L’homme et sa quête :

AdoubementDevant ce monde superficiel ou disparaît les actes et les valeurs, il reste l’homme qui possède encore sa part de décision pour choisir ce qu’il sera !
Celui-ci peut se coucher devant la puissance de l’argent courbant les peuples vers une robotisation des individus numérotés où se dresser en homme libre.
Quelle est l’idéal de l’individu dans la vie, si ce n’est sa recherche dans l’élévation ? Dans la découverte de l’autre, de la femme…

La femme reste pour l’homme, le sens de l’existence, le résultat de sa quête vers l’autre, l’inconnu et la beauté. Non une recherche d’une égalité imaginaire mais une saine complémentarité dans les différences.
La personnalité féminine représente la lumière dans sa vie, les couleurs dans un univers, qui dans son absence, paraîtrait bien gris. Elle est l’horizon délicat et gracieux sculptant l’homme vers les manières « civilisationnels » des rapports humains, le débarrassant d’une certaine rudesse sortie des forêts sauvages.
Elle est poésie et chansons, comme les doux sons des ruisseaux s’écoulant des monts. Elle est musique et romantisme, comme beauté et grâce, dont le physique fait danser les Elfes et les anges. Le soleil envie les hommes qui approchent sa beauté dont seules les parures des fleurs lui sont comparables.
Que serait l’homme sans la femme ?

Celui-ci ne peut s’accomplir que dans le service aux autres. Toute la vie de l’homme ne devient intéressante et passionnante que par cette mission, comme la quête dans le respect et la courtoisie des Dames.
Imperturbablement il doit servir, être attentif aux besoins d’autrui, courtiser à l’excès si nécessaire, obligeant recherche, distinction, culture. Si besoin, l’homme peut aller jusqu’au sacrifice, allant mourir aux pieds des dames outragées, défendre ses couleurs. Bref s’élever, se dépasser… La femme représentent la pureté, possédant le privilège de donner la vie. Elle est ce qui convient de mieux à l’équilibre de l’homme pour son épanouissement et la réalisation de sa vie.

Il arrive que l’homme ne mérite pas cette élévation où qu’il ne puisse atteindre cette distinction.
Il ne lui reste plus que le choix de ramper et se détourner de toute noblesse dans le comportement, comme dans les actes de la vie. C’est un peu ce à quoi nous assistons trop souvent aujourd’hui. Il est plus facile de laisser aller ses bas instincts dans une société matérialiste. Le « laisser-aller » entraîne l’homme vers sa dégradation comportemental, le mensonge, la médisance, l’égoïsme, l’égocentrisme, la jalousie, la fourberie, bref la lâcheté.
Certaines femmes ne méritent pas non plus d’être traitées en princesse, mais il reste à l’homme, par fierté, l’exemple à donner, au-delà de tous faux principes d’uniformisation des sexes, que l’on a confondue avec la pluralité merveilleuse de la nature.

C’est la fierté de l’homme, la quête, qui exige ce comportement venant du fond des âges et dormant dans ses gènes. Il peut relever ce défi, comme seule une minorité de preux le feront, par éthique. Et puis, qu’importe même s’il est seul à le faire, n’est-il pas bon d’aller, même envers et contre tous, vers ce qui sublime l’être humain ?
C’est aussi symboliquement représenté dans la rose offerte à la gente féminine, que les gentilshommes se distinguaient. C’était le fondement de l’ancienne chevalerie et c’est la permanence de l’éthique des preux qui continuent cet honneur venant du fond des âges de notre civilisation. Cette manière Française enviée du monde faisait de nous cette distinction délicate et non moins virile de la noblesse de cœur chère à l’aristocratie murit dans notre peuple.

Il ne tient qu’à nous, de changer cet horizon dans un monde aujourd’hui dominé par l’argent et l’inutile. Il ne tient qu’à nous, de changer cette direction allant vers l’abime et les temps obscures.
Alors relevons ce blason qui depuis trop longtemps dort dans la poussière et retrouvons dans le service des Dames, l’honneur de notre humanité, comme dans le service des enfants, des pauvres et des malades. Reprenons notre destin en main et montrons que nous sommes restés des hommes libres, tournés vers l’élévation et ainsi notre jour viendra !


Frédéric Winkler