L’immigration, une chance pour l’enfer ?

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°15)

collage maître chez nous

Un fait, certes, mais pas toujours un bienfait…

« Si le racialisme de Gobineau n’a pas fait école en France, c’est notamment du fait de l’incompatibilité du nationalisme français, incarné par l’Action française avec toute forme de matérialisme biologique »
P.A.Taguieff

« Quand il y a un problème, ne cherchez pas d’abord la solution, trouvez la cause. Je crois que cette crise est liée à votre gestion de l’immigration… »
Omar Bongo (entretien avec F. Pons, Valeurs Actuelles)

La première décennie de ce XXIème n’en a pas fini avec les inquiétudes issues de la fin du XXe siècle, et les nuages semblent, sur notre avenir, étendre leur ombre funeste… La crise et l’appauvrissement de notre société et de ses classes moyennes, les risques du terrorisme et des guerres qui se rapprochent, les dégradations environnementales, ou encore les injustices sociales, etc., n’enlèvent rien, bien au contraire, aux risques que font peser sur notre société les conséquences d’une politique de l’immigration, issue majoritairement du Tiers Monde. L’ambiance actuelle de « politiquement correct », véritable dictature d’une pensée dominante qui règne dans notre pays, gêne et empêche toute réflexion critique sur ce sujet et la condamnation morale n’est jamais loin quand on s’aventure sur ce terrain…
« Le phénomène de la banlieue est issu du progrès industriel dans l’Occident chrétien, qui a perdu le sens des solidarités, et aura rejeté les êtres à la périphérie, tout en multipliant les solitudes dans les cités tentaculaires. Bien sûr que dans l’hyper-ghetto que nous préparent les technocrates, ça sentira mauvais, et il sentira mauvais de s’y balader. » (Jean Edern Hallier, L’Idiot International, num.62, 1991).

Pourtant chaque jour qui passe, légitime de nouvelles inquiétudes : n’est-ce pas la conséquence d’une défaillance politique de l’Etat qui refuse d’assumer ce qu’il a produit par ses lois et ses logiques économiques et « morales » ?
Ainsi naît dans la population, un sentiment de défiance, alimenté par un réflexe naturel et légitime que l’on ne peut maîtriser. Quand on devient minoritaire dans certains lieux ou que l’on voit ses repères remis en cause par des populations nouvellement arrivées, au moment où notre société doute d’elle-même et de ses valeurs originelles. Lorsqu’on lit les actualités malheureuses de certaines cités ou quartiers de banlieue, voir lorsque l’on subit directement une agression, un incendie de voiture ou des insultes à caractère ethnique et souvent directement « antifrançaises ». Certains argueront que les incidents dans les banlieues sont le fait de « jeunes », mais alors qui sont donc « ces Français qui n’aiment pas la France», qui font du trafic de drogue, brûlent voitures et les drapeaux français pour les remplacer par des drapeaux étrangers, possèdent un arsenal parfois équivalent à celui de la police, qu’ils planquent dans des cités dites « zones de non droit » ? Pourquoi ne s’intègrent-ils pas ?
« …l’enseignant a cessé d’être respecté…il n’enseigne pas l’histoire de France…les professeurs ne sont pas motivés, ils restent imprégnés des fruits de mai 68 : plus de repères, plus de limites, plus de valeurs…Fondamentalement ni les Français, ni parmi eux, les patrons ne sont racistes, mais les immigrés souffrent d’une image négative : il faut arriver à ce que ce soient les jeunes issus de l’immigration qui dénoncent les agissements déviants de leurs semblables. Je ne crois pas aux structures antiracistes… » (Rachid Kaci)
Qui sont ces Français qui bloquent certaines rues de Paris et d’autres villes de province pour faire la prière, qui, pour certains, imposent le voile intégral ou la burqa à leurs femmes, crient et chantent ouvertement « nique la France  » à tout bout de champs, tout en s’inspirant de la pseudo culture des ghettos américains ?
Qui sont donc enfin ces Français qui déclenchent de violentes émeutes à la moindre intervention policière ou après une défaite ou une victoire footballistique, qui crient vengeance pour la guerre d’Algérie et la période coloniale de la France ?

