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La lutte pour l’emploi en Bretagne.

agriculteurs bretons

Les agriculteurs bretons sont, une fois de plus, sur les routes de l’Ouest pour défendre leur emploi, tout comme, dimanche 24 janvier, des milliers de personnes étaient à Brest pour la même raison, pour maintenir des emplois, ceux du Crédit Mutuel Arkéa, troisième employeur de la région avec 6.500 salariés, emplois aujourd’hui menacés par un projet de fusion avec la branche de l’Est du Crédit Mutuel que souhaite réaliser la Confédération nationale de ce groupe bancaire : c’est un vent de colère qui souffle à nouveau en Bretagne, et qui pourrait, une fois de plus, décoiffer Marianne…

Il faut être clair : depuis l’été, rien n’a vraiment changé pour le monde agricole, piégé par un système qui demande toujours des prix plus bas aux producteurs alors qu’ils ne rentrent déjà plus dans leurs frais de production. Le gouvernement n’arrive pas à faire entendre raison au monde des transformateurs, eux-mêmes frappés durement par la concurrence déloyale des abattoirs allemands (qui utilisent une main-d’œuvre étrangère à très bas coût, parfois moins de 600 euros mensuels), ni au secteur de la Grande distribution, du moins la partie la plus mondialisée de celle-ci. Le problème n’est-il que français ou européen ? Même pas, car c’est tout le système de la mondialisation qui, en définitive, est vicié, et qui détruit plus d’emplois qu’il n’en crée dans notre pays et dans nos régions. Une mondialisation globale qui n’est plus, désormais, que « la guerre de tous contre tous », au moins sur le plan commercial, économique et social. Cela signifie-t-il que l’internationalisation des échanges était forcément destinée à tourner ainsi ? Peut-être pas, et il me faudra en reparler…

Pour l’heure, la Bretagne souffre, une fois de plus, et elle doit se battre, à nouveau, pour « Vivre, décider et travailler au pays », comme le clamaient, il y a déjà plus de quarante ans, les affiches des militants bretons, y compris des royalistes de la Nouvelle Action Française, solidaires des ouvriers du « Joint français » de Saint-Brieuc en 1972 ou de ceux de l’industrie de la chaussure à Fougères en 1977. Un combat qui pourrait bien rappeler les responsabilités de la République centrale dans les multiples crises sociales qui affectent la Bretagne et, au-delà, notre pays tout entier…

Jean-Philippe Chauvin

Le GAR Bretagne s’entretient avec Jean-Philippe Chauvin

Le 23 décembre dernier, Jean-Philippe CHAUVIN, vice-président du Groupe d’Action Royaliste, professeur d’histoire et infatigable militant de la cause royale était de passage à Rennes pour les fêtes de Noël.

L’Action Royaliste Rennaise, section bretonne du GAR, en a profité pour lui poser quelques questions.

 

Au programme :

Élections régionales.
Score des droites.
Histoire du royalisme en Bretagne.
Cas de la corse.
Le royalisme aujourd’hui.

 

En 1908 ils voyaient notre avenir…

« A l’heure actuelle, la France subit une nouvelle crise. Plusieurs la disent pire que toutes celles qui ont éprouvé notre vie chrétienne. La foi semble prête à sombrer. Ayons confiance et instruisons-nous à l’école des crises dont nous avons triomphé ! Un de nos ennemis, un Allemand, a dit : « La France est la nation la plus capable de descendre au plus bas, dans le fond des abîmes, mais c’est aussi la moins capable d’y rester longtemps, la plus capable d’étonner le monde par son incroyable puissance de résurrection » .

En la baptisant, l’évêque Saint Remy, l’apôtre des Francs, lui a promis qu’elle serait chrétienne jusqu’à la fin des temps. La force de son baptême n’est pas épuisée.
dépravationIl est vrai qu’une multitude de philosophes, de savants, de législateurs, d’écrivains, de romanciers, d’historiens de journalistes, de politiciens ont conspiré contre sa foi et créé des générations impies. Il est vrai que les populations, jadis naïves et croyantes des campagnes, sont fortement entamées par l’indifférence et l’irréligion. Il est vrai que l’enfance, victime d’une éducation sans Dieu, se déprave, et sa dépravation s’accuse par un effroyable accroissement de criminalité.

