France/Etats-Unis, l’alliance impossible – 2 :

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie. Lorsque Churchill avait annoncé à de Gaulle le projet du débarquement en Normandie, excluant la présence d’unités françaises, hormis le Commandos Kieffer, de Gaulle lui fit le reproche de se mettre aux ordres de Roosevelt au lieu de lui imposer une volonté européenne, Churchill lui répondit : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! » (Extrait de l’ouvrage « C’était de Gaulle » d’Alain Peyrefitte – Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – pages 84 à 87). Une logique anglaise que les siècles n’ont jamais ternis…

Considérant qu’il n’y avait pas de gouvernement légitime dans les pays occupés par les forces de l’Axe et que l’administration de ces territoires devait être réalisée, les Alliés mirent en place l’AMGOT : « Allied Military Government of Occupied Territories », c’est à dire Gouvernement militaire allié pour les territoires occupés. Celui-ci était constitué par un corps d’officiers anglo-saxons, préalablement formé à l’administration des affaires civiles dans des écoles spécialisées, c’était une organisation qui dépendait des états-majors alliés, dont elle formait une section. L’AMGOT avait donc pour mission d’assurer l’administration civile des territoires libérés ou occupés par ses forces armées, en Europe comme en Asie. Selon les pays libérés, sa tâche était plus ou moins aisée. Le Danemark et la France ont refusé cette administration, arguant du fait que leurs gouvernements étaient légitimes mais prisonniers de la présence allemande sur leurs territoires. Une monnaie fut émise en principe pour chaque pays, refusée avec énergie par le général de Gaulle, parlant de fausse monnaie ! Il l’évoqua d’ailleurs dans ses Mémoires de guerre :  » Les troupes et les services qui s’apprêtent à débarquer sont munis d’une monnaie soi-disant française, fabriquée à l’étranger, que le Gouvernement de la République ne reconnaît absolument pas. » Quoi qu’il en soit, cette monnaie débarqua bien avec les soldats alliés le 6 juin 1944. La polémique sur la monnaie était alors déclenchée pour plusieurs semaines. Charles-de-Gaulle disait à Alain Peyrefitte : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !

Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis : « Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder ! » (Extrait de l’ouvrage « C’était de Gaulle » d’Alain Peyrefitte – Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – pages 84 à 87). Ce qui explique que jusqu’à sa mort, De Gaulle ne participera a aucune commémoration du débarquement du 6 juin 44 !

Joe Weston, un journaliste du magazine Life, écrivait en 1945 : « La France est un gigantesque bordel habité par 40 millions d’hédonistes qui passent leur temps à manger, boire et faire l’amour. » En 1945, pour les GI, la France était « un gigantesque bordel» où l’on pouvait violer les femmes. Comme l’explique le quotidien allemand Die Welt, les soldats américains sont vite passés aux yeux des Français du statut de libérateurs à celui d’occupants : «Les Américains sont devenus encombrants lorsque leur argent, leurs bas en nylon et leurs cigarettes ne suffisaient plus à faire oublier l’humiliation d’être à nouveau livrés au bon vouloir d’un vainqueur.»

Août 1945, arrive le bombardement atomique de Hiroshima et Nagasaki au Japon.

En 1995, dans son ouvrage « D’Hiroshima à Sarajevo », Pierre Piérart professeur honoraire de l’Université de Mons, vice-président de l’Association médicale pour la prévention de la guerre nucléaire (AMPGN) dénonça le crime que constitua l’utilisation de l’arme atomique, mais également cette vision faussée de l’histoire selon laquelle l’annihilation des deux villes japonaises aurait sauvé des centaines de milliers de vie américaines, alors que le véritable objectif des bombardements était une démonstration de puissance face à l’URSS. Voici ce qu’il disait lors d’une interview diffusée par www.northstarcompass.org : « Sur base d’un énorme mensonge repris par tous les manuels d’histoire : en obligeant le Japon à capituler, l’usage de la bombe aurait évité le sacrifice de 200.000 à un million de soldats américains, qui seraient morts lors d’une invasion de l’archipel. Or, en juillet 1945, l’empereur du Japon envoie son fils pour négocier une paix, avec capitulation totale, mais avec le respect de l’empereur. Seulement, les américains vont faire traîner les choses. Les Archives Nationales à Washington contiennent des documents officiels du gouvernement US qui indiquent que les Japonais ont fait des propositions de paix dès 1943. » : « Je peux caracoler pendant six mois…après ça, je n’ai pas d’espoir de succès » disait l’amiral Yamamoto dans le cadre d’un projet d’attaque contre les Etats-Unis. Ce qui démontre bien que les japonais avaient conscience de leurs limites face aux puissances contre lesquelles ils se battaient. « De plus, les chiffres avancés quant au nombre de victimes épargnées sont totalement fantaisistes. Surtout si on se rappelle que sur toute la guerre, les Etats-Unis ont perdu 300.000 hommes. Des stratèges américains sérieux avaient analysé la question. Ils savaient que les Japonais étaient au bout du rouleau. 90% de leur aviation et de leur flotte étaient détruits, il ne restait rien de leur machine industrielle. Selon ces stratèges, le nombre de victimes aurait pu se situer entre 20.000 et 30.000. »

