Art & urbanisme

Gloire et défense de notre Patrimoine :

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Au soir du 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris, trônant au cœur de la capital depuis le XIIè siècle, a été victime pour la toute première fois de son existence, d’un violent incendie. Incendie dont l’origine reste plus que douteuse, mais qui détruisit toute la toiture ainsi que la flèche de la cathédrale. Malgré le courage et la ténacité des pompiers qui firent du mieux qu’ils purent pour sauver ce qui pouvait l’être, l’incendie ne fut totalement maîtrisé que le lendemain.

C’est la première fois dans l’histoire de cette cathédrale gothique qu’un tel accident arrive. L’évènement fut surmédiatisé en France et partout dans le monde. Très rapidement, une cagnotte fut lancée afin de récolter les fonds nécessaires à sa reconstruction. Des grosses fortunes, des mécènes et des grands groupes répondirent généreusement à l’appel.

Si l’incendie de Notre-Dame fut surmédiatisé, pour des raisons évidentes, il n’en demeure pas moins que son incendie faisait suite à toute une série d’églises et cathédrales brûlées un peu partout en France, lors des mois précédents. Entre autres, l’église Saint-Sulpice, à Paris, qui avait été touchée par un incendie le 17 mars 2019. Également le 5 février 2019, un départ de feu avait été constaté dans la cathédrale de Lavaur dans le Tarn. Dans la nuit du 16 au 17 janvier 2019, l’église Saint-Jacques de Grenoble fut totalement ravagée par un incendie. Le 30 décembre 2018, c’est un début d’incendie d’origine criminel qui s’est déclaré dans une petite chapelle de l’église Sainte Madeleine à Toulouse. Le mois précédent, le 24 novembre 2018, ce fut la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise dans la Val-d’oise qui fut victime d’un incendie heureusement vite maîtrisé. Le 18 novembre 2018, ce fut la sacristie de la basilique Saint-Epvre à Nancy, qui à son tour fut la proie d’un incendie. Le 25 octobre 2018, en Vendée, ce fut la Chapelle du Sacré Cœur, aux Sables-d’Olonne qui fut victime d’une tentative d’incendie. Etc ! Nous pourrions en citer encore bien d’autres malheureusement. D’ailleurs, si la plupart de ces incendies ont une origine criminelle avérée, l’excuse officielle pour les autres, étant l’origine accidentelle, problème électrique ou simples mégots de cigarettes…

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Architecture et urbanisme :

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« Dans notre siècle, il faut être médiocre c’est la seule chance qu’on ait de ne point gêner autrui » Léo Ferré (préface Poètes vos papiers)

Qui ne peut s’affliger du désordre de l’aménagement de notre pauvre pays. Qui ne peut pleurer à la vue des destructions ou de l’abandon du magnifique patrimoine immobilier que nous ont légués nos pères et les générations passées… Qui ne peut déplorer la vue d’immondes constructions dont l’utilité semble prévaloir sur la beauté, et comme pour le reste, ce n’est que désillusion et monstruosité, dans une époque vouée à la déchéance d’une fin de civilisation.


L’architecture contemporaine est le produit du système capitaliste financier. Cette architecture détruit nos paysages citadins, fruit multiséculaires du travail des hommes. A la différence de l’art moderne, cantonné dans des salles d’exposition ou des musées, pour un public « jetset », snobinard, heureusement en dehors du regard des admirateurs de la beauté et de la poésie, l’architecture contemporaine pollue notre environnement, comme une punition. Alexis Carrel disait : « Les êtres humains n’ont pas grandi en même temps que les institutions issues de leur cerveau. Ce sont surtout la faiblesse intellectuelle et morale des chefs et leur ignorance qui mettent en danger notre civilisation » ( L’Homme, cet inconnu).

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Notre patrimoine en danger :

 

Chers amis du Patrimoine,

Une fois de plus, je suis contrainte de faire une mise au point, même si je m’étais promis de ne plus m’excuser de rien.
Mais quand l’image même de l’association pour laquelle je consacre l’essentiel de ma vie depuis trois ans est mise en danger, je n’ai pas d’autre choix.

