République et démocratie

Communiqué : Pour qui faut-il voter à la présidentielle ? :

Pour qui faut-il voter pour les présidentielles ? Notre réponse à cette question va être très claire. Vous croyez au système et êtes persuadé qu’il peut encore offrir des possibilités d’actions pour résoudre nos problèmes et sortir la France du marasme dans lequel elle patauge depuis trop longtemps déjà ? Si c’est le cas, alors n’hésitez pas, continuez à mettre votre petit bulletin dans l’urne avec le nom d’un des onze candidats que la république vous impose. Candidats que vous ne connaissez ni d’Adam ni d’Eve, mais ce n’est pas grave, candidats quand même !

Maintenant si vous êtes sceptique quant à la viabilité de cette forme de pseudo-démocratie, scepticisme accentué par votre royalisme par exemple, alors analysons les choses : Ne croyez-vous pas que les problèmes des cités, de l’immigration, du chômage, de l’insécurité…etc. auraient pu être résolus depuis bien longtemps déjà ? En politique tout est possible ! Mais ça ne sera jamais dans la logique des partis, pour qui, ces problèmes en sont le moteur. En conséquence, qu’attendre de plus de la part des partis politiques ? Croyez-vous réellement qu’un chef de parti au pouvoir, arborant de ce fait le titre de président de la république, est réellement indépendant dans ses actions pour la mise en œuvre de son programme politique pour lequel il fut élu ? (Sauf si sa victoire et le fruit d’une punition contre un autre candidat…) Un président en Vè république est tout sauf indépendant. Il ne fait pas ce qu’il veut, mais doit au contraire se soumettre aux lobbies en tout genre qui dictent sa politique.

Danielle Mitterrand en fit l’aveu dans une interview :

« Après 1981, je demandais à François Mitterrand : Pourquoi maintenant que tu as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir.

J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans.

En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. »

On se souvient également du discours de François Hollande du 22 janvier 2012 au Bourget lorsqu’il annonçait que son principal adversaire était la finance internationale. Au final après avoir été élu, sa politique allait plus dans le sens de cette finance qu’à son encontre ! Ce qui expliqua en partie son impopularité.

Sans oublier ce cher Jacques Chirac qui fit un semblant de démonstration de force et d’indépendance, en refusant de s’associer à nos chers « amis » américains dans leur guerre en Irak. Avec Dans le secret des présidents, le journaliste Vincent Nouzille raconte la manière dont l’administration Bush a fait payer 5,5 milliards de dollars (4 milliard d’euros) à la France comme prix de sa « trahison » lors du déclenchement de la guerre en Irak en 2003. Une somme lâchée sous pression par Jacques Chirac lors de la renégociation de la dette irakienne, alors qu’il l’avait initialement refusée. Un prix tenu quasiment secret et qui n’a fait aucun débat en France. On imagine l’utilité qu’aurait pu avoir ces 4 milliards d’euros pour notre pays, mais les intérêts américains ont plus de valeurs….

Mais ça n’a rien d’étonnant, quelque-soit les présidents qui viendront dans l’avenir, et ce, jusqu’à l’abolition de la cinquième république, ils seront tous soumis aux divers lobbies et grandes puissances mondiales qui contrôlent en partie notre pays. Il n’y a rien à attendre d’une république en France, envisager une VIè, VIIè, VIIIè république etc…, ne servira à rien ! Ce système est trop faible et inadaptée.

Voter pour un candidat en Vè rèpublique, c’est voter pour une marionnette qui ne sera que le valet des vrais puissances qui nous gouvernent réellement depuis bien trop longtemps déjà ! A force de lâcheté, de trahison et de soumission, c’est devenu une pratique constante ! Et c’est certainement pas les candidats qui n’ont jamais été au pouvoir qui changeront la done, justement parce que novice en la matière ils en seront d’autant plus manipulables. La mascarade des présidentielles n’est que du vent, un peu comme une mauvaise pub, vous présentant une belle cabane de jardin pour enfants et lorsque vous la recevez chez vous, on est plus proche de la vieille niche à chien !

