Quinton et le pouvoir de l’eau de mer :

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En septembre 1991, éclata en France le scandale du sang contaminé. Ce désastre sanitaire avait coûté la vie à des centaines de personnes en 1984 et 1985. De très nombreuses personnes transfusées et de nombreux hémophiles avaient été infectés par le virus du sida, suite à la négligence des responsables en matière de sécurité sanitaire. Le 20 décembre 1992, le Parlement décida la mise en accusation du Premier ministre Laurent Fabius, du secrétaire d’Etat à la Santé Edmond Hervé et de la ministre des Affaires sociales et de la solidarité Georgina Dufoix, alors en poste en 1984 et 1985. Cette dernière avait eu cette formule devenue célèbre : « Je me sens profondément responsable ; pour autant, je ne me sens pas coupable… » Voilà qui résume bien la mentalité de nos dirigeants politiques depuis bien trop longtemps déjà…

Au-delà des négligences des protagonistes et de la traditionnelle incompétence des ministres de la république, ce scandale était-il inévitable dans le cadre des transfusions sanguines ? Certes, s’il n’y avait pas eu toutes ces négligences cela n’aurait pas eu lieu nous dira-t-on. Mais la question que nous posons est bien plus précise. Ce que nous demandons c’est : n’existe-t-il pas autre chose comme méthode que la transfusion de plasma sanguin ?

La réponse se trouve sur près de 72 % de la surface de notre planète :

Dans l’antiquité, Hippocrate, Platon, Euripide vantaient les bienfaits de l’eau de mer. Le dramaturge grec Euripide faisait dire à son personnage Iphigénie dans « Iphigénie en Tauride », que : « La mer lave les maux de tous les hommes ». Mais cette eau en question, les grecs et les romains de l’antiquité ne la consommaient pas, ils prenaient juste des bains avec. Au XVIè siècle Ambroise Paré conseillait les bains d’eau de mer pour les traumatismes et les infections. Le mot Thalassothérapie fut inventé en 1865 par le docteur Joseph La Bonnardière, et c’est également au XIXè siècle qu’apparut l’idée de boire l’eau de mer.

 

Un naturaliste, physiologiste et biologiste français, du nom de René Quinton s’était mondialement fait connaître grâce à ses travaux sur le plasma d’eau de mer. Né en 1866 et mort en 1925, il était de son vivant une personnalité reconnu et célèbre en France et même dans le monde. Sa spécialité fut ses travaux, ses expériences et ses guérisons avec le plasma d’eau de mer.

C’est, dit-on, en observant une vipère engourdie par le froid et venant se réchauffer pour retrouver sa vigueur que Quinton élaborera les bases de ce qu’il appellera la loi de constance originelle. Cette loi de constance originelle est la synthèse de plusieurs lois, dont :

  • La loi de constance marine :

« La vie animale s’est maintenue dans un milieu identique à celui de ses origines. »

  • La loi de constance thermique :

« La vie animale tend à se maintenir à une température constante (inférieure à 44°C) proche de celle de nos origines.»

  • La loi de constance osmotique :

« L’identité du milieu marin et du milieu intérieur permet l’équilibre osmotique et le maintien de la vie. »

 

C’est donc en observant le comportement d’une vipère confrontée au froid et à la chaleur, que Quinton développera sa théorie de la constance thermique. C’est pour cette théorie qu’il fut d’ailleurs qualifié par les journalistes de son époque de Darwin français. Il est vrai que sa loi de la constance originelle complète la théorie de Darwin, mais elle la contredit également. La théorie évolutionniste vise à considérer que les organismes s’éloignent un peu plus chaque jour de leur milieu originel en opérant des transformations adaptées aux conditions environnantes. Alors que Quinton avec sa loi de la constance originelle, démontre au contraire que les organismes ont une tendance extrêmement forte à maintenir invariable les conditions primitives de la vie.

