Royalisme social

Être social

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°15)

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Adjectif ou Substantif, ce terme est mis à toutes les sauces pour désigner une attitude d’égard envers les plus démunis, de bienveillance dans les relations humaines, de simple justice élémentaire ou pour octroyer des avantages par des organismes professionnels ou publics. Parfois on l’assimile au « socialisme », qui met toutes ces charges humanitaires aux mains de l’Etat. Il faut sortir de cette confusion du langage, qui brouille toutes les cartes.

Dans la conception individualiste, commune aux libéraux et aux socialistes, la société est composée d’individus sans aucune attache avec leurs communautés naturelles. Ce fut la philosophie des Lumières, consacrée par la loi Le Chapelier :
« Il n’y a plus de corps intermédiaires dans l’Etat : il n’y a plus que l’intérêt particulier de chaque individu et l’intérêt général. » Elle reprenait les mêmes termes que ceux utilisés par les économistes libéraux :
« La recherche par chaque individu de son intérêt personnel est le meilleur moteur de l’intérêt général »
(J. B. Say, fin 18ème s.).

De ce principe est née la structuration de la société en partis politiques, opposés en deux camps : le libéralisme (l’intérêt individuel) et le socialisme (l’intérêt général). Dans l’un on exalte l’individu isolé, dans l’autre l’Etat les considère collectivement. Certes depuis la Révolution, des amorces d’organisation professionnelle se sont réalisées par nécessité, mais sans véritable pouvoir économique. Elles restent opposées et séparées en organisations patronales et syndicats de salariés. Les conventions collectives, les prud’hommes, les régimes dits sociaux, sont bien des structures paritaires, mais limitées à la défense d’intérêts sectoriels. Quant au Conseil Economique il demeure une instance consultative. Tous ces organismes se comportent davantage comme des organes de défense d’intérêts que selon la conception chrétienne de l’homme et de la société. Celle-ci, totalement différente, est fondée sur la notion de Bien Commun, qui sous tend des valeurs et une volonté de rechercher l’union et d’organiser ensemble l’économie. Elle considère la personne intégrée dans des corps intermédiaires, amortisseurs entre l’individu isolé et l’Etat ; ils encadrent, protègent, organisent leurs membres, passent des accords entre eux :
« Le caractère social de l’homme se réalise dans divers groupes intermédiaires, de la famille aux groupes économiques sociaux, politiques et culturels qui découlent de la nature humaine, ont leur autorité propre… »
Cette citation de Jean Paul II sur ce point dans Centesimus Annus est très claire : le qualificatif de social est surtout organisationnel, avant d’être charitable. Il évoque davantage une démocratie organique.

On entend souvent de bons esprits, conscients des excès engendrés par l’économie libérale, dénoncer l’ultra-libéralisme et préconiser une atténuation du libéralisme par desserrement des contraintes étatiques : moins d’Etat ou moins d’individualisme. Ils restent cependant dans le schéma libéral d’une société divisée en deux entités en perpétuelle opposition : l’individu et son seul contrepoids, l’Etat. Ils ne vont pas jusqu’à chercher à reconstituer ces entités intermédiaires et à leur octroyer de réels pouvoirs pour gérer de façon autonome les problèmes qui les concernent.

La conception chrétienne propose, non pas une voie médiane entre ces deux entités qui s’opposent, mais radicalement une autre voie : celle qui unit. C’est en cela qu’on peut parler d’ « économie sociale », où les corps intermédiaires ont une place prépondérante et des libertés réelles d’auto-organisation. Les partis politiques sont alors des organes très secondaires et l’Etat n’est plus l’organisme administratif tentaculaire qui gère tout, mais, totalement indépendant des partis et des corps intermédiaires, il retrouve son rôle originel, non de gérant du « social », mais de garant du Bien Commun et de la Justice.

Benjamin Guillemaind
www.alliance-sociale.org

Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 3

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Que deviendra le Parlement ?

2:06 Quelles sont les contre-pouvoirs que la Monarchie nous autorisera d’exercer ?

4:00 Qu’en sera-t-il des libertés en général ?

5:12 Quelle sera la devise de la Monarchie et que deviendra le drapeau tricolore ?

7:15 Comment sera géré le monde du travail dans la Monarchie de demain ?

 


Visitez « Nouvelle Chouannerie », le blog de Jean-Philippe Chauvin

Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 2

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Et si le Roi devenait fou ?

2:45 Pourquoi ne pas perfectionner la république au lieu d’une Monarchie ?

4:33 Quelle sera la place de la Religion et de la laïcité ?

6:23 Que deviendront les partis politiques ?

8:08 Le Peuple continuera-t-il de voter ? Si oui comment ?


Visitez « Nouvelle Chouannerie », le blog de Jean-Philippe Chauvin.

Questions-réponses sur la Monarchie – Épisode 1

Une série de cinq questions sur la monarchie auxquelles répond Jean-Philippe Chauvin :

0:57 Pourquoi vouloir la Monarchie au 21ème siècle ?

