L’imposture du nucléaire

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°16)

ECOLOGISME INTEGRAL
(suite de l’article paru dans l’Action Sociale Corporative n°10)

nucléairefric(Nos études sur le sujet remontent aux années 80 ou sous ce titre, une chronique était publiée dans « Le Paysan Biologiste » ou dans « France Paysanne et Rurale »…)

Dans la RUBRIQUE ECOLOGIQUE du journal : « Le Paysan Biologiste » (num55, 1er trimestre 1988), dont je collaborais avec mon ami Georges Racineux, aujourd’hui disparu et avec qui nous avions tenu le stand de son association (S.A.P.B) durant « Le Salon de Marjolaine », rencontres fructueuses et discussions sans fins avec des écologistes de tout bord, j’écrivais à propos du nucléaire : Cette forme d’énergie représente aux yeux de certains (EDF, gouvernement) une solution « propre « . On ne remplace pas le pétrole et le charbon par une source énergétique dont on ne maîtrise ni les conséquences (en général catastrophiques) en cas d’accident, ni le stockage illimité des rebus de sa production… Les cités et lieux de travail pourraient parfaitement jouir pour le chauffage et l’éclairage d’un mélange de gaz, de géothermie, de solaire, etc. Les solutions existent encore faut-il ne pas les nier. La radioactivité est une menace qui peut durer et se chiffrer en milliers d’années. Le péril chimique est plus contrôlable mais n’en demeure pas moins un grave danger. Le développement économique ne doit pas s’exercer, comme ce fut le cas pendant le XIXe siècle, sur la misère ouvrière. Cette fois-ci le martyre ne serait plus dans l’effort physique inlassable du labeur quotidien mais dans la dégradation de la santé due aux retombées chimiques néfastes, mal contrôlées, d’une production industrielle de gribouilles. Nous devons nous réveiller si nous voulons sauvegarder la nature pour les générations à venir et respectons ce que le Seigneur nous a confié…
« Faisons remarquer, en passant, que ce n’est pas être belliciste, que d’être partisan de la défense armée de la vie, pas plus que ce n’est pas être fasciste que d’être sincèrement DEMOPHILE, sous l’égide d’une direction sociale unique, continue et traditionnelle et non pas démocrate, dans le désordre permanent des multiplicités de directions incompétentes… »
Docteur P. CARTON

La recherche des énergies

Notre humanisme :
Après Tchernobyl, de sinistre mémoire et dans une désinformation totale de la part de la ripoublique antisociale, la catastrophe Japonaise, nous est livrée sans conséquence (sic) pour notre santé. Il est vrai que la situation avec le nucléaire vendu comme indispensable, à force d’arguments économiques et scientifiques, nous fait penser à une politique de « gribouille » d’apprentis sorciers des premiers âges de notre civilisation…
A la moindre alerte catastrophique, cette énergie non maîtrisée, entraîne de graves conséquences, souvent irréductibles. Il ne reste alors, que les incantations et la prière…Triste situation au XXIe siècle, de la part d’une société matérialiste redécouvrant l’humilité, en étant acculé à la prière dans un ultime appel à Dieu, bref pourquoi pas…

On nous dit qu’il y avait plus de morts avec le charbon…Mais doit-on pour cela faire de telles comparaisons et cela voudrait-il dire que nous regrettons le charbon ?
On nous dit : « Il y a plus de mort avec le Tsunami ! » Certes en comptabilité macabre instantanée mais :
Combien aurons nous de morts, par effet direct et indirect, sur plusieurs années, centaines d’années, milliers d’années, sur plusieurs générations d’êtres humains, animaux et végétaux, par les effets pervers d’une pollution incolore et inodore comme le nucléaire ?
Combien de cancers et de malformations dans les naissances faudra-t-il accepter pour le plus grand profit de lobbys financiers ?
Comment peut-on prétendre garder une énergie qui condamne des générations futures ?
Comment peut-on exploiter une énergie lorsque l’on n’en maîtrise pas ses effets, ni ses déchets ?

