IV – Point sur notre France et sa survie (suite articles précédents)
« Jamais la menace totalitaire n’a été aussi présente, aussi probable, depuis la peste brune et la peste rouge qu’avec la macronie finissante. » Philippe de Villiers
Le gouvernement macroniste avec Néron en tête parle de réindustrialisation de notre pays alors que depuis son arrivée au pouvoir ce ne sont que délocalisations, rachats et faillites d’entreprises. Nous avons pour cette année moins de créations que de faillites d’entreprises, sachant qu’en 2023 57729 entreprises disparaissaient !
Mais continuons le bilan catastrophique de l’infatué :
– Thomson pour l’électronique
– STX pour les paquebots
– les infrastructures d’autoroutes
– les barrages pour l’énergie
– Suez pour le gaz et Saint-Gobain pour les matériaux
– Paribas et le CCF pour la finance
– Essilor, leader des verres ophtalmiques
– Matra pour la mécanique
Puis dans la foulée la macronie à accepter que SAFRAN transfère toute sa technologie afin de favoriser le groupe indien « Hindustan Aeronautics Limited » dans sa recherche de moteur d’avion de chasse. Je vous laisse imaginer ce que doit penser Dassault dans cette fourberie !
Il est vrai que Latécoère, leader en technologie de l’aéronautique est partie en 2019.
Nous avons perdu Doliprane pour nos médicaments, les Etats-Unis ont « engrangé » plus de 130 milliards de ce qui faisait nos fleurons, notre fierté économique, quelques 1570 entreprises françaises (Les Echos). Dormez Français car pendant ce temps, sans bruit un gisement important de thorium dans les Vosges a été cédé à une entreprise chinoise (Le Journal Economique). EDF vient de céder aussi Exaion (supercalculateurs blockchain) aux USA, « Mara Holdings » prenant 64% du capital pour 168 millions de $ avec la perspective de 75% à l’horizon de 2027. C’est pourtant là aussi une technique importante du crypto français qui part vers un fond américain. ArianeGroup, le 27 octobre 2025 « a officialisé un changement majeur dans la chaîne de production du lanceur Ariane 6, avec la signature d’un accord transférant l’assemblage du moteur supérieur Vinci de Vernon (France) vers Lampoldshausen (Allemagne). » C’est par conséquence quelques 600 emplois qui disparaissent en France. On peut rajouter d’autres exemples comme les aciéries de Bonpertuis qui, depuis 600 ans existaient dans notre beau pays où l’épée de François Ier avait été forgée. Sa fermeture est la conséquence comme nombre de petites entreprises et commerces du coût de l’électricité. Ce prix de l’énergie lui-même la conséquence de l’indexation de nos prix à ceux de l’Europe comme la politique destructrice de Macron et consort sur le nucléaire, avec la fermeture de Fessenheim…
La folle politique idéologique visant aux voitures électriques est aussi catastrophique où nos industries automobiles (300000 emplois) s’effondrent. Les entreprises d’équipement, les fournisseurs, les métallurgie, mécanique… vont en amont disparaître aussi car il faut bien comprendre les conséquences sociales et économiques sur les populations, les villes et les régions après. Les « Hauts de France » ont perdu 39,6% d’emplois, la Bourgogne-Franche-Comté : 40,9%, le « Grand-Est » : 43,9%, l’Ile de France : 40,3%, l’Auvergne-Rhône-Alpes : 22,5% (Le Figaro) …
A Villefrance-sur-Saône, Blédina qui existe depuis 1881, va fermer ses portes. « Le dernier biscuit est sorti à 9h35 » titrait « France 3 Nord Pas-de-Calais », la chaîne de production « LU » ferme ses portes à Château-Thierry…
Il est terrible de dire que la liste s’allonge de jour en jour et nous pouvons ajouter pour Novasco (Acier, ex-Ascometal) autre fleuron Français, que les dernières informations annoncent que trois sites sur quatre de l’aciériste sont sur le chemin de la liquidation avec quelques 549 emplois (sur 693 salariés) devant disparaitre. Le plus grand site à Hagondange en Moselle ferme, seule l’usine de Leffrinckoucke (vers Dunkerque) resterait (AFP, 17 novembre). L’actualité catastrophique de ce système antisocial continue car ces jours-ci : le groupe Brandt (électroménager) voit son avenir fortement en danger par un redressement judiciaire. Ce sont quelques : « 700 salariés en France, dont 450 en Centre-Val de Loire, répartis sur les deux sites de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) et de Saint-Ouen, près de Vendôme (Loir-et-Cher) », selon l’AFP, qui vivent l’angoisse de cette période avant Noël. Pour mieux comprendre l’impact, il faut imaginer les familles derrières ces salariés et toutes les infrastructures sociales autour : magasins, villes, écoles…
Tout cela se passe dans un silence de mort pendant que discrètement la diplomatie tente de spolier le territoire national d’outre-mer des îlots Matthew et Hunter, à 300 kilomètres de la Nouvelle-Calédonie (Est), représentants quelques 350 000 kilomètres carrés de rayonnement maritime stratégiques, d’une valeur inestimable. Tout cela pour les beaux yeux du Vanuatu !
Un lointain historique rappel à nos mémoires l’abandon des iles Minquiers et Ecrehous par le pouvoir socialiste en la personne de Lionel Jospin, dont nos marins-pêcheurs ont largement payé la triste note (600 familles impactés entre Pimpol et Cherbourg, sans parler de la perte stratégique des kilomètres marins, lire le Projet de société).
Ce système détruit chaque jour un peu plus des siècles de construction, il est temps de se réveiller avant qu’il ne soit trop tard et Notre Jour Viendra ! (Tiocfaidh àr là !)





