Nos activités

Pas de vacances militantes pour la Bretagne :

Le mois de juillet est propice aux travaux pratiques du royalisme, parce que le temps libéré pour certains par les vacances scolaires peut être mis utilement à profit pour faire connaître les idées monarchistes à un plus vaste public, parfois moins stressé quand il est, lui aussi, en vacances, mais aussi quand il est, en pleine activité, confronté à l’absurdité d’une République qui fait primer les intérêts seulement financiers au détriment du travail et des travailleurs.

A Rennes, le Groupe d’Action Royaliste, dont les militants animent l’Action Royaliste Rennaise, n’a cessé, en ce mois de juillet si agité dans nos campagnes, d’afficher, d’écouter, de discuter et de proposer l’alternative royale : ainsi, ce sont des centaines d’affiches de tous les formats qui ont recouverts les panneaux de la ville et des alentours, malgré la concurrence des festivals de musique…

Au moment où les éleveurs manifestaient leur colère, les royalistes placardaient « L’agriculture est faite pour nourrir les hommes, pas les banques ! » ; quand M. Macron expliquait dans la presse qu’il manque un roi à la France, c’est « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » qui connaissait un bon succès près des passants ; quand Nicolas Hulot évoquait l’encyclique pontificale dans « La Croix », ce sont les affiches royalistes prônant « l’écologisme intégral » (formule née dans les milieux monarchistes il y a plus de trente ans!) qui attiraient l’attention !

De plus, un tract reprenant un texte du Groupe d’Action Royaliste sur la crise agricole était distribué aux commerçants de Rennes et à un certain nombre d’agriculteurs des environs de la métropole bretonne, mais aussi à Nantes, entre autres.

A Rennes, à Dinan, à Saint-Briac et sur la Côte d’émeraude, les militants ont poursuivi le travail d’affichage par la discussion, et de nouveaux sympathisants monarchistes se manifestent, preuve que le royalisme n’est pas une vaine nostalgie mais une espérance positive qui peut ouvrir de nouvelles voies pour nos concitoyens et notre pays.

Maintenant, c’est partout, sur vos lieux de travail comme de vacances, qu’il faut promouvoir les solutions royalistes : le site du Groupe d’Action Royaliste, ses textes, ses vidéos, son matériel militant, sont vos outils pour aider à la nécessaire royalisation du pays ! Tout est possible, il faut juste le vouloir, et agir, même simplement : c’est ainsi que progressera, lentement peut-être mais sûrement, la cause royale.

Jean-Philippe Chauvin

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Compte-rendu du Banquet Camelot du 28 juin 2015 :

« L’avenir est à nous », c’est la formule maitresse du dernier banquet tenu par le Groupe d’Action Royaliste de l’année 2014-2015. Cette déclaration représente tout sauf notre dernier mot. Le contexte actuel ne cesse de nous donner entièrement raison, qu’il s’agisse de la matière financière ou écologique, pour ne citer qu’elles.
Seulement notre ambition n’est pas d’être de simples « prophètes du malheur », pour reprendre le juste mot de Frédéric Winkler. Laissons cela à nos prédicateurs républicains, tandis que nous ouvrons la voie royale au plus grand nombre.
Les grandes lignes directrices du G.A.R ont été rappelées, des chants rappelant la diversité des terres de France ont été entonnés, le rappel du rôle de nos « frères d’alliance » Ecossais, Irlandais voir Polonais a été prononcé, pour que l’Histoire de France en même temps que celle de son royaume nous serve encore et pour toujours de fil conducteur.
Au travail, sur la terrasse d’un café ou bientôt sur la plage, n’hésitez pas à emporter des exemplaires de notre revue « Libertés ». Si notre labeur à tous mérite des vacances, la République et ses mensonges n’en prennent quant à elles jamais.

Julien

Il y a un point essentiel qui est de rester dans la continuité quel que soit l’avenir et ses changements (qui espérons, iront dans le sens de la vie et de la nature) face à la coulée de béton du nouvel ordre mondial sur nos pieds. Puisse qu’ainsi, pierre par pierre, avec l’héritage avec ce qui fut jadis et les expériences de notre époque, se construise une structure inébranlable et pérenne pour la prochaine restauration nationale.
Nos orateurs nous font prendre également conscience que le champs des actions Royalistes va au-delà de ce que l’on pourrait penser, que ce champs d’action à plusieurs cercles a la capacité d’orienter les esprits et les actions quels que soient les partis et les croyances des personnes qu’il atteint .
La lutte contre le système ne prendra fin que lorsque celui-ci sera au service de l’homme et non l’inverse. Il est primordial que perdure et se consolide le socle historique et institutionnel de la monarchie française, jusqu’à ce que notre jour vienne.

