Documentation

De la révolution antifrançaise à la république antisociale

« Ces quelques pages permettent d’avoir une idée du mal profond qui mine notre société. Ce mal était en formation depuis bien longtemps avant 1789…
Ce document est un cahier d’étude devant servir à la compréhension et la formation de ceux qui veulent comprendre et agir pour demain. Cela ne remplace pas la lecture complète de l’ouvrage en question mais permet par raccourci d’en avoir les textes principaux afin d’aller à l’essentiel… »

Frédéric Winkler
Notre Jour Viendra – Tiocfaidh àr là

Extraits du livre de René Sédillot,
« Le coût de la révolution française »
commenté par Frédéric Winkler

Action Sociale Corporative N°28

SOMMAIRE :

Page 3 et 4 : Documentaire : Histoire de la Législation sociale
Page 5 à 10 : TOUJOURS AVANCER NE JAMAIS RENONCER
– Page 5 et 6 : Matérialisme ou essentiel ? – Par Durandal
– Page 6 et 7 : La révolution intégrale – Par Frédéric Winkler
– Page 7 et 8 : Il n’y a de honte qu’à se soumettre – Par Augustin Debacker
– Page 8 et 9 : Libérer la parole royaliste – Par Augustin Debacker
– Page 9 et 10 : Vivre libre ou mourir – Par Frédéric Winkler
Page 11 à 14 : Le fossé entre riches et pauvres n’a jamais été aussi grand – Par Marc Vandepitte
Page 15 à 18 : Adolf Hitler était un homme de gauche
Page 19 et 20 : Regard sur l’Europe : La pauvreté en Europe – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 20 à 21 : L’Union européenne, une « machine à punir » qui ne fait plus rêver – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 21 à 22 : Un bref résumé des propos royalistes sur l’Europe – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 22 et 23 : Consommer responsable – Par Claire
Page 24 et 25 : L’enseignement du Docteur Paul Carton – Par Frédéric Winkler
Page 25 et 26 : Histoire de la Forêt française – Par Mauricette VIAL-ANDRU
Page 27 : Le corporatisme au service du producteur

Action Sociale Corporative N°26

SOMMAIRE :

Page 3 et 4 : Documentaire : Histoire de la Législation sociale
Page 5 à 12 : FAIRE SA REVOLUTION INTERIEURE – Par Frédéric Winkler
– Page 12 et 13 : Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite – Par Augustin Debacker

Page 14 et 15 : Travail du dimanche et emploi : illusions et réalités – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 16 et 17 : Les portiques de l’injustice fiscale en Bretagne – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 18 : Une taxe maladroite et sans légitimité – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 19 et 20 : La colère bretonne contre l’erreur fiscale de trop de la République- Par Jean-Philippe Chauvin
Page 21 : Dernier adieu à Guy Steinbach – Par Joseph Durandal et Jean-Philippe Chauvin
Page 22 : Les raisons d’un échec, les moyens d’une victoire – Par Romain Lasserre
Page 23 : La république contre le Catholicisme – Par Frédéric Winkler
Page 24 et 25 : Urbanisme – Par Frédéric Winkler
Page 25 : De la réfection politique à la réforme sociale – Par Augustin Debacker
Page 26 : Histoire de la Forêt française – Par Mauricette VIAL-ANDRU

Action Sociale Corporative N°25

SOMMAIRE :

Page 3 et 4 : Documentaire : Histoire de la Législation sociale
Page 5 à 11 : LES RAISONS DE NOTRE COMBAT – Par Frédéric Winkler
– Page 12 et 13 : Pour une politique d’autonomie – Par Frédéric Winkler
– Page 14 et 15 : Les raisons de notre combat – Par Augustin Debacker
Page 16 et 17 : La Monarchie sociale : ses raisons d’être – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 18 : Violence de l’oligarchie – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 19 : République, Monarchie et politique étrangère – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 20 et 21 : La révolte fiscale qui vient… – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 22 et 23 : Urbanisme – Par Frédéric Winkler
Page 24 et 25 : La Monarchie, combien ça coûte ?
Page 26 : Histoire de la forêt – Par Mauricette VIAL-ANDRU

Discours prophétique d’Albert de Mun

Albert de Mun 3« Voilà dans quelle pensée je monte à la tribune, et, je n’ai pas besoin de le dire, l’esprit bien libre de toutes les arrière-pensées qui, dans un débat parlementaire, peuvent toucher aux intérêts ministériels, dans lesquels nous n’avons rien à voir. Mon intention est de parler pour la Chambre et pour le pays qui nous entend, plutôt que d’interpeller un ministère. Messieurs, la question qui s’agite ici est bien plus profonde dans ses sources, bien plus vaste dans ses conséquences, que ne pourrait l’être une crise passagère, si grave, si violente qu’elle pût être : ma conviction, c’est qu’il se fait dans le monde, à l’heure où nous sommes, par l’effet d’un ensemble de causes morales et matérielles, un grand mouvement social, une évolution profonde ; et que, de la manière dont ce mouvement sera conduit, des transformations qui sortiront de ce trouble général dépendront la paix et la prospérité des nations civilisées.

