République et démocratie

L’ordre, mais quel ordre ?

Dans son intervention télévisée de lundi dernier, le président Macron a évoqué les soucis actuels, comme le rappelle Rémi Godeau dans les colonnes du quotidien L’Opinion, mardi 25 juillet : « Interrogé lundi sur les leçons qu’il tirait des émeutes urbaines, Emmanuel Macron ne s’est pas perdu en explications sociologiques et a répondu d’un seul mot, répété trois fois : l’ordre. Pour atténuer les accents autoritaires de l’injonction, il a précisé : « Notre pays a besoin d’un retour de l’autorité. » ». En somme, il n’a fait que reprendre le sentiment profond et le vocabulaire de ce que l’on peut nommer, sans emphase et sans risque de malentendu le pays réel, ce pays qui n’est pas celui des officines politiques ni des grandes entreprises mondialisées, des groupes idéologiques ni des replis communautaristes ; ce pays réel qui est celui des Français enracinés ou intégrés, travaillant, vivant et aimant en France, dans une pluralité qui se reconnaît une unité supérieure, ce « plus vaste des cercles communautaires qui soient (au temporel) solides et complets) » qu’est la nation, « famille des familles » et cité historique…

« L’ordre, mais quel ordre ? », interrogeait Gérard Leclerc dans l’un des premiers numéros de la Nouvelle Action Française, au printemps 1971 : la question reste toujours actuelle et, surtout, fondamentale. Ce que confirme le criminologue Alain Bauer dans Marianne (20-26 juillet 2023) en rappelant que tout ordre n’est pas forcément bon, et qu’il y a peu, parfois, de l’ordre à sa caricature, déformation profonde de son sens exact : « Le principe de réalité gagne toujours (…). L’ordre aussi. Mais pas n’importe lequel. Ordre criminel, ordre autoritaire, ordre républicain. Il y aura une puissante réaction citoyenne contre la dégradation des conditions de sécurité. Mais nul ne sait encore quel ordre s’imposera. » Déjà, dans nombre de lieux dits de « non-droit », ce sont les clans de trafiquants de drogue qui semblent fixer les nouveaux cadres de « leur » ordre, allant jusqu’à organiser des activités ludiques pour les populations de « leur » territoire quand, dans le même temps, ils structurent véritablement l’écosystème économique et social du lieu concerné, à leur indigne profit. Quant à la tentation de l’autoritarisme, elle répond surtout à un sentiment d’abandon des populations par les élites protégées dans leurs centres-villes. Reste ce que M. Bauer nomme « l’ordre républicain » qu’il conviendrait de renommer l’ordre civique, ce qui serait plus juste et moins ambigu, d’autant plus que, à bien y regarder, c’est bien la République elle-même qui est la principale cause du désordre et de l’insécurité actuelles, par sa démagogie et son inconstance. Un Etat dont la magistrature suprême est régulièrement l’objet de disputes d’ambitieux pour en prendre le contrôle quinquennal peut-il incarner durablement, civiquement et humainement l’ordre nécessaire et juste ?

« L’ordre est la marque de la civilisation, la preuve manifeste que les individus ont soumis leurs passions aux mesures de la raison et qu’entre eux règne la concorde qui seule fonde le bonheur des cités. Il est donc un bien suprême. A sa qualité se juge le degré d’humanité d’une époque ou d’un peuple. » (1) Or, pour que cet ordre soit, encore faut-il un Pouvoir politique qui le permette, le garantisse et le pérennise, même si l’ordre ne peut évidemment pas se réduire à la seule dimension politique : puisque la République n’y parvient plus, ou pas autrement que par le déni (le meilleur moyen de ne rien résoudre du tout, en fait, tout en en donnant l’impression ou, plus exactement, l’illusion) ou par une violence d’Etat maladroite et, surtout, démesurée (comme au moment du soulèvement automnal des Gilets Jaunes en 2018, entre autres), sans doute est-il temps, à nouveau, de reposer la question institutionnelle. Arnaud Dandieu, jeune non-conformiste des années 1930, avait inauguré une formule que nombre de ses contemporains et successeurs allaient aussi faire leur : « Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il est dans la révolution ». Encore faut-il que cette révolution, elle aussi, ne soit pas la caricature sanglante du retournement, de ce basculement nécessaire vers « autre chose que ce qui domine présentement », et qu’elle soit cette instauration d’un ordre qui, pour notre pays, ne peut être que politique d’abord et évidemment éminemment français. Plus encore qu’une révolution royaliste (qui peut être un passage sans être une obligation), c’est d’une révolution royale dont la France a besoin… Car c’est aussi par le « haut » que peut se faire la révolution politique qui vise à concilier, par la claire définition de l’Etat central et de ses attributions comme de ses limites, l’ordre et les libertés : l’ordre sans lequel les libertés sont impuissantes ; les libertés sans lesquelles l’ordre est indigne.

