Yves Delacruz

Québec, Louisiane – Le Grand Tour

En Amérique du Nord, Patrick de Carolis part sur les traces des explorateurs français qui ont conquis près de deux tiers du territoire, comme Jacques Cartier ou Samuel de Champlain au XVIe siècle. Quant à La Louisiane, elle reste marquée par l’explorateur et gouverneur Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville, fondateur de la Nouvelle-Orléans. C’est l’occasion de visiter cette ville, et notamment le quartier français, la cathédrale Saint-Louis, ou encore le restaurant «Chez Antoine», qui sont autant de témoignages de l’héritage français. Enfin, Patrick de Carolis rencontre André Manoukian, qui invite à découvrir l’histoire du jazz, qu’il affectionne.

Faire de la culture un grand voyage !
Patrick de Carolis s’inspire de la démarche des artistes et jeunes aristocrates du XVIIIe siècle et part à la rencontre de personnages emblématiques à travers le monde.

Le code de chevalerie (3/10) : tu ne reculeras pas devant l’ennemi

« Le salut d’un roi n’est pas dans son armée, ni la victoire d’un guerrier dans sa force ».

À quoi peut bien ressembler le chevalier des temps modernes ? Pour répondre à cette épineuse question, Aleteia a remis au goût du jour un ancien code de chevalerie en vigueur au XIIesiècle. Ces dix commandements, à l’image du décalogue de l’Église catholique, dictaient la conduite des chevaliers désireux de cultiver les saintes vertus et d’éveiller en eux les sentiments les plus nobles. Répondant aux problématiques médiévales, un tel code peut à première vue sembler désuet ou inapproprié à l’époque moderne. Vraiment ? Largement imprégnés par la morale chrétienne, ce seront des prêtres, bien dans leur époque, qui revisiteront et réactualiseront pour vous les préceptes de ce code dont notre société moderne gagnerait beaucoup à s’inspirer. Faisons naître ensemble un nouvel esprit chevaleresque ! 

Cette semaine, c’est au tour du père Bertrand Monnier, curé de la paroisse Val de Marie, dans le diocèse de Verdun, d’apprendre à notre aspirant chevalier comment faire face à l’ennemi. Difficile de deviner à la célébration traditionnelle de ses offices que l’abbé Monnier, né en 1979, est fan de musique metal, ainsi que des mondes fantastiques et médiévaux. C’est donc tout naturellement qu’il a choisi d’ajouter quelques références cinématographiques originales à ce nouveau code de chevalerie pour mieux illustrer son propos.


Tu ne reculeras pas devant l’ennemi

Mon jeune apprenti,

Aujourd’hui, je vais te parler de l’ennemi du chevalier : le côté obscur de la Force. Tu sais qu’un chevalier Jedi combat le côté obscur avec courage et bravoure. Il est d’ailleurs même prêt à mourir au combat. C’est là une belle et noble chose, qui permet de faire grandir ce monde. Je ne doute pas de ton courage et de ta bravoure, ni de ta générosité. Je sais à quel point tu es motivé pour participer à cette grande aventure humaine qui est la construction du Royaume des Cieux.

Sache cependant que le côté obscur de la Force sait se jouer de nous et fort bien utiliser cette motivation à nos dépends. Ainsi, au nom de notre courage et de notre bravoure de chevaliers, il nous arrive de tomber dans les pièges qu’il nous tend. Alors, pour mieux éviter les traquenards, je t’invite aujourd’hui à te poser cette question : qui donc est mon ennemi ?

La réponse va te sembler rude, mais il faut pourtant que chaque chevalier Jedi se le redise bien souvent : je suis mon premier ennemi. Rappelle-toi l’initiation de Luke Skywalker par Maître Yoda, quand il entre dans sa caverne intérieure pour combattre son ennemi Dark Vador : il triomphe de lui certes, mais le masque tombe et il réalise alors que le visage de son ennemi n’est autre que le sien. Le premier ennemi du chevalier est donc lui-même. N’oublie pas qu’il est impossible de changer les autres, mais que l’on ne peut se changer que soi-même. La tentation est grande de succomber au côté obscur de la Force. C’est plus facile, plus rapide, plus avantageux à bien des égards… surtout matériels. Mais c’est bien ton âme que tu risque de perdre. Tout le monde s’imagine le côté obscur tel un seigneur Sith, sombre combattant. Les manières de succomber sont hélas bien plus nombreuses.