Nous refusons par l’intérêt que nous portons à l’humanité, par démophilie, toute discussion sur ce sujet aux dessous mercantiles. Notre droit repose sur celui du sang et non, comme la ripoublique sur celui de l’argent…
Par empirisme, notre méthode d’analyse, nous donnons l’exemple de Louis XIV qui aurait pu, au sommet de sa gloire et pour écraser ses ennemis, utiliser la savante trouvaille d’un alchimiste qui aurait pu révolutionner la guerre en tuant plus de chimiques. La conception chrétienne de la vie et du respect des hommes du grand Roi, beaucoup plus étendue que la coquille vide idéologique des droits de l’homme actuels, fit pensionner ce brave savant jusqu’à sa mort : « il lui versa une pension à condition que cette invention demeurât secrète à jamais » (P.Erlanger). Il est vrai que nos démocrates n’ont pas ce recul attentionné et humaniste, des massacres de la Révolution au populicide Vendéen et des millions de morts dans les guerres d’enfer (de Napoléon à 1914…).
Qu’en est-il de l’utilisation de munitions à l’atome appauvri, hautement cancérigène, durant les derniers conflits ?
Qu’en est-il de la protection civile en France en 2011 ?
A-t-on eu une communication du ministre de la santé sur le nuage radioactif ?
Il est vrai que nous avons des stocks de masques inutiles achetés depuis la terrible pandémie ou tout honnête citoyen devait courir se faire vacciner, comme mouton de panurge aux ordres du lobby pharmaceutique d’un gouvernement de fantoches…
A-t-on eu une communication de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), afin de rassurer les citoyens, que nenni.
Mais à quoi servent tous ces gens qui vivent sur notre dos, il est temps que le citoyen se pose les vrais questions. Non seulement ils en veulent à notre argent mais à notre santé en demandant notre assouvissement au Nouvel Ordre Mondial.

René Barjavel dans sa : «LETTRE TRES OUVERTE AUX VIVANTS QUI VEULENT LE RESTER » dénonçait le mensonge des politiciens cachant les réalités du danger nucléaire civil… Écoutons-le :
«Un accident qui laisserait s’échapper le contenu d’une seule centrale à Plutonium répandrait dans la nature de quoi tuer l’humanité tout entière. Et le plutonium répandu, que rien ne pourrait détruire, continuerait d’être mortel pendant plus de mille siècles ».
Pour nous faire une idée de cette durée, rendons-nous compte que l’ère chrétienne ne dure que depuis vingt siècles… Que tout ce que nous connaissons de l’histoire des hommes tient en moins de cent siècles… Et que, dans ce laps de temps, des civilisations sont nées, se sont succédées, ont disparu en poussière… Voilà l’horrible danger de la politique nucléaire. Pour le bonheur des hommes et de tous les êtres vivants, le plutonium n’existait pas dans la nature. Il a fallu que nous nous mettions à en fabriquer…
Chaque surrégénérateur contiendra de 3 500 à 5 000 kilos de plutonium. C’est-à-dire qu’une seule de ces centrales enfermera, dans ses murailles de béton et de métal, largement de quoi faire périr tout le genre humain, et laisser ensuite la Terre empoisonnée jusqu’à la fin des temps. Évidemment, c’est une vue théorique… Si une centrale sautait, ou seulement se mettait à fuir, son contenu ne se répandrait pas sur toute la surface du globe, uniformément réparti pour que chacun en ait sa part. Mais en cent mille ans, il aurait bien le temps de voyager… LA LIBÉRATION ACCIDENTELLE de 10 % de l’inventaire radioactif d’un grand surrégénérateur aurait des conséquences dix à cent fois pires que celles d’un réacteur classique (rapport de la commission Flowers, Londres)… ce qui veut dire que cet accident relativement limité rendrait nécessaire l’évacuation de deux cent mille à deux millions de personnes vivant à cinquante kilomètres sous le vent ; l’interdiction, pour des siècles, de la région contaminée ; et qu’il s’ensuivrait néanmoins entre onze cents et trente cinq mille morts par cancer et leucémie (… Michel Bosquet, Le Nouvel Observateur, N° 663)… Le plutonium ne sera pas toujours confiné, enfermé, blindé, gardé à vue dans les surrégénérateurs : des quintaux de cette friandise, plus ou moins mélangée à d’autres douceurs du même genre, seront sans cesse en voyage sur les routes de France, des centrales vers les usines de retraitement, , et des usines vers les surrégénérateurs, à la merci (cf. page 59) d’un coup de volant maladroit, d’un conducteur ivre arrivant en face, d’une plaque de verglas, d’un accident mécanique… Un accident nucléaire a ceci de particulier qu’il ne se termine jamais. Mille ou cent mille morts dans les vingt-quatre heures ou les vingt quatre semaines, ce n’est que le commencement… Si le plutonium s’évade d’une centrale, rien ne pourra arrêter sa dissémination par le vent, par la pluie, le temps. Rien ne peut plus le détruire quand il est en liberté. Il continuera de s’étendre et de tuer. Et s’il n’y a jamais d’accident ? Jamais ? Vous y croyez ? Vous croyez que, tout à fait au fond d’eux-mêmes, ils y croient ? Et bien faisons comme eux : croyons-y, ou faisons semblant. Il n’y a pas d’accident. Mais il y a les déchets… (Cité par le Docteur Yves Couzigou, le Paysan Biologiste n°57, rubrique scientifique)