Il partait du principe que la terre avait à ses origines une forte température et qu’au fil du temps, elle n’eut de cesse de se refroidir. La vie a commencé à une température proche des environs de 44°C, dans les océans. La planète se refroidissant inexorablement, les animaux apparus à cette époque n’avaient pas la capacité de maintenir leur température sur celle des origines, c’est-à-dire 44°C. De ce fait, lorsque la Terre est tombée à 42°C, 40°C, 38°C etc… Tous ces animaux ont également suivi ces chutes de températures. C’est le cas des reptiles et des batraciens qui, n’ayant aucun pouvoir d’élever leur température interne, se sont maintenues à celle du milieu où ils vivent. Mais avec le temps, les cellules se sont adaptées et, au cours des âges, de nouvelles espèces se sont créés à partir d’anciennes, capables, par combustion, d’augmenter sensiblement leur température afin de lutter contre le refroidissement de l’environnement. Ainsi lorsque la Terre passa de 44 à 43°C, l’organisme des reptiles descendit également d’un degré. Mais celle des mammifères ayant une capacité de combustion interne, augmenta d’un degré se maintenant de ce fait à 44°C. Mais lorsque la température du globe tomba encore d’un degré, passant de 43°C à 42°C, les reptiles comme d’habitude, suivirent la baisse de température tandis que les mammifères s’étant maintenu à 44°C lorsque la température ambiante était à 43¨C, ne pouvant augmenter celle-ci, passeront alors à 43°C. Alors un nouvel organisme naîtra de l’ancien organisme et s’adaptant à cette nouvelle baisse de température, il développera un pouvoir calorifique croissant capable d’augmenter sa température de 2°C afin d’être à 44°C, la température originelle… Etc.

Cette théorie de Quinton démontre que l’évolution des organismes vivant n’est que la conséquence de la constance des cellules à maintenir leur température à celle de leur origine, c’est-à-dire 44°C. Cela signifie en conséquence que les espèces les plus récentes doivent avoir une température proche de 44°C et les plus anciennes une température beaucoup plus faible. Cette théorie bouleversa littéralement les conclusions des scientifiques de son époque, comme le physiologiste Charles Richet, qui, dans son œuvre « La chaleur animale » concluait que la température des mammifères se maintenait essentiellement entre 37°C et 39°C. Afin de vérifier sa théorie, Quinton s’attela à faire des prises de températures sur différentes espèces d’animaux afin d’étayer sa thèse, le résultat fut sans appel. Les espèces les plus récentes comme les oiseaux carinates, ont bel et bien une température proche des 44°C et les espèces plus anciennes comme l’ornithorynque, ont une température moyenne d’environ 30°C. Quinton prend également la température de l’une des plus anciennes espèces d’oiseaux, l’Aptéryx (Kiwi) dont il fixe une température théorique à environ 37°C, en fonction de sa période d’apparition sur terre. Et la température de l’Aptéryx fut mesurée à 37,2°C !!

En conséquence, cela signifie bel et bien que les températures internes des espèces signent la date de leur apparition.

Mais alors dans ce cas-là, que penser de l’homme avec ses 37°C ?? Dans cette logique, non seulement ça ne fait pas de nous une espèce récente, comme le voudrait la théorie de l’évolution, mais qui plus est nous ne serions pas non plus la conséquence logique d’une adaptation depuis notre supposé statut de singe. En d’autres termes, nous sommes arrivés sur terre tel que nous sommes à ce jour ! Car sinon comment expliquer une telle stagnation depuis Homo sapiens sapiens ? Et ça pour les darwinistes, c’est tout simplement inconcevable !

Le 8 octobre 1896, Quinton déposa à l’Académie des Sciences son exposé sur ce sujet de façon plus détaillé et l’intitulant : « Les deux pôles foyers d’origine : Origine australe de l’homme ». Seul le physiologiste Étienne-Jules Marey s’intéressera aux théories de Quinton qu’il prendra même sous son aile.

Il n’empêche que si la loi de constance thermique stipule que les cellules ont un fonctionnement optimal avec une température proche des 44°C on comprend maintenant la logique naturelle de la fièvre. L’élévation de la température permet au corps, lorsqu’il est malade, de mobiliser ses défenses immunitaires. La fièvre a une action directe sur les agents pathogènes tout en stimulant les défenses de l’organisme. Même s’il ne faut pas que les fièvres soient trop élevées, il n’en demeure pas moins que ce phénomène naturel est plus à surveiller qu’à combattre comme nous le faisons encore trop souvent de nos jours…

Dans « Le Secret de nos origines : Les Vertus curatives de l’eau de mer révélées par René Quinton » voici ce qu’écrivait André Mahé :

« Un Allemand, le professeur Henri Lampert, rapprocha de l’expérience faite par Pasteur sur les poulets un certain nombre d’observations. Les Japonais, qui usent abondamment de bains chauds, ne présentent qu’un chiffre très bas de cancers dans les statistiques, vingt fois moins que les chiffres courants.

Pendant la dernière guerre, Lampert se guérit d’une fièvre typhoïde en utilisant des bains hypercaloriques. Sur le front russe, il vint à bout, grâce à ce moyen, d’une épidémie de la même maladie [la typhoïde]: il faisait prendre aux soldats des bains à 43°C.