Jean-Philippe Chauvin





Notes : (1) : Gérard Leclerc, dans la Nouvelle Action Française, numéro 3, avril 1971.



Un remaniement pour rien…


Le gouvernement n’a pas changé de tête et le président n’a pas changé de politique : Mme Borne se succède à elle-même et des politiciens remplacent des techniciens de la société civile maladroits à leur poste, qu’il s’agisse de M. Pap N’Diaye ou M. François Braun. La République, fidèle à elle-même et dans la continuité du précédent gouvernement, montre le pitoyable visage d’un désordre sans fin qui se donne, sous la mine sévère de M. Darmanin, des apparences de fermeté : c’est confondre l’autorité légitime avec l’autoritarisme qui a le défaut de ne rien régler, ni dans les banlieues ni dans les centres-villes, désormais dévastés à chaque (ou presque) manifestation protestatrice ! Les vitrines de Rennes comme celles de Paris ou de Marseille portent les stigmates en contreplaqué de cette situation scandaleuse du « chaos toléré » faute d’être combattu efficacement… Quel échec !!


Pendant que la République fait joujou avec les maroquins ministériels, l’inflation alimentaire atteint les 13% sur un an, tandis que les prix de l’électricité augmentent encore de 10% au 1er août après avoir augmenté de 15% au 1er février, et que les prix des loisirs estivaux et des locations explosent allégrement ! Et M. Macron et Mme Borne discourent et paradent à la télévision en vantant le succès (sic !) des « Cent jours » de l’après-réforme des retraites… Quelles inconvenance et indécence sociales !


Pourtant, la France a tous les atouts pour réussir à passer le cap des difficultés actuelles : un territoire riche de ressources agricoles et d’un patrimoine à nul autre pareil ; un espace maritime qui est le 2ème mondial ; une matière grise d’une très grande qualité ; une inventivité formidable ; etc. Mais la République, aujourd’hui, gâche tout (ou presque), prisonnière des lourdeurs administratives et des taxes sans fin, mais aussi des féodalités politiciennes et financières, et toujours coincée entre deux élections, surtout présidentielles.


Une Monarchie royale, héréditaire donc libre des factions qui font l’élection parce que la naissance, elle, ne s’achète pas, pourrait valoriser toutes les qualités françaises, dans leur pluralité et leurs domaines d’application respectifs : sans être un « sceptre magique », la Monarchie royale a l’immense mérite de garantir l’indépendance de la magistrature suprême de l’Etat et la continuité d’Etat par la succession dynastique. C’est une proposition politique crédible pour répondre à la crise de confiance démocratique contemporaine : pensons-y !!

Le chaos et l’injustice sociale…

Le Chaos et l’injustice sociale : l’échec de la République…


« Que pèse le profond sentiment d’injustice de cette personne aux revenus modestes qui découvre au petit matin la carcasse calcinée de sa voiture ? Son assurance la remboursera à la valeur du bien, c’est-à-dire souvent pas grand-chose. Qui perçoit sa colère silencieuse ?
« Cette injustice-là, aussi, doit être prise en compte. Combien sont-elles ces personnes anonymes,victimes des dégradations, et qui une fois le calme revenu, les colères apaisées, garderont en elles le sentiment d’être considérées comme quantité négligeable ?
 »

Ouest-France, samedi 8 juillet 2023, en page 1.


Dans ces temps d’incertitude, de haine et de chaos, nous pourrions désespérer mais il importe de toujours penser au bien de la France et au bien commun des Français, d’abord !

Ce que tout le monde peut constater, du Blosne à Rennes aux quartiers de Nanterre, c’est l’impuissance de la République à résoudre les problèmes qu’elle a contribué à créer et à entretenir, d’une présidence à l’autre.

