République et démocratie

La trinité infernale de notre déclin :

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Cette vidéo a pour objectif de montrer que la révolution ne fut pas un évènement spontané. Elle puise son origine dans l’anthropocentrisme des humanistes de la Renaissance. La Réforme quant à elle, instituera la libre pensée et le système républicain. La critique faite contre le protestantisme dans cette vidéo, est une critique de ce que fut le protestantisme à l’époque de son émergeance en France au XVIè siècle. Il ne s’agit nullement d’une attaque contre les protestants vivant paisiblement leur foi à ce jour.

 

La trinité infernale de notre déclin :

Renaissance, Réforme et Révolution, trois mots qui raisonnent à nos oreilles comme étant ceux de l’époque moderne. Nous allons analyser ce que renferment ces trois termes comme mettre en évidence ce qu’ils incarnent et le poison qu’ils contiennent…

    « Ces fameux « 3 R » sont la marque de la Révolte, du Refus, du Rejet, du Ressentiment, … de l’Homme face à Dieu, de la créature face à son Créateur. Ces trois évènements théologico-politico-historiques forment comme des repères, et sont autant de ruptures, de cassures, et de fractures dans la longue durée de l’Histoire humaine. » écrivait Christophe Lacroix dans « Ripostes au politiquement correct » Tome 3 – p 36

Le XVe et le XVIe siècle sont des périodes de transition entre l’époque Médiévale et les Temps Modernes, plus communément appelées Renaissance. Le terme de « Renaissance » en tant qu’époque a été utilisé pour la première fois en 1840 par l’historien Jean-Jacques Ampère dans son Histoire littéraire de la France avant le XIIe siècle. « Le terme même de « Renaissance » ne peut se comprendre que dans un sens « révolutionnaire », où l’héritage du christianisme doit être remplacé par une « renaissance » de l’Homme, affranchi et délesté de tout l’apport de 15 siècles de culture et civilisation chrétienne. » écrivait Christophe Lacroix dans « Riposte au politiquement correct » Tome 3 – p 37

La Renaissance se caractérise par une série de changements politiques, économiques, sociaux et intellectuels. C’est durant cette période qu’apparaît le mouvement humaniste. Mais cet humanisme à contrario de l’humanisme chrétien, place l’homme et les valeurs humaines au centre de la pensée. Ce que l’on appel plus couramment l’anthropocentrisme, contraire à la pensée chrétienne.

Les conséquences de cette pensée ne se font pas attendre. Des représentations anthropomorphiques de Dieu apparaissent déjà au début de la Renaissance. Il n’y a qu’à regarder comment Michel-Ange représenta Dieu dans la Chapelle Sixtine dans sa très célèbre « Création d’Adam », sous les traits d’un vieil homme aux allures d’un Zeus antique, les éclairs en moins. Ce qui, pendant des siècles, aurait été considéré comme blasphématoire, Dieu étant au-dessus du monde matériel, on ne peut donc le représenter sous les traits d’un homme fait de chair et de sang, en dehors de son incarnation : Jésus Christ. Mais Michel-Ange faisait déjà partie, à cette époque, d’une génération admirant et préférant se tourner vers l’art et l’enseignement antique. La Réforme, la découverte des Amériques comme l’afflux d’or arrivant, poussa les européens à se focaliser un peu plus sur le monde matériel. Mais malheureusement, cet attrait du monde matériel ne sera pas sans conséquences…

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Chroniques de la Monarchie populaire – La démocratie médiévale – 5

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« L’histoire semble avoir été écrite par ses propres ennemis » PIRENNE

 

UNE SOCIETE DE SERVICES

« La féodalité au sens médiéval du mot, ne répondait plus à rien en 1789 »   ALBERT SOBOUL

 

Il faut, pour comprendre la vie de nos ancêtres, nous débarrasser de tous préjuger ancrés dans nos esprits par l’enseignement étatisé de la République, dont le but est justement de détruire toute référence au passé et pire, le dénaturer en y apportant des images les plus caricaturales possibles (cages de Louis XI, rois fainéants, arbitraire royal, esclavage de la société, etc…). Tout ce qui peut salir notre passé pré-révolutionnaire est accueilli avec délectation pour ainsi renforcer et glorifier l’arrivée des « lumières » et 1789 comme une « libération populaire » attendue depuis huit siècles. Il faut regarder, comprendre, étudier, avec les yeux et l’esprit d’alors, afin d’éviter de grandes maladresses, des jugements trop hâtifs et une incompréhension totale des situations vécues. Loin d’idéaliser cette période, pourtant obscurcie à souhait par nos contemporains, gardons l’esprit critique, regardons la vie communautaire vécue alors intensément, écartons les affres du temps, épidémies et guerres et comparons certaines conditions de vie et nous verrons ce que nous pouvons tirer comme enseignement pour aujourd’hui et demain…

