L’illusion démocratique de la Vè république :

Vous croyez au système républicain comme vous êtes persuadé qu’il peut encore offrir des possibilités d’actions pour résoudre nos problèmes, voir sortir la France du marasme dans lequel elle patauge depuis trop longtemps ? Et puis qu’importe, n’hésitez pas, continuez à mettre votre bulletin dans l’urne avec le nom d’un énième candidat inutile que la république vous impose. Ces candidats, vous ne les connaissez ni d’Adam ni d’Eve, mais ce n’est pas grave, candidats quand même ! Ils sont interchangeables, lavant tous plus blanc que le précédent aurait dit Coluche…

Maintenant si vous êtes sceptique quant à la viabilité de cette forme de pseudo-démocratie, scepticisme accentué par votre sens critique par exemple, alors analysons les choses : Ne croyez-vous pas que les problèmes des cités, de l’immigration, du chômage, de l’insécurité, de l’éducation, du droit des femmes comme du salaire maternel…etc. auraient pu être résolus depuis bien longtemps déjà ? En politique tout est possible ! Mais est-ce dans la logique des partis, pour qui, ces problèmes en sont le moteur. En conséquence, qu’attendre de plus de la part des partis politiques ? Croyez-vous réellement qu’un chef de parti au pouvoir, arborant de ce fait le titre de président de la république, est réellement indépendant dans ses actions pour la mise en œuvre de son programme politique pour lequel il fut élu ? (Sauf si sa victoire et le fruit d’une punition contre un autre candidat…) Un président en république est tout sauf indépendant. Il ne fait pas ce qu’il veut, mais doit au contraire se soumettre aux lobbies en tout genre qui dictent sa politique.

Danielle Mitterrand en fit l’aveu dans une interview :
« Après 1981, je demandais à François Mitterrand : Pourquoi maintenant que tu as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. […] En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. » (Entretien réalisée par Hernando Calvo Ospina. vendredi 28 octobre 2005)

On se souvient également du discours de François Hollande du 22 janvier 2012 au Bourget lorsqu’il annonçait que son principal adversaire était la finance internationale. Au final après avoir été élu, sa politique allait plus dans le sens de cette finance qu’à son encontre ! Ce qui expliqua en partie son impopularité.
Sans oublier ce cher Jacques Chirac qui fit un semblant de démonstration de force et d’indépendance, en refusant de s’associer à nos chers « amis » américains dans leur guerre en Irak. Avec Dans le secret des présidents, le journaliste Vincent Nouzille raconte la manière dont l’administration Bush a fait payer 5,5 milliards de dollars (4 milliard d’euros) à la France comme prix de sa « trahison » lors du déclenchement de la guerre en Irak en 2003. Une somme lâchée sous pression par Jacques Chirac lors de la renégociation de la dette irakienne, alors qu’il l’avait initialement refusée. Un prix tenu quasiment secret et qui n’a fait aucun débat en France. On imagine l’utilité qu’aurait pu avoir ces 4 milliards d’euros pour notre pays, mais les intérêts américains ont plus de valeurs…

Mais ça n’a rien d’étonnant, quelque-soit les présidents qui viendront dans l’avenir, et ce, jusqu’à l’abolition de la cinquième république, ils seront tous soumis aux divers lobbies et grandes puissances mondiales qui contrôlent en partie notre pays. Il n’y a donc rien à attendre d’une république en France, envisager une VIè, VIIè, VIIIè république etc…, ne servira à rien ! Ce système est trop faible et inadaptée.
Voter pour un candidat en république, c’est voter pour une marionnette qui ne sera que le valet des vrais puissances qui nous gouvernent réellement depuis bien trop longtemps déjà ! A force de lâcheté, de trahison et de soumission, c’est devenu une pratique constante ! Et c’est certainement pas les candidats qui n’ont jamais été au pouvoir qui changeront la donne, justement parce que novice en la matière ils en seront d’autant plus manipulables. La mascarade des présidentielles n’est que du vent, un peu comme une mauvaise publicité, vous présentant une belle cabane de jardin pour enfants et lorsque vous la recevez chez vous, on est plus proche de la vieille niche à chien !
Et puis si on veut être puriste, réellement démocrate où plutôt démophile, pourquoi les pères et mères de famille, n’auraient-ils pas le droit de voter pour leurs enfants jusqu’à leur majorité. Ils en sont les responsables, c’est eux qui permettent à la retraite de tenir ses engagements. Il n’y a de richesse que d’hommes ! La société est représentée de familles qui socialement font la diversité vivante d’une nation.

