Être royaliste

Tiocfaidh àr là : Notre jour viendra !

Nous sommes enfants de la Grèce antique, comme de Rome et du monde Celtique. Nous sommes fils de Baudouin IV le Roi lépreux, de Saint Louis et de Du Guesclin. Jeanne dans nos âmes guide nos bannières vers la victoire.
L’adversaire est plus dangereux que jamais, il est fourbe et s’installe en nous. Il se nomme individualisme et matérialisme. Le champ du Nouvel Ordre Mondial est planétaire, afin de détruire toute identité humaine. Son programme est celui de l’esclavage des hommes, de la numérotation de la vie et l’anéantissement de la nature pour plus de profits. Aucun combat, qu’il soit social, économique, familiale, religieux, écologique ne peut aboutir si nous oublions d’aller à l’essentiel. Bref ! De désigner la maladie : la république antisociale. La recherche et l’analyse des idées et des informations, bref ! Une forme de résistance, amenant vers un esprit rebelle et une continuité chevaleresque vers l’esprit Camelot.
Nous aurons alors, une petite chance de réussir.

Tiocfaidh àr là ! Notre jour viendra !

 

Découvrez : Le fils d’un Roi :

Cheyenne-Marie Carron est une jeune réalisatrice qui a déjà plusieurs films à son actif. On se souvient notamment de L’apôtre qui raconte la conversion d’un jeune musulman, mais aussi de Jeunesse aux cœurs ardents qui relate l’engagement dans la Légion d’un jeune gauchiste.
Convaincue depuis peu que seule la monarchie peut sauver notre pays, Cheyenne-Marie a entrepris cette année de réaliser un film sur la monarchie : Le Fils d’un Roi.

Soyons donc assurés que Le Fils d’un Roi contribuera à faire connaître la monarchie au plus grand nombre.

Note d’intention de Cheyenne-Marie Carron

Des films sur l’enracinement… la question de la spiritualité

Beaucoup de mes films et projets parlent d’enracinement, d’héritage et de quête de soi, généralement du point de vue de personnages isolés dans la société : une jeune fille issue de la DDASS (La Fille Publique ), un agriculteur en proie aux difficultés de la profession (La Morsure des Dieux), ou encore une jeune femme à la recherche d’une nouvelle façon de vivre via des traditions ancestrales (Le Corps Sauvage.) Des personnages qui me permettent de lancer des réflexions sur des sujets souvent sensibles ou tabous dans la société actuelle : que ce soit sur le fonctionnement de celle-ci, sur des modes de vie marginalisés, ou sur la question de la spiritualité.

« la monarchie permet souvent d’œuvrer à l’unité du peuple »
En discutant avec un ami, devenu monarchiste depuis, j’ai réalisé avoir retenu de l’Histoire de France ce que les programmes scolaires ont bien voulu me transmettre — généralement, en ce qui concerne le passage de la monarchie à la République, que les Rois ont tendance à être des tyrans tandis que les Révolutionnaires sont tous des héros… Mais à partir de cette discussion, j’ai pu découvrir un autre versant de notre Histoire, bien plus riche, plus complexe et plus nuancé que ce qui m’avait été enseigné jusqu’alors, ainsi que des valeurs oubliées qui mériteraient d’être rappelées à la société actuelle.

J’ai aussi réalisé que, de nos jours, la monarchie permet souvent d’œuvrer à l’unité du peuple : je pense au Royaume-Uni, ou encore à la Belgique au moment des oppositions violentes entre Wallons et Flamands, incapables de former un gouvernement pendant plusieurs mois ; et c’est notamment la figure du Roi qui a évité la dislocation du pays.

Un jeune Français retrouve ses racines et devient monarchiste en fréquentant un ami marocain
Au milieu de ces réflexions historiques et sociologiques, j’ai souhaité aller plus loin et en faire le fil directeur de ce film : dépeindre un jeune homme issu d’un milieu ouvrier, et qui porte en lui un désir de grandeur, de transcendance, l’envie d’échapper à son quotidien sans issue via l’étude de l’Histoire. Un jeune homme qui échappe au consumérisme ou à la superficialité de son temps, trouvant un sentiment de liberté et de joie via une nouvelle façon de s’éduquer auprès de son ami Élias, un jeune Marocain revendiquant la monarchie en son pays, et qui le guide dans sa découverte de l’Histoire des Rois et ses leçons.