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Radio Courtoisie – Les massacres en Vendée :

Le 4 juillet 2017, Olivier Tournafond, assisté de Caroline, recevait Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, président d’honneur du Mémorial de France à Saint-Denys ; Frédéric Winkler, président du Groupe d’Action Royaliste ; Jean-Philippe Chauvin, professeur d’histoire-géographie, ainsi que l’historien spécialiste des Guerres de Vendée, Reynald Secher, afin de traiter du thème des massacres lors des Guerres de Vendée…

14 juillet fête du totalitarisme :

 

Je ne fêterai pas votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération.

Je ne fêterai pas l’espérance trahie
Du peuple demandant l’arbitrage royal
Jusqu’alors rendu juste, équitable et loyal
Mais au nom d’une foi par votre orgueil haïe.

Je ne célèbrerai pas votre intolérance.
Ni vos sacrilèges, ni vos profanations.
Ni les grands mots ronflants de vos proclamations
Prônant la liberté dont vous priviez la France.

Je ne fêterai pas l’infâme Cordelier
Faisant assassiner, par sa triste colonne,
En l’Eglise du Luc, près de six cents personnes
Dont cent cinquante enfants réunis pour prier.

On ne pardonne pas les Oradours-sur-Glane
Et vous seriez fondés d’en tarer les nationaux-socialistes
Si vous n’aviez, chez nous, fait pire aussi
Vous êtes précurseurs, Messieurs, et non profanes.

Quand vous jetiez aux fours, par vous chauffés à blanc,
Les mères, les enfants, les vieillards, les mystiques,
Vous disiez faire le pain de la République…
Mais Amey, mieux qu’Hitler, les y jetait vivants !

Car c’est bien cet Amey, de sinistre mémoire,
L’un de vos généraux prétendu glorieux,
Qui fut l’instigateur de ce supplice odieux…
Vous avez, aussi vous, eu vos fours crématoires.

Et Turreau trouvait tant de plaisir à ces jeux
Qu’il faisait ajouter, quand manquaient les dévotes,
Et malgré tous leurs cris, les femmes patriotes…
Votre fraternité les unissait au feu.

Je ne fêterai pas vos tanneries humaines
Dont votre chirurgien, Pecquel, fut l’écorcheur,
Ni son ami Langlois, de Meudon, le tanneur…
Ni votre grand Saint-Just disant qu’en ce domaine

Peau d’homme vaut bien mieux que celle du chamois
Que celle de la femme plus souple et plus fine…
Vous étiez sans culottes, alors ça se devine
Vous vous en fîtes faire en peau de villageois.

Quand vous abominez les gardiens sataniques
De l’affreux Buchenvald écorchant de leur peau
Nos morts, les laissant nus en leurs chairs en lambeaux
Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?

Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Ni du fameux Carrier les célèbres mariages
Voulus républicains mais surtout révoltants.

Attachant l’un à l’autre, une fille et son père,
Une mère et son fils, un prêtre et une sœur,
Et nus, bien entendu, pour que leurs massacreurs
Aient, humiliant leur mort, à rire et se distraire.

Quand, en les entassant dans barques à sabords
On les faisait sombrer dans les eaux de la Loire.
Et le fleuve royal garde encore leur mémoire,
Il apparaît plus triste à l’approche du port.

Je ne fêterai pas, non plus, la guillotine,
Ce symbole attitré de la révolution.
Ce moyen fraternel d’abreuver nos sillons,
Comme vous le chantez d’un sang que moi j’estime.

Je ne chanterai pas votre révolution.
Elle a fait trop couler de sang, de pleurs, de larmes.
De notre vieux royaume elle a rompu le charme
Et fait perdre, au pays, sa noble vocation.

Vous avez tout brûlé, chez nous, châteaux, chaumières,
Etables et clochers. Vous traîniez les enfers
Pour faire du bocage un immense désert
Sans une âme qui vive et sans pierre sur pierre…

Vous n’aviez pas pensé que tout le sang versé
Au terroir de l’amour serait semence vive.
Il germe en attendant nos prochaines métives ;
Il fleurira, demain, épi de liberté.