Il est vrai que les familles s’amoindrissent et les foyers se dépeuplent. Il est vrai que la soif de la richesse engendre les calculs abjects et les exploitations inhumaines, dont le peuple souffre et contre lesquels il se révolte. Il est vrai que l’amour du bien-être et la fièvre de la jouissance et du plaisir énervent les âmes et gagnent de proche en proche ces tièdes et lâches catholiques, pour qui le moins possible, dans la pratique du devoir et des vertus chrétiennes, devient une règle de vie. Il est vrai que les mots sacrés de religion et de patrie ne sont plus qu’un vain mot pour beaucoup de Français.

Il est vrai qu’une presse vénale, légère, immonde, impie, répand partout la corruption. Il est vrai que Dieu n’a plus de place à la caserne, à l’hôpital, à l’école, dans nos palais de justice, dans nos rues, sur nos boulevards et nos places publiques, qu’une multitude d’hommes déserte l’Église et la Sainte Table.

Malgré tout cela, nous ne devons pas désespérer : la crise que nous traversons ne sera pas mortelle pour notre patrie. Dieu a fait les nations guérissables. Dieu a envoyé sa divine Mère pour nous guérir.
Notre-dame de France vient d’ajouter un nouveau fleuron à sa couronne royale. Elle était jusqu’ici Reine de France par droit d’héritage et droit de conquête. Elle est devenue, au XIXème siècle, Reine de France par droit d’élection, puisqu’elle a fait de la France le théâtre de ses apparitions. Elle nous a porté les remèdes surnaturels capables de nous guérir.

Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, Reine de France, nous déplorons devant vous les crimes de ce siècle. Nous voulons réparer, par nos hommages, les outrages que vous recevez, vous et votre divin Fils, et implorer vos miséricordieuses bontés, pour les prévaricateurs des lois divines. Notre-Dame de France, priez sans cesse pour nous et daignez continuer à notre pays les éclatants témoignages de votre puissance et de votre miséricorde ».

« Marie, Reine de France; Regnum Galliae, Regnum Mariae« , Abbé Fuzier, Éditions Saint-Gabriel, 2012, pages 232-234. Ouvrage paru initialement en 1908.

Quand la République trahit les ouvriers…

La mondialisation est brutale, sans beaucoup d’égards ni pour la planète ni pour les masses laborieuses, celles qui sont sa main-d’œuvre préférée car taillable et corvéable à merci. C’est vrai dans les pays dits du Sud, c’est aussi vrai dans nos vieux pays industrialisés qui vivent désormais une tragique désindustrialisation dans les victimes sont les territoires désertés par les entreprises désormais délocalisées et les ouvriers, à qui l’on a demandé parfois tant d’efforts de productivité pour mieux les licencier ensuite, « au nom de la compétitivité », ce dernier mot étant l’un des pires assassins du Travail français, de ses hommes comme de ses qualités et savoir-faire.

La mondialisation est « la guerre de tous contre tous », au moins sur le plan économique, mais les perdants de cette guerre sont d’abord les travailleurs quand les gagnants sont les multinationales et leurs actionnaires plus encore que les consommateurs…

Quand la République trahit les ouvriers

En France, les ouvriers qui ont tenté de résister au rouleau compresseur de la mondialisation et de sa violence sociale, ont été, le plus souvent, écrasés, jetés à la rue malgré quelques promesses de reclassement, ou priés d’accepter des conditions de travail de moins en moins favorables pour, disait-on, « maintenir l’activité » : le chantage à la délocalisation et au chômage est devenu une stratégie patronale, puis une habitude. Un véritable scandale social !

Mais le monde ouvrier n’a plus guère d’alliés en France dans cette guerre asymétrique, et la République qui, dans les programmes scolaires d’histoire se donne le beau rôle de la défense ouvrière et des avancées sociales (et pourtant !), a repris ses vieux réflexes « bourgeois », ceux de 1791, de juin 1848 et des premières décennies de la IIIème, quand les gouvernements républicains faisaient tirer sur les mineurs et emprisonner les syndicalistes : l’affaire des neuf mois de prison infligés par le tribunal correctionnel d’Amiens à d’anciens salariés de l’usine Goodyear de la ville en est une preuve supplémentaire, qui fait suite à l’incroyable répression (pas forcément légitime, même si elle peut apparaître légale) de récents mouvements de colère ouvrière et qui peut laisser croire que la violence des puissances d’argent, celle des licenciements boursiers, est toujours « gagnante » et, même, acceptable dans le cadre d’une mondialisation qui aurait toujours raison… Triste logique, que le royaliste social que je suis, ne peut accepter !

