Histoire et empirisme

La république pour les riches, la Monarchie pour le Peuple :

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Extrait d’un cours d’histoire de l’historien Henri Guillemin tiré de : L’autre Avant Guerre 14-18. Sur le chapitre « La république des républicains » Henri Guillemin met en évidence la logique républicaine à défendre les riches au détriement du peuple. Et inversement, la défense du peuple contre les riches par la Monarchie incarnée par le Comte de Chambord confirmé par les écrits politiques de ce dernier.

Jean-Jacques Rousseau disait : « Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du prince ; dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. »

(…) Rien de plus aisé, dans une république, que de faire de l’État la propriété des propriétaires ; ce sont eux, par conséquent, qui feront les lois.»

Ci-dessous une page extraite de « La république conservatrice » de  Dupont-White 1872 :

Dupont White

La Résistance n’est pas au Parti :

La Résistance n’a jamais été la propriété d’un parti ou d’un courant politique, ce qui n’a pas empêché les uns ou les autres, une fois la Libération passée et le danger écarté, de vouloir la récupérer au profit de telle ou telle cause, comme un facteur légitimant et fortifiant : à ce petit jeu, le Parti communiste fut le plus acharné, et sa réaction à la panthéonisation de quatre noms symboliques de la Résistance et de sa diversité résumée plutôt qu’exhaustive, est très révélatrice à cet égard… Accuser le président Hollande de vouloir effacer la résistance communiste est, en fait, faire preuve d’un culot certain, et en appeler à l’unité de la Résistance, quand le Parti communiste n’a cessé en d’autres temps (pas si lointains, à bien y regarder) de vouloir la monopoliser, au nom de ses « 75.000 fusillés » (1), est une intention louable mais peu suivie d’effets dans le quotidien L’Humanité de ce mercredi 27 mai 2015.

Ce qui m’a particulièrement agacé dans l’édition du jour du quotidien communiste, c’est la tentative d’effacer, pour le coup, toute trace des résistances « non-républicaines », que cela soit pour les « premiers résistants » ou pour les étudiants du 11 novembre 1940 : or, les nationalistes maurrassiens, souvent malgré Maurras lui-même, et les monarchistes (parfois les mêmes, d’ailleurs) partisans du comte de Paris, furent nombreux parmi la petite cohorte des « résistants de 1940 ».

Cela ne veut pas dire que la Résistance fut royaliste et aucun de ces combattants de la première heure n’a cherché à imposer la fleur de lys sur les drapeaux de la France libre. Si certains arborèrent le sacré-cœur chouan sur leur chemise (peut-être ceux de la petite revue clandestine L’Ageasse, en Vendée, ou ceux du Camp Saint-Louis, non loin de Paris ?), comme l’évoque l’écrivain Jacques Perret, la « France d’abord » était leur combat et participer à sa libération était l’objectif qu’ils partageaient avec des socialistes, des républicains, des gaullistes (dont certains de ces royalistes étaient), et, même si cela peut paraître surprenant au regard des affrontements passés et de ceux à venir, des communistes ! Il n’est pas certain que ces derniers, surtout les plus liés à Moscou, aient eu, à l’époque, le même désintéressement politique…

Une fois la France libérée, les jeux politiciens, malheureusement, reprirent : était-ce illogique alors que la Résistance n’avait, formellement et fondamentalement, qu’un seul but commun à tous ceux qui en firent partie, la Libération, comprise d’abord et avant tout par le retour de la liberté de la France, de celle sans laquelle il n’y a pas de libertés publiques ni privées pour les Français quels qu’ils soient ?

Que, de temps en temps, et comme ce mercredi au Panthéon, l’on se rappelle de cette unité éphémère mais éminemment française, me réjouit, même si cette joie se teinte parfois d’une certaine amertume au regard de la situation actuelle de notre « cher et vieux pays »…

Jean-Philippe Chauvin

Royalistes résistance

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1745-2015 : Le Soleil de Fontenoy :

« Ou est Fanchon ? Ou est Grégoire ? Ma voix se casse en les nommant ; Notre jeunesse est de l’histoire : On ne remonte pas le temps…
Aujourd’hui, je quête la trace. De ce qui fut verte saison. Clairs jeunes gens de notre race
Gardez les lys et nos chansons »

Michel Saint Junien

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Louis XV disait : « Ne disons point que nous voulons la paix mais désirons là comme le plus grand bien pourvu qu’elle puisse durer longtemps. Attendons ce qu’on nous dira. Ne négocions rien sur cela présentement avec nos Alliés. Si l’on nous prise aujourd’hui, c’est que l’on nous craint. Ne faisons mine que de vouloir faire la plus vigoureuse guerre. Il n’y a jamais que cela qui puisse amener la paix que je désire autant et plus que tout autre. »