Il existe en effet une tout autre tentation pour le chevalier : celle de devenir un Moldu. Le Moldu qui sommeille en chacun de nous est certainement notre pire ennemi. Il est là, avachi devant son ordinateur et ne sait rien faire d’autre que de consommer, râler contre ce qui ne dépend pas de lui et faire des choix orientés uniquement vers la facilité et la rapidité, vers son confort et sa sécurité. Il refuse toute sorte d’aventure et ne réfléchit jamais aux choses qui dépendent de lui, en parfait rouage d’une machine économique. Telle est la sombre tentation qui habite chaque chevalier : basculer progressivement vers une vie facile et confortable, mue par l’ignorance et la peur, le consumérisme et la paresse.

Voilà, mon cher padawan, où est ton ennemi. Caché au fond de toi, il te murmure des paroles qui semblent être sages et prudentes, mais qui te font glisser lentement vers la mollesse d’esprit. Ce monde contemporain te changera en véritable guimauve si tu n’y prêtes pas attention. Et tu sais parfaitement qu’il est impossible de construire quoi que ce soit avec de la guimauve. Je vais donc maintenant te donner quelques exercices pour combattre l’ennemi moldu qui est en toi, en suivant ce précieux précepte des chevaliers : prier avant de réfléchir, réfléchir avant d’agir. Car tu sais bien que la première arme du chevalier n’est pas dans sa main mais dans son esprit.

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Mathieu Bock-Côté : «L’homme sans civilisation est nu et condamné au désespoir»

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – A l’occasion de la sortie de son nouveau livre,Mathieu Bock-Côté a accordé un entretien fleuve à FigaroVox. L’intellectuel québécois y proclame son amour de la France et fait part de son angoisse de voir le multiculturalisme détruire les identités nationales.

Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie et chargé de cours aux HEC à Montréal. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l’auteur d’Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire (Boréal, 2007). Mathieu Bock-Côté est aussi chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique vient de paraître aux éditions du Cerf.

Propos recueillis par Alexandre Devecchio@Alex_devecch

En tant que Québécois, quel regard portez-vous sur la société française?

Je m’en voudrais d’abord de ne pas dire que j’aime profondément la France et que j’hérite d’une tradition très francophile, autrefois bien présente chez nous, qui considère encore un peu votre pays comme une mère-patrie. La France, en un mot, ne nous est pas étrangère. Vous me pardonnerez ces premiers mots, mais ils témoignent de mon affection profonde pour un pays avec lequel les Québécois entretiennent une relation absolument particulière. En un mot, j’ai le sort de la France à cœur!

La pénétration de l’idéologie multiculturelle, que vous dénoncez dans votre livre, est-elle en France aussi forte que dans les pays d’Amérique?

Le multiculturalisme prend un visage tout à fait singulier au Canada. Au Canada, le multiculturalisme est inscrit dans la constitution de 1982, imposé de force au Québec, qui ne l’a jamais signé. Il a servi historiquement à noyer le peuple québécois dans une diversité qui le privait de son statut de nation fondatrice. Pierre Trudeau, le père de Justin Trudeau, était radicalement hostile au peuple québécois, à son propre peuple, qu’il croyait traversé par une tentation ethnique rétrograde. C’était faux, mais c’était sa conviction profonde, et il voulait désarmer politiquement le Québec et le priver de sa prétention à constituer une nation.

Dans l’histoire du Canada, nous étions un peuple fondateur sur deux. Avec le multiculturalisme d’État, on nous a transformés en nuance identitaire parmi d’autres dans l’ensemble canadien. Il faut rappeler ces origines oubliées du multiculturalisme canadien à ceux qui n’en finissent plus d’idéaliser un pays qui a œuvré à oblitérer sa part française.

Je vous donne au passage ma définition du multiculturalisme, valable au-delà du contexte canadien: c’est une idéologie fondée sur l’inversion du devoir d’intégration. Traditionnellement, c’était la vocation de l’immigré de prendre le pli de la société d’accueil et d’apprendre à dire nous avec elle. Désormais, c’est la société d’accueil qui doit se transformer pour accommoder la diversité. La culture nationale perd son statut: elle n’est plus qu’un communautarisme parmi d’autres. Elle devra toutefois avoir la grandeur morale de se dissoudre pour expier ses péchés passés contre la diversité.

Retour au Canada. Au fil du temps, le multiculturalisme canadien s’est autonomisé de sa vocation antiquébécoise et en est venu à représenter paradoxalement le cœur de l’identité canadienne. Il a remplacé ce qu’on pourrait appeler l’identité historique canadienne par une identité idéologique fondée sur la prétention. Ce qui tient lieu d’identité commune au Canada aujourd’hui, et cela plus encore depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau, que la France regarde étrangement d’un air enamouré, c’est le sentiment d’être une superpuissance morale, exemplaire pour l’humanité entière, une utopie réussie représentant non seulement un pays admirable, mais la prochaine étape dans le progrès de l’humanité.

L’indépendantiste québécois que je suis a un regard pour le moins sceptique devant cet ultranationalisme canadien qui conjugue la fierté cocardière et l’esprit post-moderne.