2:57 Quel type de Monarchie ?

4:39 Qu’est_ce qu’un Roi apporterait de plus qu’un président ?

6:30 Et le Peuple ? Qu’a-t-il à y gagner ?

8:27 La Monarchie coûtera-t-elle plus chère que la république ?


Visitez « Nouvelle Chouannerie », le blog de Jean-Philippe Chauvin.

Action Sociale Corporative N°13

Numéro 13 de l’Action Sociale Corporative

Sommaire.

Nos maîtres : Albert de MUN (suite).
La république antisociale.
La république a menti.
La république c’est le règne des médiocres.
La république couche avec le fric.
Face à la disparition massive de nos abeilles.
Les Minquiers et les Ecréhous pour l’honneur de nos pêcheurs.
Contre le règne de l’argent.
La dégradation des environnements humains.
Base doctrinale : Libéralisme – Etatisme – Communisme.

La république antisociale

marianne riche2

La révolution

« La France est le pays le mieux administré, le plus sûr, a les plus belles villes, les meilleurs routes, (…) la croissance la plus rapide d’Europe »
Un visiteur étranger.

Notre pays « jamais plus n’est redevenu la première puissance d’Europe »

L’abolition des privilèges,
nuit du 4 août

« Aucun de ces paysans, aucun de ces artisans qui, durant vingt ans de guerre , vont devoir répondre à la conscription ; qui actionneront les usines de la révolution industrielle, creuseront les mines, construiront routes, canaux, ponts, chemins de fer ; et qui, pour toute reconnaissance, seront réduits à la condition de prolétaires, aucun de ceux-là ne se doutent un seul instant que, cette nuit-là, disparaissent les vestiges du régime qui les avait libérés, responsabilisés, intégrés dans la vie économique, associés à la vie politique et qu’en même temps s’efface la trace du vieux principe de la loi des Wisigoths, grâce auxquels ils avaient participé à part entière au développement, ut quod laboravit nullo modo perdat. »
R. Delatouche

S’il faut parler de démocratie, jamais régime à cette époque n’y fut plus proche dans la nuit du 4 août 1789, les privilèges des provinces, des villes, des métiers sont spoliés…Ceux-ci permettaient à de petites structures de vivre mais la Révolution en a voulu autrement. La Révolution n’a nullement été pour le peuple mais préparée, financée, conduite contre celui-ci par les Puissances d’argent pour imposer comme en Angleterre sous l’œil horrifié de notre roi Louis XV, le mercantilisme sur une société d’esclaves…Ces idées seront importées par nos philosophes dits des « Lumières » conquis par le capitalisme naissant. Pour le triomphe de ces arrivistes, il fallut détruire, au nom de la Liberté abstraite, toutes les libertés réelles qui faisaient de la « douce France », ce pays tant envié des visiteurs étrangers. Les provinces furent détruites au profit d’un énorme gaufrier départemental, handicapant pour l’avenir notre territoire face par exemple aux puissants « länders allemands»… les communes refusèrent à 95% de fournir un état des biens communaux, biens qui appartenaient à tous…les merveilles, objets, monuments, meubles, musiques et œuvres d’art qui nous viennent de ce lointain passé sont d’une telle beauté et respirent un tel équilibre qu’il est inimaginable de penser qu’ils aient pu être fait par un peuple malheureux…

La Révolution a non seulement enlevé au travailleur la propriété de son état mais en dilapidant les biens corporatifs qui servaient de secours, elle l’a exproprié…Les associations ouvrières furent détruites par les lois d’Allarde, les ouvriers tentèrent alors de se regrouper comme les imprimeurs et les charpentiers. L’assemblée Constituante craignant que ceux-ci veuillent rétablir les anciennes corporations vota en toute hâte l’interdiction des groupements professionnels par la loi Le Chapelier.
Les entrepreneurs, quand à eux, purent librement se regrouper, écoutons Proudhon : « Ce qui a créé la distinction toute nouvelle de classe bourgeoise et de classe ouvrière, c’est le nouveau droit inauguré en 1789 ». L’assemblée Législative décréta la peine de mort pour les ouvriers désirant s’unir. Le prolétariat était né, au nom de la Liberté, des riches avec son cortège de souffrance et de misère. Les temps nouveaux de la République, inaugurant le nouvel esclavage économique était né. La durée du travail passa allègrement à 15, 16 voir 17 heures par jour…

Ecoutons Pierre Gaxotte : « Il connaît nos revenus et fait l’inventaire de nos héritages. Il sait si nous possédons un piano, une automobile, un chien ou une bicyclette. Il instruit nos enfants et fixe le prix de notre pain. Il fabrique nos allumettes et nous vend notre tabac. Il est industriel, armateur, commerçant et médecin. Il a des tableaux, des forêts, des chemins de fer, des hôpitaux et le monopole des téléphones. Il accapare la charité. Si nous appartenons au sexe masculin, il nous fait comparaître devant lui, nous pèse, nous mesure et examine le fonctionnement de notre cœur, de nos poumons et de notre rate. Nous ne pouvons faire un pas ou un geste sans qu’il en soit averti et sans qu’il trouve prétexte d’intervenir »

