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Chroniques de la monarchie populaire – 1

Nous ne sommes pas la afin d’idéaliser une époque qui comportait ses scandales et notre ami Marion Sigaut à travers ses dénonciations de l’hopital général et des jansénistes a sortis des archives les vérités lumineuses éteignant celles des « lumières »… On peut toujours donner une interprétation tendancieuse aux évènements historiques mais il reste les faits, les documents d’archive, les édits, les actes notariés, les dossiers des jurandes et droits coutumiers, les guildes et libertés régionales à découvrir dans les greniers, mairies ou églises, comme dormant quelquefois chez des particuliers… Ces faits représentent l’honneur de la mémoire du passé comme du respect de nos anciens, qui de la haut n’apprécient pas que l’on dénature leur histoire…
Nous allons tenter d’apporter quelques lumières sur la vie de nos ancêtres qui, et vous le comprendrez aisément en écoutant, n’est pas enseigné dans nos écoles, la ripoublique n’y survivrait pas !

La révolution communale, l’humanisme et le caractère populaire des rois de France

La conquête des libertés est le fruit des combats, mais cela ne saurait suffire. Pour le comprendre, relisons notre histoire. Au Moyen-âge, nos ancêtres obtinrent avec l’appui du roi, l’affranchissement de leur commune. Ainsi l’on vit, l’élévation du peuple et l’abaissement des mauvais seigneurs. La féodalité fut une nécessité, après la dissolution de l’empire de Charlemagne et l’arrivée des invasions. Elle permit la protection des faibles en échange de services. Elle eut ses heures de gloire, à la fois bienfaitrice et populaire mais vint le temps où l’unité du royaume assura une plus grande sureté. Un sentiment d’oppression naquit lorsque les services donnés aux seigneurs continuaient, alors qu’en retour leurs protections devenaient inutiles. C’est ainsi que naquit le mouvement des communes. Ces communes eurent des libertés très étendues et constituaient de véritables petits états. Celles-ci bénéficiaient de droits et privilèges qui feraient pâlir nos maires d’aujourd’hui…

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Chronique du vrai combat social :

« Le syndicat libre dans la profession organisée » Frédéric Le Play

« En ne laissant debout qu’un géant, l’Etat et 25 millions de nains, la Révolution a créé un monde de pygmées et de révoltés.» disait E. Renan. Quand a Joseph de Maistre, que l’on peut considérer comme un précurseur : « Je n’ai jamais rencontré un Homme, mais des hommes. » A chaque peuple correspond une tradition, une culture, une politique aussi différente des autres par son histoire, ses mentalités et ses climats, que son destin historique et métaphysique. Louis de Bonald critiqua l’ « avènement politique du commerce et de l’industrie » au détriment des élites réelles de la France. Les royalistes comprendront vite que la République, issue de la Révolution est à la fois antinaturelle, comme antisociale et par déduction destructrice du tissu traditionnel et national, donc anti-française… Rivarol fera la même analyse en élargissant son combat sur la francophonie et E.Burke expliquera que la Révolution en France était le plus beau cadeau que l’on puisse faire à l’Empire britannique…
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Nos raisons pour la Monarchie (1ère partie) :

« Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l’éternité est moins à craindre que des parvenus pressés de s’enrichir et de signaler leur passage par quelque action d’éclat. »

« Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »

P-J Proudhon

Quel type de monarchie voulez-vous ? Constitutionnelle ? Parlementaire ? Absolue ? Ou comme en Angleterre ? Voilà le genre de questions récurrentes et somme toute légitimes que l’on nous pose assez souvent !
Pour y répondre, faisons dans un premier temps une petite analyse critique du fonctionnement dit démocratique, du système républicain actuel :
En cinquième république, les français en âge de voter, votent tous les cinq ans pour un président de la république, représentant la fonction suprême de cette institution.
Pour cela, les français choisissent leurs partis politiques un peu comme on choisit son club de foot, le but étant de « gagner » sur les autres partis afin de voir son candidat à la plus haute fonction de l’Etat. Ce mode de fonctionnement, parfaitement acquis aux yeux d’une grande majorité, n’est pourtant pas sans conséquences. C’est cette logique qui crée l’instabilité républicaine qui se donne pour but de mettre au pouvoir un parti pour 5 ans, pour ensuite refaire des votes afin de laisser la chance aux autres partis : terrible alternance quand elle prend la forme de la revanche d’un camp sur l’autre.
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1745-2015 : Le Soleil de Fontenoy :