Plus largement, au Canada, le multiculturalisme sert de machine à normaliser et à banaliser les différences les plus extrêmes, les moins compatibles avec ce qu’on appellera l’esprit de la civilisation occidentale ou les mœurs occidentales. C’est le pays du communautarisme décomplexé, c’est aussi celui où on peut prêter son serment de citoyenneté en niqab avec la bénédiction des tribunaux et du premier ministre, qui y voit une marque admirable de tolérance.

C’est le pays qui banalise sous le terme d’accommodements raisonnables un relativisme généralisé, qui peut aller très loin. C’est le pays où certains iront même jusqu’à dire que le niqab est peut-être même le symbole par excellence de la diversité canadienne, puisque son acceptation par les élites témoigne de la remarquable ouverture d’esprit de ceux qui le dirigent et des institutions qui le charpentent. Pour le dire autrement, le Canada pratique un multiculturalisme à la fois radicalisé et pacifié.

En France, le multiculturalisme semble moins agressif …

Il domine aussi l’esprit public mais n’est pas nécessairement revendiqué par les élites, qui entretiennent, à travers la référence aux valeurs républicaines, l’idéal d’une nation transcendant sa diversité. On sait bien que la réalité est autre et que la référence républicaine s’est progressivement désincarnée et vidée de sa substance nationale depuis une trentaine d’années.

Lire l’intégralité de l’article sur le figaro.fr

Le GAR Bretagne s’entretient avec Jean-Philippe Chauvin

Le 23 décembre dernier, Jean-Philippe CHAUVIN, vice-président du Groupe d’Action Royaliste, professeur d’histoire et infatigable militant de la cause royale était de passage à Rennes pour les fêtes de Noël.

L’Action Royaliste Rennaise, section bretonne du GAR, en a profité pour lui poser quelques questions.

 

Au programme :

Élections régionales.
Score des droites.
Histoire du royalisme en Bretagne.
Cas de la corse.
Le royalisme aujourd’hui.

 

Limérick

Au moment où l’Europe impose un nouveau vote à l’Irlande , il serait bon de rappeler quelques faits historiques…
Le Sinn Fein (Nous-Mêmes) votera « NON »

LIMERICK

« Cuimhnigi ar Luimneach agus ar feall na Sasanach » (Souvenez vous de Limerick et de la perfidie des saxons)

CRUAUTE ANGLAISE

L’armée Française comprenait depuis Louis XIV, une brigade Irlandaise composée de catholiques fuyant les persécutions « anglaises » et brûlant d’en découdre avec eux…Il faut relater quelques événements pour comprendre la souffrance des peuples. Il suffit de rappeler que le 22 juin 1728, un soldat catholique, pour avoir refuser d’assister à l’office protestant britannique, fut durant 2 jours fouetté à mort en suppliant qu’on l’achève…Le code pénal en Irlande s’appelait le code du sang. L’intolérance, les persécutions et les massacres que durent subir les populations irlandaises, avaient exacerbé la haine de l’anglais. Les « Stuart », héritiers légitimes, étaient remplacés par une couronne allemande venant du Hanovre venue avec ses régiments, payés en livre sterling avec la complicité du Parlement de Londres. Les familles des volontaires partis en France, subissaient des persécutions terribles faisant de cette Angleterre libérale, vantée des « Lumières » une terre de gibets et de terreur. Faudrait-il parler de la misère ouvrière, subissant bien avant nous la Révolution industrielle que les philosophes amèneront dans leur valises avec les théories révolutionnaires de 1789…Les massacres de femmes et d’enfants par les soudards de Guillaume III en Irlande sous l’œil complaisant du Parlement de Londres avaient laissés des traces dans l’esprit de ce peuple d’insoumis. Les fourberies et traités violés comme celui de Limerick, écoutons l’historien anglais Green : « L’histoire de l’Irlande, pendant les cinquante années qui avaient suivi sa conquête par Guillaume III, est un sujet de honte éternelle pour les Anglais». Pour l’Irlandais, considéré comme un sous homme, pas de liberté et pas de propriété, comme disait Paul Del Pérugia : « Ici se présente, sous le visage de la haine, un des aspects inhumain, un sinistre retour en arrière dont la vérité demeure soigneusement passée sous silence…». Les emplois publics sont interdits, spoliation des terres, tortures, destructions, vols, viols et incendies, pendant que des soi-disant philosophes présentaient en France les institutions anglaises libérales, comme un exemple…

