Sans repentance – La bataille de France (1940)

Suite à la sortie prochaine ( 19 juillet 2017) du film « Dunkerque » de Christopher Nolan, présentant une vision purement anglo-saxonne de ce douloureux épisode de la bataille de France, nous souhaitions rappeler l’héroïsme et le sacrifice de nos combattants français durant ce conflit mondial. Cette vidéo met en lumière ce que furent nos soldats sur les théâtres des opérations, montrant par là même que nous n’avons pas à avoir honte de la combattivité de nos soldats, et ce bien avant que n’apparaisse ce qui sera la « résistance »…

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En souvenir de Guy Steinbach (28/10/1918 – 7/11/2013), ancien du 7ème Bataillon des Chars Légers Modernes (BCLM), doyen des Camelots du Roi, président d’honneur de Marius Plateau (Anciens Combattants d’Action française et Souvenir des Camelots du roi) et président d’honneur du groupe d’Action Royaliste…

Il fit face du 10 mai au 20 juin 1940, aux panzers allemands, en perdant de nombreux camarades. Il continua le combat dans l’ORA (Organisation Résistance Armée). A la Libération, il fut nommé à l’état-major des FFI (Forces Françaises Intérieur) de Toulouse et officier de liaison auprès de Patton

 Sans repentance : La Bataille de France (1940) – Héroïsme et sacrifice des combattants français

Le 28 juin 1919 le soi-disant traité de paix de Versailles est signé dans la galerie des glaces au château de Versailles, entre l’Allemagne et les Alliés. Ce traité faisait suite à quatre années d’une guerre infernale qui aura coûté la vie à 1,5 millions de français. Ces derniers surent tenir pendant ces quatre années : dans l’enfer de la boue des tranchées, au chaos du feu ennemi parmi les corps déchiquetés des copains dans une atmosphère de mort, de mécanique comme de sang, cela au son d’agonisants gazés et des lance-flammes. L’expression « la Der des Ders » fit son apparition alors que le Maréchal Foch qualifiait ce traité en ces termes : « ce n’est pas une paix, c’est un armistice de 20 ans ». Malheureusement, tout comme l’historien Jacques Bainville l’avait dénoncé en 1919 dans « les conséquences politiques de la paix », ce traité de Versailles amènerait bien les conditions d’un nouveau conflit avec l’Allemagne…

De trahisons en lâchetés, comme lors de la signature des accords de Munich le 30 septembre 1938, les dirigeants de la république en France, ainsi que leurs alliés, permirent la monté en puissance du nazisme en Allemagne ainsi que l’avènement du IIIème Reich.

Affiche officielle annonçant la mobilisation et le début de la seconde guerre mondiale.

Le 3 septembre 1939, soit 20 ans après la signature du traité comme l’avait prédit Foch et Bainville, faisant suite à l’agression de la Pologne par la Wehrmacht, la Grande-Bretagne puis la France socialiste, dans un élan d’irresponsabilité, déclarent la guerre à l’Allemagne.

Après l’interminable « drôle de guerre » qui suit le début du conflit, la situation évolue soudainement à l’Ouest, lorsque l’Allemagne, le 10 mai 1940, déclenche une offensive sur la Hollande, la Belgique et le Luxembourg. En quelques jours, les troupes allemandes bousculent les forces alliées qui évacuent les Pays-Bas, se replient sur la rive française de la Meuse et dans le nord de la France. Après avoir percé le front français à Sedan, les panzers se précipitent vers les côtes de la Manche, qu’ils atteignent le 20 mai 1940, puis remontent en direction de Boulogne et de Calais.

Comment nos chers soldats se sont-ils comportés lors de cette terrible bataille de France ?

L’historiographie abonde en clichés sur la prétendue « déroute » de l’armée française en 1940. Surtout de la part des auteurs anglo-américains, toujours promptes à dénigrer le rôle des soldats français lors de ce conflit mondial.

Même si l’enthousiasme fut bien moindre que lors de la première guerre mondiale et on peut le comprendre, les français mobilisés se montreront pourtant parfaitement à la hauteur de leur devoir malgré la défaite.

