La Monarchie

La République française et les Monarchies d’Europe : combien ça coûte ?

Depuis toujours (ou presque) j’entends l’argument qui se veut définitif et qui a largement imprégné les opinions publiques et les générations successives des XXe et XXIe siècles en France et dans la plupart des pays européens : « la Monarchie coûte cher », sous-entendant, par le même mouvement, que la République serait moins dispendieuse, si ce n’est frugale à suivre le modèle d’un Robespierre et de son régime austère (voire austéritaire…) ! Un argument qui, pourtant, ne tient pas vraiment au regard de notre histoire nationale et de l’actualité européenne, comme Stéphane Bern a eu de nombreuses occasions de le rappeler depuis les années 1980, et comme un récent article paru sur le site du quotidien Le Figaro (11 février 2015) le souligne à propos de la monarchie espagnole : « Lors de son intronisation en juin dernier, il avait promis d’avoir une conduite « honnête et transparente ». Felipe VI d’Espagne a fait mardi un nouveau geste en ce sens en dévoilant un budget gelé et en diminuant son salaire de 20 %. Le souverain recevra cette année 234.204 euros. » Le budget global du fonctionnement de la Maison royale atteint la somme de 7,7 millions d’euros pour 2015, soit « seize centimes par habitant, le plus faible d’Europe », comme le résume Le Figaro !

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Questions-réponses sur la Monarchie – épisode 4

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57. Quelle sera la place de la France monarchique au sein de l’U.E. ?

2:28. La Monarchie n’est-elle pas un régime pour les riches au détriment des pauvres ?

4:15. Comment ferez-vous pour renverser la république ?

7:03. Que peut faire la Monarchie face à la mondialisation ?

8:53. Quelle sera la place de l’écologie dans la France Monarchique ?


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La devise de la Monarchie

Royaume de France

« Liberté, Egalité Fraternité, sans blague ? »

Yvan Blot dénonce très justement la tartufferie de cette devise républicaine. Simple slogan idéologique coupé de la réalité politique, elle rappelle la tristement célèbre propagande des Etats totalitaires comme l’ex URSS ou les « Démocraties Populaires » qui glorifiaient l’Homme en général et opprimaient les hommes en particulier.

A ce triptyque factice on ne peut qu’opposer les trois valeurs fondamentales de la Monarchie française que Madame Royale rappelait dans une lettre au Comte de Chambord : « Vérité, Justice, Modération ».

Véritable devise d’un gouvernement légitime, « Vérité, Justice, Modération » pourrait un jour figurer au frontons des édifices publics. Car loin d’être une simple posture idéologique, cette devise contient trois principes politiques majeurs :

1) Vérité : « Primum veritas, deinde caritas » (d’abord la vérité, ensuite la charité) dit Saint Augustin. La vérité est le point de départ de tout ; sans la vérité tout est fragile et précaire, aucune construction solide n’est possible, tant sur le plan personnel que sur le plan social ou même sur le plan économique. La crise des subprime en est l’illustration flagrante : la vente de titres falsifiés a pourri l’ensemble de l’économie mondiale. Plus récemment, la falsification des comptes publics de la Grèce, mais aussi peut-être d’autres pays du sud de l’Europe, nous rappelle de manière menaçante l’importance d’une information véridique…
La vérité est-elle servie par les « Grandes démocraties » et par la République française en particulier ? La réponse est non : tout est faux, le mensonge est partout. Que ce soit les chiffres du chômage, de l’immigration, l’histoire plus ou moins lointaines, la dette publique, les avantages des oligarques, jamais la vérité n’est livrée au citoyens. Ce serait trop dangereux d’ailleurs pour les pseudos princes qui nous gouvernent !
Certains, de gauche comme de droite, ont à juste titre dénoncé cette « culture du mensonge » qu’entretiennent en France les pouvoirs publics.

