Voici le dernier livre sortie de Frédéric Poretti sur la belle France de Jadis ! Disponible dès maintenant dans la biliothèque du GAR :
Voici une étude approchant la vie de nos ancêtres durant l’Ancien Régime. Il est indispensable de comprendre son histoire pour être en mesure de bâtir un avenir solide. Ce passé est continuellement falsifié ou mal enseigné par un système ayant beaucoup promis et qui, finalement, est bien usé. Vous comprendrez comment vivaient vos ancêtres, combien ils étaient dignes. Vous verrez que loin de vivre l’enfer, malgré les fléaux naturels vécus, leur quotidien était rhythmé par le respect des traditions et des coutumes héritées des ancêtres. Ceux-ci étaient conscients des lois de la vie empêchant bon nombre de conflits interminables qui sont notre lot quotidien. Une certaine démocratie existait et les votes étaient nombreux. La femme avait son mot à dire comme participait, loin des clichés d’aujourd’hui. Même si tout est relatif et non idyllique, il reste un enseignement à extraire, une réflexion, une voie. À travers ces lignes, vous comprendrez pourquoi ceux qui prétendent nous gouverner ont intérêt à obscurcir le passé de nos ancêtres, car la comparaison pourrait être cruelle. Il faut toujours se reporter aux textes, aux faits, aux actes notariés, aux accords, édits et contrats. La quête de la vérité à travers l’analyse des faits permet d’éviter les fantasmes, les mensonges et les excès idéologiques, ouvrant ainsi la voie à une vision plus claire de notre histoire. Notre jour viendra !
En ce temps-là : Un édit de César Auguste fut publié , pour le recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s’appelle Bethléem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter s’accomplit, et elle mit au monde son fils premier-né, l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et qui veillaient la nuit sur leur troupeau. Un ange du Seigneur parut auprès d’eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de clarté, et ils furent saisis d’une grande crainte. Mais l’ange leur dit : « Ne craignez point, car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie : il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Et voici ce qui vous en sera le signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche. » Tout à coup se joignit à l’ange une troupe de la milice céleste, louant Dieu et disant : « Gloire, dans les hauteurs, à Dieu ! Et, sur terre, paix chez les hommes de bonne vonlonté ! »
Alors que la tentative d’invasion de l’Europe de la part des arabo-musulmans, au VIIIè siècle, ne suscite aucun émoi de la part de la « bien-pensance », l’épisode des Croisades, qui n’a, comme nous allons le voir, rien à voir avec une volonté d’invasion, devient étrangement un acte de barbarie inacceptable.
Pour mieux comprendre le phénomène des Croisades, il faut d’abord se plonger dans l’histoire du peuple arabe, et plus précisément, sur ce qui s’est passé en Arabie au VIIè siècle de notre ère. Au tout début de ce siècle, un prédicateur mecquois du nom de Muḥammad (Mahomet en Occident) s’était donné pour mission d’imposer aux divers peuples d’Arabie, une nouvelle religion : l’Islam. Se présentant comme le messager d’un Dieu unique, Allah, Mahomet réussit tant bien que mal, et parfois même au fil de l’épée, à imposer sa religion, mettant ainsi fin au polythéisme alors en vigueur à cette époque sur les terres d’Arabie. Son œuvre achevée, le prophète Mahomet fit de l’Islam la troisième grande religion monothéiste, après le Judaïsme et le Christianisme, dans la tradition abrahamique. Tous les enseignements de cette religion furent inscrits dans un livre sacré, le Coran.
Nouvel épisode du « Science VS Fiction », cette fois-ci consacré au Moyen Âge. Quand la fiction représente le Moyen Âge, c’est souvent pour représenter une époque sale et barbare. Mais ces temps étaient-ils si obscurs ? On a posé la question à Justine Breton, docteure en littérature médiévale à l’Université de Reims. Pour Explore Media, elle analyse l’hygiène dans « Les Visiteurs », les combats dans « House of the dragon » ou bien encore l’image des sorcières dans « Monty Python : Sacré Graal ».
EXTRAITS :
00:00 Introduction 00:31 House of the Dragon 01:35 Monty Python : Sacré Graal ! 03:10 Les Visiteurs 04:21 Game of Thrones 05:20 Les Visiteurs 06:42 Kaamelott 07:58 Le Roi 08:51 Kingdom of Heaven 10:04 Le Dernier Duel
Les croisades dérangent et notre histoire a mauvaise presse… Nous avons accepté la destruction du Liban, terre d’accueil et pays-frère. Là ou pendant des siècles, avait vécu pacifiquement chrétiens et musulmans. Les croisades, présentées officiellement comme une ruée de barbares sanguinaires fut d’abord un réflexe d’aide fraternelle motivée par la libération du Saint Sépulcre, les ravages en Asie Mineure par les Turcs Seldjoukides et l’oppression des chrétiens de Syrie. Il ne faut pas oublier les massacres d’Arméniens, vieux peuple Chrétien, qui en subiront d’autres plus tard dans l’indifférence générale…
Le royaume de Jérusalem était guidé par le jeune Baudouin IV, roi depuis l’âge de 13 ans. Il est l’image de la chrétienté médiévale, celle de l’élévation dans l’image pure du chevalier, un exemple pour nous. On disait de St Louis ce que l’on pourrait dire de Baudouin « du plus beau chevalier que jamais ne vis »… Guillaume de Tyr s’aperçut que le jeune Baudouin était atteint de la lèpre, terrible maladie. Les années avaient passé et il fallait mettre fin à la terreur des mameluks de Salâh ad-Din dans les environs de la cité de David…
Qui n’a jamais entendu dire que les femmes, pendant des siècles sous l’Ancien régime, étaient persécutées, traitées comme des moins que rien, juste bonnes à faire des enfants et les tâches ménagères ? Et ce n’est qu’avec l’arrivée de la révolution et des républiques, que l’émancipation de la femme a pu se faire ! Bref ! Que nous enseigne l’histoire sur ce sujet ?
