aux mesures de la raison et qu’entre eux règne la concorde qui seule fonde le bonheur des cités. Il est donc un bien suprême. A sa qualité se juge le degré d’humanité d’une époque ou d’un peuple. » (1) Or, pour que cet ordre soit, encore faut-il un Pouvoir politique qui le permette, le garantisse et le pérennise, même si l’ordre ne peut évidemment pas se réduire à la seule dimension politique : puisque la République n’y parvient plus, ou pas autrement que par le déni (le meilleur moyen de ne rien résoudre du tout, en fait, tout en en donnant l’impression ou, plus exactement, l’illusion) ou par une violence d’Etat maladroite et, surtout, démesurée (comme au moment du soulèvement automnal des Gilets Jaunes en 2018, entre autres), sans doute est-il temps, à nouveau, de reposer la question institutionnelle. Arnaud Dandieu, jeune non-conformiste des années 1930, avait inauguré une formule que nombre de ses contemporains et successeurs allaient aussi faire leur : « Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il est dans la révolution ». Encore faut-il que cette révolution, elle aussi, ne soit pas la caricature sanglante du retournement, de ce basculement nécessaire vers « autre chose que ce qui domine présentement », et qu’elle soit cette instauration d’un ordre qui, pour notre pays, ne peut être que politique d’abord et évidemment éminemment français. Plus encore qu’une révolution royaliste (qui peut être un passage sans être une obligation), c’est d’une révolution royale dont la France a besoin… Car c’est aussi par le « haut » que peut se faire la révolution politique qui vise à concilier, par la claire définition de l’Etat central et de ses attributions comme de ses limites, l’ordre et les libertés : l’ordre sans lequel les libertés sont impuissantes ; les libertés sans lesquelles l’ordre est indigne.

Jean-Philippe Chauvin





Notes : (1) : Gérard Leclerc, dans la Nouvelle Action Française, numéro 3, avril 1971.



Un remaniement pour rien…


Le gouvernement n’a pas changé de tête et le président n’a pas changé de politique : Mme Borne se succède à elle-même et des politiciens remplacent des techniciens de la société civile maladroits à leur poste, qu’il s’agisse de M. Pap N’Diaye ou M. François Braun. La République, fidèle à elle-même et dans la continuité du précédent gouvernement, montre le pitoyable visage d’un désordre sans fin qui se donne, sous la mine sévère de M. Darmanin, des apparences de fermeté : c’est confondre l’autorité légitime avec l’autoritarisme qui a le défaut de ne rien régler, ni dans les banlieues ni dans les centres-villes, désormais dévastés à chaque (ou presque) manifestation protestatrice ! Les vitrines de Rennes comme celles de Paris ou de Marseille portent les stigmates en contreplaqué de cette situation scandaleuse du « chaos toléré » faute d’être combattu efficacement… Quel échec !!


Pendant que la République fait joujou avec les maroquins ministériels, l’inflation alimentaire atteint les 13% sur un an, tandis que les prix de l’électricité augmentent encore de 10% au 1er août après avoir augmenté de 15% au 1er février, et que les prix des loisirs estivaux et des locations explosent allégrement ! Et M. Macron et Mme Borne discourent et paradent à la télévision en vantant le succès (sic !) des « Cent jours » de l’après-réforme des retraites… Quelles inconvenance et indécence sociales !


Pourtant, la France a tous les atouts pour réussir à passer le cap des difficultés actuelles : un territoire riche de ressources agricoles et d’un patrimoine à nul autre pareil ; un espace maritime qui est le 2ème mondial ; une matière grise d’une très grande qualité ; une inventivité formidable ; etc. Mais la République, aujourd’hui, gâche tout (ou presque), prisonnière des lourdeurs administratives et des taxes sans fin, mais aussi des féodalités politiciennes et financières, et toujours coincée entre deux élections, surtout présidentielles.


Une Monarchie royale, héréditaire donc libre des factions qui font l’élection parce que la naissance, elle, ne s’achète pas, pourrait valoriser toutes les qualités françaises, dans leur pluralité et leurs domaines d’application respectifs : sans être un « sceptre magique », la Monarchie royale a l’immense mérite de garantir l’indépendance de la magistrature suprême de l’Etat et la continuité d’Etat par la succession dynastique. C’est une proposition politique crédible pour répondre à la crise de confiance démocratique contemporaine : pensons-y !!

Le chaos et l’injustice sociale…

Le Chaos et l’injustice sociale : l’échec de la République…


« Que pèse le profond sentiment d’injustice de cette personne aux revenus modestes qui découvre au petit matin la carcasse calcinée de sa voiture ? Son assurance la remboursera à la valeur du bien, c’est-à-dire souvent pas grand-chose. Qui perçoit sa colère silencieuse ?
« Cette injustice-là, aussi, doit être prise en compte. Combien sont-elles ces personnes anonymes,victimes des dégradations, et qui une fois le calme revenu, les colères apaisées, garderont en elles le sentiment d’être considérées comme quantité négligeable ?
 »

Ouest-France, samedi 8 juillet 2023, en page 1.


Dans ces temps d’incertitude, de haine et de chaos, nous pourrions désespérer mais il importe de toujours penser au bien de la France et au bien commun des Français, d’abord !

Ce que tout le monde peut constater, du Blosne à Rennes aux quartiers de Nanterre, c’est l’impuissance de la République à résoudre les problèmes qu’elle a contribué à créer et à entretenir, d’une présidence à l’autre.