Pourquoi au XXIème siècle ne permet-on pas d’organiser, de moduler le travail pour les femmes qui le désirent, travailler selon leurs choix : 10, 20, 30, 50, 80% de leur temps ? Et d’ailleurs pourquoi ne reconnaît-on pas le droit aux femmes de percevoir salaire et retraite associée pour celles qui désirent élever leurs enfants ? C’est cela la juste reconnaissance pour les femmes, pour celles qui donnent la vie et se sacrifient bien trop souvent pour leur famille. On est loin du désir de cantonner les femmes à la maison comme le droit romain le désirait mais plutôt dans l’esprit d’ouverture vers un réel choix féminin libérateur. C’est aux femmes, à travers des référendums de choisir leur destin loin des lobbys prétendant parler en leur nom !
Cette fenêtre pour ceux qui réfléchissent permettrait de régler nombre de difficultés éducatives, nombre d’abandons de personnes âgées, nombre de délinquances, comme agirait sur les taux de chômage, mais il est vrai, c’est trop socialement naturel. La république travaille plutôt à la déstructuration des familles afin de changer la nature de l’homme, toujours cette éternelle volonté totalitaire, comme l’endoctrinement des jeunes esprits à l’école…

Bref revenons à notre sujet, alors pour qui faut-il voter ? Tout simplement pour personne ! Ce n’est pas d’un vote dit « utile » dont nous avons besoin, mais d’un réel changement de régime politique. Mais ce changement ne se fera que tardivement si tous les contestataires cherchent encore vainement à mettre de l’essence pour alimenter le moteur d’une voiture qui n’a plus de roues…
L’abstention c’est faire le jeu du système disent certains, car ça permet aux candidats traditionnels de perdurer. Certes, mais entre nous, si c’est seulement 2 millions de personnes qui votent pour un candidat accédant au pouvoir, sur une population de 65 millions d’habitants, il est clair que sa légitimité disparaîtra totalement, car on ne pourra plus parler de « loi de la majorité ». Et il suffira que le gouvernement de ce candidat-président fasse passer une mauvaise loi pour que cela tourne au vinaigre…

L’abstention, lorsqu’elle est massive, fait perdre toute légitimité comme toute crédibilité au gouvernement au pouvoir. Ce gouvernement devient de ce fait totalement fragilisé, et tout ne tient qu’à un fil ! Continuer à voter, comme s’apprêtent à le faire beaucoup de ceux qui se disent « antisystème », c’est légitimer l’institution comme renforcer la république. Au final, ils se diront : « Les français y croient encore ! », donc autant continuer ! Et pendant ce temps, le pays s’effondre un peu plus chaque jour….
Victimes de ce syndrome que l’on rencontre si souvent dans les casinos, où un joueur persuadé qu’il gagnera le « Jackpot », met sa pièce dans la machine à sous, tire sur le manche et….perd ! Mais ce n’est pas grave, se dit-il, la prochaine sera la bonne ! Il se motive à volonté, mais la prochaine, il perd aussi ! Il ne voit pas le temps passer puis au final, après s’être littéralement ruiné, il constate qu’il a bel et bien perdu ! Mais ce n’est pas grave, se dit-il, la prochaine fois sera la bonne, attendons la fin du mois, histoire de se renflouer. Malheureusement ce genre de scénario est très courant dans les jeux d’argent des casinos, et nous savons pertinemment où peut mener ce sinistre cercle infernal basé essentiellement sur l’espoir éventuel d’un hypothétique « jackpot » !
Cette illusion dans le jeu est une maladie comme le plaisir d’être systématiquement cocufié par le système parce que l’on n’ose pas réfléchir et remettre en cause ce que l’on pense définitif et consensuel. La dictature fonctionne bien dans ce « prêt à penser » que nos pères auraient « vomi »… « L’homme qui va voter pour obtenir de bonnes lois est semblable à l’enfant qui va au bois cueillir de bonnes verges pour se faire fouetter. Les votards demandent la lune au candidat qui s’empresse de la leur promettre. Quand il est élu, il ne peut tenir sa promesse qu’en leur montrant son cul » (Garnier – de la bande à Bonnot) Citation qui semble bien excessive pour les cornichons restant à l’abri des courants d’air, aurait dit Bernanos.