ETAT des LIEUX du meilleur des mondes et ses déchets :
Avant de les stocker, les déchets étaient jetés à la mer, le professeur FONTAINE écrivait : « Si l’on continue à jeter à la mer les déchets radioactifs au rythme actuel, leur radioactivité sera, en l’an 2000, équivalente à celle de 400 000 tonnes de radium. Assez pour tuer tous les poissons… Et les humains consommant les poissons. »
– Risques d’accidents dont les conséquences sont mal maîtrisés. Pour les plus graves : Tchernobyl (avril 1986) avec des milliers d’irradiés, une population condamnée, des conséquences terribles et incalculables, multiplication des cancers de la tyroïde, maladies dégénératives et malformations dans les naissances, zones devenues invivables…A Fukushima, au Japon mais ce serait oublier de nombreux cas dont on parle moins (Forsmark en Suède, 2006…).Sans parler des populations près des centrales nucléaires dont l’air comporte de la radioactivité entraînant selon certaines études une hausse de plus de 110% de leucémies chez les enfants…
– Une accumulation et un stockage de déchets volumineux dont le vieillissement reste assez préoccupant. Ne retrouve t on pas des résidus de la Hague jusqu’en Arctique… Comment peut-on stocker sous terre pour des milliers d’années, sans crainte d’aucune modification géologique, d’aucune catastrophe naturelle voir d’attentat ou de guerre, avec les infiltrations et pollutions irrémédiables des nappes phréatiques ? Quand on sait l’importance de l’eau pour ce siècle et les prochains. Il est temps d’arrêter cette politique d’apprenti sorciers, c’est de la vie qu’il est question.
– L’ancienne mine d’Asse en Allemagne, Basse-Saxe, contient 126 000 fûts radioactifs, depuis 1967, alors que des milliers de m3 d’eau la traverse chaque jour, que des galeries s’effondrent, curieuse étude géologique au départ ? Le coût estimé d’un démantèlement serait de 3,7 milliards d’euros…
– Une pollution incolore et inodore pour des milliers d’années en cas d’accident…Pour expliquer brièvement : L’atome, composé essentiellement d’uranium et de plutonium, émet des radiations détruisant les cellules vivantes de notre organisme. Les terribles suites se nomment : cancers, leucémies, maladies immunitaires, déformations aux naissances, fragilités et transformations génétiques…Aucune dose radioactive n’est sans conséquence selon la Commission Internationale de Protection Radiologique.
Neuf ou ancien, une centrale reste dangereuse (Three Mile Island 1979, réacteur neuf de 3 mois)
– Les risques terribles qui planent, durant les transports des déchets nucléaires !! et combien de milliers de fûts circulent ainsi chaque jour en France et traversent de long en large notre pays ?
Imagine-t-on un instant l’éparpillement de poussières radioactives dans les villes si un incident survenait ?
Une action terroriste pourrait être un scénario du pire. Seulement 4 à 8 kgs de plutonium suffisent à fabriquer une bombe.
– Les extractions ne sont pas sans risques pour les populations locales et leur environnement (Kazakhstan, Canada…)
Les promoteurs du nucléaire se servent du prétexte d’un recyclage des déchets pour faire croire à une énergie propre, voir « écologique ». Je vous laisse apprécier le toupet du lobby…D’autant que :