Citons le cas de la bataille de Stonne. Stonne est une commune française, située dans le département des Ardennes, au sud de Sedan. Parfois évoqué comme le « Verdun de 1940 », les attaques françaises à Stonne furent considérées comme les plus dangereuses de la campagne de l’ouest, le village en lui-même changera de camp dix-sept fois. Du 14 au 25 mai, les Français perdront 7 500 hommes sur 42 500 engagés (17%), les Allemands 26 500 sur 90 000 (29%). Le général Paul Wagner, qui fut colonel à Stonne commandant le 79ème infanterieregiment, déclarera comme de nombreux autres anciens combattants allemands après la guerre : « il y a 3 batailles que je n’oublierai jamais : Stonne, Stalingrad et Monte-Cassino ; »

Malgré la victoire allemande, cette bataille mit en évidence la supériorité des chars français B1 bis face au Panzers allemands. Malgré un mythe répandu, les panzers de la Wehrmacht n’avaient rien d’invincibles en eux-mêmes, bien au contraire. La France dispose des SOMUA S35 et les B1/B1 bis qui sont parmi les plus puissants chars d’Europe. Leur blindage résiste à tous les canons antichars allemands de l’époque, ainsi qu’aux canons des Panzer II, III et Panzers IV et leur armement surpasse celui de la majorité des panzers.

La bataille de Stonne offrira le spectacle de 13 chars allemands détruits par un seul char B1 bis du capitaine Pierre Billotte, ayant 140 impacts totalisés sur la cuirasse de son B1 bis qui ne le mettront même pas hors service !

L’historien américain steven Zaloga dans «Panzer IV vs Char B1 bis : France 1940 » confirmera la supériorité du blindé français en termes de protection et de puissance de feu. Par comparaison, le Char B1 était presque impénétrable, même à courte portée, dû à la faible puissance du canon de 75mm monté sur le Panzer IV. Alors que le Char B1 pouvait facilement pénétrer un Panzer !

Confirmé également par le général Rommel lui-même alors Commandant la 7eme PanzerDivision durant la Bataille de France :

« La plupart du temps, les chars ennemis étaient supérieurs aux nôtres en matière de blindage. Le canon antichar de 37 mm s’est révélé totalement insuffisant contre les épais blindages des chars français et anglais. »

Général Erwin Rommel – Commandant la 7eme PanzerDivision
– Rapport à l’O.K.W. – 20 novembre 1940

Plus tard, lors de l’évacuation des armées alliées à Dunkerque, plus communément appelée « Opération dynamo », les soldats français firent preuve d’un grand sacrifice pour contenir l’armée allemande le temps de l’évacuation des soldats vers l’Angleterre. Un général allemand, le général von Küchler, commandant la XVIIIe armée de la Wehrmacht, écrivait dans son journal de campagne pendant le siège de Dunkerque :

« Malgré notre écrasante supériorité numérique, les Français contre-attaquent en plusieurs points. Je ne parviens pas à comprendre comment ces soldats, luttant parfois à 1 contre 20, trouvent la force de donner l’assaut. C’est stupéfiant. Je retrouve en ces soldats la même fougue que ceux de Verdun en 1916. Nous ne perçons nulle part et nous subissons des pertes terrifiantes ».

« Dunkerque m’apporte la preuve que le soldat français est l’un des meilleurs au monde. L’artillerie française, tant redoutée déjà en 14-18, démontre une fois de plus sa redoutable efficacité. Nos pertes sont terrifiantes : de nombreux bataillons ont perdu 60% de leurs effectifs, parfois même plus ! »

La Bataille de Dunkerque : 26 mai – 4 juin 1940 – Ed Tallandier – P8 et 9 – Par Dominique Lormier

La comparaison que fait le général Von Klücher entre les combattants français de 1940 et ceux de 1916 et particulièrement judicieuse, car elle met en évidence le caractère, jusqu’alors intemporel, de cette éthique traditionnelle calquée sur les valeurs de la religion chrétienne qui imprégna le cœur et l’esprit des français depuis des siècles et qui fit la force de notre peuple.

Le 7 juin 1940 ce sera le bombardement de Berlin. Et oui ! Bien avant les bombardements intensifs de la capitale du Reich par les alliés en 44 et 45, Berlin reçu ses premières bombes en 1940. Et ces bombes étaient françaises. Ce fut l’épopée du «Jules Verne», premier avion « corsaire » de l’histoire.

