La fierté de notre histoire :

Sully sur Loire fut encore, cette année le lieu de rendez-vous des « Reconstitueurs » toutes époques. Une foule importante est encore venue apprécier les divers campements dont les moindres détails semblaient renouveler les périodes les plus reculées de notre histoire. C’est avec une précision quasi « chirurgicale » que les passionnés faisaient revivre les instants de vie de ceux qui nous précédèrent, malheureusement bien oubliées aujourd’hui. C’est différentes boutiques de souvenirs et aliments comme boissons qui s’échelonnaient sur le parcours des visites. Signalons l’extrême attention aussi pour attirer par quelques jeux « d’époque » la curiosité des enfants, alors que des danses rythmaient l’attention des spectateurs, de la Renaissance aux années 30. Des combats furent aussi présentés comme des tirs d’artillerie et fusils à poudres noirs, bref un bon moment chaque fois apprécié et souhaité… Il manque ce qui faisait l’honneur des hommes et comme disait Bernanos : « Pour moi, je souhaiterais m’asseoir tous les jours à la table de vieux moines ou de jeunes officiers amoureux de leur métier. La conversation d’un brave châtelain-paysan ne me déplaît pas non plus, parce que j’aime les chiens, la chasse, l’affût des bécasses au printemps. Quant aux potentats du haut commerce, discutant du dernier Salon de l’automobile ou de la situation économique du monde, ils me font rigoler.»

Frédéric Winkler

Oyez bonnes gens

Ce weekend, 2 et 3 juin, la fête médiévale battait son plein sur Dourdan en Essonne, comme chaque année de nombreux visiteurs venaient faire quelques emplettes parmi les stands médiévaux de bijoux et victuailles comme breuvages de cervoise, hydromel ou encore d’hypocras… De ci de là quelques templiers à l’allure martiale gardaient l’entrée du fier château dont la cour s’était pour les deux jours parée de campements et tables garnies. Un spectacle de chevalerie comme une représentation de rapaces attiraient moult curieux venus passer un bon moment… Il reste dans l’inconscient collectif ce besoin de chevalerie comme de douce dame jolie pour les jeunes filles, c’est un manque dans une société dominée par le matérialisme destructeur de toute vie…

« J’ignore pour qui j’écris, mais je sais pourquoi j’écris, j’écris pour me justifier. Aux yeux de qui ? Je vous ai déjà dit, je brave le ridicule de vous le redire. Aux yeux de l’enfant que je fus… » Georges Bernanos (Les enfants humiliés)

Notre jour viendra !