LOUIS XV, UN ROI EUROPEEN

Le peuple Anglais d’alors attendait de Louis XV, une salutaire libération des hanovriens par un débarquement. La victoire de Fontenoy sur les anglais fut symbolisé par l’immense croix celtique apportée par les Irlandais en 1907, pour commémorer la victoire Française, composée de régiments irlandais sur les britanniques et portant comme inscription : «Limérick le 13 octobre 1691-Fontenoy le 11 mai 1745.A la mémoire des soldats de la Brigade Irlandaise qui, sur le champ de bataille de Fontenoy, se vengèrent de la violation du Traité de Limérick ». Sous Louis XV, la Révolution en Angleterre se préparait contre la dynastie étrangère avec l’Ecosse et l’Irlande et même des protestants ralliés, c’est pour dire… « Au cours de cette deuxième « guerre de 100 ans », Louis XV situait le conflit avec une sûreté géniale que Napoléon ne possédera qu’un instant. Ce n’était en aucun cas sur le Rhin, ce n’était plus sur l’Escaut qu’il contrôlait, mais sur la Tamise que pesait la guerre de Louis XV » (Paul Del Perugia, Louis XV).
Le prince Stuart voulait tenter un débarquement pour faire cette libération. Louis XV, toujours très renseigné des échecs de la politique libérale imposée avec violence, restait prudent, évitant de s’immiscer dans la politique intérieur anglaise. Les succès de Louis XV à Fontenoy, après les soins promulgués à tous les blessés et l’attention aux civils, l’avait propulsé en arbitre européen et en monarque exemplaire. Il était devenu à la suite de St Louis, un humaniste concret. Il voulait rester à l’écoute…
Il était d’ailleurs à ce moment, épaulé par Voltaire dans cette initiative d’un éventuel débarquement sur la Tamise. Notre marine de guerre était trop faible pour une campagne d’envergure. Il savait le coût d’une guerre de succession, étant sorti de celle de Pologne. Il était aussi impliqué dans la succession d’Autriche et ne se voyait pas lancé dans celle d’Angleterre. Louis XV était soutenu par le peuple dans cette entreprise contre les Salons parisiens intellectuels vendus aux Parlements britanniques. Ces salons dans lesquels ces soi-disant philosophes s’écoutaient parler, n’avaient comme audience qu’eux-mêmes et une partie de l’élite corrompu et aveugle, qui va quelques années plus tard déclencher la machine infernale révolutionnaire…Les solutions aux problèmes européens se trouvaient pour l’heure sur la Tamise et non sur le continent, Louis XV en était conscient.

Ecoutons Paul Del Perugia : « Louis XV n’interviendra à Londres que pour se montrer Roi très Chrétien, en parlant encore en faveur de l’humanité…La « philosophie », les idées londoniennes, la politique qu’avait tenté d’acclimater en France le Régent Philippe d’Orléans, parurent sans racines et brusquement balayées. Le peuple s’enthousiasmait, comme Voltaire, pour la bataille de Libération sous les murs de Londres. Ses vœux montaient bruyamment vers le Prétendant Stuart. ».
En Angleterre, la couronne du Hanovre, tenait dans la dictature et les fourberies. Cumberland quitta le continent européen et se alliés en toute hâte, durement étrillé dans les Pays-Bas. Il paya des mercenaires allemands pour assurer la sécurité à Londres, plus sûrs que les régiments anglais, dont la plupart espéraient la libération salvatrice…Le Parlement Whig tremblait et George II sentait sa couronne fragilisée. Louis XV le menaçait à la fois sur le continent dans sa Maison du Hanovre, sur la Tamise ou en Ecosse avec un débarquement Stuart légitime. Quand Charles Edouard débarqua, il fallut aller chercher George II en Allemagne où il festoyait… « Le déroulement des événements révéla mieux que toute l’Encyclopédie et tous les philosophes réunis comment fonctionnaient réellement des institutions libérales. Leurs réflexes sanglants n’incitèrent nullement Louis XV à les acclimater en France » (P.Del Perugia).

Leçons qui malheureusement ne seront pas suivies…

Frédéric WINKLER

Irish Republican Media, O’Connell Street

Nous remercions CptSternn d’avoir publié cette vidéo de musique représentant la résistance irlandaise de Belfast, face aux provocations annuelles des colons protestants irlando-britanniques (orangistes) traversant les quartiers catholiques sous protection de la police. Cette célébration du 12 juillet, pour fêter la victoire sur les français de Louis XIV et les irlandais, ravive les tensions et rappelle aux catholiques qu’ils ont été écrasés à la bataille de la Boyne en 1690.