En 2005, déjà, la crise des banlieues avait montré l’aveuglement et l’imprévoyance de la République : après le chaos, les promesses de « plus jamais ça ! » avaient fleuri dans les discours du « pays légal », mais rien n’a changé… La France paye aujourd’hui le prix de la lâcheté et du renoncement, de l’hypocrisie et de l’inconstance de la République.

Dans l’immédiat, il importe de préserver ce qui doit l’être et de soutenir les efforts des pouvoirs publics pour rétablir la sécurité des biens et des personnes.

Mais il importe de ne pas oublier, au-delà du moment le plus violent de la crise, les causes profondes de ce chaos (immigration mal contrôlée ; entassement des populations déracinées en des cités de béton ; francisation abandonnée ; éducation négligée… et autorité toujours désavouée, au nom de l’enfant-roi…)
et d’évoquer les moyens, en particulier institutionnels (renforcement de l’instruction publique ; respect des valeurs civiques ; restauration de l’autorité et valorisation de la justice sociale… et un État digne de ce nom et de ses fonctions régaliennes…), d’y répondre et de refonder cet « ordre français » nécessaire à la pérennité de la nation et à la concorde nationale.







Groupe d’Action Royaliste.

Les banlieues, un chaos typiquement républicain :

Lors d’un entretien fait pour le Figaro en mars 1888, voici ce qu’Émile Zola disait de la république en France :

« Je n’en veux pas chercher d’autre preuve que dans le spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances que nous ont offert ces dix-huit dernières années et qui est bien fait pour désespérer un observateur, même indifférent et patient, bien fait surtout pour désespérer la foule. » (Émile Zola – Figaro le 29 mars 1888)

Il s’agissait à cette époque de la toute jeune Troisième république. Celle qui est née de défaite de 1870 pour finir dans la poche de Dunkerque en 1940 ! Qu’en est-il à ce jour de ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances ? Force est de constater que 135 ans après les propos d’Emile Zola, la république, qui arbore sa cinquième version, nous offre toujours ce même spectacle en bien pire…

Depuis quelques jours, la France revit le chaos qu’elle a connu en 2005, après le soulèvement des banlieues suite à la mort de deux adolescents, Zyed et Bouna, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique, alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police. Les banlieues s’embrasèrent un peu partout en France du 8 au 17 novembre 2005. Ce fut l’une des plus belles démonstrations de l’échec d’intégration des populations immigrées, mais également la conséquence du laxisme de la pseudo justice républicaine.

Qu’ont retenu les élites républicaines depuis ? Tout simplement RIEN ! Dix-huit ans plus tard, avec la mort du jeune Nahel, la république replonge la France dans le même chaos qu’en 2005, parce que l’oligarchie républicaine incarne toujours à ce jour, ce même spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances !

Imprégné de toutes ces idéologies néfastes, comme ce pseudo antiracisme qui empêche aux hommes politiques d’appeler un chat, un chat ! Toutes ces années à pratiquer un stockage de population immigrée (si possible africaine) dans des tours de cités, et les laisser pour compte, en y laissant s’y développer une délinquance qui est la seule à s’y être enracinée. Toutes ces années à interdire aux policiers d’intervenir dans ces cités, devenues des zones de non-droits pour la plupart. Toutes ces années à pratiquer un laxisme sans faille à l’égard des délinquants qui, au fil du temps, ont très vite compris qu’ils n’avaient plus rien à craindre, ni de la Police, encore moins de la « justice ».

Toutes ces années à financer des rappeurs qui chantent leur haine de la France. Toutes ces années à s’abstenir d’assimiler ces populations immigrées et leur enseigner l’amour de la France… Mais qu’attendre à ce niveau de la part d’une élite qui, elle-même, déteste la France et n’a de cesse de vouloir la détruire ?

Ce qui se passe à l’heure actuelle en France a été voulu. C’est le fameux Ordo ab Chao si cher aux mondialistes. Il ne faut rien attendre de la république en France. Les émeutes des banlieues n’ont rien à voir avec un phénomène qui se joue au détriment de la république. Ces émeutes, sont le résultat de ce que sont la république et ses élites. La haine anti-française qui s’exprime dans la violence des casseurs n’est que l’expression concrète de celle qui s’exprime dans la pensée de l’oligarchie, qui n’a que le mot « république » à la bouche, à défaut de la France.

Ils nous parlent d’« ordre républicain », hissant cet oxymore comme le fer de lance de la reconquête républicaine, d’une paix future, qui ne sera qu’une énième accalmie pour préparer le terrain à des futures émeutes, qui seront de plus en plus virulentes au fil des années.

Non ! Pour que cesse définitivement ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances qui se joue sur tous les niveaux de la politique, il faut mettre un terme définitif à la Vè république. De toutes les républiques que la France dut subir depuis l’avènement de ce régime en 1792, la Cinquième est de loin, la plus destructrice de notre civilisation multiséculaire. Destruction de notre agriculture, de notre système d’éducation, de notre indépendance, de notre identité, de la famille et du mariage, de notre architecture, du monde du travail, de notre histoire et même de notre futur !

Nous devons mettre un terme à cette Vè république destructrice de notre civilisation. Hors de question d’envisager une VIè ou VIIè ou VIIIè république, car tant que le système de valeurs sur lequel repose ce régime ne changera pas, le résultat sera toujours le même : la destruction de la France et des Français !

Nous avons conscience que l’avenir n’est pas serein avec un tel régime destructeur. Nous ne pouvons que souhaiter vivement son abolition, et tout faire dans la mesure de notre possible pour doter la France de son seul régime viable et salvateur. Agissons plus que jamais, pour Dieu, la France et le Roi !

P-P Blancher