Le retraitement produit des déchets :
– les 1% de plutonium réutilisables ne le peuvent que dans 22 réacteurs sur les 58 et dans une proportion de 30%…
– Ce MOX irradié devient à son tour un déchet (de 5 à 7 fois plus qu’un déchet ordinaire)
– Sur les soi-disant 95% d’uranium réutilisables, AREVA est accusé de pratiques scandaleuses, car en fait c’est seulement 10% qu’ils réutilisent et en plus il faut le réenrichir plus que le standard. Cette opération se fait en Sibérie (Tomsk), dans des conditions que je vous laisse imaginer car les 90% d’uranium appauvri qu’il reste sont stockés sur un parking !!! (Ce scandale dénoncé par les anti-nucléaire fit stopper ce procédé juillet dernier…).Nous nous retrouvons désormais avec ces stocks de déchets…
– Aux Etats-Unis, le centre de stockage militaire de « Waste Isolation Pilot Plant » comportent des inscriptions gravées sur des blocs de granit de 20 tonnes, faisant 7,50 mètres, en sept langues, pour informer des dangers du site. Des disques de 20 centimètres de diamètre sont enterrés un peu partout autour avec les mêmes inscriptions. L’ensemble bordé dans la terre avec des aimants et des réflecteurs radars…Cela fait froid dans le dos, on se croirait dans un mauvais roman de fiction et c’est pourtant ce que notre société matérialiste va léguer aux futures générations…Notre jouissance énergétique entraîne une condamnation des générations futures…

Ce qu’il faut savoir :
La recrudescence des cancers est déjà le prix à payer après le passage du nuage de Tchernobyl, jusqu’à quand, allons nous continuer à subir cela ? Les spécialistes du nucléaire disaient à l’époque qu’un tel drame ne pourrait survenir en France, en Amérique ou au Japon et pourtant…
La France possède 19 centrales nucléaires, 58 réacteurs et de multiples centres de recherches mais il n’y a rien à craindre disent les spécialistes…Après Fukushima ?
Quand on sait que dans le calcul des risques, la France comporte moins de « dangers naturels » (à prouver). Les installations furent faîtes à l’économie, voir on falsifie les données pour justifier les dépenses (16 mars 2011 sur le site de l’Observatoire du nucléaire : EDF a falsifié des données sismiques pour économiser sur la sûreté…Inutile alors de penser à des remises à niveau, tant que cela tourne et prions quand aux risques sismiques, quand aux zones inondables, aux zones fortement industrialisés voir chimiques comme la vallée du Rhône…
Rappelons nous de la tempête de décembre 1999 ou la centrale du Blayais se vit traverser par des millions de m3 d’eau…Avait on prévu cela ? Nous sommes passés près d’une catastrophe. A-t-on pris des mesures contre cette défaillance ? La seule voie d’accès reste pourtant inondable mais qu’importe les secours quand on sait que l’on ne peut pas grand-chose en cas d’accident…
« Il n’y aura pas de conséquences sur la santé… » dit le directeur de la radio protection humaine à l’IRSN, Patrick Gourmelon et sur les particules de Césium 137 dans l’atmosphère « à des niveaux extrêmement bas » dit le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André Claude Lacoste…
Quelles seront les conséquences sur l’environnement et les cultures ? La mer et les poissons ? La chaîne alimentaire sera durement perturbé…La situation prend des allures apocalyptiques. Que reste-t-il de la fierté des promoteurs de l’atome devant les bilans des catastrophes dont les listes de morts s’égrènent d’années en années…C’est du tragi-comique que ces apprenti sorciers manipulant l’atome, se trompant, se justifiant, et nous, regardant les espaces de vie se rétrécir, les amoncellements de corps torturés par les maladies dégénératives à plus ou moins longue échéance, les cadavres, les zones contaminés et l’environnement sacrifié…Comment allons-nous accepter de voir demain nos enfants mourir en temps de paix, parce que la finance du lobby nucléaire lié au système qui nous gouverne, nous a vendu une énergie dite incontournable, parce que profitable aux intérêts de quelques uns et redoutablement dangereuse et finalement incontrôlable, au moindre incident…Quelle déchéance de notre citoyenneté et quelle démission…La ripoublique nous transforme en robot avant de faire de nous des légumes !!
Inhalées ou ingérées, on peut mourir en quelques jours, mois ou années…Ces substances de mort se fixent sur les organes et c’est la fin de toute vie à plus ou moins brève échéance. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, quand on sait qu’au moins 800 000 personnes intervenues sur Tchernobyl sont décédées. Ce chiffre hallucinant auquel il faudrait ajouter les milliers de morts inconnus des suites de cet accident dans le monde…Quelle réussite en temps de paix que l’atome tuant plus qu’en temps de guerre…Le nucléaire civil montre comment le crime s’installe sur les générations futures. Cela les polichinelles de la politique le savent mais ils le cachent aux citoyens pour se remplir les poches mais que feront ils de leur argent dans un monde irradié ?