En 2005, déjà, la crise des banlieues avait montré l’aveuglement et l’imprévoyance de la République : après le chaos, les promesses de « plus jamais ça ! » avaient fleuri dans les discours du « pays légal », mais rien n’a changé… La France paye aujourd’hui le prix de la lâcheté et du renoncement, de l’hypocrisie et de l’inconstance de la République.

Dans l’immédiat, il importe de préserver ce qui doit l’être et de soutenir les efforts des pouvoirs publics pour rétablir la sécurité des biens et des personnes.

Mais il importe de ne pas oublier, au-delà du moment le plus violent de la crise, les causes profondes de ce chaos (immigration mal contrôlée ; entassement des populations déracinées en des cités de béton ; francisation abandonnée ; éducation négligée… et autorité toujours désavouée, au nom de l’enfant-roi…)
et d’évoquer les moyens, en particulier institutionnels (renforcement de l’instruction publique ; respect des valeurs civiques ; restauration de l’autorité et valorisation de la justice sociale… et un État digne de ce nom et de ses fonctions régaliennes…), d’y répondre et de refonder cet « ordre français » nécessaire à la pérennité de la nation et à la concorde nationale.







Groupe d’Action Royaliste.

Les banlieues, un chaos typiquement républicain :

Lors d’un entretien fait pour le Figaro en mars 1888, voici ce qu’Émile Zola disait de la république en France :

« Je n’en veux pas chercher d’autre preuve que dans le spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances que nous ont offert ces dix-huit dernières années et qui est bien fait pour désespérer un observateur, même indifférent et patient, bien fait surtout pour désespérer la foule. » (Émile Zola – Figaro le 29 mars 1888)

Il s’agissait à cette époque de la toute jeune Troisième république. Celle qui est née de défaite de 1870 pour finir dans la poche de Dunkerque en 1940 ! Qu’en est-il à ce jour de ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances ? Force est de constater que 135 ans après les propos d’Emile Zola, la république, qui arbore sa cinquième version, nous offre toujours ce même spectacle en bien pire…

Depuis quelques jours, la France revit le chaos qu’elle a connu en 2005, après le soulèvement des banlieues suite à la mort de deux adolescents, Zyed et Bouna, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique, alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police. Les banlieues s’embrasèrent un peu partout en France du 8 au 17 novembre 2005. Ce fut l’une des plus belles démonstrations de l’échec d’intégration des populations immigrées, mais également la conséquence du laxisme de la pseudo justice républicaine.

Qu’ont retenu les élites républicaines depuis ? Tout simplement RIEN ! Dix-huit ans plus tard, avec la mort du jeune Nahel, la république replonge la France dans le même chaos qu’en 2005, parce que l’oligarchie républicaine incarne toujours à ce jour, ce même spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances !

Imprégné de toutes ces idéologies néfastes, comme ce pseudo antiracisme qui empêche aux hommes politiques d’appeler un chat, un chat ! Toutes ces années à pratiquer un stockage de population immigrée (si possible africaine) dans des tours de cités, et les laisser pour compte, en y laissant s’y développer une délinquance qui est la seule à s’y être enracinée. Toutes ces années à interdire aux policiers d’intervenir dans ces cités, devenues des zones de non-droits pour la plupart. Toutes ces années à pratiquer un laxisme sans faille à l’égard des délinquants qui, au fil du temps, ont très vite compris qu’ils n’avaient plus rien à craindre, ni de la Police, encore moins de la « justice ».

Toutes ces années à financer des rappeurs qui chantent leur haine de la France. Toutes ces années à s’abstenir d’assimiler ces populations immigrées et leur enseigner l’amour de la France… Mais qu’attendre à ce niveau de la part d’une élite qui, elle-même, déteste la France et n’a de cesse de vouloir la détruire ?

Ce qui se passe à l’heure actuelle en France a été voulu. C’est le fameux Ordo ab Chao si cher aux mondialistes. Il ne faut rien attendre de la république en France. Les émeutes des banlieues n’ont rien à voir avec un phénomène qui se joue au détriment de la république. Ces émeutes, sont le résultat de ce que sont la république et ses élites. La haine anti-française qui s’exprime dans la violence des casseurs n’est que l’expression concrète de celle qui s’exprime dans la pensée de l’oligarchie, qui n’a que le mot « république » à la bouche, à défaut de la France.