Alors pour qui faut-il voter ? Tout simplement pour personne ! Ce n’est pas d’un vote dit « utile » dont nous avons besoin, mais d’un réel changement de régime politique. Mais ce changement ne se fera que tardivement si tous les contestataires cherchent encore vainement à mettre de l’essence pour alimenter le moteur d’une voiture qui n’a plus de roues…

L’abstention c’est faire le jeu du système disent certains, car ça permet aux candidats traditionnels de perdurer. Certes, mais entre nous, si c’est seulement 2 millions de personnes qui votent pour un candidat accédant au pouvoir, sur une population de 65 millions d’habitants, il est clair que sa légitimité disparaîtra totalement, car on ne pourra plus parler de « loi de la majorité ». Et il suffira que le gouvernement de ce candidat-président fasse passer une mauvaise loi pour que ça tourne au vinaigre…

L’abstention, quand elle est massive, c’est faire perdre toute légitimité et toute crédibilité au gouvernement au pouvoir. Ce gouvernement devient de ce fait totalement fragilisé, et tout ne tient qu’à un fil ! Mais continuer à voter, comme s’apprêtent à le faire beaucoup de ceux se disant « antisystèmes », c’est légitimer le gouvernement qui en découlera et renforcera par la même la république. Car au final, ils se diront : « Les français y croient encore ! », donc autant continuer ! Et pendant ce temps, le pays s’effondre un peu plus chaque jour….

Victimes de ce syndrome que l’on rencontre si souvent dans les casinos, où un joueur persuadé qu’il gagnera le « Jackpot », met sa pièce dans la machine à sous, tire sur le manche et….perd ! Mais ce n’est pas grave, se dit-il, la prochaine sera la bonne ! Il se motive à volonté, mais la prochaine, il perd aussi ! Il ne voit pas le temps passer et au final, après s’être littéralement ruiné, il constate qu’il a bel et bien perdu ! Mais ce n’est pas grave, se dit-il, la prochaine fois sera la bonne, attendons la fin du mois, histoire de se renflouer…

Malheureusement ce genre de scénario est très courant dans les jeux d’argent des casinos, et nous savons pertinemment où peut mener ce sinistre cercle infernal basé essentiellement sur l’espoir éventuel d’un hypothétique « jackpot » !

Ce qui est d’autant plus triste dans ce symptôme d’addiction aux jeux, c’est qu’il apparaît également parmi les électeurs ! Ils se persuadent que le parti pour lequel ils ont voté passera, ils mettent alors leur bulletin en encourageant un maximum de personnes autour d’eux à en faire de même. Mais malheureusement, leur parti ne gagne pas ! Tant pis se disent-ils, on remettra ça dans cinq ans ! Tout en se satisfaisant malgré tout du score élevé de leur parti ! Mais le FN, car c’est bel et bien de ce parti qu’il s’agit car incarnant un éventuel espoir, celui-là même qui revendique concentrer « toutes » les forces nationalistes et patriotiques ; le FN depuis 1972, n’a jamais fait mieux que franchir, presque par accident, le cap d’un 1er tour de présidentielle en 2002 ! Mais ce n’est pas grave, disent ses zélateurs ! Dans cinq ans, on remet ça ! Et puis si ça ne passe pas, et bien on recommencera dans cinq ans ! Et ainsi de suite jusqu’à la fin des temps… Et si le FN passe un jour, peut-être en 2017, que constaterez-vous ? Et bien que Marine ne vaudra pas mieux que les autres parce que Marine sera comme les autres, soumise à ceux dénoncé par Danielle Mitterrand dans son interview. Et lorsque vous demanderez à Marine (ou un autre candidat) pourquoi maintenant que vous avez le pouvoir ne faites-vous pas ce que vous aviez promis ? Elle vous formulera la même réponse que François Mitterrand à sa femme !

Cette démocratie est obsolète, nous devons passer à une vraie démocratie. Quelle démocratie ?

Une démocratie qui sera l’émanation de ce qui fut de tout temps chez les peuples libres, de la Grèce antique où naquirent toutes les réflexions sur les systèmes humains de gouvernement au canevas historique de notre nation. Il faut bien comprendre que nous sommes à un carrefour de notre destin. Les modes de communication moderne, l’évolution des peuples par l’assujettissement naïf aux ordres d’un mondialisme plus manipulateur que jamais, entraînent les peuples vers l’esclavage. Il est donc important qu’une libération comme d’une reprise en main du pouvoir citoyen intervienne avant qu’il ne soit trop tard. Donc c’est au sein des petites communautés, où les gens se connaissent que la démocratie reprend son efficacité pleine et entière. Ainsi toute nomination, toute décision locale devra-t-elle être décidé en direct par une convocation de la population afin d’éviter toute lenteur administrative polluante et fatigante.  Dans ce type de consultation, disparaitront naturellement les parasites politiques (droite et gauche) qui avant manipulaient l’opinion. Ce qui n’empêchera nullement l’existence des partis politiques, qui deviendront plus des clubs ou associations politiques, et se cantonneront à une sphère d’influence éventuelle dans la population. Pourquoi, parce que les citoyens décideraient directement ce qui les concerne et ne seraient plus à choisir un programme politique restrictif et étouffant pour plusieurs années. On déciderait du réel et non plus en fonction d’une planification partisane. Le maire qui avant pouvait être d’une tendance, se verrait alors renforcé par une considération nouvelle, faite sur ses qualités, sur l’homme et plus sur sa couleur éphémère de carte partisane !