Les multinationales se croient tout permis et les Etats semblent bien incapables, faute de volonté et de moyens de persuasion assumés, de ramener les grandes féodalités financières et économiques à la mesure et à l’équité sociale. En veut-on un exemple d’aujourd’hui même ? Les licenciements qui viennent d’être annoncés pour Alstom, à peine deux mois après l’acquisition de cette entreprise française par General Electric et malgré les promesses de cette dernière, avant la transaction, de ne supprimer aucun emploi et, même, ô hypocrisie suprême, d’en créer de nouveaux, sont un véritable pied de nez à la fois au gouvernementqui a fait semblant de croire aux fables de General Electric et aux salariés qui n’auront bientôt que leurs larmes et leurs poings serrés à présenter aux caméras, après tant d’autres… Et l’on voudrait qu’il n’y ait pas de colère, pas de désespoir chez ceux qui sont condamnés à perdre leur emploi alors que les décideurs de ces licenciements, eux, vont, pour certains, empocher des millions d’euros ! Mais de qui se moque-t-on ?

Quand la République trahit les ouvriers

Pour en revenir aux peines de prison réservées aux ouvriers de Goodyear abandonnés par la République de M. Hollande, elles me semblent d’autant plus scandaleuses que ceux-là même qui auraient été les plus légitimes à demander de telles sanctions avaient retiré leurs plaintes, et que c’est donc le parquet, qui dépend de Madame Taubira, garde des sceaux, qui a poursuivi les ouvriers qui avaient « retenu » (plutôt que séquestré, terme qui ne correspond pas exactement la réalité) deux cadres de la direction de l’entreprise, celle-là même qui annonçait la fermeture de l’usine d’Amiens-nord et le licenciement du personnel, raisons du coup de sang des travailleurs… Ainsi, c’est bien la République qui cherche, par ce jugement, à dissuader toute nouvelle colère ouvrière et à soumettre, définitivement, le monde des travailleurs français à ce nouvel ordre maudit, celui d’une mondialisation qui raisonne en termes d’argent et non en termes de personnes. Pourtant, comme l’affirmait Jean Bodin, « il n’est de richesse que d’hommes », et l’oublier serait faire le malheur des générations présentes et à venir…

Jean-Philippe CHAUVIN
« Nouvelle Chouannerie ».

Remplacer le président de la République…

visuel_bd-2Ainsi, selon un sondage de ce début d’année, 74 % des Français ne veulent ni de M. Sarkozy ni de l’actuel président M. Hollande : pourtant, il y a quelques (mal)chances que l’un des deux soit élu ou réélu en 2017… Bienvenue en république d’Absurdie ! Le pays légal a tendance à se reproduire sans discontinuer, dans une tendance (presque) dynastique qui rappelle néanmoins plus l’empire romain que la monarchie capétienne : peut-on s’en satisfaire ?

Ma réponse est non, évidemment non ! Certes, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un échec politique doit forcément entraîner une mise à la retraite d’office comme je ne suis pas partisan d’une sorte de jeunisme qui voudrait que tous ceux qui ont dépassé la soixantaine devraient se taire définitivement et laisser la place à de jeunes loups aux dents encore plus longues que leurs prédécesseurs. Mais il me semble que les hommes politiques qui aspirent à exercer la magistrature suprême de l’Etat doivent entendre les doléances des citoyens et savoir, au moins pour un temps, s’extraire de leur bulle médiatique pour revenir aux réalités du moment sans négliger les perspectives de l’avenir.