Avec un autre Allemand, le professeur Goetze, Lampert essaya de traiter des cancers superficiels, puis ils étendirent la méthode à d’autres cancers.

Pour expliquer les résultats obtenus, Lampert et Goetze déclarent :

« Lorsque la température du corps est portée artificiellement à 39°, la cellule maligne commence à dépérir, et à 42°, elle périt; par contre, la cellule saine supporte aisément une température interne de 43°, et elle n’est en danger qu’aux environs de 45°. »

Quelle que soit la valeur de l’hypothèse, il est saisissant de constater que, dans l’expérimentation, Lampert et Goetze retombent exactement sur le chiffre mis en évidence par Quinton [44° C], comme étant celui où la vie put faire son apparition et quelle tend à conserver pour maintenir son haut fonctionnement cellulaire. »

– André Mahé – « Le secret de nos origines révélé par René Quinton » – Ed. Le courrier du livre – p133 et 134

Constatant la logique des cellules à se maintenir à la température originelle, René Quinton émis également l’hypothèse que les cellules composant chaque organisme, étant nées dans un milieu marin, tendent à se maintenir dans ce milieu des origines. En d’autres termes, il n’y aurait pas de différences entre le plasma sanguin et le plasma marin. C’est sa fameuse loi sur la constance marine. Il vérifiera sa théorie en prélevant du sang sur différents animaux en le mélangeant dans de l’eau de mer isotonique, c’est-à-dire au taux de salinité correspondant à l’espèce. Il constatera que le processus cellulaire n’est pas bouleversé et qu’en plus, même les globules blancs survivent aisément dans ce milieu, alors qu’ils ne survivaient jamais en dehors de leur milieu sanguin ! Remplacer le plasma sanguin par du plasma d’eau de mer dans un organisme vivant, serait-il possible ? C’est ce que Quinton fera en 1897, dans le laboratoire d’Étienne-Jules Marey, son mentor. Il saignera à blanc un chien de 10kg déjà en mauvaise santé. Il lui injectera ensuite 532cc d’eau de mer à 23°C. Durant les quatre premiers jours le chien survit, mais péniblement. Ensuite à partir du cinquième il allait beaucoup mieux et une semaine après le chien était en pleine forme et fit même preuve d’une vivacité extrême ! Ce chien vivra encore durant les cinq années qui suivirent son injection d’eau de mer avant de mourir écrasé par une voiture !

Fort de ce constat, et après d’autres essais fructueux, il ouvrit dès 1907 plusieurs dispensaires marins, aussi bien à Paris que dans plusieurs villes de France. A Paris, ça sera plus de 100 000 injections de plasma isotonique qui seront pratiqués chez des malades, c’est près de 10 000 par mois et plus de 300 par jours. Un peu partout dans le monde des dispensaires marins feront également leur apparition afin d’y pratiquer les méthodes de Quinton.

Avec son plasma, René Quinton sauva des dizaines de milliers d’enfants aussi bien en France qu’en Egypte à Alexandrie où il fut demandé également pour les soigner du choléra infantile.

Ses observations et recherches donneront naissance à son livre de référence : « L’eau de mer, milieu organique » (1904).

Malheureusement après les épreuves du désastre de la 1ère Guerre Mondiale, René Quinton et son plasma vont inexorablement tomber dans l’oubli. Il faut dire que son plasma d’eau de mer si efficace soit-il d’un point de vue médical, n’est, par contre, pas intéressant du point de vue financier.

Dans le quotidien français « L’Intransigeant », journal disparut à ce jour, on pouvait y lire dans le numéro 9984 du 15 novembre 1907 : « Qu’est-ce qu’un sérum de Pasteur ? C’est un sérum particulier à une maladie et contre cette maladie, un sérum qui attaque un microbe donné et aucun autre. Qu’est-ce que l’eau de mer ? C’est un sérum qui n’attaque aucun microbe particulier, sinon qu’il donne à la cellule organique la force pour lutter contre tous les microbes. »

 

On comprend mieux pourquoi Pasteur est encensé à ce jour, car avec sa logique : une maladie = un sérum, c’est le jackpot pour les laboratoires pharmaceutiques pour qui, chaque maladie fera l’objet d’un médicament à fabriquer pour lutter contre. Alors que le sérum de Quinton fonctionne plus comme une protection immunitaire face à tous les microbes et coûtant moins chère ! S’ajoute à cela le fait que la transfusion de plasma sanguin est aussi un domaine qui rapporte gros !