Ce phénomène, même minoritaire n’a franchement rien de bien rassurant. D’un point de vue empirique, l’histoire nous montre que ce sont toujours les minorités qui engendrent les grands bouleversements. Les minorités sont mieux organisés et donc plus efficaces. Les jacobins, les bolcheviks et les nazis, n’étaient qu’une poignée d’hommes avant de prendre le pouvoir…
Aujourd’hui, de nombreux immigrés ne se reconnaissent pas dans ces minorités qui sèment la zizanie, profitant d’une économie parallèle de trafics en tout genre et se faisant souvent manipuler par des islamistes, des pro FLN ou des groupes maffieux. Ce qui rassure encore moins, c’est que l’homme de la kärchérisation des cités, démagogue et boute-feu, feint de ne rien entendre de tous ces actes quotidiens contre la France et les Français. D’ailleurs, que peut-on attendre d’un homme qui a rétorqué ces propos à Philippe de Villiers :
« Toi tu as les intuitions, moi j’ai les chiffres. Et tes intuitions sont confirmées par mes chiffres. L’islamisation de l’Europe est inéluctable. »
Aveu d’impuissance ? Ou cynisme électoral ?

Un ancien ministre qualifiât de « chance pour la France  » cette immigration, dont souffrent de plus en plus, nos concitoyens. Cette haine qu’ont ces jeunes immigrés, en particulier d’origine subsaharienne ou arabe (nous ne disons pas « tous les immigrés » mais « certains », minoritaires sans doute mais malheureusement les plus visibles ou les plus médiatiques), ou issus de l’immigration, est-t-elle le résultat de notre ancienne politique coloniale ? Si oui alors pourquoi ceux qui sont originaires de l’Indochine ne réagissent-ils pas de la même manière ?
Subir et se taire, voilà ce que la dictature du «politiquement correct » nous impose. Ce qui frappe aussi, c’est l’aggravation des problèmes sociétaires liés à l’immigration, comme la montée des communautarismes agressifs malgré toute la bonne volonté des populations et des institutions d’accueil françaises. On peut dès lors se demander, à quoi ressemblera la France dans dix ans, ou vingt ans ? Qu’auront nos enfants à subir demain ? Ou à combattre ? C’est donc bel et bien à nous aujourd’hui de préparer les générations futures à un avenir qui peut s’avérer particulièrement compliqué et inquiétant, même si le pire n’est, heureusement, pas toujours certain !
Comme nous l’avons dit précédemment, toute une mécanique a été mise en place afin de faire taire ou du moins rendre inefficace les activités de ceux qui voudraient que les choses s’arrangent.

Et pourtant, vouloir faire cesser l’immigration en Europe et plus particulièrement en France, n’est-ce pas une marque de respect à l’égard de l’Afrique elle-même ?
Tout simplement parce que ce continent est pauvre et par conséquence, celui-ci a besoin de ses ingénieurs, ses ouvriers, ses intellectuels, ses politiciens, ses médecins et chirurgiens, ses maçons, ses écrivains, etc…Pour pouvoir se développer et apporter une vie saine à ses habitants. L’Eldorado français et les sirènes du libéralisme agissent comme des pompes aspirantes des forces vives du Tiers-monde, pour le plus grand profit de la société de consommation ?
L’Afrique périclite pour le confort de ceux qui, dans nos pays, préfèrent utiliser les populations étrangères plutôt que de travailler à des tâches dites pénibles ou pour les intérêts de certains industriels peu scrupuleux qui y voient le meilleur moyen de ne pas augmenter les salaires des ouvriers en exploitant la misère venue d’ailleurs !
Et après certaines bonnes consciences s’étonnent que beaucoup de pays d’Afrique soient rongés par la dictature et la famine. Il est plus facile de fermer les yeux sur le fait que si ces deux fléaux se développent là bas, c’est parce qu’en face, il n’y a que du vide ! Le reste est en Europe !

Certaines associations découragent tout contrôle en protégeant les clandestins (le monde associatif en France, représente 10 à 12% du PIB, soit 125 milliards d’euros ! distribué sans aucun contrôle !). « On devrait inviter ces censeurs à prendre plus souvent le métro, à circuler en banlieue, pour comprendre que notre société change dans sa donnée la plus stable, la plus fondamentale peut être : l’origine ethnique » (Max Gallo, Tribune dans France Soir : L’Europe serait-elle désormais vouée au métissage).Ecoutons le Camerounais Emile Bomba qui préside l’Association de lutte contre l’émigration clandestine dans son pays, l’Alcec www.alcec.org :
« …quand deux ou trois personnes sont régularisées et médiatisées, ce sont deux cent Africains qui se décident à partir ! Il y a donc un effet pervers qu’elles ne mesurent pas, mais que nous constatons sur le terrain et contre lequel nous sommes obligés de lutter…Si on veut développer l’Afrique, ce n’est pas en perdant notre matière grise et notre force de travail qu’on parviendra à le faire ! Il faut cesser de dire aux Africains qu’ils peuvent venir en France et qu’ils y seront accueillis par des associations qui les protègeront ! ».
Il faut casser la dictature du FMI et de la Banque mondiale, imposant le Nouvel Ordre Mondial dans des orientations politiques et économiques hors de l’avis des peuples concernés :
« Ce type de relation de maître à esclave, c’est terminé, nous n’en voulons plus…À la place de l’aide au développement, aidez plutôt les émigrés à rentrer dans leur pays ! Au lieu de nous envoyer des Médecins du monde, essayez de convaincre plutôt tous les médecins camerounais installés à l’étranger de revenir ! C’est beaucoup plus important et ce sera beaucoup plus bénéfique pour nous comme pour vous…nous avons tout fait pour perdre notre identité, et on a tout fait pour que nous la perdions. Il nous paraît clair que l’Africain, pour pouvoir bâtir aujourd’hui, doit d’abord retrouver qui il est lui-même au départ. A partir de là, il pourra mieux envisager l’avenir. Parce que quand vous avez des gens qui ne savent pas d’où ils viennent, comment voulez-vous qu’ils sachent où ils vont ? Si nous nous développons, il n’y aura plus qu’une infime part de la population qui sera tentée d’émigrer » (Emile Bomba, dec.2008, Le Choc du Mois)
Le message est clair et nous avons les mêmes soucis de déracinement chez nous. Tout est dit et dans une simplicité et un réalisme qui montre la nullité déconcertante de ceux qui nous gouvernent…

