République et démocratie

Liberté d’expression pour les royalistes !

Le Groupe d’Action Royaliste est une structure royaliste indépendante de toutes les organisations royalistes, et il est très attaché à cette indépendance. Il revendique une part de l’héritage des Camelots du Roi, et soutient toutes les initiatives royalistes utiles au bien du pays, des peuples de France et de leur patrimoine historique.


Or, La préfecture de police de Paris vient d’interdire deux manifestations royalistes de l’Action française prévues en cette fin de semaine, un colloque annoncé samedi et le traditionnel cortège de Jeanne d’Arc que l’AF organise depuis plus d’un siècle. Les motifs invoqués pour cette double interdiction sont absolument délirants et extrêmement inquiétants pour qui est attaché à la liberté d’expression et de réflexion : ainsi, certains thèmes abordés par le colloque pourraient menacer l’ordre public… En somme, la préfecture de police vient de rétablir le délit d’opinion, en toute tranquillité !


En ces circonstances particulières, le Groupe d’Action Royaliste apporte tout son soutien à l’Action française-Restauration Nationale, et continuera à rappeler à la république que « la liberté, ça ne se renifle pas. La liberté, ça se respire ! ». Et, puisque c’est un cri séditieux pour la préfecture de police de Paris, les militants, compagnons et sympathisants du GAR vont tout de même le répéter, que cela plaise ou non au préfet de police : vive le roi ! ⚜️

L’enfer des idéologies de gauche :

Quelle définition le dictionnaire donne-t-il du mot : « sinistre » ? En voici plusieurs :
« Qui annonce un malheur, des événements funestes. »
« Qui évoque le malheur, inspire de la crainte. »
« Qui est mauvais, dangereux et dont on peut craindre le pire. » « Qui est triste et ennuyeux… »


La définition de ce mot n’est certes pas très réjouissante, c’est le moindre que l’on puisse dire. Mais le plus intéressant, c’est lorsque l’on se renseigne sur son étymologie : Sinistre, vient du latin sinister qui signifie « qui est à gauche » ! Voilà qui ne s’invente pas ! D’ailleurs en héraldique pour désigner le côté gauche d’un blason, cela se dit : sénestre.
Nous allons maintenant constater à quel point cette étymologie trahit assez justement ce qu’est la pensée de gauche, et ses ravages dans notre histoire et même à l’échelle de l’humanité.


Le clivage gauche/droite en politique est né en France en pleine période révolutionnaire. Faisant suite au serment du jeu de paume du 20 juin 1789, l’Assemblée nationale constituante est officialisée le mois suivant. Lorsqu’en octobre 1789, cette assemblée s’installe à Paris dans la salle du Manège des Tuileries, les députés se répartissent de façon méthodique. À gauche du président de l’Assemblée ceux qui sont favorables à la révolution, et à droite ceux qui y sont hostiles. Ce réflexe faisait suite au vote du droit de véto pour le Roi, un mois auparavant, ou ceux qui se mettaient à gauche étaient pour un véto limité, et ceux à droite pour un véto absolu ! Voilà comment ce clivage, basé déjà sur le principe de division, est né en France avant de se répandre dans le monde…

(suite…)