N’oublions pas le peuple frère Irlandais qui fournit jusqu’à la Révolution de 1789, la célèbre « Brigade Irlandaise » dont nous devons en grosse partie, la victoire de Fontenoy…

Francophonie et frères d’Alliance

Régine PERNOUD disait : « Ce visage familier de la France dont les contours nous semblent avoir été tracés d’avance pour ménager à notre peuple une terre aux proportions harmonieuses, où climats et ressources s’équilibrent et se complètent, il faut connaître son passé pour apprécier le miracle qu’il représente: suite de rencontres, de luttes, de difficultés à travers lesquelles une volonté sagace et obstinée a fait choisir, parmi tous les « possibles” qui se présentaient, la solution sacré. Notre France traditionnelle n’est pas le produit d’un hasard, ni d’un accident géographique, ni d’on ne sait quelle prédestination. Elle est une longue patience; ciselant, soudant, ajustant un à un chaque coin du territoire, raccrochant à l’ensemble, ici une ville, là une province, jusqu’à ce que, sans brutalité, sans démonstrations théâtrales par le développement de possibilités naturelles dont notre peuple eut très tôt l’intuition, la France se trouvât formée. »

Nous désirons marcher avec l’histoire et celle de la France, riche et diversifiée, est illustrée par l’héroïsme. Je ne vais pas renouveler un historique que vous connaissez mais après tout… Il faut sans cesse rappeler notre présence dans cette Amérique qui fut un moment presque Française. Cette guerre de 100 ans menés par une poignée d’hommes au sang de braise sillonnant les immensités d’un territoire hostile et sans fin. Cette histoire oubliée du temps de nos rois où la France rayonnait dans le monde semble bien lointaine dans notre espace réduit par plus de 200 ans de décadence républicaine. L’espace ainsi diminué gavé de matérialisme et dépourvue de toute élévation transpire l’individualisme et l’hédonisme dans l’enfermement sur soi.

Nous avons dans l’esprit ces chevaliers de la grande période lumineuse médiévale, de ces troupes supplétives « Turcopoles » combattant à nos côtés, des « Poulains », enfants arabo-francs, sans oublier nos frères chrétiens défendant encore aujourd’hui, au prix du sang la croix du Christ en Orient. Cet icone que fut Baudouin IV, le roi lépreux, cette image de la pure chevalerie, dont nous essayons, malgré nos défauts d’être les héritiers.

Dans Paul et Virginie, Bernardin de Saint Pierre rappelait ce qu’était l’arrivée vers les côtes d’un vaisseau du Roi de France : «Nous aperçûmes dans le brouillard le corps et les vergues d’un grand vaisseau. Nous entendîmes le sifflet du maitre qui commandait la manœuvre et les cris des matelots qui crièrent trois fois : Vive le roi ! … Car, c’est le cri des Français dans les dangers extrêmes ainsi que dans les grandes joies, comme si, dans les dangers, ils appelaient leur prince à leur secours ou comme s’ils voulaient témoigner alors qu’ils sont prêts à périr pour lui. » Sentiments qui restent au profond de nous, comme un appel étouffé, comme celui du besoin des relations communautaires que plus de deux siècle d’esclavage consenti à l’argent, empêche de retrouver…

Nous vivions à l’époque les différences dans la complémentarité, la survie et les combats. Non qu’il n’y ait eu des heurts mais les caractères et les volontés ainsi que le sens des valeurs réduisaient les conflits. Nous étions loin des problèmes d’assimilation.

Il suffit pour cela de découvrir les milliers de « Pocahontas » dont la France put s’enorgueillir et dont la Baronne de St Castin était l’illustration à la Cour de France. Rappelons l’Edit de Richelieu, sous Louis XIII, stipulant que tout Amérindien christianisé était sujet du Roi de France, alors que les puritains anglo-saxons considéraient les catholiques comme des démons et les indigènes comme des sous-hommes…

La grande paix de Montréal de 1701, voyant là l’accomplissement de la diplomatie française, réussit ce que jamais les anglais ne purent, d’unir les nations amérindiennes dans une grande fraternité de paix.

Le gouverneur Frontenac se joignant avec nos frères Amérindiens dans les danses des guerriers. L’enterrement du grand chef Huron Kondiaronk qui voulut être enseveli dans sa tenue de capitaine Français, pendant que les iroquois, ennemis d’hier mais alliés grâce à cette paix française, pleuraient la mort du grand guerrier.

Imaginons un instant ce chef Amérindien porté en terre dans un mélange de tradition Amérindienne et Française, devant les officiers en grande tenue, l’armée et des milliers de représentants des Nations Amérindiennes. Jean Marc Soyez dans Historama disait : « Car il ne faut pas oublier que de tous les étrangers qui ont abordé ou aborderont en Amérique, les Français sont les seuls à y avoir été invités par les autochtones »

Nos coureurs des bois, miliciens et Compagnie Franches de la Marine, traversant les territoires hostiles, le canoë sur le dos ou dans les rapides périlleux, où souvent en plein hiver, les raquettes aux pieds, flanqués de nos frères Amérindiens, terrassant les britanniques à des centaines de kilomètres de chez eux. Nos « Compagnies sauvages » créant l’instabilité sur les frontières que les américains nomment « wilderness ».