Bien sûr, MM. Sarkozy et Hollande n’écouteront qu’eux-mêmes, persuadés de leur irremplaçable particularité, et, peut-être sinon sans doute, l’un des deux se trouvera confirmé dans cette impression par le verdict du second tour de l’élection présidentielle. Cela changera-t-il pour autant ce désagréable sentiment populaire que le vainqueur n’est là que par défaut, que par le « chantage au pire », comme on a pu le voir, dès 2002 à cette même élection, ou ces semaines dernières lors des élections régionales où les électeurs socialistes se trouvèrent acculés à mener campagne pour des listes de droite qu’ils n’aimaient pas vraiment ?
Les Français sont attachés à l’élection du président de la République au suffrage universel direct, c’est indéniable, mais ils en constatent pourtant de plus en plus les effets pervers sans pouvoir, pour l’heure, imaginer autre chose que cette magistrature suprême élective. Le royaliste que je suis le constate et le regrette, mais ne se contente pas de cette constatation et de ce regret : la proposition monarchique me semble le meilleur moyen de neutraliser les petits jeux de clientèles et de féodalités partisanes en arrachant la magistrature suprême à l’élection, fût-elle populaire chez nos concitoyens. Certains y verront un sacrifice de leur possibilité de choix qui, pourtant, est de moins en moins une liberté et un choix réel, si ce n’est entre deux « moins pires » (sic !), et qui ouvre plus à la frustration et à désillusion qu’à la joie et l’espérance…
D’autre part, laisser au hasard et à l’hérédité non choisie le soin de désigner le Chef de l’Etat permet l’indépendance de celui-ci et cette possibilité d’arbitrage au-dessus des partis et au-delà des différences et des diversités politiques sans pour autant les nier ou les écraser. Une possibilité d’arbitrage mais aussi de décentralisation (voire de fédéralisation) sans mettre en danger, pour la France, l’unité entre ses multiples parties historiques (et je ne parle pas de la caricature de régions créée par la récente réforme territoriale), le monarque incarnant cette unité à la fois historique et contemporaine, et « centrant » l’Etat sans pour autant centraliser tous les pouvoirs politiques dans le sein parisien.

Et les électeurs là-dedans ? Dans une Monarchie active et arbitrale telle que je la souhaite, il n’est pas impossible de leur donner le pouvoir concret, par le suffrage universel direct, de désigner, au-delà des députés et des élus régionaux, les présidents d’assemblée et, pourquoi pas, le premier ministre lui-même sur un programme gouvernemental qu’il lui appartiendra de mettre en œuvre ou, plutôt, sur une ligne d’objectifs qu’il lui reviendra de suivre ou de faire valider par le recours (alors plus fréquent) au référendum. Le roi, quant à lui Chef de l’Etat, fixerait le cap politique à long terme (en particulier dans les domaines sociaux et environnementaux) et aurait charge de représenter l’Etat à l’intérieur comme à l’extérieur, de mener la diplomatie française dans le monde et de négocier (et garantir) la parole de la France au sein des institutions internationales : en somme, à lui l’autorité et l’arbitrage ; aux ministres, députés et élus locaux, la gestion des affaires économiques dans leur cadre d’exercice et de pouvoir ; aux citoyens, les libertés d’expression et de désignation de leurs pouvoirs politiques de proximité et centraux, ainsi que la « démocratie directe » au sein de leurs cadres politiques et sociaux locaux et nationaux, voire européens… C’était, à peu de choses près, l’esprit du programme monarchique du marquis de La Tour du Pin, dès la fin du XIXème siècle : « l’autorité au sommet, les libertés à la base », pourrait-on dire. Un programme toujours d’actualité et de nécessité, ne serait-ce que pour rendre à nos concitoyens le goût de la politique et de l’action, contre le fatalisme et l’indifférence…

Jean-Philippe Chauvin

A nos dirigeants…

Grille cinquième république

Au risque de choquer, il faut bien le dire : depuis ce vendredi noir de novembre, un cap est franchi…

Il y a dix ans de cela, la France montrait une image déplorable aux yeux du monde avec les émeutes des banlieues qui avaient succédé à la mort de deux jeunes électrocutés dans une sous-station électrique. Le désordre s’était alors emparé des rues des quartiers périphériques, sous les yeux de Français atterrés, et les gouvernements successif, non contents d’avoir laissé pourrir la situation des banlieues depuis les premières émeutes du début des années 80, n’ont rien fait de réellement sérieux et d’efficace pour limiter les dégâts et, surtout, réparer un lien social dégradé par des décennies d’incurie et de faiblesse de la république.