Ils nous parlent d’« ordre républicain », hissant cet oxymore comme le fer de lance de la reconquête républicaine, d’une paix future, qui ne sera qu’une énième accalmie pour préparer le terrain à des futures émeutes, qui seront de plus en plus virulentes au fil des années.

Non ! Pour que cesse définitivement ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances qui se joue sur tous les niveaux de la politique, il faut mettre un terme définitif à la Vè république. De toutes les républiques que la France dut subir depuis l’avènement de ce régime en 1792, la Cinquième est de loin, la plus destructrice de notre civilisation multiséculaire. Destruction de notre agriculture, de notre système d’éducation, de notre indépendance, de notre identité, de la famille et du mariage, de notre architecture, du monde du travail, de notre histoire et même de notre futur !

Nous devons mettre un terme à cette Vè république destructrice de notre civilisation. Hors de question d’envisager une VIè ou VIIè ou VIIIè république, car tant que le système de valeurs sur lequel repose ce régime ne changera pas, le résultat sera toujours le même : la destruction de la France et des Français !

Nous avons conscience que l’avenir n’est pas serein avec un tel régime destructeur. Nous ne pouvons que souhaiter vivement son abolition, et tout faire dans la mesure de notre possible pour doter la France de son seul régime viable et salvateur. Agissons plus que jamais, pour Dieu, la France et le Roi !

P-P Blancher

Liberté d’expression pour les royalistes !

Le Groupe d’Action Royaliste est une structure royaliste indépendante de toutes les organisations royalistes, et il est très attaché à cette indépendance. Il revendique une part de l’héritage des Camelots du Roi, et soutient toutes les initiatives royalistes utiles au bien du pays, des peuples de France et de leur patrimoine historique.


Or, La préfecture de police de Paris vient d’interdire deux manifestations royalistes de l’Action française prévues en cette fin de semaine, un colloque annoncé samedi et le traditionnel cortège de Jeanne d’Arc que l’AF organise depuis plus d’un siècle. Les motifs invoqués pour cette double interdiction sont absolument délirants et extrêmement inquiétants pour qui est attaché à la liberté d’expression et de réflexion : ainsi, certains thèmes abordés par le colloque pourraient menacer l’ordre public… En somme, la préfecture de police vient de rétablir le délit d’opinion, en toute tranquillité !


En ces circonstances particulières, le Groupe d’Action Royaliste apporte tout son soutien à l’Action française-Restauration Nationale, et continuera à rappeler à la république que « la liberté, ça ne se renifle pas. La liberté, ça se respire ! ». Et, puisque c’est un cri séditieux pour la préfecture de police de Paris, les militants, compagnons et sympathisants du GAR vont tout de même le répéter, que cela plaise ou non au préfet de police : vive le roi ! ⚜️

L’enfer des idéologies de gauche :

Quelle définition le dictionnaire donne-t-il du mot : « sinistre » ? En voici plusieurs :
« Qui annonce un malheur, des événements funestes. »
« Qui évoque le malheur, inspire de la crainte. »
« Qui est mauvais, dangereux et dont on peut craindre le pire. » « Qui est triste et ennuyeux… »


La définition de ce mot n’est certes pas très réjouissante, c’est le moindre que l’on puisse dire. Mais le plus intéressant, c’est lorsque l’on se renseigne sur son étymologie : Sinistre, vient du latin sinister qui signifie « qui est à gauche » ! Voilà qui ne s’invente pas ! D’ailleurs en héraldique pour désigner le côté gauche d’un blason, cela se dit : sénestre.
Nous allons maintenant constater à quel point cette étymologie trahit assez justement ce qu’est la pensée de gauche, et ses ravages dans notre histoire et même à l’échelle de l’humanité.


