Kadou

La souveraineté alimentaire est une nécessité absolue :

A l’automne 1991, le professeur Maurice Quénet déclarait, devant un amphithéâtre de la faculté de Droit de Rennes bondé d’étudiants attentifs et de quelques auditeurs libres, que désormais la France n’était plus en mesure de se nourrir par elle-même ! Le souvenir m’en est resté jusqu’à aujourd’hui, profondément ancré, et je l’évoque souvent devant mes propres élèves, en me désespérant de voir que, si j’en crois la lecture du dernier numéro de Marianne, les choses n’ont fait que s’aggraver, en ce domaine comme en d’autres. C’est Jean-Claude Jaillette qui en couronne son article d’un titre terrible : « Demain, la faim ? La France n’est plus capable de se nourrir elle-même. » Un article qu’il faudrait découper, plier et ranger soigneusement dans son portefeuille, et ressortir quand les candidats aux élections, avec grand sérieux, nous vantent les mérites de la mondialisation et de la modernité comme de la solution à toutes les crises ; un article pour fermer leur clapet à ceux qui, du haut de leurs grands principes libéraux, condamnent nos agriculteurs au nom du libre-échange et des prix bas nécessaires à leur société de consommation (société de consumation serait sans doute plus juste…), comme Pascal Lamy qui, socialiste moderne, a échangé la destruction de notre paysannerie contre quelques « promesses de bonnes affaires » : « Il a été l’initiateur des négociations portant sur les accords bilatéraux qui font craindre le pire aux paysans français et aux écologistes. L’idée du troc entre l’automobile et la chimie contre notre agriculture, c’est lui. Il n’en est pas peu fier, convaincu qu’il n’y a pas de commerce sans échanges « libres ». Oubliant que l’agriculture est une activité économique particulière, qui doit être protégée. Pour lui, le désarroi des paysans, la perte de souveraineté alimentaire, ce n’est qu’un tribut à payer à l’adaptation. Naïf et dangereux. » L’aveuglement des idéologues libéraux n’est qu’une cause de la catastrophe, mais c’est le libéralisme économique qui, en définitive, est la matrice de ce déni des réalités et de la destruction des économies réelles, celles qui doivent servir les hommes et non les asservir au règne infâme de la « Fortune anonyme et vagabonde » et de l’Argent-Seigneur (et saigneur…).

 

Car le libre-échange sans entraves qui définit la mondialisation économique est celui qui détruit notre agriculture et la souveraineté alimentaire qui sont les conditions de notre pérennité et, même, de notre propre survie physique : « notre agriculture ne parvient même plus à satisfaire les besoins intérieurs : en dix ans, les importations ont progressé de 87 %, celles de produits laitiers ont doublé en dix ans, un fruit sur deux et un légume sur deux ne sont pas produits en France, comme 34 % de la volaille et 25 % de la viande de porc. Même le bio, qui devrait être produit au plus près, est importé à 31 %. » Et dans le même temps, nous produisons pour l’exportation en oubliant que le premier marché de notre production agricole devrait être, d’abord et logiquement, la France et les Français… N’est-ce pas le monde à l’envers, en somme ?

 

La mondialisation est un fait, mais elle n’est pas un bienfait, et la question agricole le prouve à l’envi, poussant au suicide 605 agriculteurs français en 2015 (selon les chiffres bien documentés de la Mutualité sociale agricole) tandis que nombre d’autres, étranglés par les dettes et par la concurrence sauvage des produits étrangers, renoncent au travail de la terre. « En 2016, près de 20 % des exploitants ne pouvaient pas se verser de salaires alors que 30 % touchaient moins de 350 euros par mois », expliquait Le Figaro dans son édition du 10 octobre 2017. Comme le souligne M. Jaillette, « Dans ce contexte d’une concurrence où tous les coups sont permis, la multiplication des accords de libre-échange bilatéraux encouragés par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ouvre naïvement le marché de l’Europe à des contingents à prix cassés de viande bovine et porcine, de céréales, comme l’illustrent en particulier les accords obtenus avec l’Ukraine, le Chili, le Canada et plus récemment le Mercosur (Amérique du Sud). Combien de temps nos éleveurs de bovins résisteront-ils à l’arrivée des 99.000 t de bœuf brésilien ultraconcurrentiel, qui viendront s’ajouter aux 80.000 t bradées arrivées au nom des précédents accords ? » C’est là que l’on mesure le mieux la nécessité d’un état d’esprit civique et « national » en France et en Europe pour privilégier les viandes produites « au plus proche » (y compris nationalement parlant), même si cela a un coût immédiat parfois plus élevé que l’achat au prix le plus bas de viande industrielle étrangère à l’hypermarché du coin, mais aussi la nécessité d’un Etat digne de ce nom, soucieux de notre « souveraineté alimentaire d’abord », ce qui n’est pas incompatible, loin de là, avec la promotion d’une production de qualité plutôt que de simple quantité. Or, la République n’est pas le meilleur régime politique pour préserver et soutenir l’agriculture française, comme le montrent les dernières décennies et ce que, sans émettre de jugement sur ceux qui nous gouvernaient alors ni sur les institutions, le propos du professeur Quénet mettait en avant…

