1914-1918 la république contre les trônes – Во славу белых армий

La république semble avoir oublié ses alliés dans les milliers de Serbes, venus mourir chez nous. Il n’y a pas si longtemps, c’est à force de bombardements que nous les avons remerciés. Et cette Sainte Russie qui envoya des forces venues nous rejoindre sur le front occidental pour faire face aux prussiens. Le Tsar fut lamentablement abandonné, par une république agissant contre les trônes. L’Allemagne d’ailleurs soutenait les révolutionnaires, cassant ainsi le conflit sur le front oriental et ramenant ses forces sur nous. Etonnant de voir l’Allemagne aider à la destruction du trône russe, pendant que la République entraîne le trône Autrichien à sa perte, double réussite pour les idées révolutionnaires !!!

Drapeau Russe 2Sans parler de l’argent que la Prusse déversa aux journaux républicains en France afin d’empêcher tout espoir de retour monarchique… On serait presque tenté d’imaginer des intérêts communs ! Laissons aux historiens le soin d’y voir clair. Pour illustrer l’abandon de notre allié russe dans une atroce guerre civile, rappelons à la mémoire le combat d’un homme qui, avec de nombreux autres comme les cosaques moururent debout, dans l’honneur. Dans cette Russie qui s’écroulait, l’amiral Koltchak, rallia le peuple russe dans sa reconquête, les Armées blanches du front sud de la Russie et le général Dénikine le suivent. En décembre 1918, l’offensive change de camp, les succès sont au rendez-vous. Malgré le manque de matériel et d’équipement, sur un front de 800 kilomètres, à moins de 45 degrés, les Sibériens progressent en divers endroits de 35 kilomètres par jour, les Rouges reculent. Où trouvent-ils une telle bravoure, ces hommes ?


Le colonel Kappel y gagne le grade de général…Mais Koltchak outre des problèmes de santé doit faire face à de l’agitation socialiste sur les arrières, aux trafics et aux intrigues. La légion Tchèque malgré quelques hommes d’exceptions comme le capitaine Gaïda, devenu général russe avant ses 30 ans (« corps étrangers » des Armées blanches), était confié au général Janin !
Nous sommes en mars 1919, les Armées blanches progressent vers Kazan, sur un front de 300 kilomètres. En avril, Koltchak est à 600 kilomètres de Moscou. Les Alliés (14 mai) sont prêts à reconnaître un gouvernement provisoire, Dénikine (30 mai) soutient Koltchak comme « chef suprême ». La partie semble gagnée, les Rouges fuient. Dénikine sur le front sud progresse aussi malgré une disproportion des forces en présence. On est loin des films de propagande soviétiques car c’est 45.000 Blancs qui chassent plus de 150.000 Rouges !!!

Soldats blancsLe mois de mai voit un fléchissement des forces Blanches par un renforcement (équipement, matériel, soldats) des Rouges qui reprennent l’offensive. Les Blancs ont des lignes trop étendues et sont mal ravitaillés comme mal équipés et c’est la retraite. On peut dire que le général Janin de la Mission Militaire Française est un authentique « fruit pourri » de la Révolution Française !!! Il permettra aux rouges de prendre la Sibérie… Les alliés avaient trahis… et vous connaissez la suite, le jeune et fougueux général Kappel et son second Voitzekhovsky avec le peu de force encore disponible foncent sur Irkoutsk, s’emparent le 20 janvier de Nijneoudinsk. Malgré les jambes gelées, les poumons malades, en traineau à la tête de ses hommes, il meurt en chemin. Voitzekhovsky poursuit la progression, marche et combat et entre à Irkoutsk le 5 février. Les Rouges sont éradiqués sur leur chemin mais Koltchak est fusillé au bord de la rivière Outchakovka (avec Pepelaïev) alors même que les Blancs arrivent dans la ville. La glace recouvre le corps de ce grand soldat… « Dans le froid et la famine, par les villes et par les champs… » Les cosaques feront encore quelques « baroud » d’honneur, notamment avec le « Baron Fou » Ungern qui ralliera des forces asiatiques antibolchéviques mais on ne refait pas l’histoire, ils finiront comme notre chouannerie vendéenne…

Charles d’Autriche, devenait Empereur le 21 novembre 1916, dès le 31 novembre, par l’intermédiaire du Prince Sixte de Bourbon, il demandait la paix, deux lettres de sa main et une du comte Czernin en restent les preuves. Cette occasion était inespérée dans cette Europe exsangue. Qu’importe, pourvu que l’idéologie révolutionnaire triomphe ! Il fallait détruire cette monarchie en continuant une guerre où le sang Français allait irriguer encore les terres de l’Est, d’un million de morts supplémentaires.

Sous Louis XIV, les Traités de Westphalie et des Pyrénées furent des avancées pour une pais européenne durable. L’Allemagne devenait 343 Etats indépendants, l’affaire Espagnole se réglait et des liens par mariage adoucissaient les rapports avec l’Autriche. Nos rois avaient bien travaillés pour la paix européenne. Il fallait la guerre pour se débarrasser de Louis XVI qui sinon, serait resté au pouvoir. La suite nous la connaissons tous, une série de catastrophes, de misères et de guerres, des millions de morts, notre territoire sans cesse foulé par des armées étrangères, jusqu’à aujourd’hui, c’est cela l’héritage révolutionnaire !