Effectivement, je me suis exprimée dans deux médias dits « d’ extrême droite  » cette semaine, mais en précisant à chaque fois qu’Urgences Patrimoine était apolitique. Les deux interviews ont été claires et objectives et en aucune façon « orientées ».
Or, l’organisateur du rassemblement de demain, qui pourtant est venu me chercher pour défendre le château de Lagny-Le-Sec, fait désormais tout pour me décrédibiliser.

Vous avez pu au jour le jour suivre mon travail et mon implication dans cette affaire. Vous savez tous que je ne compte pas mon temps ni mon argent, puisque je paye tout à titre personnel puisque personne ou presque ne fait de dons à l’association et que donc, les caisses sont vides ( ça c’est un rappel pour ceux qui croient que je vis largement grâce à UP) mais je ne peux pas tolérer qu’on mette en doute ma neutralité politique.
Notre association est « populaire » et pour moi, « le peuple » est l’ensemble des citoyens, de droite comme de gauche, jeunes ou moins jeunes, riches ou pauvres, homos ou hétéros, catholiques, athées, juifs, musulmans….. bref, tous ceux qui s’intéressent à notre cause.

Je ne peux tolérer les attaques sans fondement pour deux malheureux articles de presses ( les autres, sont de la récupération réseaux, nullement de mon fait), c’est la raison pour laquelle demain, je ne me rendrai pas au rassemblement en hommage au château.
D’ailleurs, l’organisateur parle sans cesse de manifestation, alors qu’il s’agissait vraiment d’un rassemblement pacifique, donc ce sera sans moi !
Je laisse le libre choix à mes amis et délégués de s’y rendre, mais refuse que notre image soit associée à une démarche politique et contestataire, qui a l’air d’être l’idée véhiculée par l’organisateur à travers son média « Picardie Populaire » .

Dès demain je m’en vais donc m’occuper de sauver de la démolition l’église de la Nièvre que j’ai négligé depuis trois semaines et préparer le dossier pour les partenariats si nous voulons nous rendre au Salon international du Patrimoine au Carrousel du Louvre une troisième fois. Concernant Lagny-le-Sec, nous continuons à nous intéresser de près à tous les vices de procédures pour que ce « crime » ne soit pas impuni, grâce à certains de nos brillants membres, professionnels du Patrimoine ou juristes. Mais cela se fera en interne, puisque nous sommes visiblement bons à « jeter aux chiens » pour certains.

Alexandra Sobczak
Présidente d’Urgences Patrimoine

L’architecture possible dans les métros :

À Moscou, les stations de métro ont des airs de palais, dont le photographe canadien David Burdeny capture toute la grandeur de la Russie. http://www.davidburdeny.com/

Sous les rues de Moscou, il existe un tout autre univers de l’architecture opulente que les visiteurs doivent absolument découvrir: les stations de métro. Ce ne sont pourtant pas le genre de visites auxquelles vous penseriez à première vue, mais les stations de métro de la capitale russe sont extrêmement belles, d’un point de vue architectural.

David Burdeny, un architecte devenu photographe en provenance du Canada, estime être le premier photographe à avoir été autorisé à prendre des photos des stations de métro après les heures de service, lorsqu’elles ont été fermées aux usagers. Il a eu la chance de pouvoir immortaliser la beauté de ces stations sans la présence des passagers. Il lui a fallu l’aide des producteurs de l’émission de télévision anglaise Top Gear, qui réalise un documentaire sur le métro russe, pour qu’il puisse obtenir une autorisation.

Le métro de Moscou, qui a ouvert en 1935, a été conçu pour être un grand projet de propagande soviétique. Les conceptions architecturales opulentes visaient à prévoir un avenir radieux pour l’empire, car les principes directeurs de design étaient « svet » (léger) et « sveltloe budushchee » (brillant avenir ou avenir prometteur). Bon nombre de stations disposent de bustes de dirigeants soviétiques comme Lénine ou des peintures murales avec des éléments de propagande soviétiques classiques comme l’Homo sovieticus.