Plus généralement, j’ai envie de faire le portrait d’adolescents à contre-courant de leur propre génération, chez qui sommeille un désir de beauté et de grandeur ; et de faire le portrait de jeunes de banlieue qui, mis à l’écart de la société, cherchent à penser celle-ci et y trouver leur juste place malgré les obstacles et les injustices qu’ils rencontrent.

lafautearousseau

Un projet des Amis de Jeanne d’Arc :

Chers amis

En ce jour de l’Assomption, l’initiative originale  des Amis de Jeanne d’Arc  vous intéressera-t-elle? Je vous la présente en vous recopiant ci-dessous un message envoyé à quelques amis orthodoxes: 

Tisser des liens de fraternité  spirituelle entre la Fille aînée de l’Église et la Sainte Russie, ce ne sont pas nos gouvernants qui le feront. Mais cela se fera peut-être, pour le plus grand bien du Monde,  par l’intercession d’une sainte française au rayonnement international, Jeanne d’Arc, martyre  d’une politique absurde, comme tant de martyrs de la Révolution française, du communisme, du nazisme, de l’islamisme, une carrière fulgurante, symbole de la possibilité du miracle dans l’Histoire, de la réponse du Ciel aux prières du peuple chrétien quand tout semble perdu.

C’est à ce titre,  à l’occasion du centenaire de sa canonisation qui sera célébré en 2020,  en souvenir  de relations amicales entre la France et la Russie, et avec le désir de les raviver, que la municipalité de St Petersbourg  a accepté l’érection , sur une place de sa ville , dans le quartier de l’Amirauté et en bordure de la Néva, d’une statue de Jeanne d’Arc offerte par des Français. L’emplacement est donc  choisi, la maquette de la statue agréée, mais le financement n’est pas encore  complet. La souscription reste ouverte.

J’ai pensé que cette initiative pourrait parler au cœur d’ orthodoxes vivant en France et  toujours attachés à la Russie. Ils  n’en sont sans doute pas au courant et  vous pourriez peut-être la leur faire connaître.

C’est pourquoi  je joins à cette missive  un tract  qui est en même temps un bon de souscription, la première page du dernier bulletin de l’association des amis de Jeanne d’Arc et  les litanies de Jeanne d’Arc

 Pour de plus amples renseignements et pour obtenir des tracts en nombre, adressez-vous à l’ASSOCIATION UNIVERSELLE DES AMIS DE JEANNE D’ARC,

85 rue Petit 75019 Paris – Tél. 01 60 77 19 51  et 06 80 72 72 77

www.amis-jeanne-darc.org

 En union de prières et avec l’assurance de mon respect

 Jacqueline Picoche

 http://jpicochelinguistique.free.fr/

La Bannière Rouge :

« Le diable a deux cornes, l’orgueil et le mensonge » Lanza del Vasto

Nous les laborieux du peuple, les « gueux », les « manants », les « sans-dents », les « gilets jaunes » voir « les brigands » arborons le rouge comme bannière de révolte, celle de St Denis brandit jadis par nos rois lorsque le danger menaçait la terre de France. Cette période lointaine, souvenir de Bouvines, est finalement proche car « Peuple et Rois » demeurent de droit divin. Le pays réel humilié, souffre d’une république antisociale et de ses laquais médiatiques vautrés dans les scandales. Le système avale les contestations et les digère par sa répression comme par ses agissements dans les alcôves et les coulisses. Le pain manque dans de nombreux foyers, le travail comme une peau de chagrin diminue ou se délocalise dans des lieux où l’esclavage est plus juteux pour les adeptes des « droit de l’homme » sans état d’âme. On est plus préoccupé par le sexe des anges que par une soi-disant crise économique qui arrange le système usurier d’un libéralisme diabolique…