En France, c’est la liberté qui est ancienne, c’est le despotisme qui est nouveau, disait Madame de Staël.
La monnaie, que l’on nommait assignat, perdit 30 puis 50% de sa valeur en 6 mois.1793 et 1794, on réquisitionna les ouvriers, qui ne voulaient plus travailler pour presque rien et le Tribunal Révolutionnaire se chargea des récalcitrants. Les ouvriers refusèrent le nouveau calendrier révolutionnaire du Décadi, ayant supprimé dimanches et fêtes par le Décadi composé de 3 semaines de 10 jours. Ils se mirent en grève mais on était plus dans l’ancien Régime et ce fut 12000 condamnations à mort…Jusqu’au 27 juillet 1794, 9 Thermidor, les ouvriers monteront sur l’échafaud au nom des libertés perdues…

René Sédillot dans son admirable livre « Le Coût de la Révolution Française » dit : « S’il y a des perdants c’est paradoxalement à la base qu’il faut les chercher. La condition ouvrière s’est avilie avec la mort des compagnonnages et l’interdiction du syndicalisme… ». Le « flicage » sous l’Empire avec le livret ouvrier, laissant celui-ci au seul jugement de l’entrepreneur. On est loin de l’équité de l’Ancien Régime…

1830 après la Commune et ses 30 000 fusillés par le bourgeois Thiers, en 1831, les Canuts de Lyon se révoltent et c’est dans le sang que la République réprime « Il faut que les ouvriers sachent bien qu’il n’y a pas d’autre remède pour eux que la patience et la résignation » s’exclame le ministre de l’intérieur Casimir Périer.

Les Canuts seront avant, pendant et après la Révolution en compagnie des chanoines-comtes de la primatiale St Jean pour leur revendication que ce soit en 1744 ou en 1786.Cette noblesse était tellement lié aux ouvriers qu’ils en venaient quelquefois à l’épée pour venger ceux-ci. En 1790 lorsque les ouvriers eurent besoin d’aide, c’est aux chanoines-comtes qu’ils s’adressèrent et non aux assemblées révolutionnaires. La Fête de la Fédération vit à Lyon, défiler la bourgeoisie sous le drapeau tricolore et les ouvriers sous le drapeau du roi…On retrouve une similitude à Dijon entre les compagnons et les père Chartreux…Les canuts se retrouveront au coude à coude avec ces chanoines-comtes contre la Révolution lors de l’insurrection Lyonnaise de 1793…

En 1952, Yves Renouard (Le grand commerce des vins de Gascogne au Moyen-âge, revue historique, avril-juin1959) publia une étude dans lequel à l’appui de chiffres, la comptabilité des sorties de vin par la Gironde durant le 1er tiers du XIVe siècle était de 747 000 hectolitres, 850 000 environ en 1308-1309. En 1950 pour toute la France on avait 900000 hectolitres !

Sur les 1 200 000 soldats « désignés volontaires » de 1794, 800 000 désertent. Il faut dire que la levée en masse est nouvelle dans une France dont l’armée était de métier, composé dune bonne partie de régiments étrangers. Comme s’exclamait Anatole France sur la République, le crime des crimes est d’avoir enlevé le paysan à sa terre pour le faire tuer aux frontières…Sur les 400000 qui marcheront au feu, la gendarmerie au derrière, ce sera la boucherie…On est loin du peuple en armes.

La Révolution a rétrogradé la France. C’est seulement sous la Restauration de Charles X que la France retrouvera péniblement l’équivalence des échanges extérieurs de 1788 (Le sens de la Révolution Française ).La révolution a fait rater à la France la tête de l’expansion économique (D..W. Brogan) «Les Français se sont montrés les plus habiles (révolutionnaires) artisans de ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que vingt batailles n’auraient pu le faire » disait le britannique E. Burke.

