Être royaliste

Le sens de l’existence : fidélité, liberté, honneur, excellence

Ce sens est défini par les quatre mots-clés qui sont : les racines, la mission, la tenue et l’exploit. Hayek montre bien que nous n’avons créé ni notre langage, ni notre raison, ni note civilisation. Comment un individu pourrait-il créer ce qui le précède ? Nous avons donc, que cela plaise ou non, un héritage qui est constitutif de notre être. Sans cet héritage, comme on l’a vu avec les « enfants sauvages » perdus en forêt et élevés par des animaux, notre personnalité et notre raison même seraient inexistantes. — Par Ivan Blot, homme politique, philosophe, écrivain, essayiste.

On peut considérer que puisque nous avons un héritage, nous devons en remercier nos ancêtres et notre nation et ne pas être ingrats. Qui dit héritage dit histoire et l’homme pleinement homme a une « conscience historique » à l’inverse de l’animal.

Les racines de l’existence, la fidélité

Saint Louis 4Qui dit héritage et histoire dit donc « fidélité ». Les mots « foi » et « fidélité » ont une commune origine. Un homme « sans foi ni loi » est un homme à qui l’on ne peut pas faire confiance. Du point de vue éthique, la fidélité est donc une vertu fondatrice.

Mais il y a plus, car les traditions qui constituent notre héritage contiennent un savoir, une sagesse énorme sélectionnée par des siècles de pratique de millions d’hommes. Se priver de cet héritage en voulant faire table rase (tabula rasa) est donc un acte absurde et suicidaire. La sagesse des traditions est plus grande que celle de l’individu limité dans le temps et dans ses capacités rationnelles individuelles. L’orgueil individuel est donc stupidité. Les tentatives de tout refaire à nouveaux frais et d’éradiquer les traditions s’appellent historiquement des « révolutions ». Les révolutions permettent à la barbarie présente dans le cerveau primitif de l’homme de réapparaitre. C’est pourquoi elles mènent au sang et aux meurtres. L’homme a toujours le choix entre sauvagerie, barbarie et civilisation et la tâche de préserver et d’accroitre la civilisation n’est pas une tâche anodine, elle est vitale. Le rejet des traditions est en effet mortel, mort lente ou rapide selon les cas.

Ce qui fait la différence entre l’animal et l’homme, ce sont donc les traditions, elles-mêmes évolutives par petites touches à travers les événements historiques. Au mot racine, on peut donc associer le mot FIDÉLITÉ, condition même de la pérennité de la vie et de l’apparition de l’existence comme mode de vie spécifiquement humain.
La mission de l’existence, la liberté

Comme tous les philosophes existentiels l’ont compris de Pascal à Kierkegaard, de Nietzsche à Heidegger, l’homme peut mener une vie sans existence authentique et se laisser balloter de plaisirs fugaces en plaisirs fugaces. Il peut aussi refuser cette vie limitée au « divertissement » (Pascal) et mener une existence éthique (Kierkegaard). Il peut, comme l’écrit Heidegger, être simplement jeté dans le monde (il l’est toujours d’ailleurs au départ) ou « missionné ». C’est la conscience et le sentiment d’avoir une mission à réaliser sur terre qui distingue le plus l’homme de l’animal. Pour choisir cette mission, l’homme peut tenir compte ou non de ses racines, voire les rejeter au prix d’une énorme perte d’information. C’est en cela que l’homme est doué de LIBERTÉ.

Mais la liberté conduit, comme l’a écrit le tragédien grec Sophocle, sur le chemin du bien comme sur le chemin du mal. On peut choisir une mission de rebelle (Al Capone) ou de révolutionnaire (Pol Pot, Fouquier-Tinville). On peut aussi choisir une mission humanitaire et croire naïvement que le bien naît seulement du bien à l’encontre d’Héraclite qui proclamait l’unité des contraires. La réalité est que la paix créé la guerre et que la guerre créé la paix. C’est pour cela que le Christ dans Sa sagesse affirme ce qui peut paraitre scandaleux : « Je suis venu apporter non la paix mais l’épée ». On peut enfin estimer que la mission est de faire fructifier l’héritage de sa civilisation au lieu de la renier et s’engager sur la voie du dépassement de soi-même vers le bien, par des actes créateurs, où l’homme devient « co-créateur » du monde (Nicolas Berdiaeff). Le fait d’avoir une mission donne du sens à l’existence et la rend plus belle, ce qui n’exclue pas le tragique. Elle permet de s’élever sur le chemin qui va de la bête vers le héros. L’existence peut être comme disait De Gaulle : « sans caractère, morne tâche d’esclave, avec lui, jeu divin du héros ! »