Le clivage gauche/droite en politique est né en France en pleine période révolutionnaire. Faisant suite au serment du jeu de paume du 20 juin 1789, l’Assemblée nationale constituante est officialisée le mois suivant. Lorsqu’en octobre 1789, cette assemblée s’installe à Paris dans la salle du Manège des Tuileries, les députés se répartissent de façon méthodique. À gauche du président de l’Assemblée ceux qui sont favorables à la révolution, et à droite ceux qui y sont hostiles. Ce réflexe faisait suite au vote du droit de véto pour le Roi, un mois auparavant, ou ceux qui se mettaient à gauche étaient pour un véto limité, et ceux à droite pour un véto absolu ! Voilà comment ce clivage, basé déjà sur le principe de division, est né en France avant de se répandre dans le monde…

(suite…)

Je n’oublierai jamais…

JAMAIS…JE N’OUBLIERAI.. JAMAIS JE NE PARDONNERAI


Je n’oublierai jamais la police traquant les personnes dans les bois ou sur les plages désertes pendant les confinements.
Je n’oublierai jamais le « n’appelez pas votre médecin, restez chez vous, prenez du Doliprane », interdisant tout soin précoce, efficace et peu onéreux.
Je n’oublierai jamais les masques tantôt inutiles, tantôt obligatoires même en extérieur, sous peine d’amende, imposés jusque dans les écoles même aux heures de « récré ».
Je n’oublierai jamais l’effacement des visages
Je n’oublierai jamais les attestations sur l’honneur contrôlables par les forces de l’ordre, justifiant et définissant nos sorties limitées à quelques motifs.
Je n’oublierai jamais l’exagération des morts qualifiés « covid ».
Je n’oublierai jamais les 135€ d’amende pour défaut d’attestation ou promenade seul en forêt pour pouvoir respirer sans masque.
Je n’oublierai jamais les dénonciations des voisins à la police.
Je n’oublierai jamais nos anciens en EHPAD interdits d’hôpital et « terminés » au Rivotril.
Je n’oublierai jamais, une pub audio-visuelle pour inciter à mettre Papi et Mamie dans une autre pièce, pendant le repas de Noël.
Je n’oublierai jamais une vidéo du gouvernement où une grand-mère se retrouve en réanimation après avoir été approchée par sa petite fille.
Je n’oublierai jamais l’interdiction de traitements potentiels et peu couteux.
Je n’oublierai jamais l’interdiction de prescrire ces traitements.
Je n’oublierai jamais le Dr Michel Cymes, sur les antivaccins covid : « Qu’ils se regardent dans la glace et se disent, oui, je peux tuer des gens aujourd’hui. »
Je n’oublierai jamais : « On vous vaccinera de force. Moi je vous ferai emmener par deux policiers au centre de vaccination ». Emmanuel Lechypre, journaliste.
Je n’oublierai jamais : « Les devoirs valent avant les droits. » Emmanuel Macron
Je n’oublierai jamais : « Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Emmanuel Macron
Je n’oublierai jamais le contrôle zélé de ce pass par nos semblables en mal d’autorité ou de supériorité.
Je n’oublierai jamais l’interdiction des hôpitaux aux malades en cours de traitement non détenteur d’un pass
Je n’oublierai jamais : « Greffer un non vacciné c’est gaspiller un organe. » Patrick Evrard, directeur du centre de transplantation de Mont-Godinne à Namur.
Je n’oublierai jamais Michel Onfray comparant les non-vaccinés à « des racailles, des contaminateurs conscients d’avoir le Sida ou des violeurs de jeunes filles. »
Je n’oublierai jamais : « Faisons payer l’entrée en réanimation aux non vaccinés. » Charles Consigny, chroniqueur
Je n’oublierai jamais l’obligation vaccinale, au 15 septembre 2021, des soignants, des pompiers et des militaires faisant des réfractaires à cette obligation des « suspendus ».
Je n’oublierai jamais les soignants applaudis puis suspendus, sans aucune ressource ni indemnité, puisque privés aussi de licenciement.
Je n’oublierai jamais la passivité, la léthargie et l’acceptation du peuple
Je n’oublierai jamais : « Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire: à partir du 15 janvier 2022, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… » Emmanuel Macron.
Je n’oublierai jamais la fabrique de sous-citoyens dans notre République.
Je n’oublierai jamais la maltraitance infantile par la multiplication des tests rhinopharyngés invasifs et douloureux imposés par le gouvernement
Je n’oublierai jamais la quantité et la variété d’effets secondaires afférents à cette vaccination, pas toujours reconnus voire tus par nos médias et nos pouvoirs publics.
Je n’oublierai jamais la détresse et la solitude des victimes de ces effets parfois irréversibles.
Je n’oublierai jamais les morts de ces effets secondaires qui se comptent par dizaines de milliers juste dans l’Union Européenne.
Je n’oublierai jamais qu’après 3 doses vaccinales « covid », le slogan gouvernemental « Tous vaccinés, tous protégés » n’ait pas été remis en question.
Non, je n’oublierai jamais le « Quoi qu’il en coûte », notre souffrance… et je pleure…