On nous parle de Napoléon mais avons-nous perdu tant que cela la mémoire pour oublier les grandes victoires de nos rois et ce grand roi à cheval que fut Louis XV nommé « Le Bien-aimé ». Parlons du soleil de Fontenoy, de l’humilité et la grandeur d’âme du prince vainqueur, laissant attribuer le mérite de la réussite au Maréchal de Saxe, alors qu’il avait lui-même dirigé la stratégie victorieuse…
Napoléon, qui méprisait les Bourbons ne s’y trompa pas quand il écrivait : « Il faut reconnaître à chacun, ce qui lui est dû. La victoire de Fontenoy est due à Louis XV qui est resté sur le champ de bataille. S’il eut repassé l’Escaut, comme le Maréchal de Saxe le voulait, la bataille était perdue. Les boulets arrivaient jusqu’au pont de Calonne…Si le Roi est resté, il en a tout le mérite. On ne comprend pas trop bien les dispositions du Maréchal de Saxe.».

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La Corporation ou la Patrie du Travailleur

La liberté de l’ouvrier dans l’ancienne France, sa dignité et son bien-être, sont attestés par l’organisation du travail au Moyen-âge. Là encore, la monarchie favorisa l’émergence de corps libres. Ceux-ci s’organisèrent dans les communes libérées et codifièrent leurs us et coutumes que l’autorité royale homologua dans le magnifique Livre des Métiers d’Etienne Boileau en 1268…
En entrant dans la Communauté par la porte de l’apprentissage, le jeune ouvrier y rencontrait tout d’abord des devoirs de diverse nature, mais il y trouvait aussi des droits, c’est-à-dire des coutumes ayant force de loi ; c’était là son livret et son code. Soumis à l’autorité du maître, mais placé en même temps sous l’aile maternelle de la maîtresse et bénéficiant des conseils du premier valet, il avait déjà, sans sortir de la maison patronale, de très-sérieuses compensations. Au dehors, les garanties se multipliaient ; il se sentait plus fort encore ; membre d’une Communauté ouvrière qui était quelque chose par elle-même et qui comptait dans le vaste syndicat des Corporations, il se savait appuyé, défendu, et il l’était en effet, comme l’homme d’Eglise se sentait soutenu par l’Evêque, l’homme de loi par le Parlement, et le clerc par l’Université.
De son patron, l’homme de travail allait hiérarchiquement aux Jurés de la Corporation, puis au prévôt de Paris et aux grands officiers de la couronne, maîtres et protecteurs de certains métiers ; enfin il pouvait remonter jusqu’au Roi lui-même, chef suprême de cette société féodale où le travail avait su se faire une place.

Présentation corporation2

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Devant l’hypocrisie républicaine

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Alors que nos dirigeants de la république jouent les traumatisés devant les évènements de ces derniers jours au siège de Charlie Hebdo, il est intéressant de voir cette façon hypocrite qu’ils ont d’opposer la république, la démocratie ou les Droits de l’Homme, comme étant les antithèses des totalitarismes.
Pourtant faisons justement un petit rappel historique de ce qui fut fait au nom de cette sacro-sainte trinité républicaine contre les ouvriers français au début du XXème siècle :

Le premier mai 1891, les ouvriers de la cité ouvrière de Fourmies organisent une grève pour des journées de 8 heures et la hausse des salaires. La diminution de la journée de travail était d’ailleurs réclamées depuis les années 1880, par les députés royalistes contre l’avis des républicains de gauche comme de droite. Il n’y a rien de plus antisocial que la république en France… Sous l’impulsion des patrons, le maire de la ville envoi deux compagnies d’infanteries du 145ème régiment de ligne. 150 à 200 manifestants arrivent sur place et font face aux 300 soldats équipés du nouveau fusil Lebel contenant 9 balles de calibre 8mm.
Le commandant Chapus s’écrie : « Feu ! feu ! feu rapide ! Visez le porte-drapeau ! « 
Bilan : 9 morts et au moins 35 blessés !

