Nous voici au cinquième acte d’une tragédie républicaine qui, souvent au théâtre, est le dernier. Foutriquet au pouvoir semble être la réincarnation de Néron sur la triste peau de chagrin nommée France. Nous sommes face à une classe politique baignant dans les scandales et affaires diverses pour qui le peuple de France n’accorde plus aucun crédit. Chaque jour en France, l’insécurité gangrène toute vie citoyenne dans une impunité montrant combien ce semblant d’État n’assure plus sa première et essentielle fonction qui est la protection des citoyens. La porosité de nos frontières ouvre la porte à la misère du monde, offrant, grâce à notre système corrompu, les mêmes droits qu’à nos nationaux qui ont acquis de dures luttes et sacrifices le peu dont ils bénéficient. Jusqu’à quand ?
Nos anciens ont-ils payé de leur sueur et de leur sang une liberté pour la voir ainsi bafouée chaque instant ?
La bassesse et la lâcheté ont toujours fait d’un nom, même très haut placé, le synonyme de polichinelle. La situation de l’Éducation nationale, de la Santé, de la Justice, de la Police, des Pompiers et de l’économie est catastrophique.
Il n’y a plus d’emplois, car il n’y a plus d’usines ni d’industries, et le système persécute le monde agricole avec des normes tout en ouvrant le marché intérieur à la scandaleuse internationalisation alimentaire. Ces « élus » trahissent au nom de l’Europe et vendent la France à la découpe. Les scandales s’accumulent, de la fermeture de Fessenheim aux horribles éoliennes, sans parler des affaires qui touchent directement l’État avec les cabinets de conseil comme McKinsey (1 milliard d’euros l’an dernier », le Canard enchaîné, 30 mars 2022), affaire Benalla…
« Sur le nucléaire concrètement, 14 réacteurs de 900 MW seront fermés d’ici 2035. Ce mouvement commencera à l’été 2020 avec l’arrêt définitif des 2 réacteurs de Fessenheim. Il se prolongera avec la fermeture de 4 à 6 réacteurs avant 2030 », E. Macron, Twitter 27/11/2018
Depuis 2012, avec Hollande et surtout Macron, nombreuses sont les grandes entreprises françaises abandonnées ou vendues à des groupes étrangers. Pour ne prendre que quelques exemples, en 2014 : 474 entreprises françaises sont passées aux mains d’investisseurs étrangers, plus de 32 % par rapport à 2013 :
- Alstom Énergie (numéro 1 mondial des turbines pour les réacteurs nucléaires) vendue à l’Américain General Electric.
- Arcelor (leader mondial de l’acier) vendue à l’Indien Mittal Steel.
- Pechiney (leader mondial de l’aluminium) vendue au Canadien Alean.
- Sanofi Opella, vendue à un fonds d’investissement américain.
- Alcatel-Lucent, vendu aux Finlandais Nokia (après suppression de 600 emplois !).
- Les Chantiers navals de l’Atlantique, vendus aux Norvégiens Aker Yards puis aux Coréens STX Shipbuilding puis à l’Italien Fincantieri.
- Lafarge, numéro 2 mondial du ciment, vendu au Suisse Holcim.
- Le Club Med vendu à la Chine.
- Rossignol, numéro 1 du ski, vendu à l’Américain Quiksilver.
- Yoplait vendu à l’Américain General Mills.
- Teisseire, spécialiste des boissons non alcoolisées, vendu au britannique Britvic.
- Amora Maille, spécialiste de la moutarde vendue au géant néerlandais Unilever.
- Parfums Marionnaud vendus aux Chinois (après suppression de 800 emplois !).
- L’aéroport international de Toulouse vendu aux Chinois, puis revenu dans le giron après l’avoir racheté aux Chinois.
- Le Groupe Latecoere, spécialiste historique de l’aéronautique, vendu au fonds d’investissement américain Sear Chlight Capital Partner qui détient aujourd’hui 66 % du capital. Une partie des activités de Latecoere a été délocalisée au Mexique et en République tchèque (après plusieurs centaines de suppressions d’emplois en France).
- Omnic, encore un fleuron français, spécialiste des semi-conducteurs pour l’industrie spatiale et les télécoms, vendu aux Américains.
- Heico, spécialiste des équipements pour l’industrie spatiale, les télécoms, le médical, etc., vendu aux Américains pour 453 millions d’euros.
- Exxelia (spécialiste des composants pour l’aérospatiale et le médical) vendue aux Américains.
- Technip, fleuron de l’ingénierie pétrolière, vendue à l’Américain FMC.
- Adit, (intelligence économique) vendue au Canadien Sagard.
- Proxinvest (spécialiste du conseil de vote) vendu à l’Américain Glass Lewis.
- Plüm (fournisseur d’énergie) vendu aux Britanniques Octopus Energy.
- Reden Solar (spécialisé en photovoltaïque) vendu à un consortium d’investisseurs australiens, allemands et canadiens.
- Segault (spécialisé dans les robinets industriels) vendu à l’Américain FlowServe.
- Ascoval (aciérie) vendue au groupe britannique British Steel Limited, puis à Liberty Steel, puis rachetée par l’Allemand Saarstahl AG.
- Vencorex vendu au Chinois Wanhua, entreprise chimique chinoise spécialisée dans les produits plastiques, avec comme à chaque fois les brevets et procédés industriels de ce fleuron de l’industrie chimique française (2000 postes de salariés en aval et 6000 en amont sont menacés en France).
Ciril, une entreprise du groupe lyonnais spécialisée en hébergement de données pour l’optimisation des entreprises, des collectivités publiques et des hôpitaux, a été achetée par Carlyle Group, un fonds de pensions américain géré par d’anciens membres de la CIA. Etc., etc…
Au total, c’est à peu près plus de 1600 entreprises françaises qui ont été vendues à l’étranger, beaucoup à des fonds de pensions américains. 138 en 2024. Une trentaine pendant les 6 premiers mois de 2025…
Cette liste est non exhaustive et montre que le mot souveraineté a depuis bien longtemps perdu toute signification dans notre pays, même si des élus osent encore en parler pour un public qui depuis bien longtemps n’y croit plus. La souffrance du petit commerce, de l’artisanat, de la pêche, de l’agriculture (on détruit les cheptels entiers pour quelquefois un seul cas de dermatose, alors qu’un vaccin existe ?). Nous devons réagir avant qu’il ne soit trop tard. Le pays est surendetté par un État boulimique qui étouffe le pays. Il n’Il n’est pas difficile de comprendre que la dictature fiscale, qui dépasse les 45 % des ressources des ménages français, handicape la consommation.« PME » disparaissent, et beaucoup d’entre elles travaillaient pour les fleurons de l’industrie française. L’arithmétique est facile à faire : moins d’emplois, et donc pour nos finances publiques moins d’entrées de TVA, puisque moins de consommation, et moins de cotisations sociales et patronales. Aujourd’hui ces « choux gras » du gouvernement : élus, réélus, anciens ministres, présidents… touchent jusqu’à la retraite des sommes scandaleuses. Pendant ce temps, des retraités en France, des femmes d’agriculteurs ou de simples salariés, maçons ou autres n’ont quelquefois que cinq cents euros pour vivre, en ayant travaillé des semaines de 48 heures dans les années 70, quand ce n’est pas plus.
Le gouvernement a l’outrecuidance de réclamer aux Français de payer la note de leurs gabegies, alors que faire ?
S’il fallait égrener une « ordonnance » urgente pour soigner la France, nous dirions de sortir de Schengen et de rétablir urgemment nos frontières. Pour l’insécurité, réformer la justice et rétablir la priorité à la victime, rétablir les peines plancher, guerre aux narcotrafiquants… Nul besoin de construire des prisons, mais renvoyer tous les délinquants, prisonniers et OQTF étrangers, qui n’ont rien à faire sur notre territoire (52 000 chambres d’hôtel à 1,2 milliard alors que des Français dorment dans leur voiture ou dans la rue). Inutile de trouver des arguments car lorsque l’on veut, on se donne les moyens de pression nécessaires. C’est la force d’un État digne de ce nom.
Continuons les solutions, supprimer :
- Pacte asile immigration
- marché énergétique,
- Le marché des éoliennes et panneaux solaires scandaleux,
- le « Pacte vert »,
- le Mercosur.
sortir de l’Europe de l’impératrice Vanderlayen non élue, usurpant le pouvoir sur les peuples. En fait, reprendre sa souveraineté en rétablissant la priorité du droit national sur le droit européen.
- Supprimer l’AME (environ 1,3 milliard) et réserver pour les Français les prestations sociales auxquelles ils ont seuls le droit en ayant cotisé :
- Supprimer les aides au développement (130 pays pour environ 24 milliards d’euros), il est ahurissant de donner de l’argent pour les vignes d’Afrique du Sud (alors que l’Europe a payé, pour en arracher en France !) : dix millions d’euros pour les agriculteurs du Bénin, alors que les nôtres se suicident et l’Elysée donne 23 millions pour l’hôpital du Mozambique alors que nous avons des Français qui meurent en attendant aux urgences ?
- Encourager, comme le dit si bien Philippe de Villiers, le « Roman national » et, en priorité, dans les écoles, comme il faut remettre les professeurs sur « l’estrade ».
- Privatiser les chaînes publiques (4 milliards), arrêter les subventions aux journaux et aux ONG comme associations pro-migrants (environ 11 milliards). Les Français doivent être libres de donner leur argent où ils le désirent…
- Soutenir l’artisanat, l’agriculture et la pêche française.
…