L’interdépendance politique et économique :
1945, création du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).La technocratie et la nucléocratie se diluent avec le pouvoir.
La politique Française d’après guerre du Général de Gaulle et des communistes (premier administrateur, Frédéric Joliot-Curie), nous orienta vers le nucléaire civil et militaire. L’administrateur du CEA en 1958 devenait secrétaire d’Etat à la recherche, puis d’autres des années plus tard, ministres…La connivence entre le pouvoir et le monde industriel n’était plus à démontrer. Quand au choix des citoyens, Pierre Messmer avait annoncé en 1974, que la France allait dans le tout nucléaire, sans débats, ni vote à l’Assemblée, ni référendum…Même récemment encore, le Grenelle exclue toute discussion sur le sujet, écoutons Jean Louis Borloo : « Le nucléaire n’est pas un problème, c’est la solution » Le ministre Giscard qui deviendra président, sa femme est une Schneider et ses intérêts touchent le nucléaire (la pressurisation de l’eau pour le refroidissement des réacteurs), un cousin à des intérêts dans les mines d’uranium du Niger et un autre dans les ventes de réacteurs pour l’Irak, l’Iran…
Bref tout cela n’est plus à prouver, nous savons quels sont les pôles d’intérêts de la ripoublique des coquins au service des lobbys. Au lieu de mettre en doute une énergie dangereuse, tout incident sert de justificatif pour la vente de « produits améliorés » ou évolutifs dits fiables…
– Selon certaines sources, nous ne serions pas à l’abri d’une catastrophe comme Tchernobyl, certains problèmes perdurent quand aux contrôles de la puissance et conduite des réacteurs « les grappes »…
– projet de construction à Penly, Cadarache (Iter) et des centrales sous-marines (low-cost)…
– Avec le nouveau réacteur (EPR), cela ne serait pas arrivé à Fukushima, disent les spécialistes, quand on sait de source officieuse, combien les installateurs (EDF et Areva) peinent à le construire, tellement celui-ci est complexe !! Il ne résisterait d’ailleurs pas à un crash d’avion…
– Le CEA continue par la filière IV de surgénérateurs au plutonium…
– Sans crainte du ridicule, des risques, de l’augmentation vertigineuse des coûts du nucléaire (catastrophes, stockage, développement, démantèlement) on essai de continuer à en vendre en Libye, en Inde, en Chine et même au Japon, le culot paie toujours…
– Le plutonium 239, très toxique et lourd se dépose à quelques kilomètres des lieux accidentés et reste nocif durant 48000 ans au moins (24000 ans encore mortel …).