Ricardo

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Intervention de Frédéric Winkler, nous expliquant les raisons d’être royaliste et l’utilité de devoir se préparer face aux enjeux futurs…

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Intervention de Frédéric Winkler, rappelant la grandeur de notre histoire, et des relations avec nos frères d’Alliance d’Amérique et dans le monde…

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Intervention de Jean-Philippe Chauvin, présentant un bilan général des activités antisociales de la république dans son histoire…

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JP notre mannequin officiel présentant quelques brochures du GAR !

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Un grand merci à notre serveuse dont les origines polonaises inspirèrent grandement Frédéric Winkler…

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Intervention de Frédéric Winkler, expliquant le rôle et la raison d’être du GAR au sein du milieu royaliste.

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Petit hommage à Georges Cadoudal devant sa planque de la rue de la Montagne Sainte Geneviève, là où il sortit pour la dernière fois le , avant de se faire attraper par la police républicaine…

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Un deuxième petit hommage, celui-ci un peu plus provocateur, devant le Panthéon, à la gloire des hommes de la république qui nous rappellent chaque jour, nos raisons d’être royaliste…

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Malheureusement, force est de constater que la république n’aime pas trop les drapeaux autre que les siens. Nous fumes contraint de devoir quitter les lieux par le service de sécurité du site ! Tant pis ! Nous reviendrons…

Banquet Camelot 28 juin 2015 :

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Dans la grande tradition royaliste des Camelots du Roi et dans une ambiance festive et de chants…
Vous êtes tous conviés, ainsi que vos familles et amis,
à un Banquet des Camelots et Volontaires du Roi du Groupe d’Action Royaliste le Dimanche 28 Juin 2015.
Présences annoncées :

Jean Marie Keller (doyen des Camelots du Roi),
Jean Philippe Chauvin (Vice-Président du GAR),
Olivier Tournafond ( Professeur d’Université)
Retenez la date et confirmez votre présence à : actionroyaliste@yahoo.fr pour l’organisation. Le lieu sera précisé ultérieurement…

« SIT TIBI COPIA SIT SAPIENTIA FORMAQUE DETUR INQUINAT OMNIA SOLA SUPERBIA SI COMITETUR » (inscription gravée dans la grande salle du CRAC des chevaliers en SYRIE) « Aie la richesse,aie la sagesse,aie la beauté,mais garde toi de l’orgueil qui souille tout ce qu’il approche »

Privilégier le travail de qualité, une obsession corporative

jpsaint CrépinienJ’étais il y a quelques jours à Troyes, au cœur des anciennes foires médiévales de Champagne, et j’en ai profité pour déposer une gerbe de fleurs de lys, au nom du Groupe d’Action Royaliste et de l’Action Sociale Corporative, au pied de la statue en bois polychrome de saint Crépin et de saint Crépinien, patrons des cordonniers, en l’église Saint Pantaléon : il s’agissait, en fait, de rendre hommage au Travail (en tant que monde et qu’activité), aux travailleurs artisans et producteurs, mais aussi à des Métiers (au double sens du terme, à la fois socio-professionnels et corporatifs) que notre société de consommation oublie, préférant pousser à racheter des chaussures destinées à être « vite usées, vite remplacées » plutôt que de les faire raccommoder ou ressemeler. Or, le travail, et en particulier le travail « bien fait », doit être valorisé et pas seulement le fait de consommer, ou d’acheter pour assouvir un désir qui est, parfois, juste celui… d’acheter !

Cette obsession de la « belle ouvrage » est une caractéristique de l’esprit des corporations du Moyen-âge et des époques qui le suivent : peut-on dire que cela causera leur perte lorsque le XVIIIe siècle verra l’obsession de l’utilité désormais première du temps comptable et purement économique s’affirmer à travers la formule tristement célèbre de Benjamin Franklin, ce fameux « Time is money » qui allait triompher légalement avec la Révolution française, si fatale aux travailleurs et au Travail, par le décret d’Allarde de mars et la loi Le Chapelier de juin 1791 ? En tout cas, aujourd’hui, c’est « homo consumans » qui domine dans nos sociétés, au moins en nombre et en intentions, même si ces dernières naissent parmi le monde de la Finance, de l’innovation et de la publicité : le triomphe de Ford et de Séguéla, diraient certains… Comprenons-nous bien : il ne s’agit pas de dire que l’argent, la recherche et la réclame sont inutiles ou seulement néfastes, mais de regretter qu’ils ne soient pas à leur juste place, celle de moyens économiques et sociaux, de « facilitateurs » ou d’informateurs. Je ne regrette pas leur existence mais leur règne, tout simplement.

