Du militantisme royaliste

visuespritreconquete« Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? »

Cette phrase, tirée de l’oeuvre de Sun Tzu, résume à elle seule tout l’art du militantisme politique, l’essentiel du combat royaliste.
Parce que dans notre régime républicain si prompt à bafouer les libertés les plus élémentaires, briser les chaînes de la servitude et décider de lutter contre le panurgisme ambiant n’est pas un acte anodin mais un choix lourd de conséquences.

Il faut tout d’abord se former, apprendre à connaître toute la pensée royaliste sur les différents sujets de la vie quotidienne : étudier l’aspect social et économique avec René de la Tour du Pin, Albert de Mun ou encore Firmin Bacconnier ; l’aspect politique avec Maurras, Daudet mais également Bainville ; l’aspect religieux avec Antoine Blanc de Saint Bonnet ou bien Saint Thomas D’Aquin. Se former, c’est d’abord et avant tout former son esprit à l’indépendance et à la réflexion : c’est former ses convictions et les étayer, les développer et les assurer. Il faut donc d’abord apprendre à se connaître, pour reprendre l’expression de Sun Tzu.

Ensuite, il faut étudier la république, ses intrinsèques défauts et les odieuses hypocrisies inhérentes à son épanouissement. Dans ce domaine, étudier les écrits d’Aristote, de Montesquieu et même des révolutionnaires les plus ardents comme Louis Antoine de Saint Just reste une référence essentielle et indispensable. Ainsi, l’actuelle inflation normative républicaine aurait été le signe évident d’une tyrannie par Saint Just, « Celui qui donne à un peuple trop de lois est un tyran » écrivait-il dans ces Fragments sur les Institutions Républicaines…
Aristote, le premier philosophe à avoir pensé à la démocratie et souvent cité par les républicains, était, et la plupart de ces mêmes républicains l’ignore, un fervent défenseur de la monarchie au niveau de l’Etat, par cette formule consacrée : « la monarchie dans l’Etat, l’aristocratie dans la province et la démocratie dans la commune ». Voilà pourquoi il est primordial de connaître son ennemi : démontrer ses failles et ses faiblesses, démolir ce mythe de la « démocratie salvatrice » est la première condition sine qua none à un militantisme actif.

Enfin, après ces deux étapes essentielles, n’importe quel royaliste peut aller militer dans la rue, démontrer l’impertinence de la république et l’importance vitale d’un prompt rétablissement de la monarchie française. Alors, qu’attendons nous ?

Augustin DEBACKER
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