2) Justice : peu importe l’égalité, ce qui compte est la justice ; la discrimination n’est pas en soi critiquable, il faut seulement savoir si elle est juste ou injuste. La justice est inconnue dans l’état de nature, et on sait que le « bon sauvage » de Rousseau nous aurait attendu au coin du bois avec sa massue. La justice est le produit de la Civilisation et du développement de la conscience humaine, elle est un dépassement de la loi du plus fort.
La Justice est-elle servie par les « Grandes démocratie » et par la République française ? Là encore la réponse est non. On confond en effet la justice avec la satisfaction des appétits de la masse, ce qui n’est rien d’autre en fait que la démagogie.
En fin de compte tout est injuste dans ces Etats : l’attribution des places et des honneurs, le système des prélèvements sociaux et fiscaux, la représentation électorale et politique, la représentation syndicale, etc… Beaucoup de français sont injustement brimés, beaucoup d’autres sont injustement favorisés.

3) Modération : le rôle de l’Etat n’est pas de suivre une politique sectaire et agressive en jetant en pâture à l’opinion publique des boucs émissaires pour faire oublier ses propres turpitudes. Le rôle de l’Etat est d’atténuer les tensions, les luttes et les oppositions pour résoudre les conflits et permettre une harmonie sociale. Il est aussi de prendre en compte l’extrême complexité des problèmes sociaux et dans ce cas la plus grande modération s’impose.
Les « Grandes démocratie » et la République française sont-elles modérées ? Il est permis d’en douter quand tout est fondé sur la compétition effrénée, l’opposition systématique et la lutte des classes. Les sociétés démocratiques que nous connaissons, sous leurs oripeaux angéliques et utopistes, sont en réalité des sociétés violentes qui usent le plus souvent de la contrainte et de la manipulation pour imposer la volonté de quelques uns. L’Etat est-il modéré quand il traite les automobilistes (c’est à dire une grande partie de sa population) de « délinquants routiers » et confisque, sous forme d’impôts, taxes et prétendues « charges sociales », près de 80% des revenus de ceux qui travaillent ? Quand au nom de la « lutte contre la discrimination » il favorise les étrangers, fussent-il en situation irrégulière, et persécute ceux qui cherchent à défendre l’identité nationale ?

On dira que ce sont là des dérives fâcheuses et récentes de la glorieuse République française…
Mais quand en 1962 on a abandonné les français d’Algérie à la confiscation de leurs biens et les harkis à une mort effroyable, était-ce une politique véridique, juste et modérée ? On admettra nos réticences…
Ce sont en réalité les dérives inhérentes à un système qui ne comprend que deux lois primaires : la loi du plus fort d’une part et la loi du groupe le plus fort d’autre part. Et cela parce que ce système politique ne croit en rien d’autres qu’en lui-même et estime que tout n’est que le fruit de forces antagonistes socio-économiques dans un univers ou tout est relatif.

Il faut rompre avec tout cela, c’est une question de vie ou de mort.
L’Etat doit partir de la réalité et ne plus mentir ; quoi qu’il lui en coûte… Il doit développer la justice pour améliorer la cohésion sociale ; c’est un travail de longue haleine, loin de la politique spectacle… Il doit, par une politique modérée, substituer à la lutte des classes la collaboration des classes ; même si elle est moins rentable électoralement…
Savoir si ensuite les hommes seront libres, égaux et fraternels, ne dépend pas de lui, mais des hommes eux-mêmes.

Olivier TOURNAFOND

Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 3

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Que deviendra le Parlement ?

2:06 Quelles sont les contre-pouvoirs que la Monarchie nous autorisera d’exercer ?

4:00 Qu’en sera-t-il des libertés en général ?

5:12 Quelle sera la devise de la Monarchie et que deviendra le drapeau tricolore ?

7:15 Comment sera géré le monde du travail dans la Monarchie de demain ?

 


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Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 2

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Et si le Roi devenait fou ?

2:45 Pourquoi ne pas perfectionner la république au lieu d’une Monarchie ?

4:33 Quelle sera la place de la Religion et de la laïcité ?

6:23 Que deviendront les partis politiques ?

8:08 Le Peuple continuera-t-il de voter ? Si oui comment ?


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Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 1

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Pourquoi vouloir la Monarchie au 21ème siècle ?

2:57 Quel type de Monarchie ?

4:39 Qu’est_ce qu’un Roi apporterait de plus qu’un président ?

6:30 Et le Peuple ? Qu’a-t-il à y gagner ?

8:27 La Monarchie coûtera-t-elle plus chère que la république ?


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