La liberté de croire en un Dieu qui pardonne.
En un ordre qui met, au sommet, le devoir
Le courage et la foi. Qui veut que le pouvoir
Ne dépende jamais du nombre et de la somme…

Aujourd’hui nous pouvons vous juger à vos faits.
Votre révolution a incendié notre terre.
Elle a porté, partout, la misère et la guerre,
Quand le monde a jamais plus désiré la paix…

Je ne peux pas fêter votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Je porterai le deuil de toutes ses victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération.

Pierre d’ANGLES Janvier 1989

Quand Varoufakis dévoile les coulisses de l’Europe

Dans son dernier livre, l’ancien ministre des Finances grec lève le voile sur les coulisses européennes. Un témoignage décapant. En voici deux épisodes.

Isabelle COUET

Deux ans après avoir été poussé à la démission, Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des Finances, réputé pour son anticonformisme a publié un livre choc révélant les dessous des négociations entre son pays et la Troïka pendant ses six mois au gouvernement. Il décrit notamment sa rencontre avec Michel Sapin et son premier Eurogroupe vécu comme une expérience kafkaïenne.

MICHEL SAPIN, l’HOMME AUX DEUX DISCOURS

En préparation de son premier Eurogroupe, le nouveau ministre des Finances grec Yanis Varoufakis fait la tournée de plusieurs capitales européennes. Il rencontre Michel Sapin à Paris pour lui expliquer son plan pour la Grèce.

Le Grec et sa petite délégation sont accueillis à Bercy par un homme jovial et chaleureux, « typiquement latin dans sa gestuelle et son langage corporel ». Tout le monde s’assoit, y compris les traducteurs appelés en renfort car Michel Sapin est « le seul ministre de l’Eurogroupe ne parlant pas anglais », rapporte Varoufakis. Le ministre d’Alexis Tsipras est invité à exposer ses idées  : il évoque son plan de restructuration de la dette grecque et, espérant sans doute faire mouche, propose de bâtir « une nouvelle relation entre son pays et l’Union européenne inspirée du contrat social de Jean-Jacques Rousseau ».

La réponse de Michel Sapin le comble au-delà de ses attentes : « Le succès de votre gouvernement sera aussi le nôtre. Il est important que nous changions l’Europe ensemble et que nous remplacions cette obsession de l’austérité par un agenda pro-croissance. La Grèce en a besoin, la France en a besoin, l’Europe en a besoin ». Encouragé, Yanis Varoufakis se met à détailler des mécanismes un peu complexes par lesquels la BCE et BEI pourraient efficacement soutenir l’économie européenne, en réduisant la dette et encourageant l’investissement. Son interlocuteur acquiesce et réaffirme avec emphase la promesse de François Hollande « Ensemble, nous devons redémarrer l’Europe.»

Victoire ! Yanis Varoufakis sent un vent de révolution se lever dans l’enceinte de Bercy. « C’est tout juste si Michel ne m’a pas attrapé la main pour qu’on aille prendre la Bastille en chantant la Marseillaise », raconte-t-il avec une pointe d’ironie.

Mais l’atmosphère va rapidement changer et le souffle révolutionnaire retomber….

La suite de l’article d’Isabelle COUET, sur Les Échos.

« L’insincérité » budgétaire de la République en fin de règne Hollande : un scandale à onze milliards d’euros :

Une « insincérité » à 11 milliards d’euros (si l’on en croit la presse économique qui avance ce chiffre), peut-être plus encore : c’est le petit cadeau d’adieu du gouvernement de M. Cazeneuve et particulièrement de son ministre des Finances M. Sapin, révélé par Le Canard enchaîné et la Cour des comptes dans son audit des finances publiques du pays. Cela mettrait ainsi le déficit de la France à 3,2 % du PIB quand M. Hollande avait promis qu’il serait à 2,8 % en 2017, pour se conformer aux exigences de l’Union européenne et plus exactement des règles issues du traité de Maëstricht, mais aussi aux promesses faites par la France à ses partenaires européens. Comme le signale dans son édition du 29 juin le quotidien libéral L’Opinion : « Pour la première fois, elle sera le seul et unique pays de la zone euro à être en déficit excessif », alors que les autres pays de la zone euro annoncent des déficits moins élevés, voire des excédents budgétaires comme le voisin allemand qui prévoit environ 15 milliards d’excédent (quand la France est, chaque année, à environ 70 milliards de déficit, qui se rajoutent à la dette actuelle)… Peut-on mieux résumer par ces quelques chiffres le désastre budgétaire de la République française en Europe ?

