Sacr TV

Les Royalistes contre les délocalisations

Samedi 13 octobre dans la matinée, quelques militants du GAR se sont donnés rendez-vous en plein coeur de Paris afin de protester contre la politique des délocalisations. Le temps donnait une ambiance allant dans le sens des victimes des délocalisations. Plusieurs centaines de tracts furent distribués, et parfois de vives discussions avec les plus curieux voulant en savoir plus sur qui sont les royalistes aujourd’hui ainsi que nos propositions face à cette crise. Jean-Philippe Chauvin s’exprima devant la caméra de SACR TV et fit un exposé aussi bien sur la situation actuelle des délocalisations que sur les solutions royalistes.

Voici le texte contenu dans les tracts que
nous avons distribué :

Face à la crise, agir et réagir !

PSA, à Aulnay-sous-bois et à Rennes-La-Janais ; Sanofi à Toulouse ; Arcelor-Mittal à Florange ; et des centaines d’autres entreprises et de lieux, d’usines et de laboratoires, viennent rejoindre la longue liste des plans de licenciements, baptisés improprement « plans sociaux » !

Ainsi, quelques mois après l’élection de M. Hollande à la présidence de la République, celui-ci s’avère incapable de faire face à la crise qui ne cesse de s’aggraver et touche la France entière et des millions de Français : le chômage augmente de plus en plus rapidement, dépassant les 3 millions et faisant chaque jour plus d’un millier de nouvelles victimes ; les grandes multinationales ferment leurs usines parce que les ouvriers français leur coûtent trop cher ; les délocalisations continuent, frappant aussi bien la fabrication que la recherche et développement…

Impuissant, le gouvernement se contente de protester mollement : le ministre de l’économie M. Moscovici est muet tandis que M. Ayrault se contente de soupirer, et M. Montebourg apparaît bien peu soutenu dans son combat de « redressement productif » par son président !

La République française, à bout de souffle et à court d’arguments, se réfugie dans les bras de l’Union européenne et en accepte tous les diktats, comme le prouve la volonté de faire adopter le « traité Merkozy» au plus vite par le Parlement, ce même traité hier dénoncé par le même M. Hollande qui montre ainsi qu’il n’a guère de convictions solides… Or, aux dires de tous les économistes, ce traité va aggraver l’austérité et ligoter les Etats qui ne seront désormais plus maîtres de leur budget !

Alors, que faire ?

Les royalistes refusent la fatalité et dénoncent la lâcheté d’une République qui ne sait que taxer et créer de nouveaux impôts alors qu’il faudrait faire preuve de volonté et de courage à la tête de l’Etat ! Faut-il interdire les délocalisations ? Soyons clairs, dans notre monde globalisé et consumériste, une telle mesure n’aurait aucune efficacité et, même, provoquerait une réaction en chaîne qui affaiblirait encore plus notre pays en le marginalisant sur la scène économique internationale. Par contre, il est des solutions différentes et sans doute plus efficaces si elles sont soutenues par une véritable volonté politique de l’Etat, par un néocolbertisme industriel intelligent et actif sans être étatiste :
– d’abord, soutenir massivement la Recherche et la Formation pour pouvoir relever le défi des nouvelles donnes économiques et la concurrence des pays étrangers : la « matière grise » est sans doute la plus grande richesse de notre pays, et elle est encore trop négligée malgré les nombreuses qualités et capacités de nos instituts de recherche et de nos grandes écoles, entre autres ;
– ensuite, développer de nouvelles activités liées à la nécessaire politique d’Aménagement du territoire (par le biais, par exemple, du « télé-travail ») et envisager une relocalisation d’activités destinées à une production et consommation de proximité, dans le domaine agricole par exemple ;
– enfin, mettre en valeur ce qui peut attirer des investisseurs étrangers et qui ne peut être, par nature même, délocalisé, comme le patrimoine historique et touristique ; etc.
– Pour que la France ne devienne pas un désert industriel mais trouve de nouvelles forces dans les mutations actuelles dans le respect de son environnement, autant écologique qu’économique et historique, il faut un Etat digne de ce nom qui protège le travail en France et les travailleurs de ce pays : seule une Monarchie sociale, protectrice des entreprises et des particuliers, peut relever les défis d’un XXIe siècle déjà bien tourmenté.