 

Une stratégie agricole d’Etat fondée sur la souveraineté alimentaire et la recherche de l’autosuffisance maximale est plus que jamais légitime et appropriée aux enjeux autant contemporains que futurs : « Depuis plus de cinquante ans, la France n’a pas connu de graves périodes de pénurie alimentaire. Au vu du déclin engagé, rien n’interdit de penser qu’elles pourraient faire leur réapparition. (…) Il suffit d’analyser les ratés du secteur de la pharmacie pour imaginer ce qui pourrait se passer dans l’agriculture. (…) Être dépendant, c’est être exposé au risque d’un embargo ou d’une rupture d’approvisionnement consécutive à une décision politique. C’est aussi importer des produits dont les standards de fabrication ne correspondent pas aux habitudes de consommation locale. Comment, dès lors, éviter dans l’alimentation ce qui se passe dans le médicament ? » Gouverner, c’est prévoir, et il apparaît de plus en plus nécessaire de se préserver des risques que le système de la mondialisation libérale fait aussi peser sur l’économie de notre pays et sur l’alimentation de ses habitants.

 

L’Etat doit renouer avec son rôle de « père nourricier », non pas en collectivisant l’agriculture française, mais en la soutenant et en orientant ses grandes productions tout en permettant ses plus petites et plus locales. Mais, comme le souligne l’auteur de l’article de Marianne, il faut aussi impliquer le consommateur dans cette stratégie de souveraineté alimentaire : « Chaque citoyen-consommateur a-t-il bien conscience que sa liberté de pouvoir choisir l’alimentation qu’il souhaite, dans les quantités qu’il espère et de la qualité qu’il exige, dans son propre pays, relève de ce principe fondamental qu’est la souveraineté alimentaire ? A-t-il conscience qu’elle n’est acquise que grâce à l’autosuffisance que lui confère une agriculture diversifiée, répartie sur tout le territoire, exploitée par des agriculteurs nombreux, qualifiés et donc correctement rémunérés ? » Car l’action de l’Etat, seule, ne peut pas tout faire s’il n’y a pas, aussi, une prise de conscience publique la plus générale possible des enjeux et des possibilités d’action, autant collective qu’individuelle et familiale. L’Etat ne peut, ne doit pas se substituer aux citoyens, mais il a le devoir politique de les éclairer et de leur montrer le chemin le plus approprié aux intérêts de tous et au Bien commun. Les royalistes ne lui demandent pas forcément plus, mais ils lui demandent au moins cela, dans une vision historique de ce qu’est le pouvoir régalien et de ce qu’il permet mais s’impose aussi à lui-même…

 

Jean-Philippe Chauvin

La justice sociale, notre boussole nécessaire ! :

Depuis des années que je prône une Monarchie sociale, je constate parfois une certaine indifférence des milieux monarchistes sur cette fameuse question sociale qui, pourtant, ne cesse d’interroger notre société et les classes populaires comme, de plus en plus, les classes moyennes qui, jusqu’à cette dernière décennie, se croyaient à l’abri des dysfonctionnements de la mondialisation. Peut-être cela est-il dû à la sociologie des partisans de la Monarchie, qui se recrutent plus dans le monde des « intellectuels » (et ce n’est pas péjoratif sous ma plume) et de certaines élites sociales moins concernées par le chômage que la plupart de nos concitoyens. Bien sûr, nombre de royalistes militants ont lu Valois ou les écrits du Cercle Proudhon, mélange d’étudiants d’Action Française et d’ouvriers anarcho-syndicalistes, et dénoncent les excès du libéralisme économique, tout en clamant un « ni droite ni gauche » qui, s’il est théoriquement satisfaisant, est beaucoup moins compréhensible et pratiqué dans la réalité. Pourtant, il y a toujours eu des royalistes sociaux, depuis ces artisans attachés à leurs corporations dissoutes par les lois de 1791 et les légitimistes des années 1820-1880 dont certains n’hésiteront pas à se former en une « Montagne blanche » ouvriériste et « révolutionnaire » face au nouvel ordre bourgeois né de l’industrialisation du XIXe siècle, jusqu’aux militants de L’Accord Social de Firmin Bacconnier et à ses successeurs de Notre Avenir Français de Robert Lecompte qui, dans les années 1960-1990, maintenaient la flamme de ce royalisme social ordonné autour des écrits et idées de La Tour du Pin…