La tenue, l’honneur

La mission, qui est liberté, vous contraint à la tenue, qui est devoir et discipline. La tenue est ce qui vous empêche de déchoir. Elle est associée au sens de L’HONNEUR. Le héros qui a le choix entre se planquer ou affronter un ennemi supérieur en nombre, a de la tenue, il est honorable. C’est pourquoi la condition militaire a toujours été honorée dans l’histoire. Il fallait autrefois faire le métier des armes pour pouvoir être anobli. Le proverbe « noblesse oblige » exprime ce sens de l’honneur. La noblesse ne mendie pas des « droits » mais revendique au contraire des devoirs. Elle permet ainsi à l’homme de sortir de lui-même, de cet égocentrisme de petit enfant car à l’intérieur de l’homme privé de lumière extérieure, il n’a que de la boue, comme l’a justement écrit feu le philosophe Jean-François Mattéi (si l’on entend par « boue » les pulsions incontrôlée du cerveau reptilien).

Nietzsche a écrit : « l’homme est une corde tendue entre la bête et le surhomme » où le surhomme selon lui, devait remplacer Dieu, qu’il croyait mort dans la conscience des hommes. En effet, sans l’idéal apporté par la « mission », la tenue disparait et l’homme régresse vers l’animalité ou vers la barbarie. Mais il est difficile à l’individu isolé, très faible qu’on le veuille ou non, de tenir son poste et sa mission, et de conserver la tenue, sans institutions extérieures pour le pousser à s’élever. L’homme a besoin de traditions, et dans ces traditions, il y a les institutions. C’est pourquoi, lorsque un peuple est vaincu, le vainqueur retire souvent au vaincu ses institutions et traditions propres. Il lui brise ainsi les reins.

L’exploit, l’excellence

Pourvu d’une mission, marque de liberté, et d’une tenue, donc du sens de l’honneur, la personne est appelée à accomplir des exploits. Cela peut être des actes héroïques mais cela peut aussi être des actes créateurs (les symphonies de Beethoven). Les actes en question sont aussi des actes d’amour : l’amour créé du nouveau, des êtres ou des œuvres. Sans amour, l’homme est condamné à la stérilité, dans tous les sens du terme, stérilité biologique ou stérilité culturelle. Pour qu’il y ait exploit, il est nécessaire de rechercher l’excellence, vertu majeure des anciens Grecs. Tout se tient : pas d’excellence sans tenue, capacité de se dépasser. Pas d’excellence sans une mission inspiratrice. Pas d’excellence sans puiser dans l’héritage immense des racines, des traditions. Racines, mission, tenue et exploits forment le quadriparti de l’existence. L’existence est plus que la vie.

Ivan Blot

L’homme et sa quête :

AdoubementDevant ce monde superficiel ou disparaît les actes et les valeurs, il reste l’homme qui possède encore sa part de décision pour choisir ce qu’il sera !
Celui-ci peut se coucher devant la puissance de l’argent courbant les peuples vers une robotisation des individus numérotés où se dresser en homme libre.
Quelle est l’idéal de l’individu dans la vie, si ce n’est sa recherche dans l’élévation ? Dans la découverte de l’autre, de la femme…

La femme reste pour l’homme, le sens de l’existence, le résultat de sa quête vers l’autre, l’inconnu et la beauté. Non une recherche d’une égalité imaginaire mais une saine complémentarité dans les différences.
La personnalité féminine représente la lumière dans sa vie, les couleurs dans un univers, qui dans son absence, paraîtrait bien gris. Elle est l’horizon délicat et gracieux sculptant l’homme vers les manières « civilisationnels » des rapports humains, le débarrassant d’une certaine rudesse sortie des forêts sauvages.
Elle est poésie et chansons, comme les doux sons des ruisseaux s’écoulant des monts. Elle est musique et romantisme, comme beauté et grâce, dont le physique fait danser les Elfes et les anges. Le soleil envie les hommes qui approchent sa beauté dont seules les parures des fleurs lui sont comparables.
Que serait l’homme sans la femme ?