Quelques chiffres :
En France, il faut compter autour de 1000 sites pouvant produire des déchets nucléaires (industrie, médecine, défense…), la moyenne de déchet nucléaire par habitant est de 2kgs par an. Une estimation pour 2020 de la somme des déchets avoisinerait à 1,8 millions de m3 (en 2007 = 1 153 000m3).Certains déchets sont retraités pour être réutilisables (uranium, plutonium).Le plutonium réutilisable est ensuite stocké en poudre…Ceux de moyenne activité sont compactés dans des fûts. Les déchets ultimes sont liquides et hautement radioactifs. Ils seront vitrifiés et surveillés en permanence. Actuellement ces « déchets de vie longue » vitrifiés sont entreposés sur les sites d’EDF, d’AREVA et du CEA (faible activité), la Hague et Marcoule (moyenne et haute activité)

Après nous, le déluge :
– On continue à stocker un peu partout les déchets, sans se préoccuper des conséquences comme à Bure (Meuse), Sibérie…
La aussi comme pour les réformes désirées pour les questions sociales durant le XIXème siècle, une compromission existe entre une certaine droite et la gauche pour maintenir cette source d’énergie handicapant fortement l’avenir de la nation et faisant peser un ombre de mort sur les générations à naître…
– Les fuites sont inévitables comme les erreurs humaines. Les nappes phréatiques et les cours d’eau sont potentiellement en danger de contamination.
– Le seuil de radioactivité tolérable est décidé par « des autorités compétentes». Cela veut dire que nous pouvons considérer certains déchets radioactifs comme stockables alors que d’autres pays ne les stockeraient même pas
– Le site de stockage de la Manche (CSM, fermé depuis 1994) est particulièrement risqué, car il contient des déchets interdits comme le plutonium et l’uranium, déposés avant la réglementation ! Des fuites sont à craindre et les organisations écologiques le dénoncent. On a retrouvé du tritium dans l’eau, alors que l’on sait que celui-ci a une durée de vie de l’ordre d’une douzaine d’années (12,32), qu’il aurait du décroître en nocivité dans le temps et qu’il n’en est rien. Ce qui prouve qu’une fuite continue sur ce site et continue de contaminer l’environnement proche. D’autant que d’après l’ancien directeur Christian Kernaonet, le site menace de s’effondrer, depuis l’anarchique remplissage au début des déchets radioactifs !!! Le CSM n’a pas fini de faire parler de lui et nous craignons qu’un drame futur n’arrive…Bref reste que les déchets de moyenne et haute activité (95%) restent à stocker…Comment accepter les rejets radioactifs de la Hague dans l’air et dans la mer ?
– Les fûts sont comprimés pour gain de place sur le site de Soulaines dans l’Aube, des fuites radioactives sont signalées…
– Chaque site nous impose une attention durant des milliers d’années, a-t-on facturé ce coût ?
– On sait que pour l’implantation des sites, certaines données sont arrangées, les risques sismiques amoindris, les dangers géologiques sous évalués, bref toujours cet éternel soif de profit au détriment de la vie…
– Avant les mesures prises pour le stockage des déchets nucléaires (L’Andra, Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs) ceux-ci étaient tout simplement jetés en mer !!! Combien en reste-t-il encore ? D’autres pays ne le font ils pas ?

Certains vont penser que nous ne faisons pas d’effort et que nous dénigrons. Ce serait presque comique si ce n’était tragique. Le site de Bure (Meuse) devrait recevoir les déchets vers 2025 (construction prévue vers 2017).Selon l’ANDRA la couche argileuse à 50mètres de profondeur devrait suffire pour isoler les déchets pour des milliers d’années, mais !!! Certains scientifiques ne sont pas du même avis car l’argile contient eau et sel et de nombreuses failles ouvrant l’accès aux infiltrations d’eau et pour garnir le tout, la région est en proie aux séismes…
Voulons-nous renouveler le problème d’Asse en Allemagne?
On nous parle d’une énergie peu coûteuse ?
La construction du site de Bure, estimée par l’ANDRA à 15 milliards d’euros en 2002, est revue à 35 milliards…Il faut à cela rajouter une surveillance pendants des …milliers d’années et le prix d’un démantèlement possible !!! Bref un luxe.