Groupe d’Action Royaliste

https://soundcloud.com/user5994089/analyse-sur-la-crise-conomique

tractagedelocalisations

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Défilé Jeanne d’Arc 2012 – 600 ans

https://soundcloud.com/user5994089/discours-sur-jeanne-darc-et

A l’appel des Amis de Jeanne d’Arc, le Groupe d’Action Royaliste est venu fêter les 600 ans de Sainte Jeanne d’Arc à Paris.
Pour la troisième année consécutive c’est le son des cornemuses qui a précédé les nombreux étendards du G.A.R. sous l’oeil admiratif des anciens combattants restés sur place pour assister au défilé. Un de nos doyen, Jean Marie en tête, ancien déporté, tenait fièrement sa bannière Camelot pour son 80ème défilé de Jehanne (94 ans).
Un exemple pour les jeunes générations, alors qu’il marcha ainsi de la statue jusqu’à l’Opéra et revint à la statue avec tous, pour y déposer une gerbe de l’Association Marius Plateau et une seconde en « Souvenir des camelots du Roi  » (celle du GAR)…

Les militants du Groupe d’Action Royaliste ont su honorer avec fierté ce 600ème anniversaire de Jeanne d’Arc, et toujours dans la lignée de la Sainte Pucelle : nous combattrons, et Dieu donnera la victoire !

Pour que demain vive la France, aujourd’hui plus que jamais vive le Roi !

(suite…)

NON à la retraite à 67 ans

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°15)

L’Allemagne veut l’imposer au nom de l’euro…

« L’allongement de l’âge de la retraite se généralise », titrait un article du « Figaro » il y a quelques jours. On pourrait ajouter qu’il se « précise » pour toute la zone euro, au regard des informations qui (discrètement, trop discrètement même…) filtrent des débats entre gouvernements européens et des cénacles et assemblées économiques et politiques allemands…

Ainsi Jean Quatremer, spécialiste de l’Union européenne pour « Libération », n’hésite-t-il pas à titrer sur son blogue, ironiquement sans doute : « Bientôt la retraite à 67 ans pour tous ! ». De larges extraits de son article daté du 28 janvier méritent d’être cités, surtout qu’il est l’un des rares à y consacrer quelques lignes, comme si le sujet était trop périlleux pour être évoqué plus largement dans la presse…

« Les Français n’ont pas aimé la retraite à 62 ans, ils vont détester la retraite à 67 ans. Mais ils n’y couperont pas. Ceux qui souhaitaient une harmonisation sociale européenne ne s’attendaient sans doute pas à ce qu’elle se fasse dans ce sens… Mais la crise est passée par là.

Ce recul de l’âge de la retraite va concerner non seulement les Français, mais l’ensemble des Européens afin d’alléger les contraintes pesant sur les budgets de l’Union. C’est le prix à payer pour la solidarité financière que la zone euro a été obligée d’instaurer sous les coups de boutoir des marchés inquiets des dérives des finances publiques (…). L’Allemagne, la plus réticente face à cette véritable révolution de la gouvernance de la zone euro, s’est résolue à payer pour venir en aide aux États les plus fragiles, mais à condition qu’ils restaurent leur compétitivité, ce qui passe par une harmonisation sociale (par le bas, faute de moyens) et fiscale (afin de supprimer la concurrence fiscale). Un document interne du gouvernement allemand révélé aujourd’hui par l’agence de presse Reuters prône l’instauration d’un « pacte » qui imposerait, outre l’obligation constitutionnelle de l’équilibre budgétaire, un recul de l’âge de la retraite. « Vous ne pouvez avoir une monnaie unique et des systèmes sociaux complètement divergents », a martelé tout à l’heure au forum de Davos, la chancelière allemande Angela Merkel. Paris est exactement sur la même longueur d’onde, parfaitement conscient qu’une politique monétaire unique ne peut plus survivre avec dix-sept politiques économiques et budgétaires. »