Cette situation, qui complique encore le travail de l’actuel gouvernement, affaiblit la France au moment même où elle cherche à retrouver sa place sur la scène internationale, et elle nous menace d’une situation « à la grecque », même s’il s’agit, pour l’heure, d’une menace plutôt que d’un risque avéré et immédiat.

Il serait bon et très pédagogique que les responsables du dernier dérapage budgétaire, de cette « insincérité », soient traduits en justice, au moins pour le principe et pour le symbole : après tout, n’est-ce pas ce qui arrive quand un Kerviel est accusé d’avoir fait perdre « quelques » milliards à la Société Générale ? Sa condamnation à 5 milliards d’euros, remise en cause depuis, avait été applaudie, à l’époque, par certains milieux économiques, alors que sa manœuvre financière ne concernait, à l’origine, que la banque dans et pour laquelle il travaillait. Quant à M. Cahuzac, il a été condamné à deux ans de prison pour une fraude de quelques centaines milliers d’euros qui en a fait perdre à l’État quelques dizaines de milliers, loin des 11 milliards d’aujourd’hui. La politique passée de M. Sapin, elle, affecte le pays tout entier, aujourd’hui, ses finances comme ses contribuables : pourquoi s’en tirerait-il à si bon compte, avec seulement quelques articles vengeurs qui ne l’affectent guère et ne provoquent, jusqu’à cette heure, aucune réaction de sa part, ni contestation ni regret ? Un grand procès qui permette de comprendre les mécanismes des dérives budgétaires et de « l’insincérité » financière serait aussi une occasion de responsabiliser ceux qui nous gouvernent.

Bien sûr, il ne s’agit pas de punir toute politique économique gouvernementale qui échouerait à atteindre ses objectifs initiaux et d’empêcher toute prise de risque qui, parfois, peut s’avérer utile, plus à moyen et long termes qu’immédiatement. Mais il s’agit d’en finir avec des pratiques irresponsables et surtout malhonnêtes et fort coûteuses pour les contribuables français.

Je suis surpris, je l’avoue, par la discrétion des médias et des politiques devant cette véritable « fraude en bande organisée » dont, à mon sens, les principaux coupables, peut-être plus que le Président ou le Premier ministre, sont le ministre des Finances et, plus encore, un système plus sensible aux quelques dizaines de milliers d’euros acquis immoralement par MM. Fillon et Ferrand (mais légalement, semble-t-il, et jusqu’à plus ample informé) qu’aux milliards pris dans la poche des Français

En 1934, l’escroquerie de M. Stavisky, favorisée par les milieux politiques de la République et ses usages malvenus, dénoncée par Le Canard enchaîné et L’Action française, avait provoqué une crise de la République qui ne s’en était sortie qu’en faisant tirer sur la foule des indignés du moment et en jetant le discrédit sur les protestataires, qualifiés de « fascistes » ou de « factieux » : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit le proverbe. En 2017, la République, en ses autorités les plus importantes et forcément temporaires, peut voler des milliards aux contribuables, rien ne semble devoir se passer… Où sont les justes colères du pays contre les voleurs ?

M. le Président de la République s’honorerait en appelant les protagonistes de « l’insincérité » à assumer leurs responsabilités et leurs fautes. Le fera-t-il ? Il est vrai qu’en République, la morale est brandie plus qu’elle ne règne, en somme… Mais, en ce cas particulier, il s’agit de faire œuvre, plus encore que de morale, de justice. De justice sociale, pourrait-on ajouter…

Jean-Philippe Chauvin

La Monarchie pour une vraie démocratie :

Tandis que la grande ombre de l’abstention s’étendait sur les urnes et que le soleil inondait la France, le Groupe d’Action Royaliste faisait banquet ce dimanche 18 juin pour la dernière fois de l’année scolaire, au terme d’une longue période électorale épuisante et fort déstabilisante pour les anciens équilibres politiques, désormais obsolètes. En présence d’une cinquantaine de convives, Jean-Philippe Chauvin a déroulé quelques éléments de réflexion sur le thème de « la Monarchie pour une vraie démocratie », dont voici le résumé ci-dessous :