 

Le Groupe d’Action Royaliste est né, il y a une bonne dizaine d’années, autour de la volonté de renouer avec ce royalisme social et populaire d’antan, non pour entretenir une nostalgie, mais pour travailler sur la question sociale et ouvrir des pistes de proposition dans une France traversée de part en part par une globalisation qui n’est pas qu’économique : c’est la justice sociale qui est notre boussole, et il n’est pas indifférent de rappeler que c’est le roi Louis XVI à qui est attribué le premier usage de cette formule qui, bien plus tard, deviendra aussi le titre d’une revue royaliste du premier vingtième siècle ! Justice sociale qui ne signifie pas dogmatisme mais volonté de ne pas oublier les hommes dans la société, et de ne pas laisser les inégalités (1) devenir des injustices parce qu’elles sombreraient dans la démesure qui est l’ennemi de tout bien si l’on n’y prend garde.

 

Or, les années dernières semblent avoir renoué avec la « lutte des classes », et c’est un milliardaire états-unien qui, il y a déjà quelques temps, avouait qu’elle avait tournée à la victoire des plus riches ! A bien y regarder, nous assistons effectivement à un écart des ciseaux de plus en plus large entre les plus fortunés, très liés aux réseaux de la mondialisation et de la métropolisation, et les moins aisés, fragilisés socialement et culturellement mais aussi fascinés, pour nombre d’entre eux, par le système même qui les exploite et les aliène, celui de la société de consommation. En lisant nombre de textes sur la condition ouvrière au XIXe siècle en France et en Angleterre, j’ai remarqué une certaine gêne ouvrière, à partir du milieu de ce siècle de fer et d’acier, à s’en prendre au système de production et aux machines qui, pourtant, étaient l’un des éléments majeurs de leur exploitation souvent brutale. Pourtant, en 1811, les tisserands anglais, ruinés par la concurrence des machines, avaient engagé la destruction de celles-ci, au grand dam des propriétaires industriels : cette révolte contre les machines, baptisée « luddisme », était-elle hostile aux progrès techniques ou, bien plutôt, à leur usage désormais réservé à ceux qui avaient les moyens financiers de se les approprier ? C’était surtout un cri de désespoir de ceux qui ne voulaient pas mourir pauvres mais vivre de leur travail, librement, dignement. Il ne fut pas entendu mais, au contraire, fortement réprimé : en février 1812, une loi est votée par le parlement de Londres qui condamne à la peine capitale les destructeurs de machines… Ainsi, désormais, une machine vaut plus que la vie d’un homme ! Cet événement est l’un des plus importants de l’histoire sociale en Europe, mais il est totalement éludé aujourd’hui, à part quelques études universitaires souvent confidentielles et des textes militants des partisans de la décroissance qui en font état. Pourtant, avec les lois françaises de 1791 détruisant les corporations et le modèle social français (décret d’Allarde et loi Le Chapelier, mars et juin), c’est sans doute la date la plus révélatrice et symbolique de la violence du mode de développement industriel et économique issu de l’idéologie franklinienne, de ce « Time is Money » qui fait passer les intérêts de tous les hommes du Travail après ceux de l’Argent et de ses possesseurs fortunés.

 

Or, après cette résistance des artisans et ouvriers anglais de 1811-1817, et celle des Canuts de Lyon face aux mêmes enjeux sous la Monarchie de Juillet, les recrues de l’industrialisation, généralement issues des campagnes, paraissent renoncer à la contestation du système économique, aspirant plus à en profiter qu’à le remettre fondamentalement en cause, si ce n’est sur le seul rapport de domination : les luttes se font souvent anti-patronales ou salariales, et évoquent les questions statutaires des travailleurs sans poser la question du système de la Technique au service de l’Argent. Pourquoi ? La question mérite d’être posée, d’autant plus que le même système de développement industriel et économique s’est répandu sur le monde, accéléré encore ces trente dernières années par la mondialisation, et que la même gêne ouvrière, ou la même retenue des travailleurs, semble dominer, que cela soit en Chine ou en Malaisie, au Vietnam ou en Ethiopie (nouvel eldorado du travail sous-payé et des firmes transnationales…). A bien y regarder, j’en déduis que les travailleurs nouvellement entrés en usines ont acquis la certitude que leur exploitation est la voie d’accès pour l’intégration, « leur » intégration, dans la société de consommation à laquelle ils aspirent, sinon pour eux, du moins pour leurs enfants, puisqu’elle leur est présentée comme l’avenir radieux auquel mène forcément le « Développement » dont ils sont les soutiers, et ils représentent, intimement et sans le saisir parfois eux-mêmes, une « classe sacrificielle » (2). Ainsi, cette « aliénation » à ce millénarisme consumériste est le meilleur moyen de ce système de domination de l’Argent et de ses « plus fortunés », de cette « Fortune anonyme et vagabonde » qui vit de la mondialisation et de sa « fluidité » et qui sait se défendre malgré les révoltes sociales qui, un peu partout dans le monde, semblent surgir sans réussir à s’ordonner.