– Un arrêté du 5 mai 2009 (modalités d’information des consommateurs) rendait utilisable pour des biens de consommations, des substances radioactives…Ainsi on peut retrouver maintenant des résidus de radioactivité dans le ciment, matériaux divers, transports, bâtiments, infrastructures et équipements…Nous pouvons imaginer, qu’à part l’alimentation, les cosmétiques et les bijoux, on pourrait trouver de la radioactivité dans les ordinateurs, les voitures et peut être même les jouets…
Depuis le 11 septembre, l’Etat justifie une surveillance accrue des citoyens, quelle aubaine. La sécurité non pas des citoyens, pourtant prioritaire mais des installations et du pouvoir, permet au gouvernement de mettre en place un Etat policier…

« Remèdes » pour la Santé :
La radioactivité sur l’homme déclenche des cancers : Thyroïde, peau, sein, poumon, foie, rein, système digestif, moelle osseuse et sang (leucémie).Le césium 137 (durée de vie de 30 ans), l’iode 131 et le tellure 132 sont extrêmement dangereux pour l’organisme. Selon des études, le nuage de Tchernobyl qui avait touché 2% de la population française au niveau de la thyroïde a dépassé aujourd’hui les 12%…D’autres effets cardiovasculaires sont à prévoir, comme sur le métabolisme, les hormones, risques de malformations, la moelle osseuse, leucémie, perte des immunités, hépatite, maladies dégénératives
En cas de danger radioactif, selon les spécialistes, reste les pastilles d’iode qui saturent la thyroïde en l’empêchant d’absorber l’iode radioactif mais pas de pastille pour les autres composants radioactifs comme américium, actinium, neptunium, uranium, plutonium ? De toute façon la mort est au bout et dans des conditions terribles car il n’y a pas d’échappatoire…cette pastille n’est utile que pour des accidents lointains (milliers de kms) car les particules lourdes se déposent avant et ne reste essentiellement que l’iode radioactif…Il est bon de faire croire aux proches habitants des centrales que les pastilles pourront les sauver ? Qui disait ne plus croire au Père Noël…
Dans les milieux de la bio, on sait que le miso (soja mélangé à du riz ou de l’orge salée fermentée) semble soulager les populations irradiées. Voir pour cela les travaux du docteur Akisuki qui a soigné les victimes d’Hiroshima…On sait aussi qu’il faut rechercher des compléments alimentaires riches en pectine ou en algue marines…
Pensons un instant aux millions de Biélorusses, Ukrainiens et autres qui vivent désormais dans des zones contaminés, en famille, avec leurs enfants. Les enfants en question sont tous contaminés (70Bq/kg) alors que l’on sait suivant les travaux du professeur Bandavjesky que 50Bq par kilo, annoncent des cas irréversibles. Une association « Les Enfants de Tchernobyl » (Résidence Les Provinces, 1A, rue de Lorraine, 68840 Pulversheim) existe pour « soulager » un peu leur vie en les accueillant environ 3 semaines de vacances en Alsace…Les séjours de ces enfants permet de diminuer le taux de radioactivité qu’ils ont en eux…