Ce qui est d’autant plus triste dans ce symptôme d’addiction aux jeux, c’est qu’il apparaît également parmi les électeurs ! Ils se persuadent que le parti pour lequel ils ont voté passera, ils mettent alors leur bulletin en encourageant un maximum de personnes autour d’eux à en faire de même. Mais malheureusement, leur parti ne gagne pas ! Tant pis se disent-ils, on remettra ça dans cinq ans ! Tout en se satisfaisant malgré tout du score élevé de leur parti !

L’enseignement du vote « Macron » :

Observons d’ailleurs ce que fut le vote Macron. Emmanuel Macron est apparu du jour au lendemain sur la scène politique au sein du gouvernement Hollande, alors que personne n’en avait entendu parler jusqu’à présent, du moins sur la scène proprement politique. Le 6 avril 2016, il créé son propre parti « En Marche », dont les initiales rappellent celles de son nom. Et à peine un an plus tard, lors d’une présidentielle 2017 qui semblait promise à d’autres, il passe le premier tour aux côtés de Marine le Pen, et est élu président au second tour ! Etrange et fulgurante ascension. Surtout lorsque l’on voit la campagne médiocre qu’il a fait. Lui qui qualifiait la Guyane, « d’île », lui qui se disait un jour socialiste et le lendemain avouait qu’il ne l’était plus. Il n’a d’ailleurs aucune réelle expérience politique. Diplômé de l’ENA en 2004, il devient inspecteur des finances avant de commencer en 2008 une carrière de banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Membre du Parti socialiste entre 2006 et 2009, il est nommé secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République en France auprès de François Hollande en 2012 puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique en 2014 dans le gouvernement Manuel Valls II. Bref, voilà un personnage qui ne connaît rien à la vie quotidienne des Français en général, de ce « pays réel » dont il semble être l’antithèse même.
Mais ce qu’il y a de particulièrement étrange avec ce personnage, c’est le ralliement improbable qu’il a suscité avant les résultats du premier tour, aussi bien de droite de gauche du centre que parmi les bobos du show biz, ces éternels bien-pensants que, en son temps, dénonçait déjà le royaliste Bernanos…

Sans oublier ce cher Manuel Valls qui, au lieu de soutenir son clan politique en la personne de Benoît Hamon, soutiendra plutôt lui aussi Macron. On aurait pu comprendre aisément ces soutiens après les résultats du premier tour pour faire « barrage à la haine » comme ils aiment à le répéter depuis des décennies en se prenant pour les combattants d’une cause inexistante … Mais ces soutiens à Macron se sont fait avant les résultats du premier tour. Comme s’ils avaient su par avance qu’il allait gagner l’élection présidentielle. Survivre est la devise de ces hommes qui ne sont pas réputés pour leur courage politique, on comprend dès lors que Macron fasse office de bouée de sauvetage pour ce monde superficiel hors du quotidien réel des citoyens. Complotisme, penserez-vous ou allez-vous nous dire ? Pas vraiment, à bien y regarder.