La République s’est donnée un nouveau président, à l’issue d’élections plus animées par les affaires et les juges que par les vrais débats économiques, sociaux ou tout simplement politiques : on peut le regretter, mais c’est ainsi… Il est vrai que nous vivons à l’ère de la communication, et le règne de la transparence ressemble de plus en plus à celui des juges. Sommes-nous désormais les sujets d’une République des juges qui s’imposerait au Politique et ordonnerait ses décisions et l’orientation du Pouvoir d’État ? Peut-être pas encore, mais certains en rêvent, et ce n’est pas sain pour la qualité du discours et de la discussion politiques…

Et c’est ainsi, en définitive, que M. Macron a profité des circonstances autant que du soutien, fort peu discret, des grands médias et de l’Union européenne (en ses institutions et commensaux) qui, désormais, s’invite sans vergogne dans nos élections et débats français, décidant pour nous de ce qui est bien et de ce qui est mal. Ainsi, selon la Commission européenne, il ne pouvait y avoir que deux candidats acceptables, viables et, surtout, « eurocompatibles », MM. Fillon et Macron, ce dernier devenant son favori après les ennuis judiciaires du candidat de la Droite républicaine, et son « chouchou » quand il revendiquait haut et fort son europhilie et sa modernité.

Ainsi fut-il élu, presque sans peine…

(suite…)

Vous avez dit démocratie ? :

« Loi du nombre, suffrage universel. – Etre « élu aux voix »… Mais parmi ces voix, combien ne sont que des échos ? »

Gustave Thibon,
in « Parodie et mirages ou la décadence d’un monde chrétien »
Ed. du Rocher – 2011, p. 126

Elections = aliénation.

Je trouve absolument incroyable qu’il y ait encore tant de gens qui s’imaginent que c’est en votant qu’ils exercent leur liberté. C’est justement tout le contraire ! En allant urner, ils aliènent totalement leur liberté.
En « donnant leur voix » – peu importe à qui, en l’occurrence – ils se plient à la règle du « jeu démocratique » (sic), c’est-à-dire qu’ils acceptent à l’avance le « verdict des urnes », et qu’en conséquence ils remettent de fait leur liberté entre les mains de celui qui sortira vainqueur du suffrage, qu’il ait été leur « candidat » ou pas.

Quel que soit le candidat d’ailleurs, on se rend compte que – sauf pour une toute petite minorité de « militants » dont le dévouement inconditionnel confine à l’hystérie – les électeurs qui votent pour lui ne lui accordent jamais une pleine confiance. Si vous n’en êtes pas convaincus, allez écouter les conversations du tout-venant : vous verrez bien qu’à l’évidence les électeurs sont généralement assez désabusés et votent rarement parce qu’ils sont convaincus qu’un candidat est le « meilleur », mais seulement parce qu’ils pensent qu’il est le « moins mauvais ». La nuance est d’importance.
Le « moins mauvais » : c’est celui dont ils s’imaginent, ou dont ils font semblant de croire, ou encore dont ils espèrent (sans trop d’illusions souvent), qu’il les trompera un peu moins que les autres, qu’il abusera un peu moins que les autres du crédit qu’ils lui accordent au travers de leur suffrage, qu’il lèsera leurs intérêts un peu moins que les autres… peut-être (car on n’en est jamais complètement sûr).
C’est dire que par ce système électoral tel qu’il est aujourd’hui pratiqué, l’immense majorité des citoyens a conscience de se remettre pieds et poings liés aux décisions d’élus sur lesquels ils ne pourront plus exercer aucun contrôle, qui ne leur rendront aucun compte, et contre lesquels le seul et unique recours sera de ne plus voter pour eux à l’élection suivante, après les avoir subis pendant un certain nombre d’années (ce qui leur permet de jouir jusqu’à leur mort de retraites et de prébendes en comparaison desquelles les privilèges de l’Ancien Régime sont peu de choses)… Et avec en arrière-plan la quasi certitude que celui pour lequel ils voteront alors ne vaudra sans doute pas mieux !

Néanmoins ils continuent de prétendre que voter leur permet d’exercer leur liberté ! Ils continuent de donner à cela le nom quasi magique de démocratie !