Dix ans plus tard en cette année 2015, on n’a plus affaire cette fois-ci à des émeutes, mais bel et bien à du terrorisme ! Un cap est franchi, et il n’est que le résultat du laxisme et de l’incompétence des gouvernants de droite comme de gauche, si distinction il y a, ce qui est de moins en moins certain au regard de leur positionnement idéologique européiste…

Certes, ces terroristes ne sont pas pilotés directement du sein des banlieues, mais par d’étranges entités comme DAESH ou l’EI dont les origines sont aussi douteuses qu’énigmatiques ! Et maintenant qu’ils ont vu qu’ils peuvent frapper en toute impunité (ou, au moins, par une surprise qui, pourtant, semblait impossible au regard des moyens techniques actuels de surveillance et de contrôle), on peut supposer que ce n’est qu’un début, que le pire reste peut-être à venir, même s’il ne faut évidemment pas le souhaiter, car tout ce qui frappe la France, où que ce soit, nous frappe aussi dans notre être et notre cœur de Français.

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C’était un vendredi soir…

bougie

C’était un vendredi soir d’automne comme on les aime : il faisait doux, et les terrasses étaient pleines, à Paris comme à Versailles ou ailleurs. Certains s’étaient regroupés autour des écrans de télévision qui retransmettaient la rencontre de balle-au-pied entre l’équipe de France et celle d’Allemagne tandis que 60.000 personnes remplissaient l’enceinte du Stade de France ; d’autres étaient au cinéma, d’autres encore dans une salle de concert, dont plus d’un millier de jeunes et de moins jeunes au Bataclan. C’était un vendredi 13, et c’était la « journée de la gentillesse »…

En quelques minutes, cette belle soirée a basculé, et ce jour-là restera désormais comme un « vendredi noir », comme un « 13 sanglant » : la terreur a frappé Paris, et les corps déchiquetés par les balles des djihadistes nous rappellent que, désormais, la France est une cible et qu’elle est engagée, qu’on le veuille, le regrette ou non, dans une guerre qui, à défaut d’être mondiale, est mondialisée, frappant indistinctement militaires et civils, et plus encore ces derniers car, dans nos sociétés de communication, le sang des civils effraye plus sûrement que celui des soldats. Les terroristes connaissent bien le fonctionnement de nos sociétés car, souvent, ils y sont nés et en connaissent tous les rites, toutes les fragilités, toutes les peurs…

Carlos, ce terroriste désormais emprisonné dans les geôles françaises, avait froidement déclaré : « il n’y a pas de victimes innocentes », formule qui glace le sang mais qui résume bien l’état d’esprit des actuels djihadistes. Pour eux, frapper au hasard, c’est « viser juste », au cœur de nos sentiments, de nos amitiés, de notre nation… C’est toucher la France en son âme, à travers ses jeunes visages déchirés par la mort brutale donnée par des tueurs fanatisés par le nihilisme islamiste. Les corps allongés sur le trottoir, les draps blancs qui tiennent lieu de linceul, les flaques de sang qui s’étendent jusqu’aux rigoles : c’est la France souffrante, celle qui pleure ses enfants morts sur son sol, sur ses champs de macadam qui sont les nouveaux champs d’horreur, un siècle après la Grande boucherie que l’on espérait, au soir de l’armistice de 1918, la « der des ders »

Nous entrons dans le temps du deuil et du recueillement, et nous n’y manquerons pas. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir, quand il faut et faudrait que l’Etat, dans son rôle régalien, agisse et réagisse. Réfléchir aux causes de ce désordre et de ce désastre, et ne pas hésiter à remonter aux sources et à ceux qui, par leur aveuglement ou leur (fausse ?) candeur, ont permis, sans doute bien malgré eux, que ce pire-là arrive : néanmoins, l’heure n’est pas à les accabler, mais plutôt à les conseiller.

Devant les cercueils alignés dans notre conscience nationale ; devant les larmes qui, désormais, sont celles de tous les hommes et femmes de bonne volonté et de grande humanité, et de tous ceux pour qui le mot France est cette forte réalité d’unité ou cette belle inconnue dont ils ne connaissent parfois que la silhouette ; devant les questions inquiètes que nous posent nos enfants, nous avons le devoir de ne pas flancher, de ne pas nous abandonner à de vaines colères ou à des vengeances désordonnées (et parfois injustes), de ne pas donner raison à ceux pour qui le chaos est le moyen d’établir ou de renforcer leur règne infernal, mais aussi de ne pas tout accepter d’un Pouvoir aux abois prêt à tout pour se survivre à lui-même ; nous devons relever la tête et, séchant nos larmes, retrouver ce sourire calme et digne qui est aussi celui de l’ange de la cathédrale de Reims, et qui est la meilleure réponse à la grimace des Maudits.