 

Et la Monarchie là-dedans ? Firmin Bacconnier avait bien compris, à la suite de La Tour du Pin, que celle-ci, si elle voulait se refonder solidement, devait s’enraciner dans une légitimité de « service social », et incarner, face aux féodalités financières et économiques, la Justice sociale. Mais la Monarchie royale « à la française » dispose d’un atout qu’elle a parfois hésité à engager dans le passé et, en particulier, au XIXe siècle : celui de son indépendance de situation, le roi ne tenant son sceptre ni de l’élection ni de l’Argent qui fait trop souvent cette dernière, et qui peut lui permettre de poser des actes politiques forts et éminemment sociaux. Le roi Louis XVIII, contre l’avis de certains de ses ministres et de ses « nouveaux » conseillers issus de la bourgeoisie d’affaires jadis chouchoutée par l’empereur alors déchu et exilé à l’île d’Elbe, avait fait adopter, dès sa montée sur le trône en 1814, une loi dite de « sanctification du dimanche » qui interdisait de commercer et de produire le jour du Seigneur alors que Napoléon, lui, affirmait que l’ouvrier pouvait bien travailler tous les jours puisqu’il mangeait au même rythme… Cette loi voulue par le roi fut combattue par les industriels, mais elle fut appliquée jusqu’en 1830 sans beaucoup d’exceptions, ce qui ne fut plus le cas dès le lendemain des Trois Glorieuses de Juillet : le coup « final » (en fait, temporaire…) porté au repos dominical le fut en 1880 quand les députés républicains, au nom de la « liberté du travail » (qui n’était, en fait, que celle de ceux qui avaient les moyens d’en fournir dans leurs usines…), abolirent cette loi dans laquelle, hypocritement, ils dénoncèrent un « reste de superstition » lié au dimanche et prôné par une Eglise considérée comme rétrograde !

 

La volonté sociale peut ainsi trouver en la Monarchie royale, et mieux qu’en République (celle-là même tenue par les puissances de l’Argent que dénonçait le président du conseil Emile Beaufort – Jean Gabin – dans son célèbre discours devant les députés, dans le film « Le Président »), le bras armé institutionnel et politique capable de s’imposer aux féodalités, non pour les asservir mais pour leur rappeler leurs devoirs sociaux sans laquelle aucune société ne peut satisfaire à la nécessaire justice sociale. Sur une affiche du métro parisien, un graffiti fleurdelysé visiblement écrit d’une main ferme déclarait il y a peu : « Sans Monarchie royale, pas de Justice sociale ! ». Nous en sommes bien persuadés aussi, non selon notre seul désir, mais par l’étude raisonnée de l’histoire sociale de notre pays. Et l’histoire ne doit pas rester au fond des bibliothèques, mais fournir des outils intellectuels pour penser ce qui est nécessaire au pays et à tous ceux qui y travaillent et aspirent à ce que leurs labeur et ouvrage soient reconnus, justement, par la société et payés de juste manière…

 

Jean-Philippe Chauvin

 

Notes : (1) : Les inégalités ne sont pas forcément mauvaises en elles-mêmes, la diversité des situations et des aspirations étant la nature de toute société équilibrée. Ne les confondons pas systématiquement (comme le font les égalitaristes) avec les injustices, qui n’en sont que le dévoiement !

 

(2) : La « classe sacrificielle » (que l’on peut aussi évoquer au pluriel) accepte ainsi une exploitation brutale contre laquelle elle se révolte peu, par peur de briser l’espérance qu’elle a de parvenir, un jour, à l’étage de « consommateurs ». C’est Henry Ford qui, l’un des premiers, a saisi tout l’intérêt de nourrir cette espérance d’accès à la société de consommation pour désarmer toute révolte : s’il ne renonce pas à l’exploitation ouvrière dans ses usines, il favorise la possibilité de se hisser dans la hiérarchie de la société de consommation par des salaires plus élevés et des horaires de travail moins contraignants (la contrainte étant déplacée sur l’acte de travail lui-même, par la « chaîne », si justement décrite par Simone Weil dans « La condition ouvrière » et dénoncée par Charlie Chaplin dans « Les temps modernes »…). Ainsi, l’aliénation au « rêve de consommation » permet de garantir « la fin des révolutions », du moins celles qui détruiraient en profondeur la société capitaliste par une forme de « décroissance » ou de « mesure » économique qui favoriserait d’autres types de propriété que celle qualifiée de « privée », sans pour autant abolir complètement cette dernière…

 

 

 

Nos raisons contre la république – 2 :

Ce que vous allez lire dans ce document n’a rien de conformiste. Le but étant d’apporter à toute intelligence curieuse et critique, ce que les médias et l’éducation nationale vous cachent dans un but idéologique afin de mieux vous déraciner et vous manipuler.