Si nous n’avons à ce jour aucune preuve concrète permettant de confirmer que les jeux étaient faits avant même les élections, il n’en demeure pas moins qu’au-delà du constat des soutiens improbables à Macron avant le premier tour, plusieurs défaillances étranges sont apparues lors de ces élections. Même s’il peut s’agir de simples incidents administratifs, comme ces 500.000 électeurs qui auraient reçu deux cartes de vote chacun, à la faveur d’un changement d’adresse. De ce fait, ils pouvaient voter deux fois en deux lieux différents… De quoi susciter quelques soupçons de tricherie !
Sans oublier ceux qui ont été littéralement radiés des listes électorales, sans avoir été averti et qui l’ont su seulement le jour même de l’élection. À Strasbourg, ils étaient 16.046 radiés, à Clichy 3.500, au Havre 5.000… Aux quatre coins de la France, ce phénomène fut observé, ce qui laisse un goût un peu amer à nombre de nos concitoyens privés de leur possibilité de vote…Ainsi, quelques doutes peuvent légitimement planer…

Néanmoins, si on considère qu’il n’y a pas eu tricherie, alors c’est peut-être encore plus grave car cela voudrait dire que les Français dans leur grande majorité ont bel et bien voté pour Macron… De ce fait voilà un formidable argument contre la démocratie présidentielle car cela semble bien prouver qu’il suffit que les médias officiels surmédiatisent un candidat, leur préféré, pour qu’il soit élu contre toute logique au regard du lourd héritage gouvernemental de l’ère Hollande qu’il pouvait représenter.

C’est pour cela que dans le monde médiéval, la publicité était interdite car à l’époque l’usure était condamnée. On comprend facilement que dans une saine société, le fait de faire de l’argent avec l’argent était mal accepté. On y voit toute l’injustice et l’inégalité que cela entraîne… Et puis comprenons bien, un bon artisan comme un bon commerçant n’ont point besoin de publicité pour créer et vendre. Seuls les profiteurs mentent, à grand coup de publicité, afin de faire passer leurs produits de pacotille pour des objets de qualité. C’est en cela que le monde médiéval, protecteur des consommateurs par souci de justice, refusait toute publicité. Aujourd’hui le système se moque des « citoyens » car le monde marchand règne et il faut « tondre » et mentir au contribuable !

Bref c’est un peu comme le principe d’une publicité pour un produit quelconque qui tourne en boucle à la télé, sur internet et les panneaux d’affichage, pour avoir l’assurance qu’il se vende bien. Macron a été particulièrement surmédiatisé, voilà un fait difficilement contestable. Le pire c’est lorsque l’on demande à ceux qui le soutiennent, la raison pour laquelle ils veulent voter pour lui. Les réponses sont assez effarantes. Ils votent pour lui parce qu’il est jeune, qu’il a du charme, parce que ça change de l’ancienne clique, etc. Le pire c’est lorsqu’on leur demande de présenter les idées de Macron : là, c’est à l’image du programme en question : le vide abyssal. En somme, ils votent pour lui pour des raisons futiles ou peu crédibles sans se soucier des conséquences que cela pourrait avoir dans les 5 années à venir. Voilà qui rappelle la fameuse citation de Churchill : « Le meilleur argument contre la démocratie est une conversation de cinq minutes avec l’électeur moyen. » Force est bien de constater que le vieux massacreur de Mers el Kébir n’avait pas tout à fait tort sur ce point-là…