Préférer la qualité à la quantité, telle devrait être la politique de chacun, et en particulier de ceux qui veulent que la question sociale ne soit pas forcément indexée sur les seules rentabilité et compétitivité : mais cela suffit-il dans notre société mondialisée ? On peut en douter, ne serait-ce que du fait de la tentation permanente faite aux consommateurs qui est le ressort privilégié de cette société de consommation dans laquelle nous vivons. C’est là que l’État peut jouer son rôle d’arbitre social et de garant de la « justice sociale » (cette formule que nous devons à… Louis XVI !), en promouvant « la qualité française » et en aidant les entreprises, les artisans, les travailleurs indépendants de ce pays (en priorité mais pas forcément en exclusivité) par des politiques et des stratégies économiques adaptées à chaque secteur d’activité et sans négliger les débouchés de chacune de ces productions : en somme, un néo-colbertisme pour notre temps qui pourrait motiver un « renouveau corporatif », non pour répéter le passé mais pour en retrouver l’inspiration, celle qui privilégie le travail sans négliger les travailleurs…

Jean-Philippe Chauvin

Compte-rendu Banquet Camelot du 12 avril 2015 :

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C’est dans l’esprit des « Camelots du roi » reconnu puis « adoubé » par Frédéric Winkler et Jean Marie Keller que j’entame la rédaction de ce compte-rendu.
L’impression qui domine à l’issue de ce banquet du « Groupe d’Action Royaliste » est celle d’une mécanique rodée, huilée, faite pour aborder un trajet long et semé d’embûches. Pour autant, cela n’a pas contrarié l’ambiance, festive et familiale comme toujours.
S’il est bien une cause qui définisse le sens du mot « unité », c’est sans aucun doute la nôtre. Quelle faction de cette République bâtarde peut se targuer d’appliquer cette dernière en niant toute finalité bassement électorale ?
Les rappels successifs des intervenants en matière de politique royale, de démocratie locale et d’équilibre institutionnel ont permis aux nouveaux venus comme aux « vétérans » de consolider cet édifice commun que nous voyons lentement s’effriter, j’entends par là, la France.
Tous d’ailleurs pourrions vivre sous la voûte des pays de France, dont la diversité des contrastes n’empêcherait nullement l’harmonie de régner sous l’impulsion du roi, et sans que d’ignobles entrepreneurs tentent de les vendre en pièces détachées aux plus offrants. Mais qu’attendre d’un tel régime si volage et infécond ?
C’est pour cette raison que se réunissent autour de nos banquets des individus à l’image du « relief français », de Bretagne, de Picardie ou d’Ile de France, et j’en passe. Le nouveau site étant en ligne, notre présence régulière dans la rue pour les collages et l’attention aux plus démunis (Soupe du Roi), nos vidéos connaissant un succès croissant sur la toile et ce à l’échelle mondiale, nos revues étant toujours plus élaborées et de qualité, il ne nous reste plus qu’à transformer toute cette matière pour semer le lys en espérant qu’il recouvre vite la chienlit.
Et qu’on se le dise…

VIVE LE ROI !

Julien Lesven

(suite…)

Compte-rendu Rassemblement Henri IV 2015

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Ce dimanche 12 mai se sont réunies quelques personnes à l’initiative du GAR. Les multiples drapeaux de nos provinces ont attiré quelques curieux. La plupart ne se sont pas attardés et quelques-uns se sont exclamé  »Des royalistes ! » avec un certain dédain…
Comme si honorer un roi de France ou remettre en cause la république relevait du folklore de quelques illuminés. Seulement le royalisme n’est pas cela et c’est bien pour cela qu’il faut faire perdurer cette commémoration en l’honneur du roi Henri IV.

Pourquoi ce roi ? Car son action politique et sociale est représentative des bienfaits de la monarchie. Voilà un roi qui engage des ministres pour leurs compétences et non par intérêt quelconque et relance l’économie d’un pays dévasté par les guerres civiles.