Les dossiers présentés dans ce document sont sans logique chronologique et ont été rédigés indépendamment les uns des autres. En conséquence, ne soyez nullement surpris de la répétitivité de certains paragraphes ou citations pouvant apparaître d’un dossier à l’autre !

Ces dossiers furent traités avec sérieux et rigueur dans le cadre de la création de vidéos, afin de mieux mettre en lumière ce que l’histoire nous enseigne sur l’aspect destructeur du régime républicain en France.

Pour ceux qui seront sceptiques à la lecture de ces dossiers contenus dans ce document, nous vous invitons à faire vos propres recherches avant de formuler toute critique inutile !

Tiocfaidh àr là : Notre jour viendra !

Nous sommes enfants de la Grèce antique, comme de Rome et du monde Celtique. Nous sommes fils de Baudouin IV le Roi lépreux, de Saint Louis et de Du Guesclin. Jeanne dans nos âmes guide nos bannières vers la victoire.
L’adversaire est plus dangereux que jamais, il est fourbe et s’installe en nous. Il se nomme individualisme et matérialisme. Le champ du Nouvel Ordre Mondial est planétaire, afin de détruire toute identité humaine. Son programme est celui de l’esclavage des hommes, de la numérotation de la vie et l’anéantissement de la nature pour plus de profits. Aucun combat, qu’il soit social, économique, familiale, religieux, écologique ne peut aboutir si nous oublions d’aller à l’essentiel. Bref ! De désigner la maladie : la république antisociale. La recherche et l’analyse des idées et des informations, bref ! Une forme de résistance, amenant vers un esprit rebelle et une continuité chevaleresque vers l’esprit Camelot.
Nous aurons alors, une petite chance de réussir.

Tiocfaidh àr là ! Notre jour viendra !

 

La république en lutte permanente contre la paysannerie :

Alors que nous descendons tous de ruraux, les paysans ne représentent plus que 4% de la population active et sont aussi oubliés des médias que piégés par l’endettement où conduit l’agriculture productiviste. Pourtant, au fond, l’impasse agricole n’est qu’une facette de l’impasse collective d’une société ayant perdu ses racines et son lien à la terre et, de ce fait, soumise à la mal-bouffe et à une vie urbaine largement pathogène. Le salut sera commun ou ne sera pas! + d’infos : le-cep.org

Gloire aux Poilus de 1914-1918 :

Que reste-t-il, pour beaucoup, aujourd’hui, c’est du passé. C’est un grand père, un grand oncle, plusieurs frères qui dorment sur cette terre là-bas balayé par le vent de l’est, comme tous ces volontaires étrangers : Sénégalais, Marocains, mais aussi Russes, Serbes, Anglais, Canadiens, Américains et j’en oublie qu’ils me pardonnent. Mais j’en appel à nos mémoires et pensons un instant à tous ceux qui restèrent à la nouvelle du décès ou de la disparition de l’être cher, comme des êtres cher, qui continuèrent une existence avec l’absence, ce vide, ces souvenirs, dans le sacrifice. Tous ces enfants qui grandirent sans leur père, leurs frères ou leurs oncles où leurs amis. Toutes ces femmes qui subirent car les guerres touchent d’abord les jeunes et surtout les femmes et les enfants, comme les faibles et les vieillards. Si cette vidéo doit servir à quelque chose, c’est maintenir ce souvenir pour ne pas oublier car demain d’autres guerres viendront, d’autres conflits surgiront et du doigt nous pointons la responsabilité d’un Etat lâche et sanguinaire. Il n’y a pas d’Etat idéal mais des gouvernements moins mauvais. Il y a des gouvernements qui malgré l’autorité que nous avons en tant que citoyen accepté restent avare et économe du sang humain. Il suffit de se tourner vers l’histoire,  comparer, apprécier les stratégies, les ordres donnés, les officiers nommés, les comportements politiques. Je rappelle que la république ne désirait pas moderniser les uniformes afin d’envoyer en première ligne notre infanterie en bleu à revers rouge, parce que c’était les couleurs de la révolution face aux mitrailleuses allemandes. Nous avons fusillés des hommes sous prétexte de désertion parce que des officiers ne respectèrent pas leurs paroles en annulant ou décalant les permissions gagnés au prix du sang. Parce qu’ : « il fallait y aller », comme à l’image des 300.000 hommes de la révolution, envoyés à l’abattoir, aux frontières alors que le Roi n’y envoyait que des armées de métier ! « La honte des républiques et des empires, le crime des crimes sera toujours d’avoir tiré un paysan de la paix doré de ses champs et de sa charrue et de l’avoir enfermé entre les murs d’une caserne pour lui apprendre à tuer un homme » disait Anatole France. La révolution comme la république saignent la France.