Les ouvriers se cachent dans la clandestinité pour avoir comme dit l’historien du monde ouvrier E.Coornaert, avec le roi en 1815, leur propre restauration dans le retour du compagnonnage.
« La vie renchérit, la hausse des subsistances entraîna les mêmes conséquences que la disette » disait l’historien communiste A. Soboul et il continu : « …les classes populaires sombrent dans le désespoir. Hommes et femmes tombent d’inanition dans les rues, la mortalité augmente, les suicides se multiplient.». Parlant des terres communales qui, sous nos rois, appartenaient à tous et que les communistes essayeront de copier, Soboul parle de « copropriété des terres ». Un autre historien communiste écrit que la Révolution : « a coûté très cher » A Rouen dans les quartiers populaires au début de l’an IV, la mortalité est multiplié par quatre et à Paris on a un excédent de 10000 morts sur les naissances…Même les révolutionnaires comme Jacques Roux s’exclament : «Sous le règne des Sartines et Flesselles, le gouvernement n’aurait pas toléré qu’on fit payer les denrées de première nécessité trois fois au dessus de leur valeur » Mais qu’importe on fait arrêter les ouvriers en grève comme suspect (F. Furet)
Second semestre 1793 et durant l’année 1794 ce sont les moissonneurs et les vignerons qui se mettent en grève, alors que le Lyonnais, la Lozère, la Normandie, la Bretagne et la Vendée se soulèvent…
Les campagnes s’exilent dans les villes et formeront le prolétariat nécessaire pour la République naissante.
Si on prend la Révolution, ne serai-ce que sur un des aspects économiques, que voit on :

٠Emprunt forcé sur tous les revenus (1793)
٠fermeture de la Bourse (juin 1793)
٠suppression des sociétés anonymes (août 93)
٠mise sous scelles des banques et maisons de change(sep 93)
٠réquisition des créances or sur l’étranger
٠confiscation des monnaies en métaux précieux (nov93)
٠taxation sur les blés (mai93)
٠loi sur l’accaparement (juill93)
٠taxation générale des denrées (sept 93)
٠taxation des salaires
٠réquisition de l’ensemble de la flotte de commerce
٠réquisition de l’ensemble du commerce extérieur (mai93)
٠réquisition des effets personnels des Français
٠réquisition des travailleurs…
٠établissement de cartes de pain, viandes, œuf…
٠réquisition universelle « des bras et des talents » (avril 94)
٠impôts des portes et fenêtres (décourager les constructions et développement des maladies dont la tuberculose…)

La Terreur s’abattit sur tous les producteurs. La guillotine, selon Donald Greer, supprima 28% de paysans et 41% d’ouvriers, artisans et commerçants…Pendant que les révolutionnaires feront de véritables razzias sur les biens des Français. La natalité, par les lois de successions nouvelles chuta brusquement et l’Etat fit main basse sur les biens des Français. La division des patrimoines encouragea la dénatalité et la disparition progressive de tout patrimoine familial. Les entreprises éclatèrent pour le plus grand profit de l’étranger et de l’empire anglo-saxon en particulier.
L’obligation du passeport ouvrier, du certificat de civisme et de la cocarde tricolore (21 sept 93) montrent combien la dictature s’installait. « Les femmes qui ne porteront pas la cocarde tricolore seront punies…». La Révolution puis la République furent vécues comme une occupation par le peuple de France. La loi des suspects et les dénonciations largement encouragés. On est massacré par simple suspicion comme les 600 malheureux transférés de Saumur à Orléans en novembre 1793. A Avrillé ce sera 2000 suspects qui seront massacrés à coup de crosse et de baïonnettes mais il serait trop long ici d’en faire la liste interminable…De 1793 à 1915, on entre dans la période des 6 invasions.
Le désastre du Traité de Paris sera en partie vengé vingt ans plus tard en 1783 par la défaite sur terre et sur mer de l’armée anglaise et cela reste pratiquement le seul exemple dans l’histoire. Nous avions redressé notre marine redevenu capable de battre l’Angleterre, celle-ci sera gâchée par Napoléon à Trafalgar en 1805.

La Révolution et l’Empire favoriseront l’unité allemande en appliquant le principe des nationalités, cher à Rousseau et dont nous paierons chèrement l’utopie. Six villes principales subsistèrent au lieu de plus d’une cinquantaine d’avant. En 1806 une trentaine d’Etats remplacèrent les centaines de petites souverainetés…Le Traité de Westphalie nous ayant pourtant assuré la paix à l’Est. « En résistant à quelques milliers de Français vivants, il eut (Louis XVI) sauvé des millions de Français à naître» C. Maurras

Dans l’ignoble, il n’y a pas de fin. Les révolutionnaires levèrent une compagnie d’enfants à Rennes pour les obliger à exécuter les prisonniers enfin, les suspects. Il fallait recommencer autant de fois que les victimes n’étaient pas mortes comme à la foire…Il n’y a pas de limite à la cruauté et les ecclésiastiques paieront le prix cher, massacres, yeux crevés…Tout est bon. Pour imposer la République, il ne faut pas reculer jusqu’à éliminer plus de la moitié de la population s’il le faut, dit le conventionnel Jean Bon Saint André…Les massacres de 1792 où l’on laissa égorger et massacrer les filles de la Salpêtrière et les enfants à Bicêtre ainsi que d’autres à la Conciergerie au Châtelet. Il fallait imposer le contrat social de Rousseau coûte que coûte.