En effet. Concrètement, que se passe-t-il, lorsqu’ils arrivent en France ?
On les parque dans des immenses cités ghettos dont la conception architecturale est une insulte à la nature et qui ferait fuir nos ancêtres. Ils sont ensuite livrés à eux-mêmes, déracinés et qui plus est dans un pays qui a renié sa propre culture, sa religion traditionnelle, ne pensant qu’à consommer, à s’amuser et à se distraire pour ne pas réfléchir, ne pas se révolter donc !
Omar Ba est Sénégalais, il dénonce comme Emile Bomba, les dangers de cette immigration, par son expérience personnelle à travers ses livres (« Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus », ed.Max Milo…). Il explique les mirages d’une immigration sans frein. Le péril du déracinement, la perte d’identité, le cadre de vie difficile, le mal-vivre dans les tours HLM, le climat, le travail souvent pénible, la dépression, le souvenir et l’appel du pays et de la famille…Dans une émission « Salut les Terriens » (2 mai 2009), une question était posé :
-Qui profite de l’immigration ?
Thierry Ardisson répondit :
-« Les patrons français »
Et Mr Ba :
-« Donc ce n’est pas l’Afrique… »

La conséquence de ce déracinement et de cette ambiance fade, sans autorités laisse apparaître la violence pour une jeunesse désœuvrée faisant l’objet de manipulation en tout genre avec pour conséquence une haine sans bornes à l’égard du pays d’accueil, qui n’offre plus comme remède que la passivité et la Star Académy… Quelle tristesse, quel gâchis !
Tous ces immigrés sont utilisés comme un outil alimentant toute la mécanique d’un redoutable terrorisme intellectuel, contrôlé par les groupuscules dit « antiracistes » cités précédemment, dans le seul but de chercher à culpabiliser l’autochtone et de l’empêcher de protester contre des situations d’insécurité dont il est la première victime…Les bonnes intentions sont toujours faîtes avec l’argent des autres car en fait combien coûte cette politique suicidaire.

Qu’avons nous fait pour mériter cela ?

Est-ce à cause de l’esclavagisme ancien ou de la colonisation, pourtant lointaine ? Une meilleure connaissance historique dirigerait nos révoltés de l’esclavage en priorité vers leurs propres frères, appâtés par le gain, qui les vendaient aux trafiquants nord-africains avant de les vendre aux marchands européens (voir dossier : « L’histoire », N°280, oct. 2003, lire Jacques Heers, Les négriers de l’Islam (ed.Perrin)) « du fait qu’elles étaient non musulmanes, et donc sujettes au djihad, les populations noires étaient toutes susceptibles de fournir des esclaves » (Olivier Pétré-Grenouilleau). N’oublions pas que l’esclavage existe toujours (Soudan, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie (aboli la troisième fois en 2007) notamment en terre d’Islam mais c’est un sujet tabou…
La France pratiqua la traite vers le XVIIe siècle, après les Portugais, les Anglais et les Hollandais: »des esclaves commercialisés par des membres de leur famille en paiement d’une dette. Certains chefs de villages n’hésitent pas non plus à vendre comme esclaves leurs opposants…il valait mieux être captif sur un négrier que prisonnier sur un ponton anglais pendant la guerre de Sept Ans !  » (« Traite des Noirs et Navires négriers au XVIIIe siècle », Patrick Villiers, la guerre de Sept Ans dura de 1756 à 1763).Cette pratique existait depuis bien longtemps chez les Turcs et les Arabes qui, au VIIe siècle, avaient réduits en esclavage, 17 millions de Noirs (R.C.Davis, «Esclaves chrétiens Maîtres musulmans »), auxquels il faudrait rajouter les Blancs soumis à ce trafic…(ex : toute la population de San Pietro en Sardaigne fut mise en esclavage, de 1798 à 1803 en Tunisie…). La population française n’est nullement responsable d’erreurs commises par quelques lointains trafiquants agissant pour leur compte, en conséquence, elle n’a pas à en pâtir. Même si nous avons des choses à nous reprocher, comme toute nation, le peuple français est sûrement celui qui est le moins raciste de la terre…Pourquoi forcer les jeunes générations à se sentir coupable de repentance ?

