Hommage à Louis XVI :

En ce 21 Janvier 2017, multiples sont les messes et les diverses commémorations militantes qui se tiennent dans l’ensemble du pays. Cet évènement n’est donc pas du ressort exclusif de la capitale puisque d’une année sur l’autre, de jeunes royalistes ou simples sympathisants n’hésitent plus à organiser de leur propre chef une cérémonie, un hommage, une oraison funèbre. Et bien qu’improvisées, on voit ces initiatives se développer en province à la ville comme à la campagne. Il reste que le rassemblement à la teneur des plus symboliques reste, pour des raisons évidentes, celui qui se tient annuellement à Paris, sur la place de la concorde.

C’est là que le roi fut lâchement assassiné le 21 janvier 1793, au terme d’un procès odieux dont le verdict n’avait que pour but de dégager la voie pour le nouveau régime meurtrier qui plaçait alors ses pions. Il n’est cependant pas question de se lancer dans un tel débat ici. Ce n’est ni dans la volonté ni dans les habitudes et encore moins dans l’intérêt du Groupe d’Action Royaliste de se focaliser uniquement sur des faits passés. Aussi, il était temps pour nous d’agir dans un esprit de renouveau, sans occulter ce qui fait les racines mêmes de la France et l’œuvre de nos rois. Ainsi, quel autre endroit que la basilique de Saint-Denis aurait pu avoir autant de légitimité en ce 21 Janvier fort de nos recueillements ? C’est sur ce lieu que s’est porté le choix d’une délégation du G.A.R, où environ 700 personnes se sont rassemblées dès midi dans un froid glacial, mais avec une force de conviction qui fait chaud au cœur. C’est en présence de Louis Alphonse de Bourbon et son épouse que se sont succédés des chants religieux d’une grande qualité, un plaidoyer pour le « roi martyr » suivi de la lecture de son testament. Un ultime recueil dans la crypte de la basilique a enfin clôturé la cérémonie. A la fois nécropole royale, dernière demeure des plus illustres bâtisseurs de nos provinces, gardien de leur intégrité et celle de ses peuples, à la fois chambre forte et dernier témoin d’un passé illustre, peut-on raisonnablement penser qu’un trait d’union entre ce dernier, notre présent et notre avenir est hors de portée ?

La réponse est définitivement non. Que faut-il retenir d’une telle journée ? Déjà, entendons-nous là-dessus, le choix du lieu ne s’est pas basé sur un critère humain en la personne de monseigneur le duc d’Anjou, mais bien sur la portée symbolique des lieux. Au G.A.R nous respectons toutes les préférences mais celles-ci se doivent d’être personnelles. Nous sommes donc au service de l’idée royale et non pas pour tel ou tel prétendant. Ensuite, si une lecture religieuse des évènements a bien évidemment été mise en avant ici, n’oublions pas que de solides garanties en matière de politique, d’économie, d’écologie, de vie civile et j’en passe, ne peuvent être stables et surtout durables en l’absence d’un régime royal digne de la France et de ses peuples. Et avant que la République ne fasse à notre tour de nous des martyrs de son incompétence, pour que vive la France…

VIVE LE ROI !

Julien