Extrait tracts Carlo Brusa le 26 juillet 2022

Echec de la République macronienne…

Le temps des urnes est fini, après une année de double campagne électorale. Dimanche 19 juin, les électeurs ont jeté un pavé dans la mare et ont signifié leur défiance à l’égard du président qu’ils avaient pourtant reconduit quelques semaines auparavant…

La France est-elle ingouvernable ? Pour diriger la France, il faut un Chef d’Etat, c’est-à-dire un Chef et un Etat : la République, aujourd’hui, désarme l’Etat et apparaît comme une monocratie piégée par un « pays légal » qu’elle croyait acquise ou domptée. Le vote de ce dimanche n’est-il pas, en filigrane, la revanche du « pays réel » (surtout au-delà des métropoles, qui se partagent encore entre Nupes et Ensemble (sic), anciennement LREM), un pays réel tant méprisé ces dernières années par les classes dominantes de la métropolisation élitaire ? En ce sens, l’élimination de MM. Castaner, symbole de la répression contre les Gilets jaunes et de la montée de l’insécurité en France, et Ferrand est un signal fort et bienvenu !!

Mais, cela peut-il déboucher sur un véritable changement bienheureux pour la France et les Français ? Il est permis d’en douter car la République ne se remet en cause que par de nouveaux numéros et non par une réflexion véritable sur ce que devrait être le Bien commun, le bien de la nation et celui des générations présentes et à venir.

Sans doute est-il temps, enfin, de reposer la question des institutions dans notre pays : la République ne parvient pas à sortir de ses contradictions et de ses tensions, et ce n’est ni une Sixième ni une Dixième qui changeront les choses.

Alors, oui : « osons le Roi ! ». Non par idéologie, mais par raison et sentiments : un Etat enraciné dans la durée à travers une Famille royale peut assurer la continuité de la magistrature suprême sans rien devoir à une féodalité financière ou partisane quand l’Assemblée nationale sera, elle, divisée et le gouvernement, parfois, empêché… La Monarchie royale n’est pas un « sceptre magique » mais un Etat médiateur qui pourra, sinon réconcilier tout le monde, au moins concilier les uns et les autres au sein d’instances de débat institutionnalisées et autour de quelques grands projets fédérateurs, et en appeler à d’autres modes de représentation politique, par des conseils locaux et des initiatives d’autant plus proches des gens que la France sera « fédéralisée » sans être uniformisée ou hypercentralisée comme c’est le cas aujourd’hui.

C’est le moment de le dire, c’est le moment de le faire savoir !






Contre la présidentielle permanente.

« La fin de toute campagne présidentielle signifie le début de la prochaine », ironisait un lecteur du Figaro en réaction à un article sur le second tour de l’élection du Chef de l’Etat. Et, ce lundi 25 avril, un article publié en page 2 du quotidien L’Opinion confirme cette maxime en titrant « Macron devra composer avec l’après-Macron » : « Aujourd’hui, au sein du camp présidentiel, ils sont deux à pouvoir nourrir des ambitions pour 2027 – Edouard Philippe et Bruno Le Maire – et (…) d’autres, comme Gérald Darmanin, pourraient s’ajouter à la liste en chemin. » Ainsi, le bal des ambitieux ne se finit jamais en République Cinquième du nom, et il n’est pas certain que cela soit une bonne nouvelle pour la nation ni pour sa tranquillité. Sans compter que, dans les oppositions, les couteaux s’aiguisent déjà au sein de la Gauche radicale (qui pour succéder à M. Mélenchon dans 5 ans ?) et au sein de la Droite nationaliste, et chacun semble concevoir désormais les élections législatives de juin prochain comme une étape importante dans la construction d’un « appareil » politique crédible pour décrocher le précieux sésame du pavillon de Madame de Pompadour.