-Demandons la repentance à l’Afrique du Nord, voir le territoire Algérien, pour les milliers d’esclaves chrétiens qu’ils raflèrent
-Demandons des comptes sur les milliers de gens soumis au travail forcé dans les pays du Tiers-monde
-Demandons des comptes à un certain patronat délocalisant le travail de France pour utilisant la main-d’œuvre bon marché, soumise à un nouvel esclavage…Il serait trop long ici de parler de la période coloniale mais que je sache partout où la France est passée, l’esclavage a disparu, les maladies ont reculé (de 1875 à 1950, en Algérie, disparition de la peste, variole et du choléra…)

On devine bien que ce problème de la politique de l’immigration est loin d’être une mince affaire. On peut admettre que c’est une politique de manipulation parfaitement voulue et calculée. Un peuple ainsi culpabilisé est anéanti psychologiquement. Il ne revendique plus et se soumet aux décisions d’assouvissement par le nouvel ordre mondial. C’est la technique de conquête, affaiblir et miner l’esprit de son adversaire pour pouvoir mieux le conquérir et l’assouvir. Inutile d’imaginer aussi pourquoi le système détruit l’enseignement de l’histoire si ce n’est aussi dans ce dessin…

Mais dans quel but ? Observons bien : Le citoyen traditionnel est le bouc émissaire dans cette politique si peu honorable. Le Français, comme ses parents avant lui, incarne l’enracinement, dans sa réalité historique culturelle et, parfois, religieuse. « Le multiculturalisme semble signifier (à mon avis), c’est une erreur, que les autres cultures peuvent s’exprimer mais que la culture majoritaire ne peut pas exprimer ses gloires, ses combats, ses joies et ses douleurs… » (The Times, l’Ougandais J.Santamu, premier archevêque noir d’Angleterre.)

Sur le Blog de Marianne 2, on pouvait lire le 28 avril 2010, quelques lignes d’un rapport patronal sur l’immigration :
« Parce que l’immigration permet de payer les salariés toujours moins » (Conseil d’analyse économique, «Immigration, qualifications et marché du travail »)… « On se souvient du Président Pompidou avouant peu avant sa mort qu’il avait ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d’une main d’œuvre nombreuse, docile et bon marché, d’une réserve quasi inépuisable à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français souvent organisés». Cela fait froid dans le dos, lisons plus loin :
« Ainsi, les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n’ont eu de cesse depuis plusieurs décennies d’en appeler à toujours plus d’immigration…».
Le grand patronat souhaitant toujours plus d’immigration afin de faire baisser les salaires… « …au lieu d’augmenter les salaires, le patronat a tout intérêt à créer une pénurie, qu’il comblera en allant chercher ailleurs une main d’œuvre prête à accepter des salaires plus faibles.» La conclusion du rapport est intéressante:
« Dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à la place de l’immigration des années soixante on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés» (page 46).
Le Blog terminait par ces mots :
« Il est regrettable que dans notre pays une chape de plomb irrationnelle rende toute discussion sur ce sujet quasiment impossible, ce qui a le précieux avantage de permettre aux gouvernements de gauche comme de droite de continuer à mener la même politique favorable aux desiderata du grand patronat»