Vers la solution des énergies renouvelables :
« Les énergies éolienne, solaire, géothermique, aérothermique, hydrothermique, marine et hydraulique, ainsi que l’énergie issue de la biomasse, du gaz de décharge, du gaz de stations d’épuration d’eaux usées et du biogaz. La biomasse est la fraction biodégradable des produits, déchets et résidus provenant de l’agriculture, y compris les substances végétales et animales issues de la terre et de la mer, de la sylviculture et des industries connexes, ainsi que la fraction biodégradable des déchets industriels et ménagers » (loi Grenelle)
– Commencer un démantèlement des installations nucléaires, voir étudier le moyen de rendre ces structures inoffensives et agréables à la vue (pollution visuelle).
– Développer des énergies ne mettant pas en péril la civilisation et l’avenir de notre peuple…
– Penser à une politique basé sur l’indépendance énergétique (eau, soleil, vent, thermique, biogaz…) tout en ne sacrifiant pas nos paysages (éoliennes)
– Reprendre son pouvoir citoyen de décision, comment accepter de se laisser imposer une source d’énergie polluante et dangereuse près de soi, sans pouvoir de décision démocratique local ? Nous devons plus que jamais reprendre aux institutions de l’Etat, ce qu’il a usurpé du pouvoir de décision qui nous incombait…
– Certes une prise de conscience citoyenne est nécessaire, la population est elle prête à cela ? Le conformisme ambiant et l’abandon des responsabilités sont plus dans l’air ambiant.
– Il est clair qu’un tel apprentissage doit se faire de bonne heure par l’éducation, des mesures incitatives et une réelle volonté réformatrice. D’ailleurs il serait bon de l’appliquer à d’autres formes de gaspillages sans fins de notre société de consommation
– Il est inadmissible que notre argent finance des projets sans notre consentement étant donné les graves conséquences que cela entraîne pour notre santé et l’avenir de notre pays…
– Le coût de tout cela car l’aspect financier n’est pas à négliger. L’entretient, la gestion des déchets et cela pour des milliers d’années, le prix d’une désinstallation, surveillance et réinsertion « paysager », c’est un investissement énorme pour les citoyens…
– Les conséquences seront dans une réorientation professionnelle des travailleurs de l’atome et un développement d’autres secteurs tels que forestiers, énergies renouvelables, rénovation et modification du patrimoine immobilier et industriel, recherche…
Quand on sait que le solaire seule, pourrait fournir l’énergie nécessaire pour tout…Certes il faudrait sûrement adapter nos constructions, nos espaces de vie et bien d’autres choses encore. C’est aussi une bonne raison de se battre pour édifier un avenir meilleur pour nos enfants et combien de professions vont éclore dans cette nouvelle direction économique…C’est aussi un moyen de reprendre ses droits citoyens par l’autonomie énergétique à chaque logis. Un moyen de sortir du mondialisme en reprenant son pouvoir de décision autonome…C’est peut être ce qui fait peur à un Etat évoluant vers le contrôle et la surveillance des individus et des familles…L’autonomie énergétique pour chaque citoyens et familles, voilà un projet qui mérite notre attention. Chaque région pourrait, dans une réelle décentralisation, adapter ses recherches énergétiques et développer des filières tentant à réaliser des inventions en ce sens et nous savons qu’il en existe beaucoup qui, par pression de lobbys, sont restés au stade de découvertes…C’est aussi l’arrêt des délocalisations par un respect des travailleurs pouvant enfin, rester chez eux et travailler à des métiers nouveaux, liés à l’environnement.

BILAN
La Tour du Pin disait que nous étions les usufruitiers de la terre que nous devions transmettre intacte voir enrichie de notre labeur…Ce concept traditionnel et social du père de la doctrine corporative moderne représente bien à l’heure de l’écologie, le principe actuel des idées royalistes…L’écologie fait parti de la doctrine traditionnelle qui n’est pas conservatrice car elle est empirique. Elle ne garde que le positif en vue du progrès…C’est la différence avec le conservatisme qui comme son nom l’indique stagne et le progressisme qui lui, avance à outrance en ne gardant rien de l’expérience positive des anciens. L’écologie c’est transmettre comme finalement la Monarchie. C’est le respect de l’environnement dans l’ordre naturel. La monarchie est un système héréditaire respectant le principe de la famille et qu’y a-t-il de plus naturel ? Jamais aucun système politique n’a plus respecté l’environnement dans ses constructions et son urbanisme se mariant harmonieusement avec son entourage.

Tiocfaidh àr là

Frédéric Winkler
Et Fanfan
(Travaux de recherche documentaire)

*Réseau Sortir du nucléaire (www.sortirdunucleaire.org)
*Rapport 2009 de l’ANDRA sur le CSM
*CLER (www.cler.org) association pour la promotion des énergies renouvelables
*Rapport du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (2010)
*Agir pour l’environnement (www.agirpourlenvironnement.org)
*Le Conditionnement des déchets nucléaires, CEA (2008)
*L’ANDRA (www.andra.org)
*Les Enfants de Tchernobyl (www.lesenfantsdetchernobyl.fr)
* La CRIIRAD (www.criirad.org)
*L’observatoire du nucléaire (www.observatoire-du-nucleaire.org)

Laisser un commentaire