Nous savons que seule la stabilité et la légitimité du pouvoir peuvent garantir la paix, tandis que la tradition et l’empirisme historique désignent la monarchie comme la solution à long terme pour toute renaissance souhaitable de la France et de la francophonie. En attendant, la réalité impose des choix urgents car la France est menacée dans son existence même, comme la nature même de l’homme et de la femme avec le wokisme. Comment imaginer que l’euthanasie puisse un jour être autorisée ?
Comment accepter des « batteurs d’estrades », des journaleux où des élus n’ayant jamais travaillé réclament l’allongement de la retraite pour les Français ? Il faut revenir à 62 ans maximum, comme c’était précédemment, n’en déplaise aux libéraux (l’argent se trouve largement, ne serait-ce que sur le coût de l’immigration !). Il est inadmissible de ne pas donner à ceux qui ont travaillé toute leur vie la juste compensation d’un repos bien mérité. L’argent doit être pris là où il se trouve : dans les dépenses inacceptables d’un État devenu lui-même la première cause de la faillite du pays. Sarah Knafo a largement dressé la liste des économies possibles…
Actuellement seul Philippe de Villiers propose l’essentiel de ce que nous souhaitons entreprendre pour redresser le pays.
Notre lutte n’est plus contre une république agonisante mais contre un système qui, comme le dénonçait Bernanos, désire transformer les êtres humains en numéros. C’est pour cela que notre message d’espérance touche à la fois les royalistes, et les traditionnalistes, ainsi que tous les patriotes et enfin tous les Français désireux de continuer cette exceptionnelle histoire millénaire de notre peuple.
Notre jour viendra !
GAR

• Lire Projet de société :

• Le Livre noir des Républiques en France (I et II).

• Justice sociale à travers l’histoire :