Bref dans la logique mercantile, une maladie, cela rapporte, oui nous sommes loin du « Serment d’Hippocrate », comme de l’éthique humaine et chrétienne ! Cela veut dire aujourd’hui que nous ne pouvons plus avoir confiance en la médecine et que les familles pour survivre, doivent se méfier des « blouses blanches ». A l’heure où un gouvernement de l’antisociale république impose désormais 11 vaccinations à nos jeunes enfants, sommes-nous dans une dictature à la manière de celle dénoncée par Patrick Mc Goohan dans sa trop fameuse série du « Prisonnier ». Relisons Molière du « Malade Imaginaire » : « Ignorantus, ignoranta, Ignorantum. Il faut boire votre vin pur, et, pour épaissir votre sang, qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande; du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. Votre médecin est une bête… », en sommes-nous si loin !

Sur le site français de l’actualité économique « Chalenges » on peut lire ceci :

« L’EFS (L’Etablissement Français du Sang) se rémunère en cédant les produits sanguins labiles aux établissements de santé et le plasma matière première au Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB). Grâce à ces activités, l’EFS a réalisé un chiffre d’affaires de 936 millions d’euros en 2013 et un résultat net de 15 millions d’euros. Si environ 80% de son budget sert à financer le fonctionnement de l’EFS, « l’excédent est totalement réinvesti dans l’autofinancement pour améliorer notre immobilier, mais aussi pour moderniser nos structures, nos laboratoires, etc », assure François Toujas. »

En effet, le don du sang, ça rapporte !

Chaque année, tous les 14 juin, est célébré la Journée mondiale des donneurs de sang. Cet évènement a été institué en 2004 par l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé). Sur le site officiel de l’OMS il est précisé que « cette manifestation vise à montrer la nécessité de donner du sang et des produits sanguins sécurisés et à remercier les donneurs de sang du geste salvateur qu’ils font en donnant leur sang. » On trouve également comme information que 112,5 millions de dons de sang sont collectés chaque année dans le monde.

Le 21 février 2017, la chaîne Arte diffusa un documentaire intitulé « Le business du sang ». Dans ce documentaire que nous vous invitons à regarder en intégralité, disponible sur internet, on y apprend que quelques entreprises se partagent le marché mondial du plasma qui représente 17 milliards de dollars. Donc, non seulement le plasma est devenu un marché, mais c’est en plus un marché en forte croissance… D’autant plus que les Etats-Unis sont les premiers exportateurs de plasma humain avec 70 % du marché mondial. Là-bas le don du sang est rémunéré, ce qui a pour conséquences de voir beaucoup de pauvres issues des quartiers défavorisés, aller donner leur sang en échange de quelques dollars. Mais le « don » rémunéré n’est pas sans conséquences : il incite les donneurs à mentir sur leur état de santé pour être validé, et attire une population à risques…

On comprend mieux maintenant pourquoi le plasma de Quinton n’a pas sa place dans ce monde d’argent. Le sang humain est un peu comme le pétrole pour d’autre, c’est-à-dire une matière première sur laquelle une minorité de financiers peuvent s’enrichir. D’autant plus que le sang est une denrée inépuisable reposant essentiellement sur le bénévolat des donateurs ou faiblement rémunéré, contrairement au pétrole. Et manifestement aux yeux des businessmen, René Quinton est un peu comme le Nikola Tesla du plasma ! Complotisme ! Diront certains esprits formatés. Non ! Simple logique du monde libéral qui ne date pas d’hier. La voiture électrique ou les corporations de métiers en France en 1791, entre autre, en avaient déjà fait les frais…

Sa contradiction à la logique de Pasteur, ainsi que la possibilité de transfusions plus saines et moins chères que le sang, sans oublier sa théorie de la constance originelle allant à l’encontre de celle de Darwin, firent jeter René Quinton dans les oubliettes de l’histoire. Mais il y a encore une raison supplémentaire qui ne plait pas à l’oligarchie dominante : Quinton était monarchiste et fréquentait les principaux chefs du mouvement nationaliste et royaliste l’Action française, alors principal mouvement antirépublicain de l’époque. Chose assez cocasse, sachant qu’il était un descendant du conventionnel Georges Danton…

Dans l’AF du 27 février 1936, nous pouvions lire ce témoignage d’un journaliste : « Quand parut Anthinéa, il en sut par cœur des pages qu’il disait être « des sommets de la langue française » …: Lorsque sortirent les premiers numéros de l’Action française, il loua ses fondateurs d’avoir créé un laboratoire de doctrines. « Les volontés peuvent remplir le monde, écrivait-il à Vaugeois, ce sont les idées qui le mènent. » Quinton se plaisait au milieu de la phalange sacrée qui entourait Maurras. On le vit même au Café de Flore entre Léon de Montesquiou et Jacques Bainville qui n’avait alors que vingt ans. »