Celui-ci ne peut s’accomplir que dans le service aux autres. Toute la vie de l’homme ne devient intéressante et passionnante que par cette mission, comme la quête dans le respect et la courtoisie des Dames.
Imperturbablement il doit servir, être attentif aux besoins d’autrui, courtiser à l’excès si nécessaire, obligeant recherche, distinction, culture. Si besoin, l’homme peut aller jusqu’au sacrifice, allant mourir aux pieds des dames outragées, défendre ses couleurs. Bref s’élever, se dépasser… La femme représentent la pureté, possédant le privilège de donner la vie. Elle est ce qui convient de mieux à l’équilibre de l’homme pour son épanouissement et la réalisation de sa vie.

Il arrive que l’homme ne mérite pas cette élévation où qu’il ne puisse atteindre cette distinction.
Il ne lui reste plus que le choix de ramper et se détourner de toute noblesse dans le comportement, comme dans les actes de la vie. C’est un peu ce à quoi nous assistons trop souvent aujourd’hui. Il est plus facile de laisser aller ses bas instincts dans une société matérialiste. Le « laisser-aller » entraîne l’homme vers sa dégradation comportemental, le mensonge, la médisance, l’égoïsme, l’égocentrisme, la jalousie, la fourberie, bref la lâcheté.
Certaines femmes ne méritent pas non plus d’être traitées en princesse, mais il reste à l’homme, par fierté, l’exemple à donner, au-delà de tous faux principes d’uniformisation des sexes, que l’on a confondue avec la pluralité merveilleuse de la nature.

C’est la fierté de l’homme, la quête, qui exige ce comportement venant du fond des âges et dormant dans ses gènes. Il peut relever ce défi, comme seule une minorité de preux le feront, par éthique. Et puis, qu’importe même s’il est seul à le faire, n’est-il pas bon d’aller, même envers et contre tous, vers ce qui sublime l’être humain ?
C’est aussi symboliquement représenté dans la rose offerte à la gente féminine, que les gentilshommes se distinguaient. C’était le fondement de l’ancienne chevalerie et c’est la permanence de l’éthique des preux qui continuent cet honneur venant du fond des âges de notre civilisation. Cette manière Française enviée du monde faisait de nous cette distinction délicate et non moins virile de la noblesse de cœur chère à l’aristocratie murit dans notre peuple.

Il ne tient qu’à nous, de changer cet horizon dans un monde aujourd’hui dominé par l’argent et l’inutile. Il ne tient qu’à nous, de changer cette direction allant vers l’abime et les temps obscures.
Alors relevons ce blason qui depuis trop longtemps dort dans la poussière et retrouvons dans le service des Dames, l’honneur de notre humanité, comme dans le service des enfants, des pauvres et des malades. Reprenons notre destin en main et montrons que nous sommes restés des hommes libres, tournés vers l’élévation et ainsi notre jour viendra !


Frédéric Winkler

La francophonie et la défense de notre patrimoine linguistique :

«Jamais dans toute son histoire, la langue française n’avait connu une intrusion aussi massive de mots hétérophones. […] L’adoption de mots anglais sans transformation signifie : ‘‘Nous préférons la langue du maître’’.»