Comprenons une chose : la démocratie en Vè république n’est que le règne de l’opinion. Et l’opinion est formatée par les médias. Et les médias sont contrôlés par des milliardaires ! Donc par raccourcis il n’est pas faux de dire que la démocratie, c’est le règne de l’argent ! « La Démocratie est la forme politique du Capitalisme » disait déjà en son temps Georges Bernanos bien avant l’avènement de la Vè république ! On comprend mieux maintenant le caractère sacré de ce système aux yeux des mondialistes pour qui l’argent est l’outil principal pour l’esclavage des peuples…

Les démocraties ne sont donc pas faites pour servir les peuples, mais pour les asservir. D’ailleurs pour s’en convaincre, il suffit de constater que la logique de ce système veut qu’à l’âge de 18 ans nous ayons le droit d’aller voter, mais sans se soucier de savoir si oui ou non nous avons une réelle conscience politique ou si les enjeux mêmes nous sont connus. Nous entendons par conscience politique : « la présence chez un individu d’une culture, d’une expérience et d’une maturité politiques, autorisant, notamment en matière électorale, des choix réfléchis. »

Ce qui est une bonne définition issue de l’encyclopédie universelle. Combien ne savent pas pour qui voter arrivé à 18 ans et souvent bien au-delà ? Avoir une conscience politique ou une culture politique n’apparait pas du jour au lendemain. En cinquième république, les jeunes n’ont que les cours d’éducation civique (l’EMC) pour les familiariser avec la politique. Mais ces cours-là visent plus à faire d’eux de futurs citoyens dociles, à qui l’on fait croire qu’ils s’expriment parce qu’ils votent pour des représentants, comme ils sont souverains parce qu’ils votent pour un président tous les cinq ans : éducation civique ne rime pas vraiment avec esprit critique !

Si l’on croit que la démocratie est le choix des meilleures compétences (ce dont il est possible de douter, au regard de l’histoire), donner le droit de vote pour ce genre d’élection politicienne à une personne qui n’a aucune conscience politique c’est comme donner le permis de conduire à une personne n’ayant jamais passé les examens nécessaires à cet effet.
Ainsi, avant d’avoir le droit d’aller voter il faudrait que tous les votants arrivés à 18 ans connaissent toutes les idéologies, comme le libéralisme, le socialisme, le communisme, l’anarchisme, la doctrine sociale de l’église, le corporatisme, le nationalisme, le royalisme, etc. Il faudrait étudier les différentes formes d’économies et sociétés sur lequel s’est forgée notre histoire ! Approcher les grands penseurs grecs qui ont testé, il y a bien longtemps les différentes formes de régimes. Il faudrait également une culture historico-politique approfondie et également que chacun ait le réflexe de se renseigner sur chaque candidat, sur son passé et ses activités… Un vrai travail d’étude civique !

Mais qui maîtrise réellement ces choses-là hormis quelques érudits, quelques étudiants aux études poussées, eux-mêmes très divisés sur les doctrines évoquées et leur mise en pratique ?
Est-ce pour autant que nos « élites » s’en inquiètent ? Bien évidemment que non et on peut comprendre à quel point cela les arrange : le système électoral présidentiel n’est pas fait pour autre chose que pour légitimer ceux qui se servent du système pour asseoir leur pouvoir, économique autant qu’idéologique. Le but étant d’obliger une grande majorité de votant à donner leur aval au candidat choisi et imposé par la haute finance ! D’où l’intérêt d’engendrer un peuple sans conscience politique… Pour conclure, dans cette pseudo-démocratie républicaine, ce système qui nous empêche de pouvoir décider de nos affaires locales et professionnelles, qui veut nous obliger à confirmer un choix orienté et déjà fait par d’autres, qu’il y ait tricherie ou pas, dans les deux cas, ce système est affligeant et obsolète.