De ce fait des bulletins de doléances seront disponibles dans chaque Mairies (Ou téléchargeable sur internet sur le site de la mairie et devant être remis ensuite en main propre à la mairie). Nous proposons trois types de bulletin :

–              Un bulletin pour les propositions à l’échelle de sa commune ou de son quartier ou son arrondissement.

–              Un bulletin à l’échelle de la région. Chaque région sera représentée par une assemblée qui constituera une sorte de gouvernement régional décentralisé. Il y aura autant de régions que d’assemblées régionales localisées dans les plus importantes villes de chaque région. (Lyon pour la région Rhône-Alpes, Bordeaux pour la région Aquitaine…etc.)

Les régions de l’actuelle république, identités bureaucratiques et sans âmes, devront laisser place aux provinces réelles. Les départements, inventions de la Révolution et d’ailleurs aujourd’hui moribonds, devront être supprimés et remplacés par des « districts de régence » regroupant les principales intercommunalités. Enfin les communes, en nombre extravagant (35 000 !) doivent être regroupées en fonction des actuelles communautés d’agglomération. Tout l’actuel millefeuille politico-administratif de la république doit être très sévèrement épurés et réformés. Il faut alléger l’administration devenue étouffante et finalement inefficace.

Des assemblée provinciales pourront être crées sous le contrôle d’un intendant du Roi. Les préfets, valets de la république, doivent être abolis.

–              Et un dernier bulletin pour les propositions à l’échelle nationale, pouvant aboutir à des référendums si besoin.

Voilà en gros ce que pourrait être une vraie démocratie dans notre pays au sein d’un Royaume. Plutôt que de voter inutilement pour un candidat à la haute fonction de l’état sur lequel on n’aura aucun contrôle une fois qu’il sera au pouvoir !

ABSTENTION AUX PRESIDENTIELLES ET ABOLITION DE LA Vè REPUBLIQUE !

Voilà ce qu’est être antisystème !

Notre Jour Viendra !

Groupe d’Action Royaliste

CRITIQUE DE LA Vè REPUBLIQUE :

La mascarade des présidentielles – Entretien avec J-P Chauvin :

Petit entretien avec Jean-Philippe Chauvin, militant et vice-président du Groupe d’Action Royaliste, sur la mascarade des présidentielles.

Concrétisez votre soutien à nos activités vidéos : https://www.tipeee.com/sacr-tv

1:00 – 1- Que penser des présidentielles en général ? N’y-a-t’il pas mieux en matière de démocratie ?
4:16 – 2 – Quel rôle peuvent avoir les Royalistes dans ce genre d’élection ? Voter à la présidentielle est-ce vraiment utile ?
6:35 – 3 – S’il y avait un Roi en France, les Français ne voteraient plus pour un représentant à la place suprême, est-ce selon vous un bienfait ou une perte considérable ?
9:30 – 4 – Après avoir été élu le candidat, devenu président, aime à rappeler qu’il incarne l’unité du pays et qu’il représente tous les français. Que pensez-vous de cette définition faite par les présidents eux-mêmes ?
12:10 – 5 – Le mot « Fraternité » se trouve dans la devise républicaine, alors que les présidentielles sont au contraire une démonstration de la divisions des partis, et donc des Français. Selon vous par quoi faudrait-il remplacer les partis politiques ?

Nous voulons la vraie Monarchie, pas sa caricature !

La Monarchie est souvent citée en ce moment, querelle présidentielle oblige,  mais il y a erreur des partisans de la Sixième République sur le sens et la portée de ce mot et des institutions qu’elle peut définir en France. La « monarchie présidentielle » évoquée par M. Mélenchon n’est pas une monarchie au sens historique du terme, elle n’en est que la caricature, et elle semble être une monocratie quinquennale renouvelable plutôt qu’une monarchie héréditaire et successible telle que l’a connue la France et telle que les royalistes le souhaitent.

La monocratie, c’est le pouvoir d’un homme de parti qui gouverne sans autre légitimité que celle, provisoire et désormais toujours contestée, du suffrage universel, que cela soit directement ou par le biais de la représentation démocratique et parlementaire. Le président peut se croire Antigone, mais il n’est que Créon, et il manque à l’élu, parfois présenté comme « homme providentiel », cette hauteur donnée par la liberté originelle de la Couronne qu’elle doit à son mode de transmission, la succession héréditaire. Né fils de roi et « presque roi », devenu entièrement roi par l’effacement de son prédécesseur (par la mort ou le renoncement), le monarque ne doit rien aux intrigues et aux alliances électorales, et il peut, au cours de son règne, « supporter » (mais non pas soutenir, gare à la confusion !) des gouvernements de tendance différente et antagoniste de l’un à l’autre, sans être soumis à l’un comme à l’autre. L’indépendance royale, dans la Monarchie à la française, n’est pas un obstacle à la direction du pays mais une garantie de la continuité de l’État et de sa permanence malgré les aléas de la vie politique et parlementaire : un gouvernement peut tomber, avoir failli ou être en difficulté, la magistrature suprême de l’État est toujours là, visible et active. C’est une présence rassurante en des temps qui le sont moins…