Pierre Debré écrivait jadis : « Nous avons préféré recruter, hors de nos frontières une main d’œuvre mal payées et docile, qui s’accommodait de méthodes de travail devenues intolérables. Ce qui nous a permis de négliger la recherche, d’user jusqu’à la corde des équipements périmés, d’entretenir une université qui dédaignait de préparer les jeunes à leur futur emploi, de permettre aux gouvernants et au patronat de satisfaire les revendications sociales, le « toujours plus» dont M.François de Closets a montré la nocivité. On a habitué nos concitoyens à s’imaginer qu’on pouvait gagner davantage, en travaillant moins. Aujourd’hui, il faut moderniser à marche forcée. Les immigrés en sont les premières victimes. Les former aux nouvelles techniques ? Ils ne se font pas d’illusions… La CGT utilise leur désespoir pour les pousser à la révolte, avec de moins en moins de succès, d’ailleurs, car ils sentent confusément que l’évolution est irréversible. Ils prêtent l’oreille plus volontiers, aux propagandistes de la révolution islamique qui prêchent la haine de notre société. Il serait odieux de les transformer en boucs émissaires. Les coupables sont ailleurs. Les syndicats ouvriers et le CNPF, les gouvernements successifs et les intellectuels de gauche, l’université autant que les responsables économiques ont géré la France en fonction d’idéologies et d’intérêts, sans perspectives à long terme, sans générosité. Ces immigrés qu’on payait 10% moins cher et jusqu’à 20% qu’un travailleur français, à qualification égale, coûtait 10 à 20% de plus à la Sécurité Sociale. Qui s’en préoccupait ? » Et plus loin il rajoutait concernant le chômage et l’insécurité :
«Il faut désigner les vrais coupables, ceux qui les ont attirés chez nous…entrer sans contrôle…regrouper les familles…jouir de tous les droits des Français sans en assumer les devoirs… »

Ce sont eux qui nous imposent leur « France » irréelle et artificielle, « lieu de passage » et « de libre échange économique »… Pour passer outre ce qu’ils considèrent comme étant un barrage à leur projet idéologique, ils favorisent et augmentent l’immigration afin de créer un phénomène qu’Eric Zemmour a qualifié à juste titre de « substitution de population ». Quand on n’aime pas un peuple, autant le remplacer par un autre plus docile et moins sujet à défendre une France réelle incarnant le fruit de toute une aventure historique. C’est ce que pratiqua l’Angleterre en Ecosse, en Irlande et en Amérique, en déportant la population Acadienne et en génocidant les Amérindiens…
C’est sur ce principe que repose la politique d’immigration des cosmopolites libéraux. Ce phénomène de remplacement de population qui peut être favorisé par une politique de non-renouvellement démographique des populations originelles (« Un peuple qui tue ses propres enfants n’a pas d’avenir » disait Jean Paul II), passe aussi par une autre politique tout aussi déroutante : le métissage fortement « conseillé », alors que les sentiments amoureux, justement, ne devraient pas être l’otage de conceptions « ethniques » ! L’amour ne regarde pas à la couleur de peau, mais à celle du cœur ! Or, le « métissage » surmédiatisé n’est rien d’autre qu’une forme aussi effrayante que le racisme ! Une volonté inversée dans les choix mais toute aussi pernicieuse que la politique racialiste des nationaux-socialistes de sinistre mémoire…Ce n’est pas à la politique d’orienter nos sentiments !

La loi Chirac-Veil créé depuis 1975, un immense vide démographique au lieu d’aider les mères et d’organiser les structures d’accueil. Dans la même année la loi favorisant le regroupement familial et l’immigration de masse venait remplacer les berceaux vides…Comment ne pas y voir un calcul macabre de ceux qui prétendent nous gouverner ?
Il est facile d’agir avec l’argent de la nation dont on ne demande pas l’avis et à qui on fait subir par la même occasion, la promiscuité, le communautarisme ainsi que les conséquences et débordements sans fins…
« Plus on s’enfonce dans la banlieue, plus on s’éloigne des rêveries angéliques des bobos, du marxisme de sacristie, des sociologues de la ville, de la farce antiraciste. » (F.L.Balssa, Choc du Mois, sept 2008).
La population qui subit, qui paye de ses impôts et qui doit se taire de l’inconséquence des partis et associations dites humanistes, risque de sombrer dans la xénophobie, qui n’est que l’exacerbation des passions et des envies engendré par la démocratie républicaine. D’obscurs lobbies associatifs sont là pour empêcher toute approche ou évocation du sujet. Même humanitairement abordé, l’accusation de racisme n’est pas loin…

Ces partis et associations qui soutiennent l’arrivée de la misère du monde sont :
-responsables de la misère du peuple de France qui subit cette situation
-de la misère des immigrés déracinés
-des catastrophes que cela entraîne dans ces pays du Tiers-monde, pompé de ses travailleurs
-complice du capitalisme international auxquels ils livrent de la main d’œuvre bon marché, corvéable à merci (intéressant de signaler la collusion gauche, droite…)
-destructeur du travail français dont les revenus ouvriers sont revus à la baisse, face à l’apport massif de travailleurs disponibles
-complice de notre misère grandissante et de nos dépenses croissantes…
Certains agiteront le mythe sécuritaire en opposition et l’univers politique vivra de conflits interminables jusqu’à l’éclatement du pays, belle république !! Bref, un malaise social, annonçant des lendemains de guerre civile.
Le « prêt à penser » donne la nausée dans ses volontés idéologiques, immigration sans frein ni intégration, absence de politique de soutien démographique et familial : voilà le triste bilan de la volonté destructrice du système.