Trois avions Farman, quadrimoteurs transatlantiques type NC 223.4, le « Jules Verne », le « Camille Flammarion » et « le Verrier », destinés à Air France furent transformés en bombardiers. Le commandant Henri Daillère obtint le « Jules Verne » pour le « militariser » afin de combattre les cuirassés allemands « Graf von Spee » et « Von Scheer » en Atlantique.

Il effectue de très nombreuses missions, dont une sur Berlin et une autour du croiseur « Emile Bertin » qui transportait l’or de la Banque de France en Martinique.

Le NC.223.4 « Jules Verne » fut spécialement modifié pour une mission à très haut risques : le bombardement de la capitale allemande.

L’avion quitta Orly le 7 juin 1940 en début de soirée avec 2 000kg de bombes sous les ailes et fit route vers le nord. Longeant les côtes belges, néerlandaises, allemandes, et enfin danoises, l’avion entra ensuite réellement en Allemagne par la Baltique. Le « Jules Verne » déversa ses deux tonnes de bombes sur Berlin, une ville alors très mal défendue contre les attaques aériennes. Toutes les bombes y passent et lorsqu’il n’y en a plus, on passe aux incendiaires et lorsqu’il n’y en a plus, alors le Maître mécanicien Corneillet enlève ses souliers et les balance par la porte ; au retour il dira : « Ils n’ont rien gagné, ils étaient foutus ».

Après de nombreuses missions, le « Jules Verne » trouve asile à Marseille, continue à bombarder Rome et des usines italiennes. Daillière et son équipage bombarderont notamment des usines à Rostock et, le 14 juin, un dépôt de carburant à Marghera, près de Venise, comme ils parviendront également à larguer des milliers de tracts antifascistes sur Rome.

Avant sa mort, le 11 octobre 1942, en défendant l’espace aérien de l’Afrique-Occidentale française face aux Britanniques, le commandant Daillière avait demandé à un anonyme de brûler l’appareil pour éviter qu’il ne tombe aux mains des nazis ; c’est ce qui fut fait en 1942 dans un hangar à Marignane.

L’audace de l’équipage du « Jules Verne » est à mettre en parallèle avec celui des équipiers américains de James Doolittle qui bombardèrent Tokyo avec des North American B-25 Mitchell en 1942 après avoir décollé du pont d’un porte-avions. Dans les deux cas les avions utilisés n’avaient pas été conçus pour réaliser ce genre de mission. Et dans les deux cas l’effet psychologique de ces bombardements avait été désastreux sur le moral des civils.

Nous pouvons citer aussi le cas de la résistance héroïque des Cadets de Saumur

Ceux-ci bloqueront pendant plus de deux jours plus de deux divisions allemandes (dont la 1re division de cavalerie), sans oublier l’appui de la Luftwaffe. Les combats commencèrent le 19 juin 1940 après que les troupes françaises prirent position sur quatre ponts de la Loire, qu’elles eurent ordre de tenir coûte que coûte.

Les combats héroïques menés par cette poignée de soldats (2500 français contre 40 000 allemands) équipés de leurs armes d’instruction contre des forces très supérieures tant en hommes qu’en armements furent reconnus par leurs vainqueurs : c’est le général Kurt Feldt commandant la 1re division de cavalerie qui leur donnera le nom de « cadets » et qui leur permettra de repartir libres vers la ligne de démarcation. Une section de la Wehrmacht leur rendit les honneurs militaires au passage du pont à Beaulieu-lès-Loches.

En dehors de la bataille de France, nous pouvons citer également la victoire de Bir Hakeim. A la fin mai 1942, la première brigade des Forces françaises libres occupe le sud du dispositif de la 8e Armée britannique en Libye face aux Forces germano-italiennes de l’Axe. Point d’appui à l’extrême gauche du dispositif, d’une importance considérable, empêchant toute manœuvre d’encerclement par le sud des Forces alliées, en retraite désordonnée, après la défaite et la chute de Tobrouk qui ouvre la voie du Caire aux chars allemands.

Le 27 mai 1942, la position de Bir Hakeim, attaquée par la division blindée italienne « Ariete », soutient un combat acharné mené jusqu’à l’intérieur du point fort. L’ennemi, repoussé, laisse quarante chars sur le terrain.