Les familles comme les travailleurs, vomis par ceux qui gouvernent, n’intéressent personne, pas plus malheureusement que les « burnout » que les taux de suicides. L’injustice grandissante, comme la misère entraînera demain le balayage de cette pourriture privilégiée qui gangrène nos existences et encombre les allées du pouvoir. Les « tièdes » préfèrent le calme et la modération, vertus accompagnant les enterrements des nations, alors que la jeunesse a besoin d’espérances, en dehors des bocaux où les cornichons soumis du système, dorment à l’abri des courants d’air, aurait rappelé Bernanos. Assez de compromissions indignes et de tolérances, prostituant l’esprit libre, le peuple désir reprendre ses pouvoirs, que l’Etat s’est attribué dans les préfectures et défend avec ses CRS ! Les « Gilets jaunes » écrasés, humiliés, trahis, récupérés tandis qu’autour les taxes, l’énergie (EDF +6%), les nouveaux radars, les impôts continuent leur hausse, tandis que de plus en plus d’ouvriers se retrouvent à la rue…

La France n’est pas faite pour vivre couché car sous nos pieds dorment des générations de héros. Est-on prêt à relever le défi historique et renouer avec ses grandes heures. Sentons-nous cette noblesse d’âme, ce souffle, cette présence des preux à nos côtés pour nous guider dans nos pas et nous libérer de la veulerie marchande et matérialiste !

Nous appelons une « Libération Nationale », l’élan qui, par la connaissance de ses traditions historiques, saura extraire les saines expériences nécessaires pour la véritable Renaissance de demain. De bonnes raisons ne suffisent pas, il faut également être à la hauteur de la cause que l’on défend. Le dépassement est une quête vers l’esprit chevaleresque et aristocratique nécessaire, comme celui d’être, l’acteur du monde futur de demain. Sachant qu’être aristocratique est une vertu ouverte à tout individu de la société. Afin d’éviter tous les écueils d’un tâtonnement inutile et dangereux dans un changement politique éphémère, il est sain de savoir et de connaître ce que le passé peut nous transmettre de positif. Il s’agit d’effectuer une transformation harmonieuse de notre pays, de renouer cette chaîne du passé de notre grande nation, qui par son baptême de Clovis répandait : humanisme, panache, attachement et joie de vivre. Bref repartir pour une grande œuvre dont la jeunesse dans son inconscient, éprit d’aventure, de romanesque, ne fait que rêver, alors encore une fois, soyons les Chasseurs du roi …

Frédéric Winkler

Adieu Rodolphe Crevelle :

Adieu Rodolphe, le Compagnon de Jehu !

« Le panache n’est pas la grandeur, mais quelque chose qui s’ajoute à la grandeur, et qui bouge au-dessus d’elle. C’est quelque chose de voltigeant, d’excessif… le panache, c’est l’esprit de la bravoure. Oui, c’est le courage dominant à ce point la situation qu’il en trouve le mot… Plaisanter en face du danger, c’est la suprême politesse, un délicat refus de se prendre au tragique ; le panache est alors la pudeur de l’héroïsme, comme un sourire par lequel on s’excuse d’être sublime…le panache, c’est souvent, dans un sacrifice qu’on fait, une consolation d’attitude qu’on se donne. Un peu frivole peut-être, un peu théâtral sans doute, le panache n’est qu’une grâce ; mais cette grâce est si difficile à conserver jusque devant la mort, cette grâce suppose tant de force (l’esprit qui voltige n’est-il pas la plus belle victoire sur la carcasse qui tremble ?) que, tout de même, c’est une grâce… que je nous souhaite » (E. Rostang )

Je vais parler en quelques lignes de Rodolphe, disparu dans la nuit du 15 au 16 mars. Rodolphe pour ceux qui l’on connut, était d’une grande générosité, lorsque ses moyens le lui permettaient ce qui était fort rare, mais serviable, j’en ai gardé le souvenir lorsque les temps étaient difficiles… Nous nous sommes connus fin 1982, lorsqu’il débarquait de la section d’Action française de Rouen. Nous étions alors de ces jeunes loups, rebelles à la façon de Bernanos, lisant du Proudhon, Valois et vendant le journal dans la rue. Il en avait révolutionné les méthodes et personne que je sache n’a pu jusqu’à aujourd’hui dépasser nos scores de ventes d’alors. Pendant que certains trouvaient des excuses pour l’inaction, nous partions chaque jour, vendre « Aspects de la France » aux Trois quartiers (Printemps), devant les magasins, à l’angle de cette petite rue qui terminait au fameux « passage du Havre » près de St Lazare. Nous avions renoué alors avec la tradition des Camelots du Roi, je le vois encore avec son veston et son sac à journaux en bandoulière, il arborera plus tard son imper kaki où une veste de chasse. Nous nous faisions une amicale rivalité du meilleur vendeur mais il me distançait toujours d’une dizaine. Cela parait peut-être incroyable pour certains qui me liront mais imaginez tout de même que nous vendions à 2 et parfois à 3 plus de 500 journaux par semaine, dans un rythme avoisinant les 30 à 45 de l’heure !