Un ancien ministre giscardien des années 1970 avait, étrangement, défendu la transmission dynastique de la Monarchie royale en expliquant que, sous la Royauté, « la première place est prise », et que cela réfrénait les ambitions et les mégalomanies de candidats dits républicains qui oubliaient trop souvent le sens du « bien commun et du service de l’Etat » pour accéder au Graal élyséen. Après tout, la transmission héréditaire a toujours cours dans une dizaine de pays européens, dont six membres de l’Union européenne, et nos pièces d’euros nous le rappellent parfois, avec les profils du roi d’Espagne, du grand duc du Luxembourg ou du roi des Belges. Bien sûr, ces monarchies ne sont que des exemples, pas des modèles pour nous, en France. Mais elles ont l’immense mérite de « surplomber » la nation (tout en l’incarnant de façon « historique »), sans empêcher les débats politiques (« démocratiques », selon l’acception courante) de se tenir et d’avoir une influence sur le cours des choses, même s’il n’est pas interdit de regretter que, parfois, cela soit aussi au détriment des nations concernées. Notre souhait monarchique est sans doute plus « complet » et original, combinant l’autorité arbitrale (et non arbitraire) de la magistrature suprême de l’Etat avec l’exercice des libertés locales, professionnelles et individuelles dans un cadre « corporatif » (c’est-à-dire de corps intermédiaires représentatifs et d’une subsidiarité ordonnée et dynamique) : en libérant la tête de l’Etat des jeux électoraux, la Monarchie « à la française » lui redonne à la fois l’indépendance nécessaire face aux groupes de pression (que l’on peut qualifier de « féodalités contemporaines », qu’elles soient financières, économiques ou politiciennes, partisanes) et la continuité sans le fixisme, les jeux politiques étant garantis par l’autorité suprême sans qu’ils puissent s’imposer à celle-ci.

Ne nous leurrons pas : cela sera sans doute plus complexe dans la réalité concrète, au moins dans la phase d’enracinement des institutions monarchiques durant laquelle est possible un bras de fer entre la magistrature suprême de l’Etat et les partis (ou ce qui en tiendra lieu) inquiets de perdre leur pouvoir de « faire et défaire » au gré des élections : ce sera tout l’enjeu de la Monarchie « renaissante » de s’imposer sans faiblir, et elle devra alors se faire éminemment politique, jouant de toutes les forces politiques du pays, non pour asservir l’Etat (comme certains en rêveraient en rétablissant une Quatrième – numérotée Sixième – République) mais pour mieux le servir… Un royaliste qui croirait que l’arrivée du roi sur le trône va, d’un coup de sceptre magique, résoudre tous les problèmes et dissoudre toutes les ambitions, se fourvoierait dans une sorte d’utopisme sans doute rassurant mais, en définitive, néfaste pour la Monarchie royale elle-même…

Le général de Gaulle, président de la République qu’il avait fondée, plaisantait lors d’une conférence de presse sur le fait que, pour lui succéder à la tête de l’Etat, ce n’est pas le vide qui était à craindre mais bien plutôt le trop-plein : nous avions, à l’automne dernier, quarante (au moins) postulants au titre élyséen avant que la sélection des 500 signatures n’en autorise « que » douze à concourir, dont la moitié ne pouvait espérer qu’une candidature de témoignage, selon la formule consacrée. Mais, au soir du premier tour, nombre d’électeurs se sentaient orphelins, condamnés à un vote de « second choix » ou à un vote de rejet plutôt que de projet. Cette frustration profonde et cette sourde désespérance civique que montrent les taux d’abstention élevés et la vigueur, vaine mais néanmoins puissante, des votes protestataires, devraient alerter sur les impasses d’une République qui, en « monarchisant » (1) sa place suprême, se transforme, non en Monarchie pleine et entière, mais en monocratie « insistante » et trop impérieuse pour pouvoir permettre le plein exercice des libertés que, pourtant, nombre de Français réclament d’année en année, de Bonnets rouges en Gilets jaunes…

S’il y a bien une raison forte et actuelle d’être royaliste aujourd’hui, c’est celle de vouloir redonner du souffle au « peuple » civique (et non politicien) et historique, à ce « pays réel » qui ne se reconnaît plus dans le « pays légal » de MM. Macron, Philippe et Woerth, entre autres… Être royaliste pour, en somme et légitimement, dénoncer et, si possible, éviter la prochaine « guerre de cinq ans » qui, déjà, a commencé hier soir…








Notes : (1) : En employant, à dessein, le terme « monarchisant », je tiens à le distinguer du terme de « royalisant », comme je distingue la Monarchie (qui peut être royale – et c’est d’ailleurs cette acception qui domine en France -, comme elle peut être républicaine, voire impériale ou dictatoriale, devenant alors, selon le mot du constitutionnaliste Maurice Jallut, une monocratie) de la Royauté qui est « plus » que la Monarchie simple, et qui intègre une certaine sacralité (religieuse ou politique) dans son histoire comme dans son exercice. La Monarchie serait plus « le Pouvoir » lui-même, dans son acception gouvernementale et décisionnaire, voire arbitraire, quand la Royauté serait plus « l’Autorité » qui permet et limite tout à la fois le Pouvoir-Minotaure, en étant décisionnelle et arbitrale…





La République : les uns contre les autres, encore.