Nous sommes bien loin de ce que Frédéric Winkler dans cette commémoration qualifiera de  »Ripoux-blique ». Cette république qu’a-t-elle apporté de nouveau ? Le social et le souci des plus démunis diront certains ? N’est-ce pas Henri qui a instauré la  »poule-au-pot », geste qui semble peut-être anodin mais combien révélateur du souci du roi envers son peuple.

La monarchie reste le régime qui a construit et régi la France pendant plus de mille ans. Elle ne correspond nullement à une période d’oppression des plus faibles et d’obscurantisme. Henri IV comme tous les rois était au-dessus de toutes ces querelles de partis que nous pouvons actuellement voir dans nos gouvernements de saltimbanques. Le seul et unique but était le bien commun de tous les sujets du royaume par une véritable politique sociale et économique, et non pas par des promesses de soi-disant égalité.

La liberté ? N’est-ce pas la république qui a uniformisé le pays en négligeant les spécificités de chaque province, de chaque corps de métier ? Le drapeau tricolore épuré de tout symbole fait pâle figure devant les dizaines de drapeaux chargés d’histoire flottant autour de la statue du bon roi Henri IV.

C’est dans cet esprit que Frédéric Winkler fera déposer une gerbe de fleurs au nom des Français, de tous les royalistes et pas seulement ceux du GAR.
Car le royalisme n’est pas une querelle de clocher désuète de nostalgiques des privilèges comme l’on voudrait nous faire croire : le royalisme c’est l’esprit français. Le royalisme est l’unité, du paysan au Roi de France. Au-delà du débat philosophique sur les régimes à mettre en place, il est évident que l’actuelle république dénature l’âme de la France.

Claire Colombi le dira très justement pour clore la cérémonie: « Je ne sais pas si je suis royaliste, mais j’aime mon pays, la vérité et la France donc j’aime le roi ».

La cérémonie se termine au son du chant : « Vive Henri IV ». D’ailleurs les qualités qui lui sont attribués sont bien celles du bon vivant bien français « a le triple talent de boire, de battre et d’être un vert galant ».

Pour que vive la France, vive le Roy !
Guenièvre

Les discours des intervenants :

(suite…)

Au service de nos Seigneurs les pauvres…

Lundi soir, une équipe de bénévoles sympathisants ont sillonné les rues de Paris afin d’offrir aux pauvres un panier garni pour les réconforter. A une époque ou seul l’argent n’a de la valeur, l’éthique chrétienne et royaliste nous invite au contraire à ne considérer l’argent qu’au service de l’homme. Dans le cadre de la Soupe du Roi, c’est désormais chose faite. Merci à Cyril et à toute l’équipe de la Soupe du Roi :

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La prochaine distribution sera constituée de deux équipes, contacter actionroyaliste@yahoo.fr pour toute information… »La Soupe du Roi a inauguré hier soir sa nouvelle stratégie avec une distribution de paniers repas en maraude dans les rues de Paris. Ce fut un franc succès. Les paniers avaient été préparés dans la base arrière en Forêt de Rambouillet, acheminés vers Paris par ami du GAR et distribués par deux équipes de voltigeurs motocyclistes. Les bénéficiaires ont pu ainsi recevoir, poulet rôti ( Fermier, fait maison), rôti de porc mayonnaise, salade copieuse (pomme de terre, choux, oignons), filets de maquereau, sardines, fromage, fruits ( oranges et pommes), gâteaux ( faits maison), pain traditionnel, eau. Du solide, de quoi tenir deux jours. L’avantage de cette formule est multiple, la cuisine chaude difficile à transporter n’est plus nécessaire et les destinataires sont de vrais SDF trouvés sur le bitume, le rayon d’action est élargis et le calendrier est très souple. Les jeunes gens distributeurs ( les Voltigeurs du Roi) ont été partout très bien accueillis et ont pu nouer des contacts chaleureux. Tout le monde en redemande. Nous recommenceront très bientôt. Bien entendu, nos participations de La Soupe du Mardi ne sont pas interrompues pour autant, car ces deux actions sont tout à fait complémentaires.  »

Paul Turbier

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De plus, à Rennes ou en Picardie, les initiatives personnelles et autonomes se multiplient par le biais de soirées collages. Merci à Julien et à toute l’équipe de JP Chauvin :

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Un Noël pour les pauvres…

C’est aussi Noël pour nos Seigneurs les Pauvres. Face à un gouvernement se disant socialiste, mais républicain avant tout, qu’attendre de plus que de croiser de plus en plus la pauvreté dans les rues de nos villes ? Face à ce socialisme là, nous royalistes, nous nous déclarons avant tout sociaux, dans la lignée de nos prédécesseurs du XIXème siècle. En ce Noël 2014, des Camelots et Volontaires du Roi ont donc sillonné les rues de Paris et de Rennes, afin d’apporter un peu de réconfort aux SDF, en cette période de fête de Noël :

Réveillon du Roi ! 24 paniers ont été distribués à Paris avec l’aide de Julien, Lucka et Micha.