Du 1er au 10 juin, la position, harcelée méthodiquement, est complètement encerclée par des forces allemandes et italiennes, en supériorité numérique écrasante. Le général Rommel, commandant les forces ennemies s’efforce de faire sauter ce verrou. A l’ultimatum exigeant une reddition, le général Kœnig, commandant la brigade française, répondra : « Nous ne sommes pas ici pour nous rendre. »

Malgré les tirs d’artillerie et les bombardements aériens les plus violents, la Brigade repousse tous les assauts, ne cède pas un pouce de terrain, infligeant à l’ennemi des pertes élevées.

Les Allemands et les Italiens ne passeront pas, et ce malgré les assauts répétés des 45 000 hommes entourant la position française sous les ordres de Rommel en personne. Ce dernier dira : « Sur le théâtre des opérations africaines, j’ai rarement vu combat plus acharné (…) Une fois de plus, la preuve était faite qu’un chef français, décidé à ne pas jeter le fusil après la mire à la première occasion, peut réaliser des miracles, même si la situation est apparemment désespérée. »

Winston Churchill résumera l’importance stratégique de la résistance française en ces mots : « En retardant de quinze jours l’offensive de Rommel, les Français libres de Bir Hakeim auront contribué à sauvegarder le sort de l’Égypte et du canal de Suez. »

Et Hitler lui-même formulera cette réponse au journaliste Lutz Koch, de retour de Bir Hakeim :

« Vous entendez, messieurs, ce que raconte Koch. C’est bien une nouvelle preuve de la thèse que j’ai toujours soutenue, à savoir que les Français sont, après nous, les meilleurs soldats de toute l’Europe. La France sera toujours en situation, même avec son taux de natalité actuel, de mettre sur pied une centaine de divisions. Il nous faudra absolument, après cette guerre, nouer une coalition capable de contenir militairement un pays capable d’accomplir des prouesses sur le plan militaire qui étonnent le monde comme à Bir Hakeim. »

Les grandes figures de la Résistance française 1940-1945 – de Dominique Lormier

Bref ! Autant dire que lors de ces deux conflits mondiaux, les français mobilisés se sont toujours montrés à la hauteur de leur tâche, ils n’ont jamais démérité. Malgré l’impréparation, ils étaient prompts à la victoire, mais malheureusement pour eux, dans les deux cas, ils furent dirigés par une majorité d’incapables.

La tête était pourrie alors que la base était solide. Et comme le dit le veille adage : « une armée de chien conduite par un loup est plus redoutable qu’une armée de loup conduite par un chien. »

Voilà qui qualifie justement ce qu’était l’armée allemande face à l’armée française.

Durant les deux conflits mondiaux, les loups français furent conduits par des chiens, alors que la victoire aurait exigé le contraire.

D’ailleurs n’est-ce pas à l’image de la république ? L’incompétence en haut et le sacrifice en bas !

Cette incompétence et cette faiblesse dans les élites se faisait déjà ressentir à la veille de la 1ère Guerre Mondiale. Voyant la guerre se profiler à l’horizon, le député socialiste franc-maçon, Marcel Sembat, rédigea un pamphlet : Faites un roi, sinon faites la paix. A travers ce pamphlet rédigé en 1911, Marcel Sembat expliquait combien le régime républicain était trop faible et instable, mais aussi source de divisions et donc incapable de pouvoir gérer efficacement une guerre. Il disait : « Aller à la guerre sous des Jules Faure, des Poincaré des Barthou, des Trochu, des Gambetta, des Clemenceau ? Nous serions encore condamnés à cela ? Comment osez-vous, trop connus, vous qui, en paix, n’êtes déjà que des conducteurs assez médiocres, vous proposer pour chefs de guerre ? Retirez-vous, vous puez la défaite ». Alors que la Monarchie, source d’unité, de stabilité et d’autorité, offrait bien plus de possibilités et d’efficacités dans la gestion d’un conflit. Voilà un bel aveu de la part d’un républicain socialiste ! Il avait conscience de la médiocrité de l’élite qui est consubstantielle à la république.

Pour clôturer ce bref exposé, laissons la parole au général Gudérian :

« En dépit d’énormes erreurs tactiques venant du haut commandement allié, les soldats français de 1940 ont opposé une résistance extrêmement coriace, et avec un esprit de sacrifice extraordinaire, digne des poilus de Verdun en 1916 »

Général Heinz Guderian – Commandant le 19eme Corps d’Armée

Malgré cet héroïsme comme ce sacrifice de la part des combattants français, la suite nous la connaissons, ce sera l’armistice avec 2 millions de prisonniers, 4 années d’occupation, le rationnement, le S.T.O., la résistance, puis la honte de devoir attendre qu’une armée étrangère vienne nous « libérer »…

Nous pourrions aussi parler du Commando Kieffer participant au débarquement allié le 6 juin 1944.