La série de photos de David Burdeny A Bright Future: New Works from Russia, a été relayée par le site FastCoDesign, sur lequel l’artiste explique que « les premières stations à avoir été construites ne sont pas forcément inspirées du constructivisme; elles sont presque religieuses. Les suivantes s’inspirent ensuite de l’art deco ».

 

Station de métro Taganskaya, Moscou

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Station de métro Elektrozavodskaïa, Moscou

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Station de métro Komsomolskaïa, Moscou

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Station de métro Mayakovskaya, Moscou

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Station de métro Novolobodskaya, Moscou

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Station de métro Arbatskaïa, Moscou

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Station de métro Kiyevsskaya, Moscou

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Station de métro Sokol, Moscou

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Station de métro Kiyevsskaya (est), Moscou

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La beauté des fresques murales :

A. Fresco maîtrise tous les aspects de la fresque murale, développant des méthodes de travail qui allient rigueur et créativité.
Trompe-l’œil architecturaux, fresques historiques, galeries de portraits, peintures murales signalétiques, décors hauts en couleurs et monumentaux, anamorphoses, A.Fresco a conçu et réalisé plus de 300 fresques en France et ailleurs.
Les peintures en trompe-l’oeil A.Fresco, monumentales, pérennes, et pour tous les publics, améliorent le “cadre de ville” des habitants. Chacune de ces fresques met en scène l’identité, l’histoire, les spécificités du lieu où elle s’inscrit, emportant une adhésion unanime.
Populaires, ces peintures murales deviennent objets de fierté pour les habitants et buts de visite pour les touristes.
Les fresques géantes, en trompe-l’oeil, enrichissent le patrimoine culturel d’une ville, d’une collectivité locale, d’une institution ou d’une entreprise privée, et renforcent leur image de marque.
Visitez son site : http://www.a-fresco.com/

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L’Art et l’urbanisme – 2

Urbanisme et architecture aujourd’hui :

OLYMPUS DIGITAL CAMERATriste constat malheureusement que l’urbanisme d’aujourd’hui. Bien évidemment, serait-il judicieux de faire tout un exposé pour analyser l’urbanisme contemporain, qui et d’ailleurs au même niveau que l’art moderne ou abstrait, à savoir, au service et sous le contrôle du libéralisme économique. A moins d’être aveugle, on peut se demander s’il n’y a pas un problème dans notre paysage à voir toutes ces tours s’élever dans les différentes banlieues des diverses grandes villes qui parsèment notre pays.
Bon sang, mais qu’est ce donc que ces murs géants, dont la froideur n’a d’égale que la tristesse de leurs couleurs grisâtres, quand la base n’est pas parsemées de graffitis en tout genres…
Ces bâtiments sans âmes servant souvent aujourd’hui à « stocker » les uns sur les autres toute l’immigration devenue incontrôlable de notre pays, et c’est dans un tel univers de froideur et de laideur qu’on ose espérer intégrer les étrangers ?? Difficile d’y voir une démonstration de force ou de richesse à travers cet urbanisme.
Pourquoi construire toujours en hauteur ? Pour dominer qui et quoi ? Des tours des cités en passant par les bureaux des grands sièges sociaux des sociétés importantes, c’est toujours cette même froideur du style, toujours ces mêmes bâtiments sans expressions qui s’imposent à notre regard toujours en direction du ciel, comme si le fait de nous imposer à lever la tête pour les regarder nous obligeait à considérer le bâtiment avec grandeur ! Grand dans la taille certes, mais en matière d’urbanisme selon les critères que nous avons exposé au début de ce dossier, ça devient difficile…
Et que dire de ces architectes qui ont conçu ces tours de banlieue, en fonction de deux critères qui leur fut imposé : stocker un maximum de personnes et construire à moindre coût afin d’y mettre des loyers modérés. Ces architectes vivraient-ils eux-mêmes dans ces tours sans âmes qu’ils ont conçu ? Certainement pas ! A l’origine dans les années 50 et 60 l’apparition des ces grandes tours HLM pouvaient se comprendre dans le cadre d’une France d’après guerre. Mais aujourd’hui ? Est-ce vraiment par besoins vitaux qu’on construit encore ce genre de bâtiment ?