Et paradoxalement, on constatera que sur ce sujet important, comme d’autres d’ailleurs, le peuple français, n’est pas consulté ? La démocratie existe quand cela arrange les intérêts de ceux qui vivent sur notre dos…Quant à la Liberté que ces « démocrates-là » nous vendent, c’est juste celle de nous taire afin de nous soumettre aveuglément à leurs désirs planifiés.
Si le but de ces hommes « politiques » libéraux et libre-échangistes est bel et bien de faire disparaître le Français « originel », quelles en sont donc les raisons qui les poussent à agir ainsi, si ce n’est de faire disparaître la France en tant que nation multiséculaire afin de mettre en place un territoire de déracinés sous la tutelle d’un nouvel ordre mondial ? Une sorte de gaufrier pour uniformiser la pensée et les humains, devenus des numéros…

Arnaud Raffard de Brienne le précise également dans son livre « La désinformation autour de l’immigration » :
« Ou n’est-ce pas plutôt, comme nous le pensons, le moyen pour la clique mondialiste, appuyé par une propagande insensée, de dissoudre au plus vite notre nation dans un magma humain indifférencié ? C’est l’un des principaux moyens de domination mondiale, nécessaire aux tenants de l’utopie mondialiste : une humanité grise, sans patrie, ni Dieu, ni particularismes, ayant abdiqué toute identité, taillable et corvéable sans limites, juste bonne à cloner à l’infini de bons petits producteurs-consommateurs dociles. Les tenants du mondialisme, l’ « élite » transnationale, considère en effet, sans doute à juste titre, que les particularismes raciaux, religieux et culturels sont autant d’ancrages de l’homme dans le réel et son histoire et par conséquent autant d’obstacles à sa soumission docile au Nouvel Ordre Mondial que les grands initiés imposent à marche forcée à l’humanité. »
On comprend dès lors que nos hommes « politiques » soumis à Bruxelles et cette idéologie du mondialisme, ne chercheront jamais à endiguer l’immigration ni à résoudre le problème des banlieues (qui est d’ailleurs pour eux un excellent thème de propagande pour les périodes électorales) et encore moins celui de l’islamisation, dont ils se servent, parfois comme d’un repoussoir, parfois comme d’un nouveau « territoire » électoral. (Très utile aussi pour justifier certaines guerres.) Comme le disait si bien le vieux maître de Martigues :
« TANT QUE LES AMBITIEUX ET LES INTRIGANTS TROUVERONT DANS LES PERTURBATIONS SOCIALES LE MOYEN LEGAL ET FACILE DE PENETRER DANS LES ASSEMBLEES ET LES MINISTERES, LES LOIS MÊME SERONT FORGEES EN VUE DE PROVOQUER ET FACILITER CES PERTUBATIONS. »
En somme, un cercle vicieux qui ne s’arrêtera que dans la déchéance la plus totale du système dans lequel il sévit ! Une telle politique fait bien évidemment froid dans le dos, et c’est sans compter qu’un jour, ceux qu’ils veulent faire disparaître réagiront violemment face à cette mécanique de destruction. Et quelles en seront les conséquences ? Une guerre civile ? Vu la situation actuelle et le reniement de nos hommes politiques face aux problèmes, il ne faut plus se leurrer sur les conséquences périlleuses qui peuvent menacer l’équilibre social de notre pays. En espérant que l’avenir puisse nous donner tort, mais l’histoire nous donne déjà un aperçu de cet avenir sombre que les mondialistes nous préparent.

Mais qui sont et qui seront nos adversaires ?

Sachant que les immigrés ont toujours été considérés comme de simples outils pour la mise en place de cette politique antinationale et antisociale, aussi bien du coté des groupuscules d’extrême gauche que du coté des larbins du Nouvel Ordre Mondial ou de Bruxelles, en conséquence, ce n’est pas eux qu’il faut considérer comme des adversaires, mais plutôt ceux qui les manipulent. Comme nous l’avons précisé auparavant, dans cette population d’immigrés, ou issus de l’immigration :
-Il y a ceux qui haïssent la France et prônent le djihad dans le seul but d’imposer les lois d’un Islam souvent plus fantasmé que réel dans notre pays historiquement et culturellement chrétien.
-Mais il y a aussi ceux qui respectent la France et qui méritent notre attention et notre aide, qui se sentiront toujours français dans leur cœur. D’autre part, notre christianisme nous détourne de tout racisme car tout converti devient notre frère.