Je n’oublierai jamais…

JAMAIS…JE N’OUBLIERAI.. JAMAIS JE NE PARDONNERAI


Je n’oublierai jamais la police traquant les personnes dans les bois ou sur les plages désertes pendant les confinements.
Je n’oublierai jamais le « n’appelez pas votre médecin, restez chez vous, prenez du Doliprane », interdisant tout soin précoce, efficace et peu onéreux.
Je n’oublierai jamais les masques tantôt inutiles, tantôt obligatoires même en extérieur, sous peine d’amende, imposés jusque dans les écoles même aux heures de « récré ».
Je n’oublierai jamais l’effacement des visages
Je n’oublierai jamais les attestations sur l’honneur contrôlables par les forces de l’ordre, justifiant et définissant nos sorties limitées à quelques motifs.
Je n’oublierai jamais l’exagération des morts qualifiés « covid ».
Je n’oublierai jamais les 135€ d’amende pour défaut d’attestation ou promenade seul en forêt pour pouvoir respirer sans masque.
Je n’oublierai jamais les dénonciations des voisins à la police.
Je n’oublierai jamais nos anciens en EHPAD interdits d’hôpital et « terminés » au Rivotril.
Je n’oublierai jamais, une pub audio-visuelle pour inciter à mettre Papi et Mamie dans une autre pièce, pendant le repas de Noël.
Je n’oublierai jamais une vidéo du gouvernement où une grand-mère se retrouve en réanimation après avoir été approchée par sa petite fille.
Je n’oublierai jamais l’interdiction de traitements potentiels et peu couteux.
Je n’oublierai jamais l’interdiction de prescrire ces traitements.
Je n’oublierai jamais le Dr Michel Cymes, sur les antivaccins covid : « Qu’ils se regardent dans la glace et se disent, oui, je peux tuer des gens aujourd’hui. »
Je n’oublierai jamais : « On vous vaccinera de force. Moi je vous ferai emmener par deux policiers au centre de vaccination ». Emmanuel Lechypre, journaliste.
Je n’oublierai jamais : « Les devoirs valent avant les droits. » Emmanuel Macron
Je n’oublierai jamais : « Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Emmanuel Macron
Je n’oublierai jamais le contrôle zélé de ce pass par nos semblables en mal d’autorité ou de supériorité.
Je n’oublierai jamais l’interdiction des hôpitaux aux malades en cours de traitement non détenteur d’un pass
Je n’oublierai jamais : « Greffer un non vacciné c’est gaspiller un organe. » Patrick Evrard, directeur du centre de transplantation de Mont-Godinne à Namur.
Je n’oublierai jamais Michel Onfray comparant les non-vaccinés à « des racailles, des contaminateurs conscients d’avoir le Sida ou des violeurs de jeunes filles. »
Je n’oublierai jamais : « Faisons payer l’entrée en réanimation aux non vaccinés. » Charles Consigny, chroniqueur
Je n’oublierai jamais l’obligation vaccinale, au 15 septembre 2021, des soignants, des pompiers et des militaires faisant des réfractaires à cette obligation des « suspendus ».
Je n’oublierai jamais les soignants applaudis puis suspendus, sans aucune ressource ni indemnité, puisque privés aussi de licenciement.
Je n’oublierai jamais la passivité, la léthargie et l’acceptation du peuple
Je n’oublierai jamais : « Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire: à partir du 15 janvier 2022, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… » Emmanuel Macron.
Je n’oublierai jamais la fabrique de sous-citoyens dans notre République.
Je n’oublierai jamais la maltraitance infantile par la multiplication des tests rhinopharyngés invasifs et douloureux imposés par le gouvernement
Je n’oublierai jamais la quantité et la variété d’effets secondaires afférents à cette vaccination, pas toujours reconnus voire tus par nos médias et nos pouvoirs publics.
Je n’oublierai jamais la détresse et la solitude des victimes de ces effets parfois irréversibles.
Je n’oublierai jamais les morts de ces effets secondaires qui se comptent par dizaines de milliers juste dans l’Union Européenne.
Je n’oublierai jamais qu’après 3 doses vaccinales « covid », le slogan gouvernemental « Tous vaccinés, tous protégés » n’ait pas été remis en question.
Non, je n’oublierai jamais le « Quoi qu’il en coûte », notre souffrance… et je pleure…


Extrait tracts Carlo Brusa le 26 juillet 2022

Echec de la République macronienne…

Le temps des urnes est fini, après une année de double campagne électorale. Dimanche 19 juin, les électeurs ont jeté un pavé dans la mare et ont signifié leur défiance à l’égard du président qu’ils avaient pourtant reconduit quelques semaines auparavant…

La France est-elle ingouvernable ? Pour diriger la France, il faut un Chef d’Etat, c’est-à-dire un Chef et un Etat : la République, aujourd’hui, désarme l’Etat et apparaît comme une monocratie piégée par un « pays légal » qu’elle croyait acquise ou domptée. Le vote de ce dimanche n’est-il pas, en filigrane, la revanche du « pays réel » (surtout au-delà des métropoles, qui se partagent encore entre Nupes et Ensemble (sic), anciennement LREM), un pays réel tant méprisé ces dernières années par les classes dominantes de la métropolisation élitaire ? En ce sens, l’élimination de MM. Castaner, symbole de la répression contre les Gilets jaunes et de la montée de l’insécurité en France, et Ferrand est un signal fort et bienvenu !!

Mais, cela peut-il déboucher sur un véritable changement bienheureux pour la France et les Français ? Il est permis d’en douter car la République ne se remet en cause que par de nouveaux numéros et non par une réflexion véritable sur ce que devrait être le Bien commun, le bien de la nation et celui des générations présentes et à venir.

Sans doute est-il temps, enfin, de reposer la question des institutions dans notre pays : la République ne parvient pas à sortir de ses contradictions et de ses tensions, et ce n’est ni une Sixième ni une Dixième qui changeront les choses.