« Ou est Fanchon ? Ou est Grégoire ? Ma voix se casse en les nommant ; Notre jeunesse est de l’histoire : On ne remonte pas le temps…
Aujourd’hui, je quête la trace. De ce qui fut verte saison. Clairs jeunes gens de notre race
Gardez les lys et nos chansons »

Michel Saint Junien

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Louis XV disait : « Ne disons point que nous voulons la paix mais désirons là comme le plus grand bien pourvu qu’elle puisse durer longtemps. Attendons ce qu’on nous dira. Ne négocions rien sur cela présentement avec nos Alliés. Si l’on nous prise aujourd’hui, c’est que l’on nous craint. Ne faisons mine que de vouloir faire la plus vigoureuse guerre. Il n’y a jamais que cela qui puisse amener la paix que je désire autant et plus que tout autre. »

On nous parle de Napoléon mais avons-nous perdu tant que cela la mémoire pour oublier les grandes victoires de nos rois et ce grand roi à cheval que fut Louis XV nommé « Le Bien-aimé ». Parlons du soleil de Fontenoy, de l’humilité et la grandeur d’âme du prince vainqueur, laissant attribuer le mérite de la réussite au Maréchal de Saxe, alors qu’il avait lui-même dirigé la stratégie victorieuse…
Napoléon, qui méprisait les Bourbons ne s’y trompa pas quand il écrivait : « Il faut reconnaître à chacun, ce qui lui est dû. La victoire de Fontenoy est due à Louis XV qui est resté sur le champ de bataille. S’il eut repassé l’Escaut, comme le Maréchal de Saxe le voulait, la bataille était perdue. Les boulets arrivaient jusqu’au pont de Calonne…Si le Roi est resté, il en a tout le mérite. On ne comprend pas trop bien les dispositions du Maréchal de Saxe.».

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La Corporation ou la Patrie du Travailleur

La liberté de l’ouvrier dans l’ancienne France, sa dignité et son bien-être, sont attestés par l’organisation du travail au Moyen-âge. Là encore, la monarchie favorisa l’émergence de corps libres. Ceux-ci s’organisèrent dans les communes libérées et codifièrent leurs us et coutumes que l’autorité royale homologua dans le magnifique Livre des Métiers d’Etienne Boileau en 1268…
En entrant dans la Communauté par la porte de l’apprentissage, le jeune ouvrier y rencontrait tout d’abord des devoirs de diverse nature, mais il y trouvait aussi des droits, c’est-à-dire des coutumes ayant force de loi ; c’était là son livret et son code. Soumis à l’autorité du maître, mais placé en même temps sous l’aile maternelle de la maîtresse et bénéficiant des conseils du premier valet, il avait déjà, sans sortir de la maison patronale, de très-sérieuses compensations. Au dehors, les garanties se multipliaient ; il se sentait plus fort encore ; membre d’une Communauté ouvrière qui était quelque chose par elle-même et qui comptait dans le vaste syndicat des Corporations, il se savait appuyé, défendu, et il l’était en effet, comme l’homme d’Eglise se sentait soutenu par l’Evêque, l’homme de loi par le Parlement, et le clerc par l’Université.
De son patron, l’homme de travail allait hiérarchiquement aux Jurés de la Corporation, puis au prévôt de Paris et aux grands officiers de la couronne, maîtres et protecteurs de certains métiers ; enfin il pouvait remonter jusqu’au Roi lui-même, chef suprême de cette société féodale où le travail avait su se faire une place.

