Kadou

TRADITION ET MODERNISME

« Tout l’avilissement du monde moderne, […] vient de ce que le monde moderne a considéré comme négociables des valeurs que le monde antique et le monde chrétien considéraient comme non négociables. »
Charles Péguy

Faisons dans un premier temps une comparaison entre trois générations de Français. Un de 1814, un autre de 1914 et un dernier de 2014. Observons ce qu’était le Français en 1914. C’est loin d’être une erreur que de constater que le Français issu de la société du début du XXè siècle aurait parfaitement pu se reconnaître dans celle de 1814. La société française durant le siècle qui sépare ces deux années avait très peu changé. On a affaire à une France rurale et traditionnelle dans la majorité. Un Français de 1914 propulsé en 1814 aurait pu aisément avoir des conversations avec les Français de cette époque. Les us et coutumes, les traditions et la pratique religieuse sont, dans l’ensemble, restés intacts malgré les divers changements de régimes et les guerres jalonnant ce siècle. Il n’aurait pas été pleinement dépaysé et aurait pu aisément faire sa place dans cette France de 1814, sans aucun problème. Maintenant, faisons un comparatif mais cette fois-ci entre un Français de 2014 avec celui de 1914. Imaginons donc un Français de 1914 propulsé dans le futur et évoluant dans la France de 2014. Que verrait-il en comparaison de son époque ? Il verrait une France devenue essentiellement urbaine et où la paysannerie est réduite à son strict minimum. Il verrait des églises vides, des centres commerciaux pleins et de la publicité partout. Il verrait les Français enfermés chez eux devant la télé ou Internet et ne communiquant le plus souvent qu’avec des téléphones portables. Il verrait un peuple devenu excessivement individualiste et surtout très consommateur et matérialiste. Il constaterait l’américanisation de la société, s’abreuvant de films, séries et musiques américaines, mangeant au mac do, buvant du coca, et parlant un jargon mi français mi anglais. Il constaterait l’hégémonie de l’automobile devenue envahissante, ainsi qu’une pollution devenue excessive en comparaison de 1914. Il verrait un peuple déraciné ou les us et coutumes ancestrales ont quasiment toutes disparu, faisant place aux « gay pride » ou « techno-parades » et autres stupidités de ce monde moderne. Il verrait les problèmes des cités et l’absence d’autorité du gouvernement face aux divers problèmes que rencontre la société de 2014. Il verrait des familles instables avec un taux de divorce particulièrement élevé. Sans oublier les mariages entre homosexuels… et la liste est encore malheureusement bien longue !

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Proudhon, un regard sur le XIXè siècle !

Ces quelques pages retracent l’après Révolution et la douloureuse période du XIXe siècle prolétarien du « pain noir ». A travers Proudhon et ceux qui soulagèrent la misère ouvrière, c’est une société en proie aux bouleversements du libéralisme et socialisme que ce trace cette période. On retrouve Marx et le fouriérisme comme Le Play et l’école des catholiques sociaux. Les préoccupations du Comte de Chambord, marquèrent la France sur la toile de fond des révoltes ouvrières dans la corruption des élites. Vous trouverez de nombreuses citations qui peuvent servir de cahier d’étude comme d’expérience empirique pour comprendre ces évènements qui se terminèrent dans l’enfer des tranchées de la guerre de 1914. Il y a toujours des leçons à prendre de l’histoire et celle-ci mieux connue permet de comprendre les maux d’aujourd’hui comme les lois éternelles qui régissent les sociétés…

Pas de reconquête sans le Sacré Coeur :

« Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement. » Ainsi s’exprimait le sociologue Antoine Blanc de Saint-Bonnet.

Si vous retirez à la France ses édifices religieux tels que les églises, les chapelles, les cathédrales, les croix et les calvaires dans les campagnes, ainsi que ses villages baptisés du nom d’un Saint ou d’une Sainte, ses expressions linguistiques empruntées à la Bible, ses universités, ses prêtres, son patrimoine artistique,… etc. Que reste-t-il ? Tout sauf la France !

Les différentes républiques qui se sont succédé ont systématiquement cherché à détruire ou à restreindre le pouvoir de l’Église catholique en France. En procédant de la sorte, la république a rendu les Français étrangers dans leur propre pays ! Par conséquent, si l’idéologie révolutionnaire identifie la religion catholique comme un obstacle à son oeuvre de destruction, ne devrions-nous pas considérer celle-ci comme une solution possible face aux défis contemporains auxquels nous sommes confrontés ?

Faire de la politique, s’engager dans le militantisme est certes une chose indispensable, cependant, si l’on reconnaît la religion comme étant le pilier essentiel de toute civilisation, ne devrions-nous pas également inclure le combat pour le règne et la gloire du Christ-Roi ?

La France ne se réduit pas à un territoire, une population et un passé historique, elle possède également une identité spirituelle caractéristique. Ne serait-ce pas le fait d’avoir négligé cette dimension religieuse qui explique nos échecs ou notre manque d’efficacité dans le combat contre-révolutionnaire ?
Politique d’abord ? Oui ! Mais, « en Nom Dieu ! »

La belle France de Jadis

Voici le dernier livre sortie de Frédéric Poretti sur la belle France de Jadis ! Disponible dès maintenant dans la biliothèque du GAR :

Voici une étude approchant la vie de nos ancêtres durant l’Ancien Régime. Il est indispensable de comprendre son histoire pour être en mesure de bâtir un avenir solide. Ce passé est continuellement falsifié ou mal enseigné par un système ayant beaucoup promis et qui, finalement, est bien usé. Vous comprendrez comment vivaient vos ancêtres, combien ils étaient dignes. Vous verrez que loin de vivre l’enfer, malgré les fléaux naturels vécus, leur quotidien était rhythmé par le respect des traditions et des coutumes héritées des ancêtres. Ceux-ci étaient conscients des lois de la vie empêchant bon nombre de conflits interminables qui sont notre lot quotidien. Une certaine démocratie existait et les votes étaient nombreux. La femme avait son mot à dire comme participait, loin des clichés d’aujourd’hui. Même si tout est relatif et non idyllique, il reste un enseignement à extraire, une réflexion, une voie. À travers ces lignes, vous comprendrez pourquoi ceux qui prétendent nous gouverner ont intérêt à obscurcir le passé de nos ancêtres, car la comparaison pourrait être cruelle. Il faut toujours se reporter aux textes, aux faits, aux actes notariés, aux accords, édits et contrats. La quête de la vérité à travers l’analyse des faits permet d’éviter les fantasmes, les mensonges et les excès idéologiques, ouvrant ainsi la voie à une vision plus claire de notre histoire.
Notre jour viendra !

Un très belle fête de la Nativité du Christ-Roi à toutes et à tous !

Luc 2,1-14