Carrier, l’inventeur des noyades de Nantes où l’on attachait souvent les couples nus avant d’être noyés dans des positions obscènes. N’avaient-ils pas dit qu’ils feraient un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à leur manière. On tanne les peaux humaines durant la Révolution selon St Just, celles des hommes, sont d’une consistance meilleure que celles des femmes plus souples que celles des chamois. Le 6 novembre 1794, le citoyen Humeau s’était exclamé à Angers : «Le nommé Pecquel, chirurgien major au 4e bataillon des Ardennes en a écorché 32…» pour faire des culottes aux officiers supérieurs…Selon St Just, les têtes sont au bout des lances et l’on voit certains boire le sang, arracher des cœurs et les manger. Ne parlons pas des colonnes infernales républicaines dont la Vendée se souvient encore…Pensons au général Turreau dont le nom est gravé sur l’Arc de Triomphe, lui qui s’était vanté d’avoir exterminé hommes, femmes et enfants. Les populations, vieillards, femmes et enfants entassés dans les églises pour les y faire brûler, les Lucs se souviennent…Les républicains traversant les villages ou gisent aux entrées les femmes éventrés et comptant les bébés empalés sur les baïonnettes, au nom des droits de l’homme. Quand dira-t-on la vérité sur les cruautés et le fleuve de sang servant à asseoir ce régime indigne que l’on nomme République. Peut on en vouloir aux anarchistes de bouder la Marseillaise !

L’historien juif Israël Eldad s’était exclamé : « La dernière pierre que l’on arracha à la Bastille servit de première pierre aux chambres à gaz d’Auschwitz ». Les déportations massives de 1792 à 1794, suivirent selon Jean Dumont par la «Gestapo révolutionnaire » avec l’encouragement aux dénonciations. Cent livres de prime pour un prêtre dénoncé…Les conditions de détention furent horribles, pas de soins, du sommeil rarement et de la nourriture parfois. Ecoutons Jean Dumont : « Les pontons de Rochefort, véritables camp de la mort où périront 70% des prêtres déportés, sous d’affreux sévices…d’autres plus tard, déportés en Guyane, à Cayenne où jusqu’à 99% mourront de misère…tout à fait digne des camps d’extermination nazis qui comme les camps du goulag soviétique, n’auront qu’à suivre l’exemple fourni en gros et en détail par notre Révolution»

Les journalistes suivront ainsi que les écrivains et chansonniers n’appréciant pas le nouveau régime dont Ange Pitou. Puis les députés car les premières élections libres donnèrent une majorité royaliste élue par le peuple en 1797… On évalue aujourd’hui la Révolution à 600 000 victimes. Les colonnes républicaines de Grignon tuaient environ 2000 hommes, femmes et enfants par jour, selon son témoignage. En 1793-94, les juifs échappèrent de peu au massacre en Alsace et Lorraine par les sans culottes de Baudot…
La liberté utopique de Rousseau, martelé sur les mairies remplaça les libertés réelles vécues sous le roi.

Frédéric Winkler

Action Sociale Corporative N°12

Numéro 12 de l’Action Sociale Corporative

Sommaire.

Nos maîtres : Albert de MUN.
Le communalisme.
L’Euro disiez vous ?
La pêche française.
Vent de colère sur les éoliennes.
Crise de l’Euro.
La Patrie trahie par le République. par Jean Raspail.
Regard empirique sur nos anciens.
Un agriculteur face à la république antisociale.
Le cauchemar de l’Euro.
Base doctrinale : l’esclavage du prolétaire.

L’euro, disiez-vous ?

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°12)

T-shirt citation Boutang

Depuis quelques semaines, la Grèce est à la « une » de l’actualité de l’Union européenne mais aussi, par voie de conséquences, la monnaie unique de la zone euro, désormais fragilisée au point que la presse et les analystes s’interrogent sur sa pérennité ou sur sa « nouvelle géographie » (avec ou sans les pays méditerranéens, en somme) ! Ainsi, samedi dernier (28 mars 2010), « Le Journal du Dimanche » titrait : « L’euro va-t-il exploser ? » tandis que le site de l’hebdomadaire « Marianne » a déjà consacré de nombreux articles et tribunes à ce sujet avec des titres parfois surprenants, non au regard de sa ligne éditoriale mais de ce que le discours officiel (et les manuels de géographie et d’éducation civique, mais aussi d’histoire de Terminale) n’a cessé de proclamer depuis plusieurs d’années…

Qui nous aurait dit que, un jour, l’euro serait menacé dans ses fondements mêmes et que « l’Europe », ou plutôt sa caricature actuelle baptisée « Union européenne », ferait mentir la formule « l’union fait la force » ? Qui ? Mais, nous ! Je veux dire la poignée de militants royalistes qui, au sein de l’Action Française et parfois bien au-delà d’elle ou ailleurs, ne cessait de répéter « casse-cou » dans les années 90 et apposait des autocollants fleurdelysés « L’euro c’est le mark », constat dénié à l’époque d’un haussement d’épaules par les européistes et « progressistes » de tout poil, constat aujourd’hui répété dans tous les journaux, du « Figaro » aux « Echos », et sur toutes les radios !