Quand la monocratie personnalise le pouvoir présidentiel à l’extrême, la Monarchie le « familiarise » et le monarque incarne le pouvoir arbitral sans se confondre avec l’arbitraire et avec un parti quel qu’il soit : si le portrait du roi peut trôner dans les administrations et les salles municipales, il n’est pas une affiche électorale permanente comme le dénonçaient jadis quelques militants opposés au président du moment quand celui-ci était candidat à sa propre réélection (ce qui n’est pas le cas avec l’actuel locataire en fin de bail de l’Élysée).

La confusion entre monocratie et monarchie, confusion entretenue (parfois de bonne foi, d’ailleurs) par les partisans de MM. Mélenchon et Hamon, est néanmoins compréhensible, non au regard de la réalité historique mais au regard de l’image que certains (fort nombreux, au demeurant) se font de la Monarchie elle-même qu’ils confondent avec l’apparat que la République a récupéré sans pour autant en comprendre toujours le sens et la portée qu’il pouvait avoir sous la Monarchie absolue de François Ier à Louis XVI, voire au-delà avec la Restauration : quand la Monarchie pense le prestige comme un moyen de gouverner et de se représenter aux yeux des autres États en assumant la part de « spectaculaire utile » qui, d’ailleurs, peut survivre à travers un riche patrimoine aujourd’hui devenu attraction touristique (un des atouts de la France…), la République se l’approprie sous la forme d’avantages privés avec, parfois, quelques corruptions certaines qui émaillent la longue suite des Républiques sans s’en défaire autrement qu’en promesses et qu’en paroles… Est-il nécessaire de donner des noms ? Cette dernière décennie présidentielle a de quoi remplir encore quelques gazettes à scandales et tant d’éprouvettes à indignations…

Non, décidément, la République n’est pas la Monarchie royale : se battre « contre la Monarchie » n’a pas grand sens dans notre pays, surtout si c’est juste l’alibi pour renouer avec les mauvais précédents de la Troisième et de la Quatrième Républiques… La Cinquième, si elle peut parfois emprunter quelques aspects de la Monarchie (et parfois les meilleurs, comme un hommage du vice à la vertu) et si elle a pu vouloir, par la volonté de son fondateur, renouer avec une tradition monarchique d’autorité et de liberté de l’État, reste bien une République, malgré tout : c’est d’ailleurs ce dernier aspect-là du régime né en 1958 qui, en grignotant peu à peu les vestiges de la logique capétienne remise en valeur par le général de Gaulle, a motivé l’effacement de moins en moins discret de notre pays sur la scène diplomatique mondiale, processus accéléré depuis une décennie à travers les deux quinquennats successifs de MM. Sarkozy et Hollande.

En fait, contrairement à une idée reçue et évidemment fausse, ce n’est pas d’un excès de Monarchie dont souffre la France aujourd’hui mais, bien au contraire, d’une républicanisation de plus en plus accentuée des institutions, de cette déresponsabilisation contemporaine de la magistrature suprême de l’État au risque de ne plus assumer les fonctions qui devraient être les siennes : ce n’est pas, soulignons-le, une bonne nouvelle, ni pour l’État ni pour la nation et encore moins pour les peuples de France…

Jean-Philippe Chauvin

 

Remettre la France en ordre avec la Monarchie :

Dans sa campagne pour les présidentielles 2017, Marine le Pen s’engage à remettre la France en ordre en 5 ans ! En 5 ans, voici ce qu’elle propose :

Remettre notre souveraineté en ordre : retrouver notre indépendance territoriale, monétaire, économique et législative ;

Remettre notre sécurité en ordre : restaurer un Etat fort et rétablir l’ordre républicain partout ;

Remettre nos institutions en ordre : instaurer un référendum populaire et une juste représentation parlementaire

Remettre nos valeurs en ordre : réaffirmer les valeurs françaises et les règles de la laïcité ;

Remettre notre économie en ordre : valoriser le travail, défendre le pouvoir d’achat et développer l’emploi français ;

Remettre notre système fiscal en ordre : Organiser la justice fiscale et l’efficacité dans la gestion de l’argent public ;

Remettre la santé en ordre : Sauver la Sécurité sociale et garantir les retraites ;

Remettre l’école en ordre : Promouvoir une école et des formations de grande qualité.