(suite…)

La République, meilleur argument pour la Monarchie ? :

Comment peut-on encore être royaliste aujourd’hui ? C’est la question que j’ai beaucoup entendu ces dernières semaines, au moment où les Gilets jaunes avaient rouvert la possibilité du débat, comme une faille dans le globalitarisme ambiant, et que, dans les manifestations, dans la rue comme dans les cafés, la parole reprenait, un temps, le pouvoir, avant qu’elle soit à nouveau confisquée par le Pouvoir macronien dans un tourbillon de discours présidentiels et de manipulations médiatiques. Une question à laquelle j’ai toujours volontiers répondu, parfois trop brièvement, et qu’il ne me paraît pas inutile de traiter à nouveau, ne serait-ce que pour dissiper quelques malentendus et avancer quelques arguments en faveur d’une Monarchie royale qui, bien qu’encore trop lointaine, reste une solution institutionnelle possible et, à mon avis, souhaitable.

 

Il y a évidemment une réponse a contrario à la question posée plus haut : comment peut-on encore être républicain alors que la République, depuis une quarantaine d’années, semble incapable de penser au-delà de l’élection suivante et de définir une politique d’Etat digne de ce nom, susceptible de relever les grands défis contemporains, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux ? Ces quatre dernières décennies sont celles des occasions manquées et des renoncements multiples, et cela s’est traduit par un recul sensible de la position de la France dans le monde, alors même que notre pays a des atouts considérables dans la compétition internationale contemporaine et sur la scène diplomatique mondiale. La France possède le deuxième espace maritime du monde, elle a une métropole et des territoires d’Outre-mer qui lui donnent une grande diversité, autant de milieux que d’humains, et de grandes possibilités, énergétiques, agricoles, touristiques ; elle fait partie des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU et sa langue reste une des langues majeures de la diplomatie comme de la culture ; elle est une terre d’inventeurs et compte nombre d’écoles et d’universités mondialement reconnues ; etc. Mais la France est en République… C’est bien là le nœud du problème, de ce que l’ancien ministre Alain Peyrefitte nommait « le mal français ».

 

La simple comparaison historique suffit largement à comprendre aisément en quoi la Monarchie royale, malgré ses nombreux défauts et insuffisances, est plus avantageuse pour notre nation que la République qui, au long de ses cinq déclinaisons et malgré quelques beaux (mais courts) moments, n’a su que consommer, voire consumer, ce que la Monarchie royale avait constitué et épargné. C’est d’ailleurs quand la République imite la Monarchie qu’elle est la plus convaincante et la plus efficace, comme une sorte d’hommage du vice à la vertu !

 

Mais être royaliste ne signifie pas céder à la nostalgie facile et rassurante d’une ancienne forme institutionnelle qui a fait ses preuves mais a fini par s’évanouir dans la mémoire de nos contemporains et dans la fumée des révolutions françaises. Il convient de raisonner, au-delà de l’histoire, en politique, et démontrer, après mûre réflexion, tout l’intérêt d’une Monarchie royale pour notre pays comme pour ceux qui y vivent : une démonstration qui mérite, le plus tôt possible, le passage aux travaux pratiques…

Jean-Philippe Chauvin

 

(à suivre : le refus de la nostalgie et l’actualisation monarchiste)

 

 

Reconquête et prise du pouvoir : Les occasions manquées…

A Maître Antoine Murat, Guy Steinbach, Jean Marie Keller, le Chevalier d’Orgeix, Pierre Becat, François Marie Algoud qui ont contribués aux réflexions qui vont suivre, aux Camelots morts et à tous ceux qui ont œuvrés et qui œuvrent pour le retour du Roi…