Tous ces héros oubliés dont les noms sonnent encore à nos oreilles : St Castin, Beausoleil, Dumas, Magdeleine, Piskaret, d’Iberville, Cadillac, Tsohahisen, La Vérandrye, Boishébert, Kateri Tekakwitha, Langy,… Et toutes ces victoires, La Monongahela, Corlar, Dover, William Henry, Carillon ou Ticonderoga et St Foy… Comment ne pas rappeler Pontiac, chef Ottawa, allié des français qui failli, en unissant les tribus Amérindiennes après le Traité de Paris, mettre les anglais à la mer !!!

N’oublions pas les Illinois, dont toute la tribu désirait embarquer vers la France, plutôt que de rester face aux britanniques. Ils savaient leur fin proche après le départ des français… Un vieil Ottawa dans les reportages de Kevin Kostner disait : « Avec les français, nous n’avions pas de problème, nos filles se mariaient avec eux…»

Pour preuve la dernière grande révolte au Canada fut celle des franco-amérindiens, dite des « sang-mêlé » de Louis Riel, que les tuniques rouges réprimèrent dans le sang… C’est cela l’histoire de notre pays, car peuple et roi sont de droit divin, disait Marcel Jullian.

Nous pourrions même citer la présence de quelques soldats noirs dans les rangs français au XVIIIe siècle, le Comte de la Bassetiere en parle, concernant les Uhlands de Maurice de Saxe. Louis XV donna son accord pour la création d’un régiment le 30 mars 1743. Il n’est pas illogique d’en voir dans les troupes de marine comme le rappel si bien le film du dernier des Mohicans…

Nous pourrions aussi parler des Indes de Dupleix, où la France eut dans ses rangs la plus grande armée de supplétifs indigènes descendant des rudes guerriers Tamils et Muhammadans : les Cipahis dont ceux du chevalier de Monhi firent trembler les godons. De la prise de Madras à la résistance acharnée de 42 jours de Pondichéry, 10 000 combattants Cipayes en 1750 assuraient à la France de Louis XV, les postes et comptoirs de Pondichéry, Karikal, Mahé et Chandernagor au Bengale.

Nous avons un héritage dont nous avons des raisons d’être fier et travaillons à cette grande France que l’on nomme Francophonie. Retrouvons un véritable humanisme en rappelant celui qui pourra redonner de nouvelles espérances ; un Roi, pourquoi pas !!!

Comme dans les tirades de Cyrano, nous attendrons debout, et L’épée à la main… contre ces vieux ennemis ! Le mensonge ? Les compromis, les Préjugés, les Lâchetés !… la Sottise ! et s’il nous faut mourir il y a quelque chose, que nous emporterons, lorsque nous entrerons chez Dieu, notre salut balaiera largement le seuil bleu, quelque chose que sans un pli, sans une tache, nous emporterons malgré cette république antisociale, et c’est… Notre panache.  »

Notre Jour viendra !
Frédéric
WINKLER

Faire sa révolution intérieure

« Là où il aurait fallu des chevaliers du XIIe siècle, bardés de leur bouclier sans fêlure, brandissant leur épée aux côtés de leur croix, pour forcer le nouveau monde barbare à tenir compte de leur présence salvatrice, il n’y eut souvent que des privilégiés nostalgiques, des doctrinaires hautains, des traditionalistes momifiés ou aigris, des « prophètes du passé» reclus dans l’immobilisme et surtout d’incorrigibles discoureurs, de ces hommes dont Drumont devait dire un jour «qu’ils croyaient avoir agi quand ils avaient parlé »

Marie-Madeleine MARTIN

Croyez-vous vraiment que nos ancêtres ont œuvré dans l’espoir de voir émerger cette société qui n’a que l’argent comme Dieu, qui n’a comme maître que la télévision et ses émissions débiles, et qui n’a comme seul but le souci de sa petite jouissance personnelle ? On aurait envie de dire : Tout ça pour ça ?? On pourrait aussi parler de notre très riche langue française, à la foi gréco-latine et celtique, bafouée un peu plus chaque jour au profit de la langue marchande anglo-américaine pour la plus grande gloire des grands maîtres du Nouvel Ordre Mondial. Sans oublier la défense de nos langues régionales qui renforcent d’autant plus la richesse linguistique et culturelle de notre pays.

Notre mémoire imprégnée de l’eau baptismale au sacre de Clovis suffit à nous persuader de la victoire finale. Elle se lève comme un soleil aux lueurs de nos aubes futures. Il faut mettre nos actes en accord avec nos idées, car comme le disait si bien le poète Ezra Pound : «Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien ! »


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Éloge de la qualité

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°8)

QUELQUES OBSERVATIONS A PROPOS DU CHÔMAGE.