Remettre notre diplomatie en ordre : Retrouver une diplomatie influente au service de la puissance du pays.

Certes, le projet en lui-même est plutôt sympathique, mais c’est ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre ! Non Marine, vous ne pourrez pas remettre en ordre la France en 5 ans, parce que le système dans lequel vous évoluez et que vous défendez corps et âme ne vous le permettra pas ! Il en va de même pour les autres partis d’ailleurs.

Nous savons qu’il est plus facile de détruire que de construire. Dès lors comment supposer qu’en l’espace de cinq ans, un parti ayant éventuellement les compétences et la maîtrise d’une politique de Salut-Public, puisse réellement y parvenir ? Comment en cinq ans peut-on relever un pays dont la destruction s’est amorcée depuis 1789 ? Et quand bien même ce parti en question y parviendrait, comment être sûr que dans cinq ans il reprendra le pouvoir ?  Si les français ne désirent pas, comme à l’accoutumé, voter pour l’opposition, afin de punir pour quelques réformes maladroites ! Sans parler des lois qui auront été votées, puis annulées afin d’en voter d’autres coïncidant avec l’idéologie du nouveau parti au pouvoir, etc. etc. Sans oublier que la république n’est pas indépendante. Qu’elle est soumise à une poignée de lobbies qui mettront un frein à toute évolution concrète d’une politique de Salut-Public.

N’oubliez pas Marine le témoignage de Danielle Mitterrand :

« Après 1981, je demandais à François Mitterrand : Pourquoi maintenant que tu as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir.

J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans.

En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. »

Quelques soit les idées politiques salvatrices, elles ne pourront être efficaces qu’en dehors de tout système électoral visant l’accession au pouvoir suprême d’une idéologie incarnée au sein d’un parti. Il faut une politique stable et durable sachant œuvrer efficacement dans la durée. Et la Vème république en est l’antithèse la plus parfaite ! Pas de salut possible avec le règne des partis !

Donc Marine, si vous voulez vraiment remettre la France en ordre, commencez d’abord par renoncer vous-même aux principes qui régissent le désordre : la république et ses pseudo-valeurs ! La France en ordre ? Oui, mais seulement avec la Monarchie et en plus de cinq ans.

P-P Blancher

« Les partis sont des organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice »

Simone Veil

La démocratie, une chance pour les médiocres :

« On prétend que la république démocratique donne à chacun ses chances. Mais ce n’est pas vrai, car les conditions mêmes de la lutte électorale sont toujours plus favorables aux uns qu’aux autres. Supposons qu’un homme ait toutes les qualités d’un grand homme d’Etat, mais qu’il n’ait ni la voix forte, ni l’esprit vif, ni l’art d’agir sur les foules par sa parole. Ses chances d’être élu sont faibles en regard de celles d’un beau parleur aux poumons robustes, à la voix forte, prompt à la riposte, habile à ménager les préjugés et à flatter les passions de ceux qui l’écoutent – au demeurant tout à fait incapable de discerner les intérêts du pays et d’aviser aux mesures utiles. Prenons par exemple un homme très instruit et très cultivé, qui a passé sa jeunesse et une grande partie de son âge mûr à étudier la philosophie, l’histoire, le droit, l’économie politique, la sociologie, qui a suivi avec la plus grande attention l’évolution politique des nations les plus civilisées et celle de son propre pays, notant les faits importants et les comparant de manière à saisir sur le vif les effets bienfaisants ou malfaisants des mesures prises par les hommes d’Etat et des lois votées par les assemblées : peut-on croire qu’il puisse enlever les suffrages des masses contre un quelconque militant de la politique habitué à pérorer dans les réunions publiques, dans les comités électoraux, dans les syndicats d’ouvriers, de fonctionnaires ou d’instituteurs ?

La vérité, c’est que la république démocratique donne des chances très fortes à ceux qui parlent bien, qui savent toucher les foules et tenir à chacun le langage qui lui plaît, à ceux qui ont du bagout, de l’entregent, l’esprit d’intrigue et qui ne se font pas scrupule non plus de changer de langage, d’opinion et de conduite lorsque le vent a tourné. Par contre, elle ôte leurs chances à ceux qui sont plus capables de bien faire que de bien dire, qui font plus de besogne que de bruit, qui ne sont ni des hâbleurs, ni des intrigants et qui disent en toute occasion non ce qui peut plaire au plus grand nombre, mais ce que, dans la sincérité de leur cœur, ils jugent vrai, utile ou juste. Favorable aux habiles menteurs, aux roués, aux malins, elle désavantage le mérite modeste, la valeur réelle, la compétence, l’amour désintéressé du bien public. En somme, la république démocratique accroît sans mesure les chances des médiocres, qui peuvent faire beaucoup de mal et ne peuvent faire que peu de bien ; et elle diminue, au point de les rendre à peu près nulles, celles des hommes les plus capables de servir utilement leur pays. »