Malgré cela, la première bombe est larguée le 6 août 1945 à 8h15 sur la ville d’Hiroshima. 70.000 personnes sont tuées. La majorité meurt dans les incendies consécutifs à la vague de chaleur. Plusieurs dizaines de milliers sont grièvement brûlées et beaucoup d’autres mourront des années plus tard des suites des radiations (on évoque un total de 140.000 morts). Les Américains décident de larguer leur deuxième bombe atomique à Nagasaki (250.000 habitants), le 9 août, 40.000 personnes sont tuées sur le coup (80.000 morts au total selon certaines estimations). Le bombardement de Hiroshima et Nagasaki fut un acte criminel d’une gravité historique. Ce fut un meurtre en masse avec préméditation inaugurant une arme intrinsèquement criminelle. Massacrer un maximum de civils afin d’épargner un maximum de soldats, tel est la nouvelle logique imposée par cette guerre. Logique incarnée par ce peuple colonisateur et esclavagiste qui a scellé son unité sur le massacre des indiens d’Amérique. Du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 c’est le procès de Nuremberg. Ce procès constitue la première mise en œuvre d’une juridiction pénale internationale dans la logique de ce qu’avait voulu imposer Wilson lors du premier conflit mondial. Le but étant d’imposer de façon distinct et manichéenne ceux incarnant le bien et ceux incarnant le mal. Nous sommes loin du vœu très chrétien de Jeanne d’Arc demandant explicitement au Roi Charles VII de pardonner à ses ennemis lors de la Guerre de Cent ans, ce qu’il fit d’ailleurs…

Mais ce procès de Nuremberg ne fut pas non plus dénué d’hypocrisie. Citons le cas du fameux scientifique Werner Von Braun. Ingénieur allemand membre du parti nazi, et père des missiles balistiques V1 et V2 dont 4 000 exemplaires seront lancés principalement sur l’Angleterre (Londres), la Belgique (Anvers, Liège, Bruxelles) et les Pays-Bas (la Haye) en 1944 et 1945. En 1944, il fut même décoré de la croix du mérite de guerre. Le savant et son équipe à défaut d’être jugés lors du procès de Nuremberg seront au contraire récupérés par les Américains dans le cadre de l’opération Paperclip. Jamais il ne fut inquiété sur son passé nazi et ses activités au sein du troisième Reich. Pour les américains ne sont nazis que ceux qu’ils désignent… Von Braun et son équipe travaillèrent tout le reste de leur vie pour le compte des américains, dans le cadre des missions Apollo et le développement des fusées Saturne V sans lesquelles les américains n’auraient jamais pu aller sur la Lune en 1969… Von Braun fut le premier directeur du centre de vol spatial Marshall de la NASA, et il deviendra officiellement citoyen américain en 1955 ! C’est donc à un fervent nazi que les américains doivent leur gloire de la conquête aérospatiale !

Eté 1951, c’est l’Affaire du pain maudit. Une série d’intoxications alimentaires qui frappe la France en août 1951 à Pont-Saint-Esprit dans le Gard, et qui fera cinq morts, avec une cinquantaine de personnes internées dans des hôpitaux psychiatriques et deux cent cinquante personnes atteintes de symptômes plus ou moins graves ou durables. Officiellement, les malades furent victimes d’ergotisme aigu. A l’image des épidémies médiévales de « mal ardent », qui entraînait gangrènes et hallucinations chez les individus qui se nourrissaient de céréales avariées en période de famine. Mais dans le livre, A Terrible Mistake : The Murder of Frank Olson and the CIA’s Secret Cold War Experiments (Une terrible erreur : L’assassinat de Frank Olson et les expériences de guerre froide secrète de la CIA), du journaliste d’investigation HP Albarelli Jr., expose que l’épidémie de Pont-Saint-Esprit en 1951 était le résultat d’une expérimentation d’aérosol de LSD secrète, dirigée par la Division des opérations spéciales de l’US Army à Fort Detrick dans le Maryland. Albarelli note que les scientifiques qui ont émis les fausses explications de couverture du pain contaminé et/ou de l’empoisonnement au mercure pour détourner de la véritable origine des événements, travaillaient pour la compagnie pharmaceutique Sandoz, qui à l’époque fournissait du LSD secrètement à la fois à l’US army et à la CIA pour la recherche. Quoi qu’il en soit, en 1995, Bill Clinton s’excusa publiquement au sujet des expérimentations faites sur des cobayes involontaires pendant la guerre Froide, au nom des États-Unis. D’autres endroits aux États-Unis et en Europe, à cette époque, ont été victimes involontaires de ces expérimentations de la CIA. Les documents déclassifiés existent, même si les informations importantes ont été barrées en noir.