Les immigrés, et la jeunesse déracinée issue de l’immigration, ne sont que les outils d’une politique visant à détruire notre pays au profit d’une conception idéologique de l’Europe et du monde, imposée par une petite minorité puissante et impérialiste, avec l’appui et le soutien (direct ou indirect) des lobbies en tout genre faisant office de police de la pensée pour juguler toute forme de réactions.Cette minorité et ceux qui de près ou de loin travaillent à son service, que nous devons dénoncer relèvent de la simple justice, malheureusement non appliqué. Les grandes consciences se moquent des petites gens. Ils ne vivent pas dans les cités et ne connaissent pas les « couvre-feux »…
« L’Islam est devenu l’interlocuteur « incontournable » d’une République Française se comportant en catin soumise » (Erwan Houardon, War Raok, sept 2004).
La république est intrinsèquement antisociale.

Ces milliards dépensés dans cette gabegie, seraient plus utilement dirigés dans :
-une politique familiale, salaire maternel et retraite associée. Quand on pense qu’au XXIe siècle, on est pas capable, de laisser aux mères le choix de travailler (en temps de 10,20 à 100%) ou de rester s’occuper de ses enfants…
-réajustement des retraites des agriculteurs, marins-pêcheurs et autres professions difficiles
-développement technique et qualification des métiers pénibles avec salaire attrayants
-réajustement, contrôle de l’efficacité des aides au Tiers monde (voir exemple d' »Action Sahel », à méditer).
Ce qu’exprime le jeune Camerounais Emile Bomba : « L’Afrique a besoin des bras et de l’intelligence de tous ces fils». Il faut permettre aux populations de vivre heureuses chez elles, en développant l’émergence de structures professionnelles sur place (hors toute forme de colonialisme évidemment).L’eau doit être trouvée par des forages parfois profonds, irriguer les champs, créer des centres de soins, construire des écoles. Il faut du personnel qualifié pour former les gens du pays, discuter avec eux de leurs besoins, les comprendre, la francophonie a une carte à jouer…

Nous gagnerions sur plusieurs tableaux :
-un assainissement du courant migratoire
-un essor de notre natalité avec des effets secondaires efficaces comme
1-la possibilité de personnes âgées vieillissant en famille, au lieu d’aller en maisons de retraite
2-des postes libérés sur le marché de l’emploi (par les mères désirant rester chez elles…)
3-Une ouverture plus vaste dans un partenariat vers les pays du Tiers-Monde. Pays qui verraient avec plaisir, moins de jeunes quitter leur pays et l’ouverture vers un développement durable de leurs structures…

Ecoutons Albert Thielen, président d' »Action Sahel » :
« L’immigration est toujours un drame, quoi qu’en pensent les idéologues des beaux quartiers. En outre, il faut aider les Africains à se développer eux-mêmes plutôt que de saupoudrer d’aides le continent noir tout en lui aspirant ses forces vives…Notre travail doit permettre à ces gens de mieux vivre dans leur environnement et de se sédentariser, surtout chez les jeunes…Les Africains veulent garder leur jeunesse et la former sur place, ils en ont besoin ! Tant pis pour les personnalités de gauche qui, en France, se donnent bonne conscience ou basent leur fond de commerce sur la misère de ces gens. »

Notre point de vue est clair. Nous ne pouvons accepter chez nous, toute la misère du monde, comme nous le faisons actuellement, par nécessité vitale, pour la France comme pour le Tiers Monde, qui perd chaque jour sa force vive, réduisant ses chances. Léopold Senghor :
«…Il faut s’enraciner dans son terroir, sa culture, pour, à partir de là, assimiler, par cercles concentriques de plus en plus larges, avec les civilisations, toutes les autres cultures »
Comment modifier cette politique aujourd’hui en France ?
Par un maximum d’information sur le sujet, sur les dessous de cette politique, faire connaître et travailler à désarmer les théories mondialistes. Nous ne faisons qu’exprimer à travers ce texte une forte inquiétude pour les générations futures, mais aussi la forte volonté de ne pas laisser faire le pire : et, là comme pour le reste, nous cultiverons, sans illusions mais avec force, la vertu d’espérance qui, en France, est d’abord et éminemment royale !
Le néocolonialisme économique met les pays en coupe réglée, brise les structures traditionnelles en délocalisant les populations. Il est compréhensible de fuir la famine vers des pays offrant un ciel plus clément.

Que ferions-nous à leur place ?
Seulement la présence ici d’un médecin Africain, ne pénalise-t-il pas, des enfants de son pays, qui en ont besoin ?