Il ne s’agissait pas alors, de notre part, de « germanophobie » facile ou d’« euroscepticisme » frileux mais simplement de l’application de cette fameuse méthode de « l’empirisme organisateur » chère à Maurras : dans une fédération, fut-elle monétaire, il faut un fédérateur, et dans le cas de l’euro, ce ne pouvait être, au regard des finances et des économies des pays de l’UE mais aussi des stratégies de chacun, que l’Allemagne qui, d’ailleurs, vantait alors par la bouche des politiques allemands la monnaie unique sous le nom de… « europamark » ! Alors même que le premier nom de la monnaie européenne, voulu par le président Giscard d’Estaing dans les années 70, était « l’écu », récusé par ces mêmes Allemands car… « trop français » !

Ainsi, ceux qui découvrent aujourd’hui les « choses » (je parle de tous ces experts économistes qui ne juraient que par «l’Europe, l’Europe, l’Europe !!! » en négligeant les réalités, même les plus visibles et évidentes) manquent-ils souvent d’humilité et l’on pourrait, cruellement, les rappeler à leurs propres textes et déclarations. Il faudra le faire, mais non par revanche, toujours mal placée et, en définitive, inutile (car il n’est de pire sourd qui ne veut entendre, comme le dit le proverbe), mais pour éviter de refaire certaines erreurs et surtout pour sortir de la crise actuelle, par le haut ou par le côté, mais en évitant, autant que faire se peut, le pire, c’est-à-dire l’affaissement définitif de notre France et de ses partenaires européens, ou l’asservissement aux puissances financières, qu’elles soient étrangères ou non.

En tout cas, dans cette crise qui n’est pas « finale », contrairement à ce que certains affirment avec une sorte de joie malsaine à défaut de proposer des solutions de rechange, l’on peut constater que la solidarité européenne n’existe pas vraiment et que l’Allemagne est le vrai maître de l’UE sur le plan économique mais aussi financier, au point que c’est elle et elle seule qui semble détenir, sinon les cordons de la bourse, du moins les « réponses »… Que la crise ait révélé avec autant de force cette réalité que nous n’avons eue de cesse de répéter avant même la naissance de l’euro ne nous réjouit pas forcément, mais elle ne nous surprend pas non plus. L’urgence est, sans doute et le plus tôt possible (formule peut-être maladroite, mais qui rappelle que certains oublient « l’ordre des choses », même lorsqu’il y a le feu à la maison…), d’en tenir compte pour donner à la France les moyens de rétablir l’équilibre au sein de la zone euro, en attendant éventuellement mieux : c’est une urgence qui n’est pas qu’économique ou budgétaire, mais d’abord et avant tout politique !

 Jean-Philippe CHAUVIN

Action Sociale Corporative N°11

Numéro 11 de l’Action Sociale Corporative

Sommaire.

Nos maîtres : Armand de MELUN.
Sociaux parce que royalistes.
Les pauvres.
Les Camelots du Roi au secours des sinistrés en 1910.
Il y a des jours où la colère est plus forte (l’ affaire Proglio).
Le compagnonnage
Le capitalisme dépressif.
L’Euro face aux marchés.
Base doctrinale : corporatisme traditionnel français et communautés naturelles.
2010, année Henri IV. Participez à son hommage.

Les inondations de 1910 Les Camelots du Roi au secours des sinistrés

(Article paru dans l’Action Sociale Corporative n°11)

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« Là où la République a versé le sang ouvrier, les royalistes reconstruiront les foyers. Ils n’auront, pas besoin d’ajouter à cela une démonstration de la vérité politique : ce symbole suffira »

Le royaliste Armand de Melun, en 1864 était, des pionniers à fonder la SBM Section Française de la Croix Rouge. Continuellement, les royalistes, seront, de la Révolution à nos jours, à l’écoute de la misère et soucieux de la justice sociale. Comme nous avions salué l’anniversaire de la fondation des Camelots du Roi en 2008, cela fait 100 ans aujourd’hui, que ceux-ci, dans un élan spontané, aidèrent les villes et communes, touchées par les grandes inondations de 1910.