A toutes ces femmes et mères dont la vie fut bouleversée par l’absence, comme à ces enfants qui grandirent sans l’appui des aînés, ce n’est pas la république qui vous parle mais la France, recevez nos excuses pour ces douleurs. Ce « jamais plus jamais », qu’au moins cette expérience de ce sacrifice, ce souvenir puisse servir pour comprendre qu’aujourd’hui comme demain, nous ne pouvons vivre que débarrasser de ce système antisocial et inhumain nommé république qui détruit chaque jour tout ce qui nous est le plus cher. Alors si au détour ou d’un déplacement, vous passiez sur les terres de l’est ou du nord, ayez un instant cette pensée, oh sans aller jusqu’à déposer des fleurs et pourquoi pas, qui sait mais au moins un instant, réfléchir ou penser dans ces immenses cimetières où dorment notre jeunesse fauchée dans ce conflit où souffle ce vent qui vient des lointaines contrées. Nous regrettons les absentes descendances de ce sang qui nous manquent tant aujourd’hui. Tous ces savants, poètes, peintres, écrivains, artistes, musiciens, ouvriers, paysans qui handicapèrent par leur absence les richesses en devenir de notre pays comme ce manque de famille dans nos communautés. Dormez en paix, le temps de la libération viendra car notre jour viendra !

Frédéric Winkler

 

 

Cérémonie pour la rénovation de la tombe de l’as Paul d’Argueef :

Pavel Vladimirovitch Argueïev (en russe : Павел Владимирович Аргеев), né le 1er mars 1887, mort le 30 octobre 1922, connu en France comme Paul d’Argueef, ou encore « l’aigle de Crimée », est un militaire et aviateur durant la Première Guerre mondiale.

Fils d’un ingénieur de la marine à vapeur, Vladimir Akimovitch Argueïev, il nait à Yalta (Crimée), suit les cours de l’académie militaire d’Odessa en 1907 et en 1909 rejoint l’Armée impériale russe comme sergent au 184e régiment d’infanterie de réserve à Varsovie. Il devient lieutenant en 1912 et passe au 29e régiment d’infanterie Tchernigov, régiment où il obtient le grade de lieutenant-colonel.

Au commencement de la guerre il se trouve en France et s’engage dans l’armée française. Par décret de 30 mai de 1914 il est intégré au 7e Régiment infanterie en tant que lieutenant au titre étranger.

Il tombe en disgrâce à la suite de son refus de sanctionner un soldat et rejoint la Légion étrangère le 12 septembre 1914 comme lieutenant. Avec le 131e R.I, il combat à la Première bataille de la Marne comme capitaine détaché ; il reçoit une blessure à la jambe mais continue le combat (23 septembre 1914) et est fait capitaine le 5 novembre . Il retourne au front en octobre, reçoit la Croix de guerre, puis est fait chevalier de la Légion d’honneur le 2 mai 1915. Il est encore blessé le 8 décembre 1914, puis à la tête le 17 avril 1915, et par éclats d’obus en février et mars 1915.

Il est alors jugé inapte pour l’infanterie et demande son transfert dans l’aviation.

Il suit l’entrainement à Pau et sert dans l’escadrille N 48 durant l’année 16. Il retourne en Russie où il sert comme capitaine dans l’armée impériale de l’air au 12e détachement de chasse le 20 octobre 1916.

Il remporte sa première victoire le 10 janvier 1917 contre un Albatros C.V ; il est as le 20 juin 1917.

En mai 1918, il revient en France : étant officier du tsar, il ne trouve pas sa place dans l’armée bolchévique. Il est affecté dans l’Escadrille La Fayette, où il termine la guerre. Sa dernière victoire intervient le 30 octobre 1918 avec 15 victoires plus deux non homologuées (en Russie). Il est fait officier de la légion d’honneur le 12 décembre 1918.

Jonas Aix

 

La chute du mur de la honte (1989-2019)

Ce mois de novembre 2019, est un mois particulier pour les Allemands. C’est la date anniversaire des 30 ans de la chute du mur de Berlin. C’était le 9 novembre 1989, et ce fut avec soulagement que le peuple Allemand pu sceller à nouveau sa réunification en détruisant ce mur, symbole de la séparation de deux idéologies se voulant antagonistes. Paradoxalement, en France en cette même année 1989, la république fêtait son bicentenaire de destruction de la France. Très symbolique en effet lorsque l’on sait que le régime communiste qui a construit ce mur de la honte, avait pour modèle idéologique la révolution de 1789 ! Cette année 1989 fut très symbolique. D’un côté la glorification de l’origine du mal à grand renfort de feux d’artifices, et de bonnets phrygiens sur les têtes de nos petits écolier de l’époque, (j’en faisais partie…) et de l’autre la destruction d’un symbole qui mettra par la suite un terme à l’une des pires idéologies du XXè siècle héritière de 1789.