Cette image dévalorisante de la femme n’est pas pleinement fausse. Mais contrairement à une idée reçue, elle n’émane pas de la société chrétienne médiévale, mais plutôt de l’Antiquité romaine.
Dans la Rome antique, dont le droit fut admiré dès la période de la Renaissance, l’historienne Régine Pernoud nous enseigne que :
« l’essentiel de ce droit a été lumineusement exposé par le juriste Robert Villers : « A Rome, la femme, sans exagération, ni paradoxe, n’était pas sujet de droit… Sa condition personnelle, les rapports de la femme avec ses parents ou avec son mari sont de la compétence de la domus dont le père, le beau-père ou le mari sont les chefs tout-puissants… La femme est uniquement un objet… »
Une association d’extrémistes laïcistes veut faire enlever une statue de Saint-Michel en Vendée et a saisi la Justice pour appuyer sa démarche d’effacement de toute culture historique chrétienne. SAR Charles-Emmanuel, prince de Bourbon-Parme, a publié un communiqué sur cette affaire, communiqué que nous reproduisons ici. Sa colère est aussi la nôtre.
« Libres penseurs de Vendée ? certainement pas ! Leur intolérance et la haine se cachent sournoisement derrière le prétexte de défense de la Laïcité. Ce groupuscule borné, sectaire qui véhicule la détestation de la France, de ses racines, de ses mœurs, de ses traditions et de ses coutumes s’acharne et persécute les catholiques de France. Ils ont saisi le tribunal administratif pour enlever une statue de Saint-Michel, Saint Patron de la France, des parachutistes de notre Armée de Terre, vainqueur traditionnel de la bête immonde et du mal. Le tribunal administratif a ordonné au Maire de retirer dans les six mois la statue de l’Archange Saint-Michel, dans le quartier Saint-Michel qui trône sur le parvis de l’église Saint-Michel, place Saint-Michel dans la ville des Sables d’Olonne. Le maire avec bon sens a fait appel du jugement.
« Le jugement stipule qu’il faut « respecter les convictions de toutes les citoyennes et les citoyens », c’est par des affirmations de ce style que l’on peut envisager que la loi de la charia, pour ceux dont c’est la conviction pourrait, laisser obtenir gain de cause aux musulmans face aux lois de la France ! Les juges administratifs ont-ils conscience de la portée de leurs ordonnances ? qu’elles peuvent amener leur propre disparition. Sans oublier la complicité dans laquelle ils entraînent l’Etat par la persécution des catholiques. Rassurez-vous cet acte anti-chrétien ne comptera pas dans les statistiques (1052 l’année dernière). Après l’attaque à Paris, d’une procession par les Antifas, l’attaque par les barbares à Nanterre d’une procession en l’honneur de Sainte-Marie, le jour de l’immaculée conception, c’est aux magistrats, payés par nos impôts, du tribunal administratif de procéder à la destruction et l’effacement de notre culture et de notre identité ! Les laïcistes radicaux « wokes » ou d’autres fanatiques, avec leurs méthodes de barbares « talibans » ont dans la même ville détruit une statuette de la vierge il y a quelques jours, et souillé un calvaire avec des excréments. Quel silence assourdissant des candidats en campagne… et de nos politiciens de tous bords. C’est trop facile de se ranger derrière le refus de commenter une décision de justice au risque de favoriser l’iniquité. Le relativisme médiatique, politique ou son refus de traitement est une forme de soumission.
« Pourquoi ne pas dissoudre ces associations extrémistes radicales, francophobes et intolérantes ? Combien de temps la France va-t-elle céder à cette déconstruction acharnée par ces groupuscules tyranniques et despotiques ? Les chrétiens sont les fidèles les plus persécutés dans le monde. Les pays communistes, islamistes, les Etats ou associations laïcistes, les mouvements comme le wokisme, les mafias sont les plus intenses dans la guerre contre la religion qui défend l’Amour. Il est temps de dénoncer, sur un pied d’égalité les actes anti-religieux en France : les 1052 contre les chrétiens, les 687 contre les juifs et les 154 contre les musulmans.