Alain Borer – De quel amour blessée : Réflexions sur la langue française

Histoire langue françaiseDans son Histoire de la langue française, des origines à 1900, le linguiste et philologue français Ferdinand Brunot écrivait :

« C’est du XIIe au XIIIe siècle que l’ancien français atteint son apogée et qu’il arrive à une beauté linguistique dont il n’a fait depuis que déchoir. Il est déjà à cette époque, malgré le monopole du latin, dans une certaine mesure au moins, une langue internationale. […]
Alors le monde s’éprend d’elle, l’Allemagne, l’Italie, la Russie, l’Angleterre, l’Espagne, les pays Scandinaves apprennent à parler français. Ce serait une grande et haute tâche que de démêler, froidement, sans faux enthousiasme, comment notre langue, tant par l’ascendant de son génie propre que par l’autorité des oeuvres et de la civilisation dont elle était l’expression, en était arrivée à partager avec le latin la monarchie universelle, et pour quelles causes elle l’a peu à peu perdue ? »

Sans rentrer dans les détails historiques sur la naissance et l’évolution de la langue française, nous vous invitons pour cela à découvrir entre autre, l’œuvre de Ferdinand Brunot, nous focaliserons plutôt notre analyse sur les évènements clés et la déliquescence actuelle de notre langue nationale.
Entre le 10 et le 15 août 1539, le roi François 1er signe une ordonnance de 192 articles dans son château de Villers-Cotterêts.

Ordonnance villers cotterêt

L’ordonnance a été rédigée par le chancelier Guillaume Poyet. Elle établit que tous les actes légaux et notariés seront désormais rédigés en français. Jusque-là, ils l’étaient en latin, la langue de toutes les personnes instruites de l’époque.
(suite…)

Reconquête

reconquêteComment laisserions-nous détruire notre culture à l’heure où ceux qui prétendent nous gouverner, représentent la honte d’une histoire déchue. Comment laisser aller tant de siècles vers une telle déchéance. Mais laissons courir la plume encore, alors que des peuples aussi divers que l’Inde et la lointaine Asie, ceux d’Afrique du Nord au Sud comme nos frères oubliés d’Amérique réclament de la France, un rayonnement oublié. La langue de notre peuple serait bien fade, si l’on oubliait sa poésie. Si l’on reprenait pour le plaisir les vers de Rabelais, où quelques satyres de La Fontaine. Comment oublier à travers nos mots l’esprit de Madame de Sévigné, de Corneille et cela jusqu’aux écrits de Rimbaud et Verlaine, mais combien en ai-je oublié sur le chemin. Sans oublier que depuis la république nos poètes et écrivains meurent sur les champs de bataille, oh Alain-Fournier, oh Saint-Exupéry. Relire pour le plaisir de la moquerie : Cyrano afin de demeurer libre et escrimer sans cesse contre les pleutres qui détruisent notre cher héritage francophone. Il est temps hélas de faire le bilan de cette désastreuse république se fourvoyant dans un nouvel ordre mondial. Combien Marianne est usée a force de s’être vendue ! Notre peuple retrouvera le chemin des pavés du roi, avant de disparaitre complètement, car selon Maulnier cela reste la dernière chance de la liberté…

Notre Jour viendra !

Frédéric Winkler

Le GAR Bretagne s’entretient avec Jean-Philippe Chauvin

Le 23 décembre dernier, Jean-Philippe CHAUVIN, vice-président du Groupe d’Action Royaliste, professeur d’histoire et infatigable militant de la cause royale était de passage à Rennes pour les fêtes de Noël.

L’Action Royaliste Rennaise, section bretonne du GAR, en a profité pour lui poser quelques questions.

 

Au programme :

Élections régionales.
Score des droites.
Histoire du royalisme en Bretagne.
Cas de la corse.
Le royalisme aujourd’hui.

 

Pas de vacances militantes pour la Bretagne :

Le mois de juillet est propice aux travaux pratiques du royalisme, parce que le temps libéré pour certains par les vacances scolaires peut être mis utilement à profit pour faire connaître les idées monarchistes à un plus vaste public, parfois moins stressé quand il est, lui aussi, en vacances, mais aussi quand il est, en pleine activité, confronté à l’absurdité d’une République qui fait primer les intérêts seulement financiers au détriment du travail et des travailleurs.