Devant cette guerre qui est déjà là et qui est aussi la conséquence tragique des inconséquences des dernières décennies, il nous faudra, malgré tout et sans oublier nos devoirs d’union sacrée, poser « l’immense question de l’Ordre » : en ce sens-là, notre action est aussi politique, éminemment française et capétienne…

J-P Chauvin, vice président du GAR

REFLECHISSONS et gardons raison !

People are evacuated by bus, near the Bataclan concert hall in central Paris, on November 14, 2015. More than 100 people were killed in a mass hostage-taking at a Paris concert hall on November 13 and many more were feared dead in a series of bombings and shootings, as France declared a national state of emergency. AFP PHOTO / MARTIN BUREAU

REFLECHISSONS et gardons raison !
Ne bêlons pas lorsque les médias nous le demandent mais posons-nous les bonnes questions ! Lorsque le temps de la prière pour le repos des victimes sera passé…

QUI EST RESPONSABLE DE CETTE SITUATION ?

Un Etat qui depuis des années laisse s’installer la misère du monde sur notre territoire, appauvrissant un peu plus sa population qu’il devrait protéger :

  • Un Etat dépassé et vide de substances, qui ne cherche pas à donner les vrais chances à une intégration pour ceux qui le désirent réellement
  • Un Etat qui autorise des « zones de non droit » dans lesquelles s’installent des commerces parallèles et des trafics
  • Un Etat qui tolère chaque jour des agressions, des viols, des trafics, des enlèvements, des braquages, des assassinats, des tortures
  • Un Etat qui laisse des armes de guerre circuler dans des endroits bien connus et dont nos commerces en sont, chaque jour, les victimes
  • Un Etat où la justice trouve continuellement des excuses à des agresseurs alors que la population souffre de ses incohérences
  • Un Etat qui par sa politique ubuesque laisse mourir chaque jour, que ce soit des civils (hommes, femmes et enfants), des policiers où des militaires, sans à aucun instant comprendre pourquoi cela arrive…
  • Un Etat qui depuis khomeini, Sadam, déstabilise le Moyen Orient et livre les populations aux pires barbaries, comme les minorités chrétiennes et cela à cause de nos politiques ubuesques
  • Un Etat qui au nom de faux principes, accompagné d’un guignol aux mains de sang, fait le gendarme du monde sur des charniers humains

Bref cela fait trop longtemps que cette ripoublique se moque de notre peuple. Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles. Libérons-nous de cette caricature d’Etat qui chaque jour détruit tout ce qui nous est cher…
Nous honorons chaque année, un chef d’Etat qui, un 21 janvier, est mort par la main de terroristes, dont l’Etat ripoublicain qui nous gouverne aujourd’hui en est le fruit.

Notre Jour Viendra !

Frédéric Winkler

Les migrants à Calais : témoignage d’une Bretonne :

Migrant

Voici ci-dessous le témoignage d’une Bretonne ayant participé à la manifestation des Calaisiens en colère le 31 octobre :

« Je suis allée à Calais!
De Brest j’ai fait le déplacement pour soutenir le collectif, Les Calaisiens en colère le 31 Octobre, J’ai voulu voir pour malheureusement y croire! Après avoir été accueillie chaleureusement par les membres de ce collectif, nous avons manifesté contre l’immigration clandestine, apporté notre soutien aux commerçants, aux routiers, aux force de l’ordre, aux agents hospitaliers, aux services de secours.

Nous étions tous apolitiques, nous étions à l’unisson! Une valeur nous unissait tous : Stopper le massacre de Calais. Manifestation sans débordement sécurisée par de nombreux agents des forces de l’ordre (merci à eux).

Ensuite, je suis passée par le chemin des dunes! Chemin riverain de la jungle de Calais. Révélation explosive! Les migrants grouillent de partout, leurs terriers sont fait de bâches fixés sur ossatures en bois, le sol est jonché d’ordure et d’excréments. Des « écoles » sont présentes, de nombreux « restaurants et buvettes » font surface, et un seul point d’eau!

Des filles, des Françaises sont présentes dans le camps! Les riverains sont effrayés et obligés d’investir en caméra de sécurité, clôture et portails à leurs frais! Un « bordel » a vu le jour, à cinq euros la passe! Une boite de nuit aussi! Chiens et chats ne sont plus en sécurité, car ils sont mangés par cette horde de migrants!