Présentation corporation2

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Faire sa révolution intérieure

« Là où il aurait fallu des chevaliers du XIIe siècle, bardés de leur bouclier sans fêlure, brandissant leur épée aux côtés de leur croix, pour forcer le nouveau monde barbare à tenir compte de leur présence salvatrice, il n’y eut souvent que des privilégiés nostalgiques, des doctrinaires hautains, des traditionalistes momifiés ou aigris, des « prophètes du passé» reclus dans l’immobilisme et surtout d’incorrigibles discoureurs, de ces hommes dont Drumont devait dire un jour «qu’ils croyaient avoir agi quand ils avaient parlé »
M-M. Martin

De toutes les époques qui ont façonné le combat royaliste, depuis les Guerres de Vendée jusqu’à aujourd’hui, en passant par l’expérience de l’Action française, les générations dissidentes en ce début du XXIème siècle sont les seules générations à devoir évoluer au sein d’une société ayant atteint un niveau élevé de dégradation générale. Jadis, à l’origine du combat royaliste, lors des Guerres de Vendée, il suffisait simplement de faire sonner le tocsin pour que les chefs chouans et vendéens se retrouvent avec une armée de 40 000 hommes prêts à leur obéir et à aller au combat. Jusqu’aux Camelots du roi au XXème siècle qui constituaient à eux seuls aussi une véritable armée prête pour un coup de force éventuel, le constat est qu’aujourd’hui, dans une France bien plus peuplée que les deux siècles précédents, l’engagement militant est devenu quasi nul.

visuonavance3Ne cherchons pas à dénoncer un adversaire potentiel dans des sectes ou sociétés, communautés ou religions, car celui-ci est en nous. L’ennemi se nomme paresse, hédonisme, subjectivisme… L’alternative est dans notre auto critique et avec humilité arriver à une remise en cause essentielle. L’attrait des biens matériels que la société de consommation agite, nous conditionne comme la carotte fait avancer l’âne. Nous avons participé à cette décadence où l’aboutissement est dans l’avilissement de l’homme. Cette corruption des mentalités paralyse toute riposte, tout réflexe sain qui ralentirait cette marche inéluctable vers le chaos et l’abîme.

Il faut bien savoir identifier son adversaire pour pouvoir mieux le combattre. Être royaliste, ce n’est pas seulement vouloir une Monarchie à la place d’une république, c’est aussi adopter une éthique et un comportement de tous les jours. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la république ne se contente pas seulement d’être un simple système de gouvernement, incarné par des politiciens qui la font vivre. Elle incarne aussi un mode de vie imposé à tous les citoyens, et qui découle directement des valeurs qui constituent l’ossature de ce système. Nous savons pertinemment que la république n’est que l’avatar politique du libéralisme économique. Elle n’a jamais opposé une grande résistance au règne de l’argent. Dès l’origine avec le décret d’Allarde et la loi le Chapelier, votés par les révolutionnaires en 1791, la république s’est imposée comme étant le fer de lance du libéralisme économique. En somme une république du fric, par le fric et pour le fric, le tout au nom d’un peuple illusoirement souverain.

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Gloire aux Martyrs des Lucs sur Boulogne

Nous sommes le 28 février 1794 en Vendée.
Les troupes du général Cordellier et Crouzat tuant pillant, saccageant, massacrant et incendiant tout sur leur passage selon le décret validé par la convention d’exterminer « les Brigands », viennent d’essuyer un revers infligé dans les landes de la Vivandière par l’armée de Charette, général en chef de l’Armée Catholique et Royale.

En guise de représailles, les armées républicaines se rabattirent sur le petit village des Lucs-sur-Boulogne. Dans ce village il n’y avait que des femmes, des enfants et des vieillards, mais cela n’empêcha en rien les soldats révolutionnaires, de tous les
massacrer au nom de la Liberté et des Droits de l’Homme.