Alors, oui : « osons le Roi ! ». Non par idéologie, mais par raison et sentiments : un Etat enraciné dans la durée à travers une Famille royale peut assurer la continuité de la magistrature suprême sans rien devoir à une féodalité financière ou partisane quand l’Assemblée nationale sera, elle, divisée et le gouvernement, parfois, empêché… La Monarchie royale n’est pas un « sceptre magique » mais un Etat médiateur qui pourra, sinon réconcilier tout le monde, au moins concilier les uns et les autres au sein d’instances de débat institutionnalisées et autour de quelques grands projets fédérateurs, et en appeler à d’autres modes de représentation politique, par des conseils locaux et des initiatives d’autant plus proches des gens que la France sera « fédéralisée » sans être uniformisée ou hypercentralisée comme c’est le cas aujourd’hui.

C’est le moment de le dire, c’est le moment de le faire savoir !






Contre la présidentielle permanente.

« La fin de toute campagne présidentielle signifie le début de la prochaine », ironisait un lecteur du Figaro en réaction à un article sur le second tour de l’élection du Chef de l’Etat. Et, ce lundi 25 avril, un article publié en page 2 du quotidien L’Opinion confirme cette maxime en titrant « Macron devra composer avec l’après-Macron » : « Aujourd’hui, au sein du camp présidentiel, ils sont deux à pouvoir nourrir des ambitions pour 2027 – Edouard Philippe et Bruno Le Maire – et (…) d’autres, comme Gérald Darmanin, pourraient s’ajouter à la liste en chemin. » Ainsi, le bal des ambitieux ne se finit jamais en République Cinquième du nom, et il n’est pas certain que cela soit une bonne nouvelle pour la nation ni pour sa tranquillité. Sans compter que, dans les oppositions, les couteaux s’aiguisent déjà au sein de la Gauche radicale (qui pour succéder à M. Mélenchon dans 5 ans ?) et au sein de la Droite nationaliste, et chacun semble concevoir désormais les élections législatives de juin prochain comme une étape importante dans la construction d’un « appareil » politique crédible pour décrocher le précieux sésame du pavillon de Madame de Pompadour.

Un ancien ministre giscardien des années 1970 avait, étrangement, défendu la transmission dynastique de la Monarchie royale en expliquant que, sous la Royauté, « la première place est prise », et que cela réfrénait les ambitions et les mégalomanies de candidats dits républicains qui oubliaient trop souvent le sens du « bien commun et du service de l’Etat » pour accéder au Graal élyséen. Après tout, la transmission héréditaire a toujours cours dans une dizaine de pays européens, dont six membres de l’Union européenne, et nos pièces d’euros nous le rappellent parfois, avec les profils du roi d’Espagne, du grand duc du Luxembourg ou du roi des Belges. Bien sûr, ces monarchies ne sont que des exemples, pas des modèles pour nous, en France. Mais elles ont l’immense mérite de « surplomber » la nation (tout en l’incarnant de façon « historique »), sans empêcher les débats politiques (« démocratiques », selon l’acception courante) de se tenir et d’avoir une influence sur le cours des choses, même s’il n’est pas interdit de regretter que, parfois, cela soit aussi au détriment des nations concernées. Notre souhait monarchique est sans doute plus « complet » et original, combinant l’autorité arbitrale (et non arbitraire) de la magistrature suprême de l’Etat avec l’exercice des libertés locales, professionnelles et individuelles dans un cadre « corporatif » (c’est-à-dire de corps intermédiaires représentatifs et d’une subsidiarité ordonnée et dynamique) : en libérant la tête de l’Etat des jeux électoraux, la Monarchie « à la française » lui redonne à la fois l’indépendance nécessaire face aux groupes de pression (que l’on peut qualifier de « féodalités contemporaines », qu’elles soient financières, économiques ou politiciennes, partisanes) et la continuité sans le fixisme, les jeux politiques étant garantis par l’autorité suprême sans qu’ils puissent s’imposer à celle-ci.

Ne nous leurrons pas : cela sera sans doute plus complexe dans la réalité concrète, au moins dans la phase d’enracinement des institutions monarchiques durant laquelle est possible un bras de fer entre la magistrature suprême de l’Etat et les partis (ou ce qui en tiendra lieu) inquiets de perdre leur pouvoir de « faire et défaire » au gré des élections : ce sera tout l’enjeu de la Monarchie « renaissante » de s’imposer sans faiblir, et elle devra alors se faire éminemment politique, jouant de toutes les forces politiques du pays, non pour asservir l’Etat (comme certains en rêveraient en rétablissant une Quatrième – numérotée Sixième – République) mais pour mieux le servir… Un royaliste qui croirait que l’arrivée du roi sur le trône va, d’un coup de sceptre magique, résoudre tous les problèmes et dissoudre toutes les ambitions, se fourvoierait dans une sorte d’utopisme sans doute rassurant mais, en définitive, néfaste pour la Monarchie royale elle-même…