Lucien Corpechot – AF – 27 février 1936

René Quinton décéda le 9 juillet 1925 d’un arrêt cardiaque. Il eut des funérailles nationales. Des personnalités politiques, scientifiques ou littéraires furent présentes, comme le Ministre de la Guerre Paul Painlevé qui dira de lui lors de son discours prononcé à ses obsèques : « René Quinton fut une des personnalités les plus fortes, les plus puissantes, les plus originales qu’il m’ait été donné de connaître. »

Dans le journal l’Action française du 11 juillet 1925, Charles Maurras lui rendait un hommage en ces termes : « Le temps, l’espace, tout fait défaut aujourd’hui pour écrire un adieu digne de lui. Aucun portrait hâtif ne conviendrait à notre douleur. Le savant, le philosophe, l’écrivain, le patriote, l’homme de guerre, le réactionnaire (oh ! fieffé), l’inventeur, le systématiste, enfin l’homme, l’ami, chacun de ces êtres divers si vigoureusement rassemblés, demanderait une étude particulière. »

Charles Maurras – AF -11 juillet 1925

Une statue de René Quinton fut même inaugurée à Chaumes en Brie en 1931, avant d’être détruite par les Allemands durant la seconde Guerre Mondiale.

Bref ! Pour toutes ces raisons, il était donc de notre devoir de sortir de l’oubli ce personnage extraordinaire et de faire connaitre, certes de façon synthétique, ses différents travaux. Nous pourrions aussi parler de Quinton pionnier de l’aviation et fondateur ainsi que président de la Ligue nationale aérienne en 1908. L’aviation fut l’une de ses plus grandes passions et il œuvra efficacement à son développement. Sans oublier Quinton le héros de la 1ère Guerre Mondiale. Blessé à plusieurs reprises, il est cité sept fois, portant ainsi la croix de guerre avec cinq palmes et deux étoiles.

A ce jour, les laboratoires Quinton situés en Espagne continuent à fabriquer et à vendre des produits dérivés de l’eau de mer dans la lignée des travaux de René Quinton. Comme des ampoules isotoniques ou hypertoniques contenant l’eau de mer à boire. Cette eau de mer est extraite selon les règles émises par Quinton lui-même, à savoir entre 20 et 30 mètres de profondeur, au large, loin de tout courant fluvial, de tout port, et par temps calme. Renseignez-vous sur les vertus de cette eau de mer à boire, et faites connaître autour de vous.

C’est dans le Golfe de Gascogne, une zone bien spécifique (vortex planctonique) de l’Océan, où les niveaux de plancton garantissent la capacité maximale d’absorption des minéraux, l’eau de mer récupérée est ensuite microfiltrée à froid. Pour des raisons obscures le plasma de Quinton, même s’il est toujours mentionné dans le dictionnaire Vidal (Ouvrage médical français de référence) depuis 1937, perdra néanmoins son caractère injectable vers la fin des années 70. A ce jour il n’est toujours pas injectable, pour la plus grande joie du business du sang !

D’autre part, il faut saluer chez quelques médecins, le courage et la profonde rigueur professionnelle comme l’éthique dans ce que la médecine devrait respecter dans son ensemble. Ils sauvent par leur indépendance cette science rigoureuse faite de découvertes et d’observations. Ils montrent qu’il existe la priorité de la santé au-delà de la soumission aveugle aux dictats des laboratoires que seul l’argent motive…

Nous précisons également que cette étude n’a nullement vocation à décourager les donneurs de sang. A l’heure actuelle, cela reste un moyen efficace pour sauver des vies. Mais il faut savoir que ce n’est pas le meilleur moyen. A ceux qui ont vocation à faire don de leur sang, nous vous invitons à vous renseigner sur René Quinton et son plasma d’eau de mer. Des solutions saines et efficaces sont à redécouvrir, mais il est vrai, il faut les sortir de l’oubli et agir efficacement avec l’aide de médecins compétents pour que la santé passe avant les intérêts financiers.

Un régime fort, stable, durable et indépendant des lobbies financiers pourrait œuvrer dans ce sens-là.

La reconquête de notre civilisation devra se faire aussi sur le terrain de la médecine. Et c’est tous ensemble que nous y parviendrons !

 

Notre Jour Viendra !

P-P Blancher et Frédéric Winkler