Les Pompiers et Force de l’ordre sont caillassés lors de leurs interventions! Pour narguer les riverains les migrants se masturbent sous les yeux de ceux-ci! Les maisons sont visitées et dépouillées, les voitures massacrées à coup de sabre! Vu aussi les migrants regarder un match de foot sur un grand écran plat dernier cri!

Alors je me pose les questions suivantes !

Mais pourquoi la Mairesse de Calais laisse faire cette ignominie! Que lui a t’on promis? Que nous cache l’État?
Cette Mairesse qui insulte de « médiocre » les Calaisiens qui manifestent, qui hait les manifestants venus d’ailleurs que sa ville, qui laisse instaurer un climat de haine et de tension!

Comment se fait-il pour une Maire :
– D’accepter l’installation d’un campement illégal de plus de 6000 migrants!
– De laisser le sol d’une réserve naturelle être souillé par de nombreux déchets, cadavres d’animaux, excréments!
– De permettre que nos Filles de France se prostituent pour cinq euros!
– De fermer les yeux sur de nombreux viols et agressions!
– De laisser la libre circulation des armes sur ce camps!
– De laisser monter de nombreux commerces et écoles sans aucune autorisation légale!
– De permettre à ces commerces de fonctionner sans aucune règles d’hygiène et de sécurité!
– De faire vivre les Calaisiens dans la peur, et l’abandon, au profit des migrants!
– De laisser les Secours, Force de l’ordre, et bénévoles se faire caillasser et piller!
– De laisser les Chauffeurs Routiers faisant face aux intrusions des migrants dans les camions!
– De faire travailler les commerçants de Calais dans la frayeur!
– De laisser faire…. tout simplement!
Est il possible qu’elle soit complice de négligence? De crime?

Je suis témoin, je suis révoltée, je suis scandalisée, je suis Bégonia Bambou. »

Jacques Sapir : Si la France revenait au Franc…

Jacques Sapir: Si la France revenait au Franc, « une baisse du chômage des 2/3 constitue une prévision robuste et crédible.

500 francs

L’un des rares économistes français à l’esprit indépendant, Jacques Sapir, passe en revue la situation financière et économique de la France pour le cas où celle-ci quitterait l’eurozone. Les mensonges des europhiles adeptes d’une France vassale du Nouvel Ordre Mondial, tels Sarkozy, Hollande ou Mélenchon, qui hurlent en choeur pour prédire la catastrophe pour le cas où la France reviendrait au Franc, sont mis à nu : La question des dettes ne pose pas de problèmes.

Pour ce qui est des dettes, on sait aussi que la dette souveraine de nombreux pays, dont la France à 97%, est émise dans le droit de ce pays. Or, la règle, établie par la cour d’arbitrage internationale depuis la fin des années 1920, est que tout titre émis dans le droit du pays « x » doit être payé dans la monnaie du pays « x », quel que soit le nom de cette monnaie. C’est ce que l’on appelle la lex monetae. Cela veut dire que si la France décide de quitter l’euro et de revenir au franc, 97% de notre dette publique sera immédiatement et sans contestation possible, re-dénomminée en franc. De ce point de vue, le seul pays qui serait obligé de faire défaut sur sa dette souveraine serait la Grèce car plus des deux-tiers de sa dette sont émis en droit étranger. Parler soit d’une multiplication importante pour la dette française comme le font Nicolas Sarkozy et les dirigeants de l’ex-UMP, ou au contraire parler d’un possible défaut, comme le fait J-L Mélenchon, n’a aucun sens. Pour les uns, cela relève du mensonge pur et simple, et pour Mélenchon de son incompréhension du mécanisme des dettes publiques.

En ce qui concerne les dettes privées, une grande part de ces dernières est placée auprès d’acteurs français. Il n’y aura aucun problème en cas de sortie de l’euro. Pour les entreprises multinationales françaises, une large part de leur endettement est souscrite par des non-résidents. Mais, ces entreprises font aussi une large part de leur chiffre d’affaires hors de France. Dès lors, en cas de sortie de l’euro accompagnée d’une dépréciation du « nouveau » Franc, les dettes seraient réévaluées mais le chiffre d’affaires (et les profits) aussi! Les calculs qui ont été fait par diverses banques indiquent que les deux mécanismes s’équilibrent.

(suite…)