Le massacre des Lucs-sur-Boulogne aura fait au final 564 victimes dont 110 enfants de moins de 7 ans.

1914-1918 la république contre les trônes – Во славу белых армий

La république semble avoir oublié ses alliés dans les milliers de Serbes, venus mourir chez nous. Il n’y a pas si longtemps, c’est à force de bombardements que nous les avons remerciés. Et cette Sainte Russie qui envoya des forces venues nous rejoindre sur le front occidental pour faire face aux prussiens. Le Tsar fut lamentablement abandonné, par une république agissant contre les trônes. L’Allemagne d’ailleurs soutenait les révolutionnaires, cassant ainsi le conflit sur le front oriental et ramenant ses forces sur nous. Etonnant de voir l’Allemagne aider à la destruction du trône russe, pendant que la République entraîne le trône Autrichien à sa perte, double réussite pour les idées révolutionnaires !!!

Drapeau Russe 2Sans parler de l’argent que la Prusse déversa aux journaux républicains en France afin d’empêcher tout espoir de retour monarchique… On serait presque tenté d’imaginer des intérêts communs ! Laissons aux historiens le soin d’y voir clair. Pour illustrer l’abandon de notre allié russe dans une atroce guerre civile, rappelons à la mémoire le combat d’un homme qui, avec de nombreux autres comme les cosaques moururent debout, dans l’honneur. Dans cette Russie qui s’écroulait, l’amiral Koltchak, rallia le peuple russe dans sa reconquête, les Armées blanches du front sud de la Russie et le général Dénikine le suivent. En décembre 1918, l’offensive change de camp, les succès sont au rendez-vous. Malgré le manque de matériel et d’équipement, sur un front de 800 kilomètres, à moins de 45 degrés, les Sibériens progressent en divers endroits de 35 kilomètres par jour, les Rouges reculent. Où trouvent-ils une telle bravoure, ces hommes ?

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1914-1918 l’épuration républicaine

Après le populicide de la révolution, ses horreurs, ses tanneries de peaux humaines et ses déportations, les massacres et les souffrances des ouvriers, le Camp de Conlie, la Commune, le désastre de 1870, arrive la guerre de 1914-1918. Ouvrons la ténébreuse page continuant l’épuration républicaine. En présence de la déformation historique à laquelle nous assistons quotidiennement, il est bon et utile de rappeler que la République en France est le régime le plus inhumain, le plus meurtrier, le plus sanglant de notre histoire. Il a été en même temps le plus ingrat, le plus inique et le plus odieux envers ses combattants et fidèles. Ce régime n’hésita pas à sacrifier inutilement les patriotes, allant même jusqu’à imaginer de brûler leur femmes dans les fours, durant la révolution par furie sanguinaire !!!
marianne7Comme la république semble avoir oublié ses alliés dans les milliers de Serbes, venus mourir chez nous. Il n’y a pas si longtemps, c’est à force de bombardements que nous les avons remerciés. La Sainte Russie envoya des forces venues nous rejoindre aussi pour faire face aux prussiens. Le Tsar fut lamentablement abandonné parce que monarque sans doute, par une république agissant contre les trônes. L’Allemagne soutiendra d’ailleurs les révolutionnaires, cassant ainsi le conflit sur le front oriental et ramenant ses forces sur nous… Nous abandonnerons, dans les années qui suivront, nos alliés russes, dans une atroce guerre civile, dont les armées blanches, sauveront l’honneur. La république fit germer la révolution russe par ses idées qui, par l’attrait de fausse liberté d’abord, entraîne les peuples vers les catastrophes les plus sanguinaires. A croire que les peuples n’ont pas de mémoire, cette horreur laissera au monde l’image symbolique de l’innocence du Tsarévitch, comme jadis Louis XVII, et de ses sœurs massacrés, au nom d’une idéologie infernale, créant les pires régimes dictatoriaux, massacrant les peuples, aux ordres cachés de puissances d’argent…

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