Tout comme De Gaulle, François Mitterrand se méfiait également des américains, qui étaient à ses yeux des sortes d’ennemis. Vers la fin de sa vie, il confiait au journaliste George-Marc Benamou : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » (Le Dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou)

En 2003, le président américain Georges Bush décide de partir en guerre contre l’Irak de Saddam Hussein. Cette opération militaire faisait suite aux attentats du 11 septembre 2001, dont la version officielle des faits suscite toujours autant d’interrogations. Selon lui, l’Irak forme alors un «axe du mal» avec l’Iran et la Corée du Nord, mais surtout abrite en son sein des armes de destruction massive. On retrouve toujours la logique wilsonienne de l’axe du bien contre l’axe du mal !

Seul au départ, Jacques Chirac assuma le risque d’une position de fermeté inflexible contre l’intervention américaine. Pour lui, l’Irak de Saddam Hussein n’était pas un foyer de terrorisme international et ne disposait d’aucune arme de destruction massive. L’intervention américaine allait rendre le monde plus dangereux. Avec Dans le secret des présidents, le journaliste Vincent Nouzille raconte la manière dont l’administration Bush a fait payer 5,5 milliards de dollars (4 milliard d’euros) à la France comme prix de sa « trahison » lors du déclenchement de la guerre en Irak en 2003. Une somme lâchée sous pression par Jacques Chirac lors de la renégociation de la dette irakienne, alors qu’il l’avait initialement refusée. Un prix tenu quasiment secret et qui n’a fait aucun débat en France. On imagine l’utilité qu’aurait pu avoir ces 4 milliards d’euros pour notre pays, mais les intérêts américains ont plus de valeurs….

L’acteur humoriste américain George Carlin disait à juste titre : « Nous sommes un peuple de la guerre. Nous aimons la guerre parce que nous sommes très bons à la faire. En fait, c’est la seule chose que nous savons faire dans ce putain de pays… »

De plus, les dépenses militaires des Etats-Unis (NdT: son budget de “l’offensive” pour son ministère de l’offensive…) écrasent celles de toutes les autres nations du monde mises ensemble. Les Etats-Unis n’ont été en paix que 21 ans entrecoupés depuis leur création en 1776 !

L’essayiste et géopolitologue Alexandre del Valle su bien mettre en évidence l’état d’esprit de l’élite américaine à l’égard de l’Europe : « L’esprit américain est en archè essentiellement tourné contre la Vieille Europe. Car celle-ci demeurera toujours le reproche vivant à abattre, la genèse territoriale et ethnique de la « trahison » que constitue d’une certaine manière l’édification d’un Nouveau Monde révolté à jamais contre ses propres racines. L’Europe doit être en définitive anéantie parce qu’elle est l’Ancien Monde. Il faut à tout prix la faire disparaître dans les cavernes du cosmopolitisme anglo-saxo afin qu’elle ressemble en tout point aux Etats-Unis d’Amérique et qu’elle ne puisse plus jamais opposer ses racines européennes au déracinement américain, son histoire à la non-histoire américaine, sa culture ancestrale à la non-culture commerciale de Las Vegas, Harlem ou New-York. Aussi toute société traditionnelle doit-elle disparaître progressivement de la surface du globe sous les coups de boutoirs et les décibels violents de la « culture Mc World ». » (Alexandre del Valle – Islamisme et Etats-Unis une alliance contre l’Europe – p 310)

Nous avons conscience qu’il y aurait encore tant de chose à dire sur l’éthique américaine et les relations entre la France et les Etats-Unis. Ce bref exposé a plus vocation de présenter de façon globale l’attitude des américains à notre égard ainsi qu’avec nos ennemis…