Mais pas seulement ! Il serait incorrect de prêter uniquement au communisme une origine idéologique à 1789. Car le nazisme contre lequel la Russie soviétique de Staline s’est battue est aussi une idéologie ayant un socle émanant de 1789. Il y a d’ailleurs bien plus de points communs entre communisme et national-socialisme qu’on ne le pense :

Ce sont deux idéologies issues du socialisme – nazi étant le diminutif de national-socialisme -, ces deux idéologies se revendiquent du milieu ouvrier – le parti d’Hitler le NSDAP signifie : Parti national-socialiste des travailleurs allemands -, leur couleur dominante est le rouge, les deux idéologies ont pour méthode la déportation des opposants dans des camps ou goulags, elles visent également à engendrer des hommes nouveaux, une race supérieure pour l’un et une classe supérieure pour l’autre, s’inspirant toutes les deux de la logique du darwinisme. Ces deux idéologies ont instauré des partis uniques avec culte de la personnalité du dirigeant principal. S’ajoute à cela l’embrigadement de la jeunesse, avec les Jeunesses Hitlériennes pour l’un et le Komsomol pour l’autre, sans oublier leurs polices politiques respectives, Gestapo pour l’un et NKVD pour l’autre… Hitler lui-même aurait admis cette ressemblance idéologique entre le nazisme et le communisme. Hermann Rauschning, un proche d’Hitler, écrivit dans son livre Hitler m’a dit, l’aveu que le Chancelier du Reich lui aurait fait à ce sujet : « En plus, il y a plus de liens qui nous unissent au bolchevisme que d’éléments qui nous en séparent. […] Le petit bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui. » (François Furet, Le Passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle, 1995, Robert Laffont/Calmann Lévy, page 229)

C’est Hitler qui porte l’entière responsabilité du désastre de l’Allemagne en s’attaquant à ce géant qu’était l’URSS ! Ce qui motiva Hitler d’une telle attaque fut avant tout sa totale adhésion à la théorie du Lebensraum du géopolitologue Friedrich Ratzel. Ce Lebensraum, n’était autre que le fameux espace vital dont devait bénéficier le peuple Allemand, afin qu’il puisse s’y épanouir et y développer sa pureté raciale dans la logique eugéniste du national-socialisme. Les territoires du Lebensraum sont ceux de l’est de l’Allemagne, à savoir la Russie et les pays limitrophes qui en dépendent.

La finalité de cette désastreuse attaque téméraire, malgré les premiers succès de la Wehrmacht grâce à ses offensives éclaires, fut que les allemands n’atteignirent jamais Moscou, et qu’après le tournant de Stalingrad, ce fut au contraire l’Armée Rouge qui mena une reconquête inexorable jusqu’à Berlin. La conséquence de cette défaite cuisante pour l’Allemagne nazi fut l’expulsion de plus de 12 millions d’Allemands obligés de quitter les territoires de l’Est du fameux Lebensraum vers la frontière du territoire Allemand tel que nous le connaissons aujourd’hui. Cette expulsion mit fin à près de mille ans de présence allemande sur une partie de ces territoires. Une autre conséquence plus fâcheuse encore, c’est d’avoir permis une avancé de plus de 1000 km du communisme en Europe. Cela se soldera par le rideau de fer et le début d’une longue guerre froide entre les Etats-Unis et leurs alliés, le bloc de l’ouest, face à l’URSS et tous les pays du pacte de Varsovie, le bloc de l’est. Hitler qui était soi-disant le fer de lance de la lutte contre le bolchévisme, fut au contraire la plus belle opportunité pour les communistes d’élargir leur sphère influence en Europe !

Et le mur de Berlin fut le symbole par excellence de la victoire de la peste sur le choléra. Mais ni l’un ni l’autre n’étaient acceptables pour le peuple Allemand, comme pour le reste de l’humanité d’ailleurs. Si le nazisme a chuté depuis sa défaite en 1945, la chute du mur de Berlin en 1989, marquera aussi celle du bloc soviétique pour le plus grand soulagement du peuple Allemand réunifié.

C’est donc une date anniversaire très importante mettant un terme à ce qui avait débuté avec la révolution d’Octobre de 1917.