Ce dossier n’est pas écrit et diffusé en attente de polémiques ou de remontrances, ne cherchant aucunement à blesser ni rabaisser des personnes qui, pour la plupart, ne sont plus de ce monde. Il est fait pour l’histoire, avec les quelques connaissances que nous avons, sachant que celles-ci comportent aussi des lacunes. Nous gardons un profond respect pour les grands qui nous ont précédés. Ce texte permet par l’évocation de certains faits, sous un œil critique, d’analyser quelques évènements de notre histoire politique, afin d’éviter d’autres écueils dans les temps que nous vivons et dont nos enfants auront l’héritage et la charge. C’est, comme tous nos travaux, un outil et un seuil de travail pour la réflexion, que seul l’empirisme permet d’apprécier et de valider lorsqu’il s’applique à nous-même. C’est ainsi que nous pouvons, concrètement, agir et espérer pour que, enfin, nous puissions dire sans mentir : notre jour viendra !

Reconquête et prise du pouvoir – les occasions manquées :

Sachant que des sondages effectués par des organismes connus, à plusieurs reprises, auprès de la population ont montré qu’une part non négligeable de la population garde l’espérance pour un retour des lys…
Près d’un Français sur trois prêt à voter pour un candidat royaliste
VIVE LE ROI – Selon un sondage, une partie non négligeable de l’opinion serait favorable à ce que la fonction de chef de l’Etat soit assumée par un roi, comme c’est le cas dans de nombreux pays européens (30 août 00:11TF1 group). Abolie en France il y a 168 ans, la monarchie conserve encore et toujours des adeptes. Un sondage réalisé par BVA et publié ce lundi, indique en effet que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays. Près d’un Français sur quatre, estime par exemple que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%). Ils étaient à peine 23% en 2007, année où un sondage similaire avait été réalisé. Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde (24% en 2007) … « Le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité » …A noter tout de même que près de trois électeurs sur dix (29%) se disent prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de la présidentielle. « La série d’attentats qui a touché la France en 2015 et 2016 a mis au cœur du débat la question de l’unité nationale, dans un contexte de défiance à l’égard de l’exécutif, voire de la classe politique dans son ensemble. C’est probablement cette lassitude corrélée à de fortes attentes qui peut expliquer le regain d’intérêt pour un mode alternatif de régime », explique BVA… Enquête réalisée avec Alliance Royale auprès d’un échantillon de 1099 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 22 au 23 août 2016

Qui, en tant que Royaliste, ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi en ce début du XXIè siècle le royalisme n’est pas une force politique puissante aux portes du pouvoir, ou tout simplement, pourquoi sommes-nous encore en république ?
Pour répondre à cette question, nous allons faire une analyse empirique globale sur l’évolution du royalisme en France depuis la Troisième République. Nous ne traiterons pas des Guerres de Vendée, dont nous retiendrons Georges Cadoudal et Louis de Frotté comme ayant été les seuls complotistes sérieux contre le régime républicain et l’empire, le marquis de la Rouerie reste aussi parmi ceux des plus importants. Les autres chefs de l’Armée Catholique et Royale n’avaient pas vraiment de réelle stratégie et étaient surtout trop divisés.

En 1870, Gambetta et son parti républicain profitèrent de la défaite de Napoléon III à Sedan face aux Prussiens pour prendre le pouvoir. Gambetta proclama la IIIè république le 4 septembre 1870 à l’Hôtel de ville de Paris. Sachant que la majorité à l’assemblé nationale était Royaliste, il n’y avait qu’à voir les résultats des élections législatives de 1871 : il aurait été facile de destituer cette république opportuniste en considérant à juste titre le coup de force de Gambetta comme illégitime et frauduleux. Néanmoins les Royalistes n’en firent rien ! Car ceux qui furent élus sous l’étiquette « Royalistes » étaient en réalité une bande de fieffés féodaux qui voulaient bien d’un Roi, mais si possible un Roi au service de leurs intérêts personnels, au détriment de ceux du peuple. Le Comte de Chambord, qui devait être ce Roi, refusa ce compromis et au travers de ses divers manifestes, il fit comprendre que la politique qu’il mènerait, lorsqu’il serait au pouvoir, serait celle de ses ancêtres Capétiens. Une Monarchie sociale au service de son peuple contre les féodaux ! En conséquence et sous couvert d’une fausse affaire de drapeau, orchestrée par les féodaux en question, la Monarchie ne fut pas rétablie et la république s’enracina inexorablement. Lire à ce sujet « Henri V et les féodaux » de Pierre Bécat décrivant dans les détails comment une poignée de ducs a évincé le Comte de Chambord pour des raisons fallacieuses… Ce fait est confirmé également par l’historien Henri Guillemin dans son cours d’histoire audiovisuel sur : « L’autre avant-guerre 1871-1914 »…