Début XXème siècle, les vignerons du sud de la France sont frappés par une grave crise viticole. Mais le gouvernement de Paris plus proche des riches betteraviers du nord, se désintéresse du sort des vignerons du sud ! La misère, la colère et la révolte monte à travers les villages. Le 11 mars 1907, ils sont 87 à manifester à Argeliers. Le 9 juin, ils sont près de 800 000 dans les rues de Montpellier. Sur ordre de Georges Clemenceau, l’Armée Française ouvre le feu sur le peuple des Vignerons du Midi et ordonne l’arrestation des responsables du mouvement. Clemenceau y gagnera le surnom de « fusilleur »
Bilan : 5 morts dont une fille de 20 ans et 33 blessées gisent à terre…

A Raon-l’Étape, les ouvriers en chaussures réclament un salaire minimum de 32 centimes de l’heure, la journée de 10 heures et la suppression des amendes.
La direction ayant refusé leurs demandes, ils se mettent en grève au début du mois de juillet.
Le préfet fit envoyer deux bataillons, le 2ème chasseurs à pied de Lunéville et le 20ème bataillon de chasseurs à pied de Baccarat ainsi que deux escadrons du 17ème chasseurs.
Le 28 juillet l’armée tire sur un défilé pacifique, tue deux ouvriers et en blesse trente-deux autres. Des barricades sont élevées dans les rues et le drapeau noir est arboré.
1908, ce sont les carriers et terrassiers de Draveil-Vigneux qui lancent une grève, toujours pour l’amélioration de leurs conditions de travail…

Le 2 juin 1908, 2 grévistes sont tués dans leur permanence à Vigneux par un gendarme, et une dizaine d’autres sont blessés. Le 30 juillet 1908, c’est la journée sanglante ! Trois à quatre cents manifestants se heurtent violemment aux 5 régiments de dragons. 4 grévistes sont tués, et plus de 200 blessés ! Clemenceau décide alors des arrestations massives dans les rangs de la CGT.

Contrairement à Louis XVI qui avait interdit à ses Gardes Suisses de tirer sur la foule sanguinaire des révolutionnaires, la république n’a jamais hésité quant à elle, à tirer sur les ouvriers.

Un Roi pour la France sinon…

J’ai décidé de publier cette brochure en accord avec Paul avec qui je distribue la soupe populaire aux pauvres appelé « Soupe du Roi ». Pourquoi cette brochure ? Parce que ces quelques pages expliquent très bien ce pourquoi le Groupe d’Action Royaliste (GAR) existe. Nous avons la même démarche et la même volonté : éclairer les citoyens sur la solution de nos maux, en bref, comment s’en sortir.
Cette brochure reprend la constitution naturelle de notre France qui remonte dans la nuit des temps. C’est ce que Aristote définissait déjà en disant que le plus équilibré des systèmes était « la démocratie dans la commune, l’aristocratie dans la province et la monarchie dans l’Etat. »
Je remercie Paul de nous avoir autorisé à publier son analyse, qui contribue largement à l’éveil des Français vers les libertés sous le Roi.

F. Winkler

AVERTISSEMENT :

La rédaction des pages qui suivent est, pour l’essentiel le résultat d’une réflexion strictement personnelle. Le parti-pris de politique-fiction que j’ai adopté m’a donné beaucoup de liberté au risque de friser ou d’atteindre l’utopie.
J’en prends l’entière responsabilité.

Paul Turbier

De la révolution antifrançaise à la république antisociale

« Ces quelques pages permettent d’avoir une idée du mal profond qui mine notre société. Ce mal était en formation depuis bien longtemps avant 1789…
Ce document est un cahier d’étude devant servir à la compréhension et la formation de ceux qui veulent comprendre et agir pour demain. Cela ne remplace pas la lecture complète de l’ouvrage en question mais permet par raccourci d’en avoir les textes principaux afin d’aller à l’essentiel… »

Frédéric Winkler
Notre Jour Viendra – Tiocfaidh àr là

Extraits du livre de René Sédillot,
« Le coût de la révolution française »
commenté par Frédéric Winkler

Gloire aux Martyrs des Lucs sur Boulogne

Nous sommes le 28 février 1794 en Vendée.
Les troupes du général Cordellier et Crouzat tuant pillant, saccageant, massacrant et incendiant tout sur leur passage selon le décret validé par la convention d’exterminer « les Brigands », viennent d’essuyer un revers infligé dans les landes de la Vivandière par l’armée de Charette, général en chef de l’Armée Catholique et Royale.

En guise de représailles, les armées républicaines se rabattirent sur le petit village des Lucs-sur-Boulogne. Dans ce village il n’y avait que des femmes, des enfants et des vieillards, mais cela n’empêcha en rien les soldats révolutionnaires, de tous les
massacrer au nom de la Liberté et des Droits de l’Homme.

Le massacre des Lucs-sur-Boulogne aura fait au final 564 victimes dont 110 enfants de moins de 7 ans.