Je me demande s’il s’agit d’un aveuglement volontaire ou bien d’un manque de réflexion qui, à un tel niveau, doit être appelé ilotisme absolu, aliénation mentale, esclavage consenti, bêtise, stupidité, crétinerie et abrutissement.

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Combattre pour la vraie France :

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A ce jour, la république est en France le système de gouvernement incarnant la conséquence de la rupture avec Dieu depuis la désastreuse révolution de 1789. Cette révolution ne fut que la phase terminale de la trinité infernale de notre déclin, à savoir les 3 R : la Renaissance, la Réforme et la Révolution.

« Ces fameux « 3 R » sont la marque de la Révolte, du Refus, du Rejet, du Ressentiment, … de l’Homme face à Dieu, de la créature face à son Créateur. Ces trois évènements théologico-politico-historiques forment comme des repères, et sont autant de ruptures, de cassures, et de fractures dans la longue durée de l’Histoire humaine. » écrivait Christophe Lacroix dans « Ripostes au politiquement correct » Tome 3 – p36

Ces fameux « 3 R » ont au final donné naissance à une autre société n’ayant plus rien à voir avec celle qui émergea du Sacre de Clovis. Car ce qu’il faut bien comprendre, c’est que s’il est totalement faux de dire que la France est née en 1789, comme aime à le rappeler certains révolutionnaires, il n’en demeure pas moins qu’UNE certaine France est bel est bien née cette année-là ! Le remplacement de la vie communautaire dans toute l’acceptation du terme avec la société matérialiste et superficielle, ce que nous résumerons dans l’abandon de l’invisible au profit du visible ! Voir pour cela les travaux de Marie Madeleine Martin et Régine Pernoud…

Mais l’erreur des révolutionnaires a été justement de garder le nom de France comme représentatif de leur idéologie, alors que la France n’a pas attendu 1789 pour exister, bien loin de là ! Les révolutionnaires de 1789 ont voulu faire table rase du passé, et dans cette logique, il fallait tout changer. C’est ce qu’ils firent mais pas pleinement. Ils avaient changé les noms des Provinces d’Ancien Régime tout en redécoupant ces dernières en départements. Les noms de ces départements n’avaient plus une connotation historique, mais étaient et sont toujours, ceux de rivières, de fleuves, de reliefs géologiques etc. Pour la première fois également, ces départements étaient, et sont toujours, numérotés. Les premières formes de déshumanisations administratives apparaissaient, avant que ce ne soit les habitants de ces départements qui soient également numérotés administrativement… Ce que Proudhon bien plus tard dénoncera dans sa révolte : « … endoctriné, contrôlé, censuré, exploité, pressuré, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, emprisonné, fusillé, jugé, condamné, trahi… Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! »

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L’enseignement du vote « Macron » :

Et voilà ! Nous avons un enfant de la finance internationale à la tête de notre pays. Emmanuel Macron, le petit banquier hystérique en réunion et habile en débat, qui est en quelque sorte l’antithèse parfaite d’un Saint Louis. D’un autre côté, qu’attendre de plus comme gouvernant pour une démocratie qui a renié toute espérance spirituelle pour se complaire en une société matérialiste et hédoniste ?

Néanmoins, le vote Macron suscite une multitude d’interrogations. Emmanuel Macron est apparu du jour au lendemain sur la scène politique au sein du gouvernement Hollande, alors que personne n’en avait entendu parler jusqu’à présent, du moins sur la scène proprement politique. Le 6 avril 2016, il créé son propre parti « En Marche », dont les initiales rappellent les siennes personnelles. Et à peine un an plus tard, lors d’une présidentielle 2017 qui semblait promise à d’autres, il passe le premier tour aux côtés de Marine le Pen, et est élu président au second tour ! Etrange et fulgurante ascension. Surtout lorsque l’on voit la campagne médiocre qu’il a fait. Lui qui qualifiait la Guyane, « d’île », lui qui se disait un jour socialiste et le lendemain avouait qu’il ne l’était plus. Il n’a d’ailleurs aucune réelle expérience politique. Diplômé de l’ENA en 2004, il devient inspecteur des finances avant de commencer en 2008 une carrière de banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Membre du Parti socialiste entre 2006 et 2009, il est nommé secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République française auprès de François Hollande en 2012 puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique en 2014 dans le gouvernement Manuel Valls II. Bref, voilà un personnage qui ne connaît rien à la vie quotidienne des Français en général, de ce « pays réel » dont il semble être l’antithèse même.

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