(suite…)

Adieu Jean Piat :

« Moi, c’est moralement que j’ai mes élégances. » (Cyrano)

Adieu Jean Piat, grand comédien qui nous fit rêver durant notre jeunesse avec ton incomparable « Lagardère » (1967). Les exploits du chevalier « J’y suis ! » champion de la « Botte de Nevers », croix fait par l’épée sur le front des félons, entraînaient nos jeunes années dans les rues pour s’escrimer entre nous. Tantôt chevalier et tantôt en bossu, malingre et renard, Jean Piat développait tout ses talents comme dans les « Rois maudits ».
Je m’étais d’ailleurs entretenu avec Maurice Druon, dans les rues par une rencontre fortuite près des quais de Seine, au début des années 80, proche du restaurant Louis-Philippe, chez un bouquiniste de nos amis. Connaissant mes idées royalistes, discussions riches, le long de cette ile St Louis, il m’avait proposé de rencontrer alors Thierry Maulnier. Mes premières lectures furent le prix de longues recherches où alors on pouvait pour quelques francs, se constituer une solide bibliothèque d’historiens oubliés…
Pour parfaire le tableau, Marcel Jullian était producteur d’Antenne 2, je l’ai rencontré lors d’un Banquet d’Action française au début des années 80, nous avions bien parlé… Il présentait son ouvrage : « Courte supplique au roi pour le bon usage des énarques », quel grand homme il était…
C’est encore un temps fort riche où je donnais chaque vendredi soir à la Sorbonne, le journal royaliste que nous y vendions, à Jacques Dufilho, ardent royaliste aussi. Un personnage discret qui me donnait en retour le contact pour venir gratuitement le voir, à ses pièces de théâtre…
Bref après ce petit tour d’horizon, de grands personnages disparus, je rappellerai les circonstances de ma rencontre avec Jean Piat, c’était un 6 novembre 2009, avec Maître Trémolet de Villers, pour la présentation de l’ouvrage « Un Prince Français » du Prince Jean de France.
Nous y étions en tant que groupe d’Action royaliste invités pour une grande soirée. J’avais demandé à Jean Piat d’y rajouté un mot et il avait, pour l’occasion écrit pour Fanfan (mon fils) « Merci François de répandre cette bonne parole, Jean Piat ».

« Oui, monsieur, poète ! et tellement, Qu’en ferraillant je vais – hop ! – à l’improvisade
Vous composer une ballade. » (Cyrano, E. Rostand)

Jean Piat fut un grand acteur et un très grand comédien et comme beaucoup qui nous quittent dans ce sablier du temps qui, imperturbablement ensemence notre terre de tant de talents, ils restent toujours trop tôt disparus…
Alors oui Jean, Cyrano, Robert D’Artois où Lagardère, tu va nous manquer et pas seulement sur les planches mais comme compagnon, comme défenseur de cette France royale, par poésie comme tu le disais dans « Et… Vous jouez encore » (Mémoires en trois actes, Jean Piat, 2015). Dans nos rêves sans fin, comme dans la vie, pour le Roi toujours, nous serons d’ardents bretteurs pour confondre les mauvais, par chevalerie et service mais surtout par justice. C’est toujours difficile de voir partir le talent comme les amis, ils vont continuer là-haut de rayonner. Molière l’y attend, comme Cyrano dont il fut un des meilleurs interprètes après Daniel Sorano…

« Belles personnes, – Rayonnez, fleurissez, soyez des échansonnes – De rêve, d’un sourire enchantez un trépas, – Inspirez-nous des vers… mais ne les jugez pas ! » (Cyrano)

F. Winkler