La République réussissait l’union des peuples germaniques contre nous. Louis Philippe perdit son trône en refusant cette course vers la guerre, voulue par Thiers le fusilleur. Avec Napoléon III, ce fut Sedan, dans une effervescence révolutionnaire tournant le dos à la politique apaisante des capétiens.
Clémenceau le jusqu’au boutiste convainc le ministre Alexandre Ribot de rompre les négociations le 31 mars 1917 malgré l’accueil favorable des USA, de l’Angleterre, du soutien du Pape et du Roi des Belge. Celles-ci, comprenaient en outre le sauvetage du Tsar (prévu sur l’accord du 31 mars), le retour de l’Alsace-Lorraine à la France et Constantinople aux Russes. En parfait descendant des jacobins de 93, non content d’avoir détruit les chances d’une paix, Clémenceau le fusilleur des ouvriers, publia la lettre de l’empereur d’Autriche, afin de mieux lui nuire et ainsi le mettre en danger. Il s’acharna à détruire cette vieille Europe par volonté idéologique, au risque d’y faire périr pour cela toute la jeunesse…

Nous aurions alors, par empirisme, intelligemment repris la politique diplomatique de Louis XV, qui avait avec Marie Thérèse en 1756, mis fin à des années de guerre. Charles d’Autriche aimait la France et sa femme Zita était une Bourbon Parme. Si nous avions accepté la paix Autrichienne, nous aurions épargnés un million de jeunes Français, empêché l’effondrement financier qui suivait, évité l’entrée des USA dans la guerre et la Révolution d’Octobre. La République antisociale en se débarrassant des Habsbourg a fait le lit d’Hitler et de Staline. Voilà ce que l’on vous cache et voilà pour quelle raison véritable, sont morts des millions d’hommes, non pour défendre la France mais pour l’idéologie républicaine. L’Europe centrale fut brisée et ses frontières historiques renversées. Les conflits allaient germer par de tels bouleversements et livrer des peuples aux appétits d’Hitler puis de Staline, bref des années de misère et de mort. Voilà le résultat que Bainville avait pourtant annoncé et que l’on n’a pas voulu entendre.

Même si les pacifistes soutiendront ces offres de paix, leurs chefs préféraient négocier avec l’Allemagne plutôt qu’avec une monarchie. Les républicains préféraient l’esprit de la Prusse. Quant à l’Action Française, prisonnière du « compromis nationaliste » qui en tant de guerre épargne les luttes politiques, n’appuya pas les Princes dans leur démarche. La guerre est pourtant la politique menée par d’autres moyens ? Bref ils servirent ceux qui les détruisaient. Les années qui suivront, verront les assassinats de Marius Plateau, héro et grand blessé de guerre, le fils Daudet âgé de 14 ans, montrant ainsi l’esprit antisocial du système…
La guerre de 14 fut une immense boucherie, handicapant fortement la démographie française. La République en porte l’entière responsabilité. Les souffrances qu’eurent à endurer les hommes de cette génération sacrifiée, ainsi que les femmes et les enfants sont indescriptibles.

Si l’on pouvait pardonner à la république ses scandales continus, ses vols des biens matériels et financiers des corps de métier durant la Révolution, ses massacres, ses fours et tanneries de peau humaine, son « populicide » en Vendée., ses déportations du Pays Basque, ses « colonnes infernales », le Camp de Conlie, les Canuts de Lyon, les fusillades de la Commune, ses trahisons et répressions ouvrières, Villeneuve-Saint-Georges, Draveil-Vigneux, Narbonne en 1907… Il resterait cette guerre d’enfer de 14, impréparée au matériel non adaptée. La chair de nos enfants remplaçant ce que l’argent dépensé par la politique, n’avait pu acheter en canon.
Finalement les millions de morts inutiles, la destruction de l’Autriche-Hongrie, la déstabilisation de l’Europe et de ses peuples, l’abandon de la Russie dans l’horreur de la guerre civile, la complicité dans ce qui allait naître dans une Allemagne humiliée, bref le crime contre la civilisation européenne, nous le devons à la République. Celle-ci, par son idéologie meurtrière, enfanta toute les dictatures modernes, avec l’attrait d’une fausse liberté aux ordres cachés de puissances d’argent. Gardons en symbole, l’image de l’innocence du Tsarévitch, comme jadis Louis XVII, de ses sœurs massacrés, au nom d’une idéologie infernale, créant les pires catastrophes humaines.

Promenons-nous, comme nous le fîmes récemment sur les lieux, où respire encore l’âme de nos morts, celui de la mémoire, comme ce « Chemin des Dames », dont la terre est imprégnée du sang de nos anciens. Ces fils de France nombreux, dorment sous nos pieds et ces milliers de familles qui souffrirent longtemps de leur absence, pour du moins celles qui eurent des nouvelles. Dans ce silence, n’entendez-vous pas des voix lointaines murmurer, qu’ont-ils fait de la paix, qu’ont-ils fait de notre pays, de nos familles. De retrouver cette spécificité de notre peuple qui nous faisait aimer partout où nous allions. De reprendre ce dialogue dans nos communautés et de bannir le temps où les Français ne s’aiment pas. Bref renouer cette alliance, qu’un jour firent, un peuple et un roi, un certain dimanche de 1214 à Bouvines. Il s’agit, au-delà des idées, de retrouver le sens de l’humanisme perdu, de reconstruire un avenir et un destin français, dans lequel, toutes les bonnes volontés seraient accueillies, comme ce fut le cas au travers de notre histoire…

Notre Jour Viendra !
F.Winkler

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