L’imprévoyance gouvernemental était à son comble, tandis que l’eau submergeait de nouvelles localités, les citoyens se trouvaient désemparés devant les désastres s’amplifiant d’heure en heure. Ecoutons Maurice Pujo :  » Il faut avoir visité, comme nous le fîmes le soir du 28 janvier, les abords d’Alfortville, et le lendemain, dans Paris même, le quartier de Javel, pour se faire une idée de l’abandon sinistre dans lequel se trouvèrent à se moment les populations sinistrées. »

Tout manquait pour aider les citoyens malgré le dévouement de mariniers et de soldats dans les quartiers parisiens et la banlieue, de Javel, Grenelle, Clichy, Faubourg St Antoine, Alfortville, Neuilly, Gennevilliers, Asnières, Levallois, Issy, Athis-Mons Mons, Vigneux etc…

Une image apocalyptique que ces villes sous les eaux, souvent composés de pauvres ouvriers, n’ayant plus rien, affamés avec leurs enfants les yeux en larmes, sans ravitaillement, en proie aux pillages…L’État avait pratiquement disparu devant le drame. C’est alors que la Fédération Nationale des Camelots du Roi, d’à peine deux ans d’existence, fit face avec ses humbles moyens. Sans attendre, les volontaires royalistes affluèrent pour se mettre à disposition et organiser les secours pour la population dans le désarroi. La plupart de ces volontaires mourront dans le grand conflit qui arrivait, là aussi dans l’impréparation criminelle de la République et la trahison, pour d’autres comme Marius Plateau, après y avoir échappé, malgré de nombreuses blessures, ce sera l’assassinat politico-policier le 22 janvier 1923.

Les équipes s’organisèrent avec toute la rigueur de l’organisation d’élite des combattants du Roi, ravitaillements en nourriture, charbon et autres, aides, consolations et soupes populaires, rondes en canot contre les pillards.

La jalousie républicaine frappa dans le dos, en agressant ces volontaires, en divers endroits comme à Grenelle et Yssy – les – Moulineaux. Ces actes scandaleux apportèrent le soutient des plus récalcitrants de la population envers ces royalistes, mais rien n’arrêta leur détermination dans l’aide envers leur prochain. A Grenelle et Javel, les Camelots pénétraient dans les réduits les plus escarpés pour apporter la subsistance aux ouvriers, tandis que les étudiants royalistes en médecine prodiguaient soins et consolation. Dans d’autres endroits comme l’île de Jatte (Neuilly), les habitants dans la boue, étaient dans une misère épouvantable, seulement nourris de promesse gouvernementale. Les Camelots travaillèrent, sans répit pour y apporter le nécessaire. Imaginons les moyens de l’époque, rien qu’à Yssy-les-Moulineaux, la soupe populaire d’Action Française, apporta 1000 repas par jour et pendant 15 jours, apportant des subsistances régulières à 172 familles (822 personnes)…
Lorsqu’ils devaient partir, les Camelots eurent de nombreux remerciements et des signes de gratitudes, démonstration du pays réel face à l’incurie républicaine. Les ouvriers terrassiers syndicalistes révolutionnaires de Valenton et Vigneux disaient que si une organisation politique portait secours, ce ne pouvait être que les Camelots du Roi, rappelant que la République avait été plus prompt à s’occuper d’eux en 1908, pour les fusiller…

Imaginons le froid, la souffrance des populations, souvent humbles devant un tel abandon des institutions. Les opérations Camelots de sauvetage continuent sans faillir, souvent même en ralliant opposants politiques et des services institutionnels. Les quelques automobiles disponibles servent au ravitaillement, dons en nature et souscriptions sont faits par l’AF et redistribués aux nécessiteux…Les radeaux furent construits par le Camelot menuisier Lacour et plusieurs maisons sympathisantes apportaient leur aides. De tout part, les royalistes se mobilisaient pour les collectes de chaussures et vêtements. Les aides étaient délicatement apportés sans tapage politique et c’est ce qui faisait la différence avec d’autres, comme aujourd’hui encore…On savait que c’était des Camelots du Roi et qu’à la différence des partis politiques, aucune place en mairie, ne les attendaient, servir son prochain, c’était tout. Écoutons Pierre de Lange aux ouvriers d’Yssy : » Nous sommes venus à vous, parce que tous les Français sont frères et doivent se secourir dans le malheur. Nous l’avons fait sans intérêt… »

Il suffit encore pour s’en convaincre de voir les lettres de remerciements, comme celle d’un ouvrier de Vigneux :  » Ce qui nous a le plus touchés, c’est qu’ils (les camelots) n’ont pas voulu profiter de la situation : ils se sont tus « …Les lettres des Sociétés de la Croix Rouge, des curés, des maires et des sinistrés. Tous les obstacles furent surmontés par l’organisation parfaite des Camelots du Roi jusqu’au dernier acte, la reconstruction des logements ouvriers à Vigneux.
N’oublions pas que malgré le combat incessant des royalistes, qui depuis 1789 essaient de redonner, au monde ouvrier des protections sociales, la République, avait supprimé les dimanches, les protections, le capital des corporations et mit dès l’âge de 5 ans les enfants au travail pendant plus de 10 heures par jour. Les ouvriers d’alors, vivaient souvent dans le dénouement, alors imaginons, la perte du logement, du travail, des biens, sans assurance.