Après un entrainement particulièrement poussé et sélectif à Achnacarry (Ecosse), 177 Français commandés par Philippe Kieffer s’élancent sur le sable de Sword Beach, face à Ouistreham, avec pour objectif immédiat la prise de la batterie installée dans le casino.

Sans oublier aussi la création d’un groupe de chasse Normandie-Niémen, rassemblant des aviateurs français de la France libre, incorporés dans l’armée de l’air soviétique, et ayant combattu les Allemands de 1942 à 1945. Les pilotes du régiment Normandie-Niémen ont effectué 5240 missions totalisant 4354 heures de vol. Ils ont livré 869 combats aériens et ont obtenu 273 victoires sûres.

N’oublions pas de signaler la « chasse » française, handicapé de moyens récents comme le magnifique Dewoitine D 520, l’équivalence française du « Spitfire » anglais légendaire. Nos pistes d’aviations changeaient de terrain tous les jours mais tous nos corps d’armée se battaient…

Et également cet acte symbolique de voir des soldats de la 2eme DB du général Leclerc être les premiers à s’introduire dans le Kehlsteinhaus (le nid d’aigle), dès la nuit du 4 au 5 mai 1945.

Bref ! Nous n’avons pas à rougir de la combattivité de nos soldats français durant les épreuves de la seconde Guerre mondiale. Le seul malheur de ces soldats, comme de tout le peuple français depuis 1789, c’est la république et ses pseudos-valeurs. Ce régime a ouvert les portes du pouvoir à tous les incapables, à tous les traitres, les irresponsables et les incompétents. Forcément quand l’accession au pouvoir ne se fait que par l’argent et la communication, à défaut d’une transmission héréditaire, il faut s’attendre à un grand nombre de fruits pourris…

On est loin d’un Louis XV s’exprimant devant les morts de Fontenoy à son fils : « Voyez ce qu’il en coûte à un bon cœur de remporter des victoires. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes, la vraie gloire est de l’épargner ». Attardons nous un instant et réfléchissons à ce que fut la vie de ceux qui survécurent. Regardons notre pauvre liberté si chère payée, devant tous les abandons successifs des gouvernements depuis. Le sacrifice de tant d’hommes, comme de femmes et d’enfants criant à nos oreilles : « Que faites-vous de cette liberté gagnée et de la dignité des héros et morts d’hier ». Quelle honte devrait avoir ces hommes, les poches pleines d’argent et non de vertu prétendant diriger notre pays. Ceux-ci sont inefficaces à toute décision, à toute anticipation, bref à toute notion de gouvernement devant les victimes innocentes d’hier et d’aujourd’hui. Ont-ils une pensée pour la vie de ces familles blessés au profond d’eux-mêmes, mères ou épouses, sœurs ou fiancée comme enfants souffrant devant un pays s’effondrant, voyant les listes de victimes innocentes s’accumuler. Et tous ceux seuls à jamais, devant l’indifférence d’un système qui n’a rien d’humain, puisque bâti sur le mensonge et le sang…

Nous ne pouvons que dire « merci » à nos combattants français, et tout faire pour que ce régime de la défaite, disparaisse pour longtemps des commandes du vaisseau « France » !

Aujourd’hui et demain, se profilent de nouveaux conflits, ainsi sont les hommes. Il ne tient qu’à nous de ne pas commettre les mêmes erreurs. Le responsable reste dans une république que certains confondent avec la France. Il n’y a pas de régime idéal mais seulement des gouvernements plus humains. Il ne tient qu’à vous de découvrir comment vivaient nos ancêtres afin de comprendre combien la révolution vous ment. Le règne de l’usure et de l’argent dirige ce système aux ordres d’un nouvel ordre mondial, libérez-vous et brisez vos chaînes. Ouvrez les archives, textes, élections, guildes, contrats, droits corporatifs d’avant 1789 et vous comprendrez que seul un Roi peut être garant de nos libertés et incarner la grandeur de notre civilisation !

Notre Jour Viendra !

P-P Blancher et Frédéric Winkler