A Rennes, le Groupe d’Action Royaliste, dont les militants animent l’Action Royaliste Rennaise, n’a cessé, en ce mois de juillet si agité dans nos campagnes, d’afficher, d’écouter, de discuter et de proposer l’alternative royale : ainsi, ce sont des centaines d’affiches de tous les formats qui ont recouverts les panneaux de la ville et des alentours, malgré la concurrence des festivals de musique…

Au moment où les éleveurs manifestaient leur colère, les royalistes placardaient « L’agriculture est faite pour nourrir les hommes, pas les banques ! » ; quand M. Macron expliquait dans la presse qu’il manque un roi à la France, c’est « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » qui connaissait un bon succès près des passants ; quand Nicolas Hulot évoquait l’encyclique pontificale dans « La Croix », ce sont les affiches royalistes prônant « l’écologisme intégral » (formule née dans les milieux monarchistes il y a plus de trente ans!) qui attiraient l’attention !

De plus, un tract reprenant un texte du Groupe d’Action Royaliste sur la crise agricole était distribué aux commerçants de Rennes et à un certain nombre d’agriculteurs des environs de la métropole bretonne, mais aussi à Nantes, entre autres.

A Rennes, à Dinan, à Saint-Briac et sur la Côte d’émeraude, les militants ont poursuivi le travail d’affichage par la discussion, et de nouveaux sympathisants monarchistes se manifestent, preuve que le royalisme n’est pas une vaine nostalgie mais une espérance positive qui peut ouvrir de nouvelles voies pour nos concitoyens et notre pays.

Maintenant, c’est partout, sur vos lieux de travail comme de vacances, qu’il faut promouvoir les solutions royalistes : le site du Groupe d’Action Royaliste, ses textes, ses vidéos, son matériel militant, sont vos outils pour aider à la nécessaire royalisation du pays ! Tout est possible, il faut juste le vouloir, et agir, même simplement : c’est ainsi que progressera, lentement peut-être mais sûrement, la cause royale.

Jean-Philippe Chauvin

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Jour de tristesse pour le Français et l’Irlandais…

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Cath na Bóinne
Wake Fraincis, tá tú bodhar chun na teachtaireachtaí ar an scéal agus do chuid deartháireacha Éireannacha ag streachailt chun cosc a chur ar Orangemen ceiliúradh a dhéanamh do defeat i gcoinne an Béarla ag na Bóinne i 1690 … An Ghaeilge teacht i léiríonn onóir gach bliain nach bhfuil siad ag glacadh leis an Breataine a trí a n-lonnaitheoirí i gceantair Caitliceach a humiliate na Franco-Gaeilge throid faoi Louis XIV…
i gcuimhne ar ár chomhghuaillíocht stairiúla agus an mór Dhónaill Uí Chonaill, an ceannaire neamhspleáchas cáiliúil, ag tairiscint briogáide na hÉireann ar an Líon na Chambord, agus faigh ar ais ar an ríchathaoir a sinsear, saor in aisce ina gcónaí in Éirinn, beo fhada ‘Franc-Ghaeilge …
Tiocfaidh àr là…

Réveillez-vous français, êtes-vous sourds aux messages de l’histoire pendant que vos frères d’Irlande luttent pour empêcher les orangistes de fêter votre défaite contre les anglais à la Boyne en 1690…
Les Irlandais relèvent l’honneur en montrant chaque année qu’ils n’acceptent pas les britanniques qui font traverser leurs colons dans les quartiers catholiques pour humilier les Franco-Irlandais battus sous Louis XIV…
En souvenir de notre alliance historique et du grand Daniel O’CONNELL, célèbre leader indépendantiste, proposant une brigade irlandaise au Comte de Chambord, pour reconquérir le trône de ses aïeux, vive l’Irlande libre, vive l’alliance franco-irlandaise…
Tiocfaidh àr là – Notre Jour viendra

French, are you deaf to the messages of the story while your Irish brothers struggling to prevent Orangemen celebrate your defeat against the English at the Boyne in 1690 … The Irish come in showing honor every year they do not accept the British who through their settlers in Catholic areas to humiliate the Franco-Irish fought under Louis XIV …
In memory of our historic alliance and the great Daniel O’Connell, the famous independence leader, offering an Irish brigade to the Count of Chambord, to regain the throne of his ancestors, living free in Ireland, long live ‘Franco-Irish ..
Our day will come