Nos gouvernants se trompent et nous trompent à propos du chômage.

Qualité, voilà un mot-clé. La qualité dont il s’agit ici n’est pas celle, fonctionnelle et naturelle, que l’on attend du produit lui-même et qui est la plupart du temps acquise et offerte C’est bien plus : c’est celle de l’entreprise elle-même, de ses hommes, de ses méthodes de travail, de gestion, de commerce et d’après-vente. Une gestion soignée, des procédés sûrs, des équipements bien entretenus sont des facteurs auto-générateurs de qualités, en quelque sorte « qualitigènes ».

Lorsque la qualité est acquise et reconnue, le bénéfice est triple :

  •  L’image de marque, publicité naturelle, devient positive.
  •  les produits se vendent mieux, même si les prix ne sont pas au plancher, car l’achat d’un produit de première qualité est sécurisant.
  •  Les profits sont au rendez-vous puisque les pertes par rebuts et malfaçon se réduisent

C’est la prise de ces trois bénéfices qui maintiennent ou ramènent l’emploi.

Ce qui serait bon pour améliorer la situation française, ce serait que les PME s’y mettent. Or, leur performance à cet égard n’est pas bonne. Il n’est que d’en visiter (dans la tranche 10-100 salariés) pour voir les signes qui ne trompent pas : ateliers encombrés, magasins mal rangés, outillages délabrés, bennes à rebut bondées. Autant d’indices qui révèlent une marge de progrès considérable et inexploitée. Beaucoup de leurs patrons, toujours très courageux, souvent munis d’un réel savoir faire, manquent de temps ou de formation pour remédier à une situation que, souvent, ils méconnaissent. Mettre seul leur entreprise sur la route de la qualité totale est impossible, plus pour cause de blocages intellectuels que par impossibilité technique ou économique réelle. Pourtant, ils y trouveraient des clients, des bénéfices et, tout naturellement, ils embaucheraient.

La qualité totale est une tournure d’esprit qui ne va pas de soi.
Elle doit être promue.

LA PROMOTION QUALITÉ.

l’économie de production, c’est à dire par les professionnels eux-mêmes avec, éventuellement, le concours de structures qui leurs sont proches, comme les Chambres de Commerces.

L’aide de l’État, ni celle du législateur ni celle des politiques dont on voit bien qu’ils sont peu ou prou disqualifiés par l’opinion publique. Ne sont indispensables Une action de ce genre peut d’ailleurs démarrer ponctuellement dans une région ou dans une autre pour, de proche en proche, s’étendre par la force démonstrative de l’exemple. Nul besoin de lancer tout de suite de gros escadrons.

Il faut mettre trois outils en action : une norme, un label, et une publicité des résultats.

Une norme :
Il en existe mais elles ne concernent pour la plupart que la qualité fonctionnelle des produits ce qui est insuffisant. C’est la qualité de l’entreprise toute entière qu’il faut générer. Les normes ISO 9000 et la suite sont de bons outils pour le faire, mais elles sont hors de portées des PME qu’elles soient, industrielles, commerciales ou agricoles. Il faudrait les simplifier, en exprimer l’essentiel, en faire une synthèse pragmatique. Les professionnels peuvent le faire eux-mêmes et ils découvriraient que mettre en ordre physique les lieux de production, sécuriser des méthodes de travail et maîtriser les approvisionnements sont des actions qui ne demandent pas de capitaux mais seulement un bon « retroussement de manches ». C’est en ce qui concerne les approvisionnements que les choses deviennent intéressantes. En effet, ce dernier point requiert un réseau dense et rapproché de fournisseurs ce qui favorise la localisation du tissu productif.
La norme comprise et appliquée, il reste à certifier les entreprises qui se sont lancées sur cette piste. Un audit technique très simple par des pairs est suffisant. Il ne manque pas de gens compétents pour s’y mettre, vite et bien. Le client intervient à ce stade. L’une des clauses de la norme est son droit à la libre visite des locaux. Si ces locaux, d’un atelier, d’une ferme, d’une boutique sont propres et en ordre, le client est rassuré et le producteur légitimement fier. On fera des affaires ensemble. L’application de la norme une fois constatée, on accorde un label.

Le label :
C’est le signal qui alerte l’acheteur en lui passant un message clair : « Ce produit est un produit de première classe. Vous le payez peut-être un peu plus cher qu’un produit de premier prix, mais c’est pour vous un excellent achat ». On peut voir sur beaucoup de marchandise des grandes surfaces le label TüV. C’est le label qualité de l’industrie manufacturière allemande.