André Joussain

Le désastre de la IIIè république – De Bismarck à la Grande Guerre :

Concrétisez votre soutien à nos activités vidéos : https://www.tipeee.com/sacr-tv

Du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, la France de Napoléon III et les États allemands coalisés sous l’égide de la Prusse sont en guerres. Mal préparés, le plus souvent inférieurs en nombre et très mal commandés, les Français furent sévèrement battus dans plusieurs des batailles jalonnant cette période de guerre. La défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III, provoquèrent la chute du Second Empire. La victoire prussienne est totale, mais cette guerre ne fut que l’amorce des deux guerres mondiales qui affaibliront considérablement la France durant le XXème siècle.

Le Second Empire de Napoléon III fut remplacé par la troisième république. Bismarck se montra favorable au maintien de cette république, car il pensait que ce régime empêcherait la France de concocter des alliances avec les monarchies européennes. En réalité, il craignait les monarchistes, parce qu’ils possédaient cet esprit revanchard qui le répugnait. De plus, la monarchie pouvait créer un régime fort qui essayerait éventuellement de reconquérir les territoires perdus. Le 24 mai 1873, Bismarck accueille très mal le fait que le nouveau gouvernement français se composait majoritairement de monarchistes catholiques. Toutefois, il avait déjà mis en place un premier système d’alliance et espérait ainsi contrer toutes les initiatives diplomatiques possibles de la France. Cette crainte d’un retour à la Monarchie en France, Bismarck l’exprima clairement dans une lettre qu’il fit au Baron Harry Von Arnim alors Ministre plénipotentiaire à Paris de 1871 à 1874, le 16 novembre 1871.

(suite…)

La république en France une chance pour nos ennemis :

Donc, la République va s’implanter en France. Vous devez, par votre parole, par vos subventions à certains journaux démocratiques et par tous les moyens en votre pouvoir travailler secrètement à en amouracher les Français :

– Parce que tant que la République durera, la confiance ne pourra renaître. Ce régime inquiète si bien les capitaux que la moitié du dernier emprunt de deux milliards est encore à classer. S’il dure, la France ne trouvera certainement pas de banquiers pour répondre des trois derniers milliards qui lui restent à nous payer, et nous lui avons pris déjà tout ce dont elle peut disposer en numéraire.

– Parce que le parti républicain est, en France, le moins patriote. Pendant le siège de Paris les farouches républicains de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant ont été le type de la lâcheté tout en demandant à grands cris la guerre à outrance. Ils n’ont su que jeter leurs fusils dans les tranchées, hurler dans les clubs et souiller les Eglises de leurs ordures. C’est pour les avoir déshonorés en divulguant leur conduite dans ses ordres du jour que le général Clément Thomas a été assassiné par eux.
Ce sont des républicains du 4 septembre qui ont eu l’attention, lorsque Paris était investi par des Prussiens, d’inaugurer la statue de Voltaire, Chambellan de notre Grand Frédéric, et qui avait félicité ce prince d’avoir battu les Français à Rosbach. On n’est pas plus plat, plus lâche ou plus bête.
Quant à la Commune, son premier soin a été de faire insérer à son Journal officiel, la recommandation de ne rien faire, autour de Paris, qui pût nous déplaire. Elle a renversé la colonne Vendôme faite avec le bronze de nos canons. Vous voyez que les républicains de toutes nuances sont, plus ou moins, des nôtres. Avec l’Internationale, je les mènerai où je voudrai. Ils n’ont plus rien de leurs pères de 1792, à qui il restait quelque chose des sentiments de patriotisme puisés sous la monarchie.

Par contre, travaillez de toutes vos forces à empêcher le rétablissement de la monarchie.
Celle de Napoléon, passe encore. Elle a, elle-même, une origine et des antécédents révolutionnaires, des engagements avec les révolutionnaires de France et d’Italie ; elle est forcée de continuer à leur donner des gages, de pactiser avec eux comme par le passé. Par conséquent elle désorganisera aussi fatalement la France, qu’elle a déjà corrompue et abaissée. Nous n’avons donc pas à la redouter, le cas échéant. Mais je ne crois pas que les Français en veuillent. Deux fois les Napoléons ont laissé la France plus petite qu’ils l’avaient prise. Une nation vaniteuse ne pardonne pas cela.