La solution à tous nos problèmes institutionnels n’est pas et ne peut être dans les urnes présidentielles. En fait, il faut bien plutôt « verrouiller » la place suprême de l’Etat avec une institution stable et responsable. Pour nous, cette institution c’est la Monarchie. Pourquoi la Monarchie ? Parce qu’un Roi est un spécialiste, un professionnel de la politique sans être un politicien, car dès son plus jeune âge, il est initié à tous les détails du métier qu’il doit exercer un jour. Il est par là même beaucoup plus apte à gouverner que tous les politicards des partis politiques de la république, obligé par sa naissance et habitué par son éducation à servir et non pas à se servir ! Il n’y a pas de régime idéal mais plutôt une institution moins mauvaise que les autres. Une institution composée des trois pouvoirs, tel que les Grecs anciens le définissait : la monarchie dans l’Etat, l’aristocratie dans la province comme la démocratie dans la commune. Il faut contrebalancer le pouvoir de l’argent, puissant dans toute forme de régime mais en Monarchie contrebalancé par celui du sang, qui est le résultat du mérite. Les hommes n’ont rien trouvé de mieux et dans l’histoire qui ne se réjouit pas des tirades de Molière, de La Fontaine comme aussi dans Cyrano, désargenté ridiculisant les riches parvenus… L’argent voulait prendre le pouvoir et c’est pour cela qu’il y eut la Révolution, rien de plus. Il suffit de se replonger dans l’ouvrage de Kaplan pour s’en convaincre (Le Pain, le peuple et le roi)

Il faut bien comprendre que nous sommes à un carrefour de notre destin. Les modes de communication moderne, l’évolution des peuples par l’assujettissement naïf aux ordres d’un mondialisme plus manipulateur que jamais, entraînent les peuples vers l’esclavage. Bref un monde tourné vers la numérotation des individus dans un marché planétaire.
Ce qui fait du Roi, l’homme le plus capable de gouverner, c’est justement l’Hérédité dynastique qui est un apprentissage perpétuel de la fonction royale. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que l’Hérédité dynastique lie le sort du Roi à la fortune de l’Etat. Assuré de laisser à son fils l’administration du bien national, le Roi sent par la force des choses son intérêt particulier se confondre avec celui du pays ; il est ainsi intéressé à la prospérité publique comme le cultivateur est intéressé à la bonne culture de son champ, l’industriel au développement de son industrie, etc. Le fils est très tôt au fait par l’expérience de la gestion de l’Etat et non le fruit d’une école d’énarque. Il faut comprendre que cette recette vient de l’histoire et qu’elle est une savante réalisation dont les siècles témoignèrent du réalisme social. Le rôle de l’Etat sera donc soulagé des taches ne le regardant pas, recentré sur ce que l’on appelle ses compétences régaliennes (de « rex », le roi, le gouvernant l se consacrera à ce pourquoi il est indispensable, là où il est bon, à sa juste place : la représentation diplomatique, la défense nationale, la grande justice et l’ordre public général, les grandes réglementations de protection (sanitaire par exemple), l’incarnation de l’unité française…

Quant à la démocratie, elle pourra s’épanouir véritablement dans le cadre d’une vaste décentralisation du pouvoir, nécessaire et primordiale. Cette décentralisation consistera à laisser les Familles, les Professions, les Communes et les Provinces (ou régions) s’organiser librement dans la société et assurer tout ce que l‘Etat tentaculaire (et souvent kafkaïen) s’est arrogé : l’enseignement, la formation professionnelle, la protection sociale, la gestion locale… Les collectivités locales, communes et provinces, décideront alors elles-mêmes de leur mode de représentation, de leurs compétences (sans que la loi votée à Paris dise ou interdise), de leurs financements…

Loin de restreindre toute démocratie, au contraire son extension sera démultipliée à l’infini dans tout ce qui touche la citoyenneté vivante et quotidienne. Cette démocratie sera l’émanation de ce qui fut de tout temps chez les peuples libres, de la Grèce antique où naquirent toutes les réflexions sur les systèmes humains de gouvernement au canevas historique de notre nation. C’est une forme d’anarchie avec un minimum d’Etat dans un foisonnement de libertés réelles et vivantes. Cela redonne à l’homme toute sa dimension responsable pour un épanouissement familiale, professionnel et citadin…