La publicité des résultats:
Tous les « dynamiteros » vous le diront : les bombes ne sont rien sans la propagande. Les performances qualité totale doivent donc être claironnées avec remise de coupes en public, à la télévision, comme l’industrie du spectacle, celle du livre et même celle de l’automobile savent le faire. Il est juste que ceux qui ont fait un dur effort de qualité se voient reconnus et que leurs noms soient largement mis en avant. C’est la meilleure publicité (*) !

ET SI ON GÉNÉRALISAIT ?

Le concept, ou plutôt la mentalité, « qualité totale » n’est nullement réservé à l’industrie. L’agriculture, les services, l’administration, l’Etat également, peuvent le mettre en pratique avec profit.
Mais aussi, chacun, à titre personnel peut s’en imprégner dans sa relation avec les autres. On redécouvrirait que les préceptes, aujourd’hui décriés, de la morale (et en particulier de la morale chrétienne) sont en fait des normes de « qualité relationnelle » dont l’observation a des conséquences économiques positives.

Quelques exemples :
Moins de voleurs = moins de police = moins d’impôt.
Moins de vandalisme : idem.
Moins de négligences, plus de conscience professionnelle ou scolaire : la même chose.
Plus de famille = plus de solidarité directe = moins de problèmes de société etc .. etc..
Accepter avec joie des enfants, les élever dignement = retraites financées sans peine.
Comportement sexuel naturel maîtrisé = Sida vaincu, etc etc

la liste serait longue.

L’éducation des enfants prend alors un aspect concret. Leur donner le sens du beau, du bon et du bien, leur donner le goût de l’effort, c’est travailler à leur assurer un emploi pour son futur. C’est peut être, en fin de réflexion, le seul outil de lutte contre le chômage qui soit à la portée de chacun.

Cette idée n’est pas originale. Un haut fonctionnaire des finances qui planchait récemment devant un auditoire de généraux (réservistes) sur la crise économique et les moyens d’en sortir, avait conclu son exposé en disant : « … nous ne sortirons pas de la crise seulement au moyen de mesures techniques, monétaires ou politiques . Il faudra aussi remettre en action des valeurs morales oubliées de civisme et de patriotisme … ».

Paul TURBIER

L’Auld Alliance – A nos Frères Ecossais – Saor Alba

Vidéo traduite en anglais :

En Ecosse, l’histoire remonte à 50.000 ans, après la glaciation de Würm. Les romains devant ces « barbares  Pictes» nommé Calédoniens attaquant peints à demi nu, préfèrent ériger le mur d’Hadrien, pour les séparer de leur colonisation d’Angleterre. Venus d’Irlande, par l’Ulster les Scots amènent leur langue  gaélique et le pays est nommé Alba. L’amitié Franco-Ecossaise remontrait selon Walter Bower, moine puis abbé de saint Colomb, à Charlemagne. Cette terre connu les intrusions Vikings et la conquête du Duc Guillaume en 1072, les Normands y édifieront de solides places fortes. Les tribus d’Écosse sont formées en Clans, la frontière proche avec l’Angleterre donne lieu à des luttes farouches dont le but sera toujours cette indépendance rêvée et difficilement accessible. En 1295 rejetant les Anglais, l’Ecosse scelle l’union avec la France nommée « Auld Alliance ». En 1428, le poète Alain Chartier dira : « De cette alliance, transmise de génération en génération, qui n’a point été écrite sur un parchemin de peau de brebis, mais qui s’est gravée sur la chair vive et sur la peau des hommes, tracée non à l’encre, mais par le sang. »

En 1296 le Roi D’Angleterre Edouard envahit L’Ecosse. William Wallace dans le nord et Andrew de Moray pour le sud deviennent les symboles de la résistance, élus gardiens du pays par les nobles en l’absence du Roi Jean Baliol. Thomas Randolph Comte de Moray se rendit célèbre en escaladant le château d’Edimbourg en 1313, avec un « commando » d’Ecossais par la face sud, réputée imprenable et s’empara de la place Ils écrasent l’armée anglaise au pont de Stirling, scène mémorable du film « Braveheart », Andrew meurt de ses blessures. Edouard se vengera à Falkirk en 1298, Wallace laissera le commandement à Robert Bruce issu d’une noble famille normande du Cotentin, compagnon de Guillaume le Conquérant. Ne désirant pas négocier William reprends la lutte mais trahit, il tombe aux mains des anglais. Ceux-ci n’arriveront pas à lui faire jurer allégeance, il mourra dans la souffrance, les membres éparpillés aux 4 coins du royaume d’Angleterre, afin de décourager toute résistance. Robert Bruce devient roi en 1307, écrase les forces anglaises à la bataille de Bannockburn en 1314, donnant l’indépendance à l’Écosse. Le premier parlement Écossais voit le jour en 1326. Mais les anglais envahissent de nouveau et c’est la seconde guerre d’indépendance…

(suite…)