Le général de Gaulle, président de la République qu’il avait fondée, plaisantait lors d’une conférence de presse sur le fait que, pour lui succéder à la tête de l’Etat, ce n’est pas le vide qui était à craindre mais bien plutôt le trop-plein : nous avions, à l’automne dernier, quarante (au moins) postulants au titre élyséen avant que la sélection des 500 signatures n’en autorise « que » douze à concourir, dont la moitié ne pouvait espérer qu’une candidature de témoignage, selon la formule consacrée. Mais, au soir du premier tour, nombre d’électeurs se sentaient orphelins, condamnés à un vote de « second choix » ou à un vote de rejet plutôt que de projet. Cette frustration profonde et cette sourde désespérance civique que montrent les taux d’abstention élevés et la vigueur, vaine mais néanmoins puissante, des votes protestataires, devraient alerter sur les impasses d’une République qui, en « monarchisant » (1) sa place suprême, se transforme, non en Monarchie pleine et entière, mais en monocratie « insistante » et trop impérieuse pour pouvoir permettre le plein exercice des libertés que, pourtant, nombre de Français réclament d’année en année, de Bonnets rouges en Gilets jaunes…

S’il y a bien une raison forte et actuelle d’être royaliste aujourd’hui, c’est celle de vouloir redonner du souffle au « peuple » civique (et non politicien) et historique, à ce « pays réel » qui ne se reconnaît plus dans le « pays légal » de MM. Macron, Philippe et Woerth, entre autres… Être royaliste pour, en somme et légitimement, dénoncer et, si possible, éviter la prochaine « guerre de cinq ans » qui, déjà, a commencé hier soir…








Notes : (1) : En employant, à dessein, le terme « monarchisant », je tiens à le distinguer du terme de « royalisant », comme je distingue la Monarchie (qui peut être royale – et c’est d’ailleurs cette acception qui domine en France -, comme elle peut être républicaine, voire impériale ou dictatoriale, devenant alors, selon le mot du constitutionnaliste Maurice Jallut, une monocratie) de la Royauté qui est « plus » que la Monarchie simple, et qui intègre une certaine sacralité (religieuse ou politique) dans son histoire comme dans son exercice. La Monarchie serait plus « le Pouvoir » lui-même, dans son acception gouvernementale et décisionnaire, voire arbitraire, quand la Royauté serait plus « l’Autorité » qui permet et limite tout à la fois le Pouvoir-Minotaure, en étant décisionnelle et arbitrale…





La République : les uns contre les autres, encore.

Evidemment, ce dimanche n’est pas totalement comme les autres : ce second tour de l’élection présidentielle monopolise toutes les attentions médiatiques, mais ne semble pas vraiment intéresser mes voisins de café, pressés de se débarrasser de leur devoir électoral et (en même temps) sans empressement, quel que soit leur vote respectif, d’entendre le résultat final. L’indifférence a remplacé, non le civisme (les électeurs vont voter, quand même, du moins là où j’habite), mais l’intérêt pour l’élection du jour. Bien sûr, ce n’est pas le cas partout, loin de là, et les réseaux sociaux bruissent de rumeurs, de peurs, de conseils martiaux, et de mille illusions d’un côté, de mille renoncements de l’autre. J’avoue ne pas m’être senti motivé par une campagne de second tour qui a été dominée par le mécanisme de « rejet contre rejet », et non de « projet contre projet » comme c’était souvent le cas avant 2002.

De plus en plus, je crois que le système de l’élection présidentielle au suffrage universel direct n’est plus approprié à ce qu’est devenu, désormais, le débat politique, et qu’il n’est plus vraiment ce que le général de Gaulle avait voulu en faire, « la rencontre d’un homme et du peuple ». Il y avait un reste de monarchie dans les joutes présidentielles des années 1960-90 : non dans le combat mais dans son acte final, l’huile sainte et le consentement des Grands sous Hugues Capet juste remplacés par l’annonce de la « mort » du président précédent (« le Président ne l’est plus ») qui, parfois, renaissait par lui-même (« le Président est élu »), par la volonté des suffrages majoritaires qui effaçaient, comme par magie, ceux qui n’étaient « que » minoritaires. Si, durant la campagne d’entre-deux-tours, le pays se divisait en soutiens de l’un ou de l’autre, lorsque sonnait la dernière heure de l’élection à la magistrature suprême de l’Etat, et comme lors d’une sorte de « combat des chefs à la loyale », les candidats et leurs électeurs (et même largement au-delà) reconnaissaient la noblesse de la fonction convoitée et s’inclinaient, pour le perdant et ses partisans, devant le sort des urnes, transformant la victoire électorale en une forme de sacre institutionnel. Créon n’était pas Antigone, mais « l’élu » disposait d’une sorte d’état de grâce tout en étant désormais le seul à en avoir le « droit », héritage historique de l’ancien droit royal symbolisé par la main de justice… Bien sûr, les royalistes « hors-système » de l’époque étaient plus « réservés », rappelant que, malgré les apparences régaliennes, Créon n’était pas Antigone et que la République ne pouvait être confondue avec la Monarchie royale