La présence même d’un clandestin, non qualifié, ce sont des bras en moins pour construire son pays ! C’est aussi, un malheureux déraciné, arrivant dans un monde qui n’est pas le sien et dont la présence ébranle les habitants. La France doit rester le pays de Molière et sa vocation universelle, lui donne mission d’aider les pays francophones à se développer…Ce n’est pas en ponctionnant les ressources humaines dynamiques du Tiers-monde, que l’on résoudra leurs problèmes, ni que l’on fera preuve d’humanisme d’ailleurs, bien au contraire. Le destin de la France serait plus constructif dans des aides concrètes chez eux, permettant un développement sain. Des accords bilatéraux entre les Etats, des échanges et des projets endigueraient la fuite en avant, qui ne peut que s’accentuer avec les débordements qui nécessairement suivront. Cette politique républicaine (gauche et droite) est criminelle, non seulement elle déracine les populations et nous sommes voués au même destin, vu les délocalisations de nos entreprises, mais elle met en danger notre civilisation en condamnant celles des pays dépouillés de leur peuple…Le bilan sera terrible car la ruine de notre édifice social nous guette, la paupérisation, les conflits et finalement un éclatement, voir le chaos…

La république semble vouloir fermer l’histoire de France, bref y mettre un terme. Elle détruit tout ce qui de près ou de loin nous est cher et représente une tradition Française. Comment peut-on rester républicain aujourd’hui ?
« la civilisation occidentale a dû sa supériorité matérielle notamment militaire et économique, à sa supériorité spirituelle et intellectuelle grâce à la morale chrétienne et à l’héritage intellectuel grec notamment. En reniant l’un et l’autre, l’Occident décadent ouvre les portes à la capitulation devant la barbarie.» (Y.Blot)

Chaque jour notre citoyenneté est bafouée, parce que l’Etat national est parti avec le roi…Avant, point d’écologisme, de socialisme et de nationalisme car la monarchie humaniste incarnait la France et nous dispensait donc, par sa présence, des importantes préoccupations. Point de racisme, quand on lit l’Edit de Richelieu, stipulant que tout indien christianisé était considéré comme sujet du roi de France. Cela n’était il pas, quelque part le message que voulait faire passer le Père de Foucauld pour l’Afrique du Nord…

Nous étions des précurseurs devant la mentalité individualiste et puritaine anglo-saxonne, refusant d’accorder aux indiens une âme en considérant les Français comme des démons, avant de les déporter (Acadie,1745). Une des dernières grandes révoltes, celle des « Bois-Brûlés » (Français-Métis) de Louis Riel donna aux « Tuniques-Rouges », l’occasion d’un bon massacre. Ne parlons pas de notre intégration aux Indes…Relisez les Croisades, découvrez les ententes entre le monde Occidental et Oriental, sur fond de féodalité, dont les « Poulains», furent les fruits des unions. Un respect existait car les rapports étaient des liens d’hommes. Le monde individualiste de la société de consommation détruit les rapports humains. La société basé sur les faux principes destructeurs de Rousseau, nous conduit vers une société sans valeurs, sans âme, guidés exclusivement par le commerce et le gain, bref un monde de robots…On se regarde avec méfiance, même dans sa propre famille. Il n’y a de choix qua dans la lutte ou la résignation qui ouvre la porte à un nouvel esclavage, que nous dénonçons à travers notre affiche Spartacus…
Nous savons que si rien n’est fait, le problème ne fera qu’empirer. Après les migrations économiques, les réfugiés, les regroupements familiaux, bientôt viendront les réfugiés écologiques, venant :
-soit des catastrophes nucléaires, industrielles et chimiques
-soit de la montée des eaux (Tsunami)
-soit de catastrophes autres comme volcaniques…
-soit de désertification (déforestation intensives…)
Il est grand temps de réfléchir et d’aborder enfin le problème sérieusement, en évitant toute polémique inutile…
Le Nouvel Ordre Mondial veut triompher sur les ruine de notre civilisation avec des individus numérotés, « abrutis » de médias diffusant un message « mâché », travaillant et consommant pour le plus grand profit du système. NOUS VAINCRONS en rétablissant une société participative de citoyens actifs décidant de leur destin dans l’organisation familiale, communale et professionnelle avec à la tête du gouvernement un représentant que nous nommerons « roi », garant de nos frontières et du rayonnement de notre civilisation, bref le message d’Aristote pour une société équilibrée (démocratie dans la commune…Monarchie dans l’Etat)…

« Le racisme et l’étatisme ne peuvent correspondre qu’à des sociétés imparfaites. Une société dans laquelle la civilisation a atteint ses sommets les plus rares ne peut se contenter de telles significations, l’édifice des valeurs les plus aristocratiques ne saurait abriter ces religions grossières, dont la pauvreté spirituelle n’a d’égale que la malfaisance et la stérilité. »
Thierry Maulnier, l’Action française ,30 mai 1933

Nous n’avons pas de leçon à recevoir,
Tiocfaidh àr là – Notre Jour Viendra !

Groupe d’Action Royaliste

Laisser un commentaire