Ainsi l’euro, monnaie unique commune à 17 États de l’UE (mais aussi à quelques autres pays non-membres de l’Union), au lieu de protéger l’Europe comme les gouvernements et les européistes nous l’avaient promis au moment des débats sur le traité de Maëstricht, écrase un peu plus chaque jour les populations européennes : beau résultat !

Et, désormais, l’argument pour justifier les nouvelles contraintes qui pèsent sur les États et leurs contribuables est toujours le même, comme une litanie entêtante et rituelle : « il faut sauver l’euro ! ». Ainsi, comme pour préparer l’opinion française, M. Sarkozy a rappelé la semaine dernière que « jamais nous [Angela Merkel et lui-même] ne laisserons tomber l’euro. », ce qui laisse entendre que tout est envisageable au regard de l’objectif ultime, «sauver l’euro ! »… Et élever l’âge de la retraite est une possibilité, voire une obligation sociale si, nous dit-on, l’on veut la pérennité de « notre » monnaie unique et de « notre » Europe… Ah, décidément, que de sacrifices il faut consentir pour une monnaie unique qui semble ne profiter qu’à quelques uns !

Cela peut-il continuer ainsi longtemps ? Ce n’est ni souhaitable, ni même possible, et il faudra bien que les populations le disent haut et fort, y compris au-delà du système partisan et politicien, au-delà même des élections !

Car peut-on accepter ce que nous préparent les eurocrates de Bruxelles, sous la pression des marchés et l’injonction de la Banque centrale européenne et de son âme damnée, Jean-Claude Trichet ?

Citons la suite de l’article : « Pour l’instant, seule l’Allemagne a instauré la retraite à 67 ans dans la zone euro et même dans l’Union. Mais l’Espagne, menacée par les marchés, a annoncé cette semaine un projet de loi afin de faire passer l’âge légal de 65 à 67 ans et le Danemark a mis le sujet à l’étude. La plupart des pays de la zone euro sont déjà à 65 ans (dont la Grèce qui a dû se plier à l’injonction de l’Union et du FMI), à l’exception de Malte, de la Slovaquie, de la Lettonie, de la Slovénie et, bien sûr, de la France. Autant dire qu’après 2012, l’Hexagone n’aura guère d’autre choix que de suivre ce mouvement, comme on le reconnaît à l’Élysée. ». D’ailleurs, l’Allemagne demande que la décision soit prise ou au moins discutée avant le prochain Conseil européen de mars…

Alors, non, mille fois non ! Cette élévation de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans ne doit pas passer, avant ou après 2012, avec ou sans l’euro ! Car il est fort injuste de demander toujours des efforts à ceux qui travaillent, tandis que les spéculateurs continuent leurs manipulations et que les grands « décideurs » industriels et financiers engrangent des profits toujours plus exorbitants au mépris de toute considération sociale.

N’attendons pas que l’Union européenne, au nom de « l’Europe » et de la sauvegarde de cette monnaie pourtant si peu protectrice des économies des pays d’Europe, nous impose cette nouvelle contrainte ! C’est dès maintenant qu’il faut réagir, et fortement !

Il y a quelques semaines, le Groupe d’Action Royaliste publiait sur son site un article pour avertir nos concitoyens du mauvais coup qui se préparait dans les couloirs du gouvernement allemand d’Angela Merkel : au nom de la sauvegarde de l’euro, l’Allemagne réclamait une «harmonisation européenne » sur la question des retraites, harmonisation qui doit se traduire par l’élévation de l’âge légal de départ à la retraite à… 67 ans ! Une information passée inaperçue en France, faute d’avoir été développée dans les médias français…

Le Groupe d’Action Royaliste a décidé, dès lors, de réagir et de dénoncer ce chantage antisocial qui trouve un écho pourtant favorable dans les instances économiques et politiciennes de l’Union européenne.