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Noël 2014 – Soupe du Roi – GAR Bretagne –

Mardi soir dernier, nuit de la Nativité, une équipe de la section bretonne du Groupe d’Action Royaliste, suivant les traces de leurs camarades parisiens, a parcouru les rues de Rennes pour offrir aux pauvres des paniers de nourritures ainsi que des boissons chaudes.

Il nous tenait à cœur depuis longtemps de réaliser cette opération.

En effet, il incombe plus que jamais aux royalistes d’agir en chrétiens et de montrer leur esprit de résistance face à cette époque où règnent en maitresses absolues les deux faces hideuses de la Révolution que sont libéralisme et socialisme.

Nous devons être exemplaires.

Nous devons prendre pour modèle Saint Louis visitant les lépreux.

Nous devons aller vers nos « Seigneurs les Pauvres » pour les soutenir de mieux que nous le pouvons et de retisser les liens sociaux démolis depuis 200 ans.

Nos actions doivent être coordinatrices, en sens inverse de la spirale désorganisatrice enclenchée par la Révolution et dont nos concitoyens mesurent aujourd’hui pleinement les ravages.

La section du GAR dans son ensemble rend un salut appuyé à notre camarade Chan pour l’organisation de cette soirée. Nous n’en n’avions jamais douté, il mérite pleinement son titre de « Volontaire du Roi ».

Souhaitons que cette première en Bretagne devienne pérenne et que beaucoup d’autres actions similaires suivent.

Notre jour viendra !
FP – GAR Bretagne.

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Un bref résumé des propos royalistes sur l’Europe, à l’occasion des élections européennes du mois de Mai…

La campagne pour les élections européennes que je mène est l’occasion d’envoyer quelques courriers et communiqués à la presse régionale et locale, sans grand profit pour l’instant… Il est vrai que, au regard du nombre de listes présentes (25 dans ma circonscription de l’Ouest, 31 en région Ile-de-France…), la place est fort réduite pour celles qui n’ont pas une grande surface électorale : il est possible de le regretter mais c’est un fait et cela doit plutôt nous inciter à développer nos propres moyens d’expression et canaux de diffusion, sans bouder notre plaisir, néanmoins, quand les journaux, radios ou télés locaux nous invitent pour quelques lignes ou pour quelques minutes de parole. Ainsi, je suis en train de rédiger, à leur demande, quelques tribunes, souvent courtes, pour des quotidiens bretons ou manceaux, entre autres, et j’ai déjà répondu à plusieurs questions pour une télévision rennaise dans laquelle j’ai été très bien accueilli, ce qui est fort appréciable (j’en reparlerai quand les quelques minutes « royalistes » seront diffusées sur cette chaîne, car les trois questions qui m’ont été posées étaient fort pertinentes).

Bien sûr, tout cela ne provoquera pas un raz-de-marée électoral en faveur de la liste royaliste « Pour une France royale au cœur de l’Europe » à laquelle je participe activement, mais quelques vérités seront dites et quelques idées monarchistes propagées, ce qui n’est pas si mal !

Voici ci-dessous des extraits d’un communiqué envoyé cette semaine à des rédactions locales de la presse écrite et qui évoque, en quelques mots, les positions monarchistes que je défends. Chacune des phrases ci-dessous mériterait un long développement et les lecteurs de ce site ont sans doute constaté que j’ai déjà évoqué certains éléments repris brièvement ici… Mais il me faudra évidemment remettre la main et la plume à l’ouvrage pour préciser et compléter ma pensée…

« Durant cette campagne, la liste royaliste dénoncera une construction européenne qui est devenue, malheureusement, destruction du lien social et de la protection nationale, ainsi que le libéralisme sans frein qui en est le moteur ou l’alibi.

La liste royaliste dénoncera aussi l’indifférence des institutions européennes à la question de la pauvreté : aujourd’hui, selon les chiffres d’Eurostat, 125 millions d’habitants de l’Union Européenne sont pauvres et des dizaines de millions sont en voie d’appauvrissement, alors que l’UE est la zone la plus riche du monde selon les économistes !