Dans tous les cas, j’ai étudié personnellement Napoléon III. C’est un Raton dont Cavour et moi avons été tour à tour le Bertrand. Il a proclamé naïvement le principe des nationalités, mais ça été à notre profit.
Il n’a pas fait l’unité française en annexant la Belgique qu’il convoitait ; Cavour a fait l’unité italienne, et j’ai fait l’unité allemande. Il reviendrait sur le trône que je lui ferais encore tirer les marrons du feu. En le flattant, on fera de lui tout ce qu’on voudra. Entre nous il est facile à rouler.

Esprit versatile et sans suite, rien ne lui a réussi. Par sa guerre en Crimée et le soulèvement de la Pologne, il s’est brouillé avec la Russie. Par sa guerre d’Italie, il s’est brouillé avec l’Autriche sans se faire un allié de Victor Emmanuel. Tantôt il a joué celui-ci au profit du Pape, tantôt il a joué le Pape, au profit du roi d’Italie. Par sa guerre du Mexique, il s’est fait un ennemi de l’Amérique du Nord qui l’a impérativement prié de s’en aller, abandonnant le malheureux Maximilien.

Mal avec l’Espagne, mal avec l’Angleterre, mal avec la Belgique, méprisé au dehors pour son caractère fourbe et sa politique indécise, il s’est trouvé sans alliances et est tombé sous le poids du mépris de son propre peuple. Si le vent tournait de ce côté vous pouvez donc tendre les voiles.
Il n’en est pas de même des Bourbons.

Combattez surtout la fusion entre les deux branches de cette maison. Les Orléanistes, seuls, ne seraient qu’un moyen terme. Ils auraient encore pour adversaires les trois autres partis, et laisseraient la France divisée. Ce qu’il faut surtout empêcher, c’est leur fusion avec Henri V, c’est l’avènement de la légitimité :

1°) Parce que celle-ci représente l’unité et la grandeur de la France, par la conquête successive de ses provinces, y compris l’Alsace et la Lorraine.

2°) Parce qu’elle représente les idées d’ordre, de droit, de religion, qui sont les éléments sociaux de conservation et de grandeur.

3°) Parce que le principe de transmission héréditaire du pouvoir, exclut les ambitieux, les mécontents, les avocats qui s’entendent si bien à jeter leur pays dans les hasards des révolutions, pour pêcher en eau trouble.

4°) Parce que, le retour à ce principe, ramènerait la confiance, les affaires et la prospérité publique.

5°) Parce que le comte de Chambord, dans ses proclamations, a fait voir qu’il était à la fois homme de cœur et Roi libéral dans le bon sens du mot, conservant du passé et prenant du présentée qu’ils ont de bon.

6°) Parce que la monarchie des Bourbons a toujours été le symbole de l’honneur et de la fierté patriotique. Je me rappelle que lorsque l’ambassadeur d’Angleterre vint, en 1830, dire au prince de Polignac que son pays s’opposait au débarquement des troupes françaises à Alger, le prince lui répondit simplement : Milord, la flotte française appareille de Toulon tel jour ; s’il vous plait d’essayer de lui barrer le chemin, libre à vous.
Les républicains de 1871 n’eussent pas fait cette fière réponse. Ils sont et resteront toujours plus préoccupés des intérêts de leurs partis que des intérêts de la France. Leur patrie, c’est le monde, disent ces idiots, menés par l’Internationale.
Voilà pourquoi les bataillons des purs, de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant, refusaient de marcher contre nous, tandis que les légitimistes, les zouaves pontificaux, les mobiles bretons nous ont résisté héroïquement de l’aveu même de Gambetta. Voilà pourquoi, dans toute la guerre même un républicain notable n’est tombé sous nos balles, tandis que les de Mailly, les de Luynes, les Chevreuse, les Grencey, les Dampierre, les Segoyer, les Coriolis, les Brissac, les Bouille, les Charette, les de Sonis, les Vogué, les Quatre-barbes, etc., sont morts pour la France, ou ont versé leur sang pour elle. Si les Flourens et les Delescluze sont morts aussi, ça été en se battant contre les Français.

7°) Enfin, vous vous opposerez de toutes vos forces à l’établissement de la monarchie des Bourbons parce qu’elle seule peut ramener des alliances à la France ; notamment celle de la Russie ; et que l’Allemagne, prise entre la France et la Russie comme dans un étau, avec le Danemark au nord et l’Autriche au Midi, la Hollande, la Belgique et la Suisse à l’Ouest, serait gravement compromise. Alors vos craintes deviendraient fondées.