Ce temps me semble bien révolu, et la République n’a plus cette « sacralité » qu’elle avait héritée, pas si étrangement que cela en fait, de l’ancienne Monarchie capétienne à cause de la personnalité particulière du fondateur de la Cinquième République et à sa légitimité qui, à l’origine, n’était pas vraiment issue du suffrage universel ni de la légalité républicaine… Désormais, l’élu du soir n’est souvent que l’élu du désespoir, ou de la peur des uns contre les autres. Il est possible de le regretter, mais c’est ainsi. Cela ne me donne que plus de raisons encore d’en appeler à une magistrature suprême qui fédère les différences plutôt que de les monter les unes contre les autres : en somme, une Monarchie royale capable d’incarner l’unité française sans étouffer les dissemblances. Assembler pour bâtir plutôt que diviser pour régner : n’est-ce pas le sens réel de la Monarchie royale et son devoir historique pour les temps de son retour et de son enracinement, temps encore trop lointains pour une Monarchie, elle, toujours et plus encore maintenant nécessaire ?

Jean-Philippe Chauvin


Bilan du quinquennat Macron :

Au delà des références monarchiques, un peu douteuses, présentées dans cette vidéo, il n’en demeure pas moins qu’elle présente une bonne synthèse de ce que fut le quinquennat rothshildien de Macron ! Prêts pour cinq ans de plus ??

Texte issu de ce site : Cliquer ici.

Macron, vous qui parlez de “faute morale” pour les non-injectés… C’est sans doute le plus bel hommage que pouvait rendre le vice à la vertu.

VOUS qui depuis le début de votre quinquennat détruisez méthodiquement le pays en le dépeçant pour le livrer au rabais aux vautours et aux charognards de la haute finance, VOUS qui nous dépouillez de notre histoire, quand ce n’est pas pour lui faire injure… 
VOUS
 qui de félonie en trahisons nous avez privé de nos plus beaux fleurons industriels, de nos secteurs stratégiques nationaux comme Alstom (fabriquant des pièces détachées de nos sous-marins nucléaires)ou les chantiers navals de Saint-Nazaire pour les revendre à vil prix à l’étranger, mais aussi Alcatel aux Finlandais, Lafarge aux Suisses, Essilor et PSA aux Italiens, moyennant quelques misérables écus indûment perçus en rétrocommissions sur votre cassette personnelle, tout en gonflant nos dettes de manière aussi exponentielle que démentielle. Sans oublier les privatisations tous azimuts de la Française des jeux, des aéroports de Paris ou de Gaz de France.

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Les Femmes face à l’obscurantisme des Lumières :

Vidéo disponible sur ODYSEE : CLIQUEZ ICI

Qui n’a jamais entendu dire que les femmes, pendant des siècles sous l’Ancien régime, étaient persécutées, traitées comme des moins que rien, juste bonnes à faire des enfants et les tâches ménagères ? Et ce n’est qu’avec l’arrivée de la révolution et des républiques, que l’émancipation de la femme a pu se faire ! Bref ! Que nous enseigne l’histoire sur ce sujet ?

Cette image dévalorisante de la femme n’est pas pleinement fausse. Mais contrairement à une idée reçue, elle n’émane pas de la société chrétienne médiévale, mais plutôt de l’Antiquité romaine.

Dans la Rome antique, dont le droit fut admiré dès la période de la Renaissance, l’historienne Régine Pernoud nous enseigne que :

« l’essentiel de ce droit a été lumineusement exposé par le juriste Robert Villers : « A Rome, la femme, sans exagération, ni paradoxe, n’était pas sujet de droit… Sa condition personnelle, les rapports de la femme avec ses parents ou avec son mari sont de la compétence de la domus dont le père, le beau-père ou le mari sont les chefs tout-puissants… La femme est uniquement un objet… »

Elle précise également :

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