La liste royaliste proposera que l’euro devienne une « monnaie commune » plutôt que de rester « monnaie unique » des pays qui y participent.

La liste royaliste défendra l’idée d’une France forte susceptible, avec d’autres Etats de bonne volonté, de « refonder l’Europe », pour une Europe des alliances, des projets et des différences respectées.

« Pour une France royale au cœur de l’Europe » résume notre combat : une Monarchie en France aurait l’avantage de redonner à l’Etat politique du temps et de l’énergie pour penser l’avenir en termes de politique et de justice sociales, et non pas simplement en termes économiques. »

Jean-Philippe Chauvin

Les raisons d’un échec, les moyens d’une victoire

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L’homme de droite est content : il a eu «son mai 68 ». Au-delà de la position réactive d’une répétition en miroir et du contentement de soi, qu’en est-il aujourd’hui ?
On a souhaité l’abrogation de la loi Taubira. On a mis plus d’un million de Français dans la rue, par trois fois. Quand ces Français ont gagné les Champs-Élysées, on les a retenus, on les a sagement renvoyés chez eux. Certains ont fait preuve de courage, se sont retrouvés en garde à vue, n’ont rien lâché. On a rationalisé a posteriori, on a parlé de transgression non violente. En ce début d’octobre, il est temps de dresser un bilan.

Celui-ci est clair : c’est un échec. Un échec, car la loi Taubira n’a pas été abrogée. Un échec, car le gouvernement a refusé d’entendre une partie non négligeable du peuple. Le pouvoir avait pourtant reculé lors de l’affaire du CPE ; qu’a-t-il manqué ici ? Nous avons voulu la fin, mais non les moyens.
De bonnes choses ont eu lieu : une prise de conscience ; des rapprochements féconds entre une jeunesse catholique conservatrice et une frange plus révolutionnaire ; un élargissement du discours dont le Printemps français et les Veilleurs ont été les fers de lance.

Après la radicalisation du discours vient la question des moyens. On a voulu se représenter l’inaction de la France bien élevée lors du 26 mai comme une leçon de sagesse : notre non-violence serait écoutée, elle permettrait l’enracinement du mouvement dans la durée, gagnerait l’opinion. Mais des activités de lobbying ou des listes aux municipales ne sont pas un moyen adéquat pour obtenir l’abrogation de la loi Taubira qui, déjà pour une partie non négligeable de l’opinion, est admise comme un état de fait. La guerre d’usure n’est pas une solution, car plus le temps passe, plus une loi est acceptée, et l’usure gagne souvent les troupes qui trouvent vite un autre cheval de bataille ; elle doit faire place à une guerre de mouvement.

Certains parlent de gramscisme de « droite » : cela supposerait, pour être un bon gramscisme, d’investir tous les lieux de pouvoir culturels : médias, associations, écoles, universités…
Il faut bien voir trois choses. Dans le gramscisme, la guerre de position idéologique et culturelle est une solution de deuxième ordre quand la guerre de mouvement a échoué. La guerre de mouvement, pour ce qui nous concerne, n’a même pas été tentée : à peine commencée le 24 mars, elle a vite avorté. (Faut-il préciser que s’agiter, crier et lancer des fumigènes ne constitue pas une transgression violente réelle ?)

La guerre de position idéologique envisagée par le gramscisme est employée par l’extrême gauche, à haute intensité, depuis près de cinquante ans. Son objectif était de sortir de la société de marché capitaliste. A-t-elle réussi ?
La guerre d’usure idéologique, quand la guerre de mouvement a échoué, est un bon moyen pour instaurer un mouvement social de fond. Est-ce un bon moyen pour réclamer la pure et simple abrogation d’une loi ? Veut-on obtenir l’abrogation dans trente ans ?

Le CPE fut retiré parce que la population tenait la rue, souvent de façon violente. La France bien élevée a échoué parce qu’elle est bien élevée. La transgression non violente, la transmission d’un discours, de Péguy et Bernanos à Debord et Michéa, ont joué leur rôle. Vient aujourd’hui le temps de l’autocritique et de l’adoption de moyens nouveaux, non pas simplement en vue de l’abrogation de la loi Taubira, mais d’une certaine conception de la civilisation. En sommes-nous capables ?

« Nous avons plus de force que de volonté ; et c’est souvent pour nous excuser à nous-mêmes que nous nous imaginons que les choses sont impossibles. »

Romain Lasserre
http://www.bvoltaire.fr/