L’extermination une valeur sûre de la république :

« Que la foudre éclate par humanité ! ayons le courage de marcher sur des cadavres, pour arriver à la liberté »

Fouché de Nantes

Mars 1793, c’est le début des Guerres de Vendée. A peine quatre ans après la révolution dite « française », les paysans de l’ouest, échaudés par l’exécution du roi Louis XVI et les mesures antireligieuses des révolutionnaires parisiens, assaillent les autorités municipales. Armés de faux et de fourches, résolus et enthousiastes, parce qu’ils défendaient leurs familles et leurs terres, les insurgés, dans un premier temps, chassent les « Bleus » (les soldats de la République étaient ainsi nommés en raison de leur uniforme) et rétablissent le culte catholique dans leurs villages. Culte renié car comme la monarchie, il empêchait le monde de la finance de détruire les protections ouvrières (corporations) et d’établir l’usure…

Prenant de l’assurance, ils constituent une « Armée Catholique et Royale » avec environ 40 000 hommes indisciplinés et sans expérience militaire à l’exception d’une dizaine de milliers d’anciens soldats et quelques officiers à leur tête, plus souvent obligés de venir qu’enthousiastes, sachant l’inégalité des combats qui arriveraient !

Mais l’armée vendéenne, après avoir accumulée au début beaucoup de victoires, fut anéantie à Savenay le 24 décembre 1793. La république n’était donc plus en danger. Pourtant un plan d’extermination massive et systématique, fut mis en place par cette même république qui revendiquait pourtant sa légitimité au sein du peuple.

Des décrets sont votés le 1er août et le 1er octobre 1793 ordonnant explicitement l’extermination des vendéens. C’est le général Turreau, nommé à la tête de l’armée de l’ouest le 27 novembre 1793, qui à la tête de ses colonnes infernales, dont il eut l’idée, s’occupera de la besogne.

Ce dernier proposa de scinder l’armée Républicaine en 12 colonnes qui sillonneront la Vendée détruisant et exterminant tout ce qui vit sur leurs passages.

Les 735 communes de la Vendée militaire sont répertoriées afin que chacune d’entre elles reçoivent la « visite » d’une des colonnes.

Les troupes républicaines se retrouvent face à des vieillards, des femmes, des enfants et des hommes désarmés.

Durant 5 mois, ce ne fut que meurtres, viols, tortures, pillages et destruction sur toute la Vendée. Les troupes républicaines massacrèrent également les « patriotes » qui étaient cependant de leur côté, n’ayant d’autre tort que d’être Vendéens !

Les combats vont durer avec plus ou moins d’intensité durant trois ans, jusqu’au mois de mars 1796. Si un bilan précis est impossible à établir certaines estimations vont de 120 000 à environ 300.000 morts, et parfois plus. Sur une population totale d’environ 800 000 habitants.

(suite…)

La Révolution française et le triomphe du libéralisme économique :

Avant de participer à la réalisation prochaine par le SACR (Studio Audiovisuel du Combat Royaliste, émanation du G.A.R.) d’une vidéo sur le royalisme social, je travaille sur le texte d’une conférence que je vais donner vendredi 22 avril devant les jeunes de l’Action Française, en ce 10, rue Croix-des-Petits-Champs mythique qui vit se succéder tant de générations royalistes depuis le début des années 1950. Cette fois, comme de nombreuses fois précédentes, il s’agit de traiter des royalistes face à la question sociale depuis la Révolution française, et le sujet n’est pas mince s’il est généralement mal connu. Bien sûr, depuis quelques années, le Groupe d’Action Royaliste (dont je suis le vice-président) a publié bon nombre de textes, de brochures et de vidéos sur ce thème, mais c’est un travail de bénédictin qui attend celui qui voudra faire une synthèse complète des positions et des politiques monarchistes qui se veulent sociales, et il ne faudra pas oublier, aussi, les réticences ou l’indifférence de certains de ceux-ci devant des avancées sociales qui, parfois, semblaient « socialistes »… Effectivement, s’il y aura bien un Mouvement Socialiste Monarchiste qui, entre 1944 et 1946, fera référence au « socialisme » de René de La Tour du Pin et vantera, furtivement, les expériences sociales des monarchies du Nord de l’Europe, il ne connaîtra qu’un succès éphémère et tout relatif, et sera largement incompris du public qu’il était censé attirer…

Et pourtant ! Si la question sociale ne naît pas avec la Révolution, loin s’en faut, ce sont des royalistes qui vont, dès la fin du XVIIIe siècle, dénoncer les conditions nouvelles faites au monde des artisans et ouvriers par le libéralisme triomphant à travers le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier. Car la date de naissance « légale » de la condition de « prolétaire » en France est bien cette année 1791 avec ses deux textes aujourd’hui « oubliés » des manuels scolaires et qui, tout le XIXe siècle, permettront l’oppression en toute légalité et au nom de « la liberté du travail » (qui n’est pas vraiment la liberté des travailleurs…) des populations ouvrières de notre pays.

(suite…)