Nous conclurons en disant que les Etats-Unis ne seront jamais de véritables alliés sur qui la France peut et devra compter ! Ils ne sont pour nous tout au plus des alliés de circonstance comme lors des deux conflits mondiaux. Car pour ainsi dire, les Etats-Unis n’ont pas d’alliés dans le monde, ils n’ont que des intérêts. Il est triste de voir comment notre pays, dont la richesse historique et culturelle est bien plus grande, s’américaniser… Nous subissons à ce jour de la part des Etats-Unis une logique d’invasion visant à supplanter notre culture, ce que De Gaulle avait déjà dénoncé et su empêcher lors du débarquement du 6 juin 1944. La langue anglo-saxonne envahit de plus en plus notre langue sous prétexte d’être à la mode, alors qu’il ne s’agit que de soumission et cela avec le consentement d’idiots utiles qui nous entourent. C’est en quelque sorte un grand remplacement linguistique qui s’impose à nous. La grande majorité des films au cinéma sont « hollywoodiens », à la radio 80% des chansons qui sont diffusés sont en langue anglo-saxonne, sans oublier l’ultime offense à notre pays réputé pour sa qualité culinaire, la profusion de la malbouffe, avec les macs do etc…

Bref, quand on fait le bilan de la mainmise des Etats-Unis sur notre pays, on comprend bien que depuis la seconde guerre, ils n’ont jamais cessé de nous dominer, et que leur AMGOT est en quelque-sorte toujours en vigueur à ce jour !

Comme le disait le poète Charles Péguy : « La plus dangereuse des invasions, l’invasion de la vie intérieure, est infiniment plus dangereuse pour un peuple qu’une occupation territoriale. » (Charles Péguy – Louis de Gonzague – 1905), Soljenitsyne aurait dit la même chose ! Les Etats-Unis ne sont pas seulement un adversaire qui vise l’hégémonie mondiale, s’imposant comme modèle, dont la façon de vivre infantilise l’univers, ils sont aussi la patrie du mondialisme, parrains des nouvelles normes  subvertissant le monde pour l’asservir. Depuis les puritains du Mayflower jusqu’à leur mainmise sur l’Europe avec la première guerre mondiale, en passant par la Destiny Manifest, les élites américaines crurent à une mission divine leur imposant la domination du monde, afin de le rendre bien meilleur que ce que les Européens avait fait jusqu’à présent. Malheureusement, leur hégémonie fut le déclin de notre Europe multiséculaires. La révolte des nations qui s’abattra un jour sur cette élite mondialiste devra lui montrer que les deux océans qui encadrent leur terre, ne seront pas éternellement des boucliers pour leur dessein pseudo messianique !

Une Monarchie en France nous offrirait la possibilité d’un gouvernement assez fort pour tenir tête à l’oligarchie mondialiste américaine, contrairement à cette république faible et soumise que nous subissons actuellement !

Tôt ou tard, il faudra entamer cette désaméricanisation de notre pays mais point de crainte, elle se fera naturellement, lorsque nous aurons retrouvé les valeurs qui constituent notre identité. Cette richesse oubliée comme en devenir représente ce qui fit la spécificité française, dans notre vie quotidienne. Nous n’avons pas besoin des américains pour élaborer et développer notre culture et notre Civilisation. Notre langue est riche de ses écrivains, poètes et paladins comme ses scientifiques. Nous avons 2 000 ans d’histoire, de tradition et de coutumes sur nos épaules, base même de nos origines celtiques, franques, nordiques comme Gréco-romaines. Nous avons connu l’âge d’or du XIIIème siècle, nous avons eu nos martyrs et nos Saints. Nous avons connu la Chevalerie et son éthique, nous avons eu de grands Rois, et maîtrisés pendant des siècles une foi inébranlable. Nos ancêtres ont construit des cathédrales, et divers monuments ancestraux qui parsèment notre territoire. Nous possédons une langue nationale puisant sa richesse dans le grec, le latin et le celte, sans oublier nos diverses langues régionales. Alors non messieurs les américains, nous n’avons pas besoins de vous pour développer et édifier notre civilisation. Votre puritanisme, votre messianisme ainsi que vos banques dominatrices et votre sous-culture, ne nous intéressent pas ! Notre France, si affaiblit soit-elle, vous regardera toujours avec panache, du haut de ses deux millénaires d’Histoire et aidera les peuples dans la souffrance pour garder leurs libertés, comme elle vous aida à obtenir la vôtre !

Notre Jour Viendra !

P-P Blancher – Frédéric Winkler