Evidemment, ce dimanche n’est pas totalement comme les autres : ce second tour de l’élection présidentielle monopolise toutes les attentions médiatiques, mais ne semble pas vraiment intéresser mes voisins de café, pressés de se débarrasser de leur devoir électoral et (en même temps) sans empressement, quel que soit leur vote respectif, d’entendre le résultat final. L’indifférence a remplacé, non le civisme (les électeurs vont voter, quand même, du moins là où j’habite), mais l’intérêt pour l’élection du jour. Bien sûr, ce n’est pas le cas partout, loin de là, et les réseaux sociaux bruissent de rumeurs, de peurs, de conseils martiaux, et de mille illusions d’un côté, de mille renoncements de l’autre. J’avoue ne pas m’être senti motivé par une campagne de second tour qui a été dominée par le mécanisme de « rejet contre rejet », et non de « projet contre projet » comme c’était souvent le cas avant 2002.

De plus en plus, je crois que le système de l’élection présidentielle au suffrage universel direct n’est plus approprié à ce qu’est devenu, désormais, le débat politique, et qu’il n’est plus vraiment ce que le général de Gaulle avait voulu en faire, « la rencontre d’un homme et du peuple ». Il y avait un reste de monarchie dans les joutes présidentielles des années 1960-90 : non dans le combat mais dans son acte final, l’huile sainte et le consentement des Grands sous Hugues Capet juste remplacés par l’annonce de la « mort » du président précédent (« le Président ne l’est plus ») qui, parfois, renaissait par lui-même (« le Président est élu »), par la volonté des suffrages majoritaires qui effaçaient, comme par magie, ceux qui n’étaient « que » minoritaires. Si, durant la campagne d’entre-deux-tours, le pays se divisait en soutiens de l’un ou de l’autre, lorsque sonnait la dernière heure de l’élection à la magistrature suprême de l’Etat, et comme lors d’une sorte de « combat des chefs à la loyale », les candidats et leurs électeurs (et même largement au-delà) reconnaissaient la noblesse de la fonction convoitée et s’inclinaient, pour le perdant et ses partisans, devant le sort des urnes, transformant la victoire électorale en une forme de sacre institutionnel. Créon n’était pas Antigone, mais « l’élu » disposait d’une sorte d’état de grâce tout en étant désormais le seul à en avoir le « droit », héritage historique de l’ancien droit royal symbolisé par la main de justice… Bien sûr, les royalistes « hors-système » de l’époque étaient plus « réservés », rappelant que, malgré les apparences régaliennes, Créon n’était pas Antigone et que la République ne pouvait être confondue avec la Monarchie royale

Ce temps me semble bien révolu, et la République n’a plus cette « sacralité » qu’elle avait héritée, pas si étrangement que cela en fait, de l’ancienne Monarchie capétienne à cause de la personnalité particulière du fondateur de la Cinquième République et à sa légitimité qui, à l’origine, n’était pas vraiment issue du suffrage universel ni de la légalité républicaine… Désormais, l’élu du soir n’est souvent que l’élu du désespoir, ou de la peur des uns contre les autres. Il est possible de le regretter, mais c’est ainsi. Cela ne me donne que plus de raisons encore d’en appeler à une magistrature suprême qui fédère les différences plutôt que de les monter les unes contre les autres : en somme, une Monarchie royale capable d’incarner l’unité française sans étouffer les dissemblances. Assembler pour bâtir plutôt que diviser pour régner : n’est-ce pas le sens réel de la Monarchie royale et son devoir historique pour les temps de son retour et de son enracinement, temps encore trop lointains pour une Monarchie, elle, toujours et plus encore maintenant nécessaire ?

Jean-Philippe Chauvin