L’avenir de l’agriculture biologique :

De tous les siècles qui se sont succédé depuis Clovis, le XXème siècle reste celui qui demeure le plus funeste pour la civilisation paysanne. Et c’est aussi le seule siècle qui dans l’histoire de la France n’aura connu que la république comme régime politique. Hasard nous diriez-vous ? Non ! L’un étant la conséquence de l’autre !
Les campagnes françaises sont aujourd’hui délaissées, dévitalisées, comme asséchées par une République qui, fondamentalement, n’a jamais aimé le monde paysan, qualifiant, à l’instar de la bourgeoisie urbaine soutenant Jules Ferry, la campagne de « cambrousse », terme méprisant issu du langage colonial, mais faisant, au moins le temps des élections, les yeux doux aux électeurs ruraux qu’il fallait arracher jadis au pouvoir du clergé et des notables monarchistes du XIXe siècle…

Mais ce qu’un gouvernement de décadence a détruit, un gouvernement de salut de la patrie peut le refaire. On peut revenir l’avortement, on peut arrêter la décadence des mœurs, on peut interrompre l’immigration massive. Pour cela il faudra un sursaut d’énergie nationale qui, avant tout, remettra en honneur la société paysanne, la terre qui ne ment pas et, sur le plan agronomique s’inspirera des principes de l’agriculture biologique, c’est-à-dire renouera avec les traditions paysannes de toujours.

Une monarchie qui romprait avec les féodalités financières et l’esprit d’abandon, qui retrouverait le souffle et la pratique d’un Sully et valoriserait l’agriculture « à taille humaine » sans négliger les enjeux de l’économie, serait plus efficace que cette République aux abois qui ne sait que faire des agriculteurs si ce n’est de roucouler devant eux chaque année au salon de l’agriculture !