La question est de savoir si tous ceux qui ont intérêt à la conservation sociale, – et je n’en excepte naturellement personne, – sauront à temps se réunir et s’entendre, non pas pour se coaliser dans une infructueuse résistance, mais pour diriger, pour conduire la réforme économique devenue nécessaire, ou si cette réforme inévitable se fera définitivement sans eux et contre eux. Voilà la question : il n’y en a pas de plus haute dans l’ordre politique, je n’en connais pas qui mérite à un plus haut point de fixer l’attention des hommes d’État ; elle a un nom : c’est la question sociale. On a dit qu’il n’y en avait pas, qu’il n’y avait que des questions sociales ; je crois qu’on s’est trompé, il y en a une qui résume toutes les autres : c’est celle dont je parle ici. Tout récemment, dans un article frappant sur l’enchérissement de la vie, un écrivain de la Revue des Deux Mondes la définissait par l’effort instinctif des multitudes pour amoindrir la misère et pour alléger le travail. J’accepte la définition, bien que je ne la trouve pas complète, parce qu’elle met en lumière l’aspect principal et le plus saisissant de la question. Amoindrir la misère et alléger le travail ! Eh ! bien, Messieurs, si, me plaçant à ce point de vue, je cherche à me rendre compte des causes générales de la crise qui nous agite, la première chose qui me frappe, c’est que ce n’est pas une crise française, mais une crise internationale. (Très bien ! très bien ! sur divers bancs.)

Les nations modernes sont en souffrance, et la maladie chronique qui les épuise, – j’ai déjà exprimé cette idée, et je ne cesserai de la répéter, parce que je la crois fondamentale, c’est l’excès de la concurrence. Depuis un siècle, des doctrines nouvelles se sont levées sur le monde, des théories économiques l’ont envahi, qui ont proposé l’accroissement indéfini de la richesse comme le but suprême de l’ambition des hommes, et qui, ne tenant compte que de la valeur échangeable des choses, ont méconnu la nature du travail, en l’avilissant au rang d’une marchandise qui se vend et s’achète au plus bas prix. L’homme, l’être vivant, avec son âme et son corps, a disparu devant le calcul du produit matériel. Les liens sociaux ont été rompus ; les devoirs réciproques ont été supprimés ; l’intérêt national lui-même a été subordonné à la chimère des intérêts cosmopolites, et c’est ainsi que la concurrence féconde, légitime, qui stimule, qui développe, qui est la nécessaire condition du succès, a été remplacée par une concurrence impitoyable, presque sauvage, qui jette fatalement tous ceux qu’elle entraîne dans cette extrémité qu’on appelle la lutte pour la vie.

Dans ce combat à outrance, l’abaissement du prix de revient est devenu la grande nécessité, la grande préoccupation des producteurs. Comme, dans toute entreprise industrielle, les frais généraux ne varient guère, il a fallu, pour arriver à cet abaissement du prix de revient, augmenter sans cesse la production, cette surproduction, favorisée de toutes manières par tous les développements de l’industrie moderne, par toutes les forces nouvelles que le génie de l’homme arrache à la nature, par la vapeur, par l’électricité, par l’outillage toujours perfectionné, cette surproduction a eu ce corollaire immédiat : l’excès du travail. Je ne voudrais rien dire Messieurs, qui dépasse la mesure, je ne voudrais pas aller au-delà de ce qui est juste et légitime ; mais je ne puis m’empêcher d’insister là-dessus, parce que c’est le point capital, celui qui touche directement à la condition de l’ouvrier : on a abusé du travail, et des forces de l’homme »

Albert de Mun, 25 janvier 1884
Député royaliste légitimiste sous la 3ième république, élu à l’Académie française au premier tour le 1er avril 1897, cousin d’Élisabeth de Gramont, duchesse de Clermont-Tonnerre, fondateur en 1901 de l’Action Libérale Populaire.

Ce texte est remarquable et prophétique. Il montre bien que la nature du mal qui nous ronge profondément est toujours la même en dépit de deux guerres mondiales, de révolutions, de millions de morts et de l’inversion de toutes les valeurs. La conclusion est claire: la civilisation purement matérialiste fait fausse route depuis la Révolution française ; elle est une voie sans issue.
Notre dernière chance est de le comprendre maintenant avant qu’il ne soit trop tard…

Olivier Tournafond

Action Sociale Corporative N°24

SOMMAIRE :

Page 3 et 4 : Documentaire : Histoire de la Législation sociale
Page 5 à 8 : La république contre la Civilisation – Par Frédéric Winkler et P.P Blancher
– Page 9 : La république contre la langue française – Par Augustin Debacker
– Page 10 : D’une Patrie à l’encan – Par Augustin Debacker
Page 11 à 13 : Combattre le chômage ce devoir de l’Etat – Par Jean-Philippe Chauvin
Page 14 à 20 : Contre le mariage pour tous !
Page 21 : Comment l’Irlande a liquidé son fardeau bