Immersion totale au Puy du Fou…

 

Ce week-end d’été passé au Puy du fou a été l’occasion d’une traversée dans un espace-temps long de plus de 1000 ans. L’hébergement dans la Citadelle était une première initiation à cet espace de vie communautaire que devait être celle des temps médiévaux au sein d’un château fort… Une fois la voiture laissée au parking, et à peine arrivé à hauteur de la porte principale, un sentiment de retour en enfance nous envahi. Toute la décoration est parfaite, tant les façades extérieures, les espaces communs, que les espaces privatifs, les revêtements muraux, les menuiseries en bois massif, la plomberie en aspect fer forgé, bref tout le confort y est. L’intégration dans des matériaux qualitatifs donne un cachet extraordinaire à cette citadelle. Le cadre est à la hauteur ; les fenêtres donnent sur des champs à perte de vue, et l’on se prêterait volontiers à revivre cette histoire médiévale grandeur nature…

 Donc pour que l’immersion soit complète, direction le Grand Parc, nous traversons ainsi d’autres lieux de la cité nocturne, à commencer par les Iles de Clovis, ou encore le Camp du Drap d’or… Le chemin est agrémenté par une animation musicale baroque discrète mais en totale harmonie avec la beauté du lieu et de la nature omniprésente.
Les spectacles s’enchainent, et c’est ainsi que nous traversons les époques, de l’Arène gallo-romaine à l’ambiance très agitée, aux légendes médiévales comme nordiques nous plongeant dans la mythologie jusqu’à Verdun et le triste sort des hommes du front. Et bien sûr le clou du spectacle, le « Dernier Panache » de François Athanase Charrette retraçant les heures difficiles du peuple vendéen ; avec son génocide non reconnu par la république…


L’écriture des spectacles est remarquable, et nous reconnaissons sans mal la plume de Philippe de Villiers, de même que la qualité des costumes et des effets spéciaux. On voit bien que le parc n’a pas lésiné sur les investissements, permettant l’immersion du spectateur et la mise en relief de notre magnifique histoire de France. C’est certainement cela le plus grisant, plus encore pour les passionnés d’histoire, mais aussi pour les curieux de s’émerveiller devant ces histoires de héros réincarnés. Mais aussi cela permet de mieux comprendre certains pans de notre histoire volontairement oubliés des manuels scolaires, notamment la Révolution française à l’envers du décor de l’idéologie républicaine et dans la réalité sanglante qu’elle a été.
Le Puy du Fou demeure donc sans doute le meilleur hommage qui puisse être fait à notre histoire, insufflant un peu de vie à nos ancêtres pour qu’enfin, ils puissent raconter la grandeur, mais aussi les évènements les plus sombres afin de leur rendre justice.

Un Parc indispensable pour les grands et les petits, surtout à l’heure où l’histoire est en voie de disparition de l’enseignement pour la remplacer par l’éducation civique afin de maintenir nos têtes blondes dans l’ignorance et en faire de futurs citoyens parfaitement inconscients.

Soyons prêt à accepter notre histoire et les desseins réels du projet républicain, pour mieux comprendre cette société que façonnent les technocrates au pouvoir dans la négation du pays réel et l’aboutissement de leurs idéologies qui décapitèrent un‎ 21 janvier 1793 la tête du dernier Roi des français.

Au lendemain du 14 juillet, ce symbole mensonger d’un pseudo élan de liberté du peuple, que la république a érigé en fête nationale, soyons fier de mille ans d’histoire royale symbole véritable du consensus de l’ordre et des libertés, et réjouissons-nous de l’intérêt non dissimulé des français qui visitent ce parc, preuve que 200 ans de subversions républicaines ne sont pas venu à bout de l’esprit français.

Notre jour viendra !

Fanfan