Les Camelots décidèrent de créer un bien durable et s’organisèrent pour reconstruire des logements au nord de Vigneux, sur une grande plaine à Villeneuve St Georges. Cet endroit où Clémenceau et Briand, avait fait verser le sang des ouvriers terrassiers grévistes en 1908, en envoyant les cuirassiers.
 » Là où la République a versé le sang ouvrier, les royalistes reconstruiront les foyers…Ce symbole suffira «  disaient les Camelots. Plusieurs sociétés sympathisantes se mobilisèrent à l’appel des royalistes et le matériel arriva, des architectes fournirent l’aide gratuite et les Camelots la main d’œuvre de l’aube à la nuit. Le 17 février, on commençait les constructions et le 20 avril, 25 maisons étaient prêtes, d’autres furent réparés et certaines transportés vers des lieux plus propices, la boue étant partout.
Les femmes royalistes veillèrent à ce que rien ne manqua aux foyers reconstruits, comme le mobilier et y apportèrent tous les soins nécessaires par des visites régulières. Les plus grands noms se mêlèrent aux plus humbles, comme pendant la chouannerie, comme toujours finalement.
Une petite image de Jeanne d’Arc, déposé sur chaque maison, fut la seule signature des Camelots du Roi. Les foyers, nouvellement reconstruits, furent vite tachés des affiches électorales mensongères, des exploiteurs du suffrage universel, avec leurs promesses illusoires.
Les Camelots avaient, comme le firent les défenseurs sociaux royalistes, avant eux, Berryer, De Mun, La Tour du Pin, Villermé, Barjemon, de Melun et tant d’autres durant le XIXème siècle, soulagés par des actes les ouvriers, les grands perdants de la révolution française.
Les Camelots du Roi prouvaient encore que nous étions sociaux parce que royalistes.

Afin qu’ils ne soient pas oubliés :

Lucien Martin, Maurice Tissier, Couprie, Edmond de Rigaud, Georges Morizot, Pierre de Lange, Pierre d’Autremont, Henri Ménard, Morizot, Lucien Lacour, les frères Récamier, Fageau, Vivet, Joseph Jalade, Le vicomte d’Arjuzon, le comte Savigny de Montcorps, Victor Dubuisson, Trabaud, Th de Fallois, Marcel Freyder, Dubloc, Vives, Gerbaud, Magnier, Mazaud, Armand Hubert, Reiber, Arpentinier, Le Quen d’Entremeuse, Dauvilliers, Gross, Simart, Marius Plateau, Varenne, Dupuy Junier de Vienne, Poirier, Lavagne, les frères Lefèvre, Hié, Dividis, Genesteix, Pelouse, Hannier, J. de Trincaud la Tour, Jules de Trévillers, Maurice Maignen, Le Coz, Le Bourhis, Carlier, de Tréverret, Louis Maignen, Maudens, Queille, Vieillard, Yves Réal del Sarte, Maurice Lallemand, Coiffart,

Le baron Tristan Lambert, de Perrinelle, Trabaud, Guyon, Caignart de Mailly, Jalade, Guérin, Verschote, Coutard, Gaston Para, Leclercq, Berthaut, Guy de Bouteiller, Gaston de Vasselot, Gerbaud, Joubert, MMe la marquise de Mac Mahon, MMe de Vasselot, MMe de la Soudière, MMe W.Bazin,

Mlle Dadu, Mlle de Mas-Latrie, Armand Hubert, Georges Leleu, Rabourdin, Boulanger, Massieu, Vasier, Courtuéjouls, Rémy Gudin, Noël, Moutard, Armand Hubert, Deluigé, Ducrocq, André Royer, Albert Bertrand, R. Vathelet, Reygondaud, Rozières, Saguez, Maurice Tissier, Jean Dorange, Franche (Pt Comité Royaliste), Raymond Duval, Quéméré, Guy de Bouteiller, Dutac, Julien Montfort, Hubert, Orléans, Bernard de Vesins et Maurice Pujo…

Soupe Populaire : Raymond Duval et MMe, Julien Montfort et MMe, P. de Lange, Marcel E., de la Colombière, MMe Dupuis, Léon Graves…
Equipe Camelot du XIIe : Reiber, Stévenin, Gros, Paul Leroy, R. de Tournay, Coutard, Sousporte, Roger de Vasselot, Sauvat…

Equipe Camelot du XVe : Louis et Paul Lefèvre…

Equipe Camelot du XVIIe et Levallois : Caigniart de Mailly, Victor de Seilhac, Stévenin, Varenne, Leclercq, Gross, R. Allotte de la Fuye, Norbert P., Henri Hamon, Fernand Laurent, Eugène Brun, Maurice Tourneur, Sauville, Georges Charles, fred, Gandel, René Richard…

Les Professionnels et Entreprises : Maison Lacour et Ausseur (bois), Maison Hipp et Launay (construction), Maison Doyen (canots pliants), Maison H. Lemaire (alimentaire), Maison Moulin (charcuterie), M. Labie (cultivateur)…

Frédéric Winkler