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L’art et l’urbanisme – 1

Loin d’être un exposé définissant de façon détaillé ce qu’est l’Art ou l’urbanisme dans son ensemble, – d’autres plus professionnelles dans ces domaines seraient plus à même de définir clairement ces deux thèmes – il s’agit plutôt d’un regard empirique sur l’évolution de l’Art et de l’urbanisme, et comment en tant que royaliste nous concevons ces deux piliers de la Civilisation.

L’Art :
décadence artQuel objectif et quel rôle à l’art dans une civilisation ? Pour pouvoir définir clairement cet objectif, faisons une petite comparaison avec le principe qui régie tous les organismes gérant la sécurité en général. Sécurité ferroviaire, sécurité aéronautique, aéronavale, automobile, sécurité incendie…Etc. Quel est ce principe ? C’est ce que l’on appel plus couramment le fameux « risque zéro ». Tous ceux qui travaillent dans le domaine de la sécurité, se donnent pour objectif d’atteindre ce fameux « risque zéro ». Pourtant ils savent pertinemment que ce « risque zéro » n’existe pas, ou qu’il est impossible de le réaliser, sachant la faillibilité de l’homme et son imperfection, il est donc difficile de concevoir un niveau de sécurité aussi « parfait » !
Mais c’est justement parce qu’ils visent cet objectif quasi surhumain, qu’ils deviennent réellement performants et compétents dans le domaine sécuritaire. Ce qui n’empêche nullement malheureusement, les accidents en tout genre quel que soit leurs gravités.
Nous pouvons en conséquence, constater que ce qui est valable à l’échelle du domaine de la sécurité peut parfaitement l’être dans le domaine de l’art.
C’est ce que Gurdjieff enseigna à son disciple Ouspensky, en 1914, en lui expliquant qu’il existe une différence fondamentale entre « l’art réel» et «l’art subjectif ». L’art réel n’étant pas simplement l’expression de la sensibilité de l’artiste ; il est aussi objectif que les mathématiques et il produira toujours la même impression sur quiconque le contemple :

« Le Grand Sphinx d’Égypte est ce genre d’œuvre d’art, de même que quelques ouvrages d’architecture célèbres dans l’histoire, certaines statues de dieux et bien d’autres choses. Il y a des représentations de divinités et de divers êtres mythologiques que l’on peut lire comme des livres, non avec la pensée mais avec les émotions, pour autant qu’elles soient suffisamment développées. Au cours de nos voyages en Asie centrale, nous avons découvert dans le désert, au pied de l’Hindu Koush, une étrange sculpture que nous avons d’abord prise pour un dieu ou un démon. Au début nous avions seulement l’impression d’être en présence d’une curiosité. Mais au bout d’un moment, nous avons commencé à sentir que cette sculpture contenait beaucoup de choses, un vaste système cosmologique complet et complexe. Et lentement, pas à pas, nous nous sommes mis à déchiffrer ce système. Il était dans le corps du personnage, dans ses jambes, dans ses bras, dans ses yeux, ses oreilles, partout. Dans toute la statue, rien n’était laissé au hasard, rien n’était sans signification. Progressivement nous avons compris l’intention de ceux qui avaient façonné cette statue. Nous percevions leurs pensées, leurs sentiments. Certains d’entre nous pensaient voir leurs visages, entendre leurs voix. En tout cas, nous saisissions le sens de ce qu’il avait voulu nous transmettre à travers les années, et non seulement le sens, mais aussi toutes les sensations et les émotions qui l’accompagnaient. Cela, vraiment, c’était de l’art. » (1)

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