« La persécution des catholiques en France ne date pas d’hier, il est temps que cela cesse avant que les minorités prennent le pouvoir et instaurent une dictature qui nous réduira dans le pire des esclavagismes celui de l’asservissement de la pensée. »
« Car le Baptême de Clovis en 496 rattache notre histoire à l’univers des grands mythe de l’humanité. »
Paul Barba Négra
Une question assez récurrente nous est souvent posée lorsque l’on parle de royalisme. Quel type de Monarchie voulons-nous ? Absolue ? De Droit Divin ? Ou constitutionnelle ? Si nous répondons directement « constitutionnelle » alors c’est le soulagement pour l’interlocuteur qui se réfère directement à la Monarchie anglaise ou espagnole. Mais si on répond qu’elle sera par tradition de Droit divin, alors, dans un réflexe totalement pavlovien, les sourcils de notre interlocuteur se froncent et un profond sentiment de rejet instinctif se fait ressentir. L’interlocuteur rétorquera ensuite que la Monarchie de Droit Divin, n’a plus raison d’être, c’est un retour en arrière, personne à ce jour ne voudrait d’une telle Monarchie, c’est obsolète, cela donnerait une mauvaise image, c’est une cérémonie anachronique n’ayant plus sa place au XXIe siècle…etc.
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, dans une France totalement déchristianisée, un tel réflexe peut se comprendre. Sachant d’autant plus que l’anticléricalisme des républiques successives depuis 1792, y est pour beaucoup dans cette déchristianisation et le rejet du sacré.
Pourtant, au-delà de l’aspect purement religieux de la cérémonie du Sacre, ainsi que de l’irréligion de la grande majorité des français d’aujourd’hui, le Sacre offre une contrepartie plutôt avantageuse politiquement parlant.
Nous allons voir qu’au-delà des réflexes antireligieux que peuvent avoir certain à l’égard du Sacre, cette cérémonie religieuse exclusive aux Rois et Reines de France a surtout pour conséquence d’être un sérieux rempart aux dérives que l’on peut légitimement redouter de la part d’un souverain.
Pour mieux comprendre ce phénomène, prenons comme exemple, le cas de Bonchamps qui était un général vendéen durant les Guerres de Vendée. Le 17 octobre 1793, Bonchamps et ses hommes prirent part à la bataille de Cholet qui se terminera malheureusement par une défaite vendéenne. L’armée de Bonchamps se retira alors à Saint Florent le Vieil avec environ 5000 prisonniers républicains. Bonchamps était agonisant suite à ses blessures, il savait sa fin proche. Il apprit que ses hommes voulaient se venger des massacres orchestrés par les soldats républicains dans leurs villages, en les massacrant à leur tour. Faisant suite aux grâces de D’Elbée, des 400 prisonniers républicains relâchés après la bataille de Chemillé (11 avril 1793, le Pater de Mr D’Elbée), conscient qu’il allait comparaître devant le Créateur, Bonchamps ordonna sur le champ de gracier les 5000 prisonniers et de les libérer !
Les dernières volontés de Bonchamps furent bien évidemment respectées, et les prisonniers républicains furent libérés contre l’engagement de ne plus servir dans les armées républicaines. Cette attitude de la part de Bonchamps et des vendéens, fut telle que les révolutionnaires préférèrent jeter dans l’oubli cet épisode devenu totalement incompréhensible à leurs yeux, surtout depuis leur déchristianisation. Voilà ce qu’en disait le révolutionnaire Antoine Merlin de Thionville dans son rapport au Comité de Salut public : « Ce n’est pas révolutionnaire. Il faut donc ensevelir dans l’oubli cette malheureuse action. N’en parlez même pas à la Convention. Les Brigands n’ont pas le temps d’écrire ou de faire des journaux, cela s’oubliera comme tant d’autres choses » (« Les guerres de Vendée et de Bretagne 1790-1832 » – d’Eugène Veuillot (1847) p188)
Malheureusement pour lui, ça ne s’est pas oublié, fort heureusement !
Résumer Jehanne dans ses perceptions en quelques lignes, il suffirait de reprendre Léon Bloy, la défaite de Rouvray annoncée à Baudricourt, la désignation de l’endroit exact de l’épée dans l’église de Sainte Catherine de Fierbois, son réveil en pleine nuit, de porter secours aux Français près de la bastille de Saint-Loup… Jeanne prédisant la mort d’un soudard l’ayant insulté sur la route de Chinon, le soir même où il se noie, à Orléans la noyade de Glasdale qu’elle annonce : « il mourra sans saigner ». Elle prévoie ses propres blessures, la délivrance d’Orléans qu’elle date au dimanche 8 mai, fête de l’Apparition de Saint-Michel, en 4 jours après sept mois de siège ! De même qu’elle décrète les victoires de Jargeau, de Patay et la prise de la ville de Troyes. Sans parler de l’annonce du couronnement de Reims, de la prise de Paris, dans un délai de sept ans et du départ définitif des Anglais. Bref sans parler qu’elle comprend la première, la géniale utilisation de l’artillerie en campagne alors que celle-ci était seulement utilisée jusqu’à ce jour pour les sièges ! Elle voyait même son terrible destin, elle serait faite prisonnière avant la Saint-Jean…