Il est donc impératif qu’une libération comme d’une reprise en main du pouvoir citoyen intervienne avant qu’il ne soit trop tard. Donc c’est au sein des petites communautés, où les gens se connaissent que la démocratie reprend son efficacité pleine et entière. Ainsi toute nomination, toute décision locale devra-t-elle être décidé en direct par une convocation de la population afin d’éviter toute lenteur administrative polluante et fatigante. Dans ce type de consultation, disparaîtront naturellement les parasites politiques (droite et gauche) qui avant manipulaient l’opinion. Ce qui n’empêchera nullement l’existence des partis politiques, qui deviendront plus des clubs ou associations politiques, et se cantonneront à une sphère d’influence éventuelle dans la population. Pourquoi, parce que les citoyens décideraient directement ce qui les concerne et ne seraient plus à choisir un programme politique restrictif et étouffant pour plusieurs années. On déciderait du réel et non plus en fonction d’une planification partisane. Le maire qui avant pouvait être d’une tendance, se verrait alors renforcé par une considération nouvelle, faite sur ses qualités, sur l’homme et plus sur sa couleur éphémère de carte partisane ! De cette organisation naturelle naîtra une nouvelle aristocratie de valeur à tous les échelons de la société empêchant au monde de l’argent l’accaparement du pouvoir…

De ce fait des bulletins de doléances seront disponibles dans chaque Mairies (Ou téléchargeable sur internet sur le site de la mairie et devant être remis ensuite en main propre à la mairie). Nous proposons trois types de bulletin :

– Un bulletin pour les propositions à l’échelle de sa commune ou de son quartier ou son arrondissement.

– Un bulletin à l’échelle de la région. Chaque région sera représentée par une assemblée qui constituera une sorte de gouvernement régional décentralisé. Il y aura autant de régions que d’assemblées régionales localisées dans les plus importantes villes de chaque région. (Lyon pour la région Rhône-Alpes, Bordeaux pour la région Aquitaine…etc.)
Les régions de l’actuelle république, identités bureaucratiques et sans âmes, devront laisser place aux provinces réelles. Les départements, inventions de la Révolution et d’ailleurs aujourd’hui moribonds, devront être supprimés et remplacés par des « districts de régence » regroupant les principales intercommunalités. Enfin les communes, en nombre extravagant (35 000 !) doivent être regroupées en fonction des actuelles communautés d’agglomération. Tout l’actuel millefeuille politico-administratif de la république doit être très sévèrement épurés et réformés. Il faut alléger l’administration devenue étouffante et finalement inefficace. Des assemblée provinciales pourront être crées sous le contrôle d’un intendant du Roi. Les préfets, valets de la république, doivent être abolis.

– Et un dernier bulletin pour les propositions à l’échelle nationale, pouvant aboutir à des référendums si besoin.
Et ce qui est bon pour les régions le deviendra pour les métiers et les grandes entreprises en multipliant les participations comme dans les autres associations, faisant la richesse et composant le tissu de notre pays. Il est temps que le destin revienne aux mains des acteurs et non des alcôves du régime comme des lobbys. C’est cela l’écologisme intégral humainement organisé dans le temps pour le bien des peuples comme de la nature environnante, préservée pour les générations de demain …
Voilà en gros ce que pourrait être une vraie démocratie dans notre pays au sein d’un Royaume. Plutôt que de voter inutilement pour un candidat à la haute fonction de l’état sur lequel on n’aura aucun contrôle une fois qu’il est au pouvoir !

ABSTENTION AUX PRESIDENTIELLES ET ABOLITION DE LA Vè REPUBLIQUE !

Voilà ce qu’est être antisystème !

Notre Jour Viendra !

P-P Blancher, Frédéric Winkler et Jean-Philippe Chauvin