Mais pour nous Royalistes français, ne n’est pas suffisant. Car la matrice idéologique qui est à l’origine de la plupart des régimes totalitaires du XXè siècle n’a jamais été condamnée sérieusement encore à ce jour. Car il ne faut pas oublier que ce mur de Berlin qui fut détruit dans le soulagement en 1989, avait pour mortier les cadavres des paysans Vendéens de 1793.

Les Allemands peuvent fêter une date anniversaire de la fin d’un régime barbare, mais nous en France, a quand une date anniversaire célébrant la fin de la Vè république et de son système de « valeurs » ? A quand l’abolition du 14 juillet comme fête nationale ? A quand la renonciation définitive de l’idéologie de la philosophie des « Lumières » ?

Ce n’est qu’une question de temps…

Notre jour viendra !

P-P Blancher

 

RDV : Banquet Camelots le 1er décembre 2019 :

Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action Royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas. Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une bonne ambiance de rires et de chants. Nous y apprenons à nous connaître, organiser actions diverses et groupes d’études comme à préparer objectifs et stratégies. une table de presse permet d’acquérir livres et revues, objets divers et outils pour répandre nos idées. Les nouveaux venus sont accueillis et intègrent parfois nos rangs et rares sont ceux qui ne reviennent pas…

INSCRIVEZ-VOUS : contact@actionroyaliste.com

Découvrez : Le fils d’un Roi :

Cheyenne-Marie Carron est une jeune réalisatrice qui a déjà plusieurs films à son actif. On se souvient notamment de L’apôtre qui raconte la conversion d’un jeune musulman, mais aussi de Jeunesse aux cœurs ardents qui relate l’engagement dans la Légion d’un jeune gauchiste.
Convaincue depuis peu que seule la monarchie peut sauver notre pays, Cheyenne-Marie a entrepris cette année de réaliser un film sur la monarchie : Le Fils d’un Roi.

Soyons donc assurés que Le Fils d’un Roi contribuera à faire connaître la monarchie au plus grand nombre.

Note d’intention de Cheyenne-Marie Carron

Des films sur l’enracinement… la question de la spiritualité

Beaucoup de mes films et projets parlent d’enracinement, d’héritage et de quête de soi, généralement du point de vue de personnages isolés dans la société : une jeune fille issue de la DDASS (La Fille Publique ), un agriculteur en proie aux difficultés de la profession (La Morsure des Dieux), ou encore une jeune femme à la recherche d’une nouvelle façon de vivre via des traditions ancestrales (Le Corps Sauvage.) Des personnages qui me permettent de lancer des réflexions sur des sujets souvent sensibles ou tabous dans la société actuelle : que ce soit sur le fonctionnement de celle-ci, sur des modes de vie marginalisés, ou sur la question de la spiritualité.

« la monarchie permet souvent d’œuvrer à l’unité du peuple »
En discutant avec un ami, devenu monarchiste depuis, j’ai réalisé avoir retenu de l’Histoire de France ce que les programmes scolaires ont bien voulu me transmettre — généralement, en ce qui concerne le passage de la monarchie à la République, que les Rois ont tendance à être des tyrans tandis que les Révolutionnaires sont tous des héros… Mais à partir de cette discussion, j’ai pu découvrir un autre versant de notre Histoire, bien plus riche, plus complexe et plus nuancé que ce qui m’avait été enseigné jusqu’alors, ainsi que des valeurs oubliées qui mériteraient d’être rappelées à la société actuelle.

J’ai aussi réalisé que, de nos jours, la monarchie permet souvent d’œuvrer à l’unité du peuple : je pense au Royaume-Uni, ou encore à la Belgique au moment des oppositions violentes entre Wallons et Flamands, incapables de former un gouvernement pendant plusieurs mois ; et c’est notamment la figure du Roi qui a évité la dislocation du pays.

Un jeune Français retrouve ses racines et devient monarchiste en fréquentant un ami marocain
Au milieu de ces réflexions historiques et sociologiques, j’ai souhaité aller plus loin et en faire le fil directeur de ce film : dépeindre un jeune homme issu d’un milieu ouvrier, et qui porte en lui un désir de grandeur, de transcendance, l’envie d’échapper à son quotidien sans issue via l’étude de l’Histoire. Un jeune homme qui échappe au consumérisme ou à la superficialité de son temps, trouvant un sentiment de liberté et de joie via une nouvelle façon de s’éduquer auprès de son ami Élias, un jeune Marocain revendiquant la monarchie en son pays, et qui le guide dans sa découverte de l’Histoire des Rois et ses leçons.

Plus généralement, j’ai envie de faire le portrait d’adolescents à contre-courant de leur propre génération, chez qui sommeille un désir de beauté et de grandeur ; et de faire le portrait de jeunes de banlieue qui, mis à l’écart de la société, cherchent à penser celle-ci et y trouver leur juste place malgré les obstacles et les injustices qu’ils rencontrent.

lafautearousseau