Alors que les syndicats sont muets sur ce sujet ; que les partis évitent tout autant d’en parler, y compris ceux de l’opposition à l’actuel président de la République, sans doute pour ne pas écorner un peu plus le « rêve européen » (sic !), les Royalistes, eux, réagissent et descendent dans la rue, tracts et affiches en main pour protester contre cette mesure antisociale que l’Union européenne, à la suite de l’Allemagne, veut mettre en place pour toute la zone euro, y compris en France, sans doute après l’élection présidentielle de 2012 : ils sont, à ce jour, les seuls à l’avoir fait !

Samedi 5 février 2011, des militants du Groupe d’Action Royaliste ont, durant près d’une heure, distribué des centaines de tracts contre la retraite à 67 ans, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, à Paris.

Cette distribution n’est que la première action de rue sur ce thème qu’organise le Groupe d’Action Royaliste : ce n’est pas la dernière !
Dès maintenant, face aux menaces de régression sociale et contre « l’Europe punitive », il faut réagir, fortement !

Jean-Philippe CHAUVIN

La république couche avec le fric

Mercredi 14 juillet 2010, les jeunes royalistes de l’Alliance Royale, en partenariat avec les militants du Groupe d’Action Royaliste, ont déployé une banderole sur le Pont des Arts de Paris sur laquelle était inscrit « La République couche avec le fric ! Vive le roi ! »

Par ce slogan provocateur, les militants royalistes voulaient se faire un écho des lassitudes d’un certain nombre de leurs concitoyens vis-à-vis de la politique du gouvernement.

Lassitude vis-à-vis d’une classe politique qui va d’affaires en affaires, dont l’image est ternie par les différents scandales financiers et qui ne semble absolument plus se préoccuper des citoyens.

Lassitude vis-à-vis d’un Etat qui brade sa souveraineté au profit d’une Union européenne technocratique qui entend, au nom du principe de la libre concurrence, abolir les frontières pour livrer notre économie aux diktats des marchés internationaux et à la concurrence déloyale des pays émergents.

Lassitude envers une République qui ne protège pas les citoyens français contre les principaux maux modernes, insécurité, chômage, exclusion, immigration de masse, délocalisations, mais qui, en revanche, est au service des grandes puissances de l’argent.

Lassitude enfin en raison d’un sentiment général de défiance envers la mondialisation incontrôlée où l’argent devient la seule norme de référence, où toutes les valeurs morales et civiques disparaissent et, avec elles, notre vouloir-vivre ensemble.

Les royalistes voulaient, en ce 14 juillet, rappeler à leurs compatriotes que la République n’est pas une fatalité et qu’il existe une vraie rupture que les monarchistes entendent incarner.

Stéphane Piolenc

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Les princes rendent hommage à Henri IV

Vendredi 14 mai 2010 à 9h30 rue de la Ferronnerie à Paris sur les lieux de l’assassinat du roi Henri IV il y a 400 ans, un hommage a été rendu en présence du duc et de la duchesse de Vendôme venus avec leur fils le prince Gaston, le duc d’Anjou et le prince Charles Emmanuel de Bourbon-Parme. Etaient également présents le sous-préfet de Paris qui représentait le Président de la république, le maire du 1er arrondissement, Monsieur Legaret, le Président de la société Henri IV Jacques Perot. Une gerbe de fleurs a été déposée et une minute de silence à été observée en mémoire d’Henri IV.

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Hommage à Henri IV – 2010

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Comme chaque année, le Groupe d’Action Royaliste organise un hommage au roi Henri IV le jour de son entrée à Paris. Cette année 2010 est d’autant plus marquante qu’il s’agit de l’année Henri IV et des 400 ans de son assassinat !

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Discours complet des intervenants :

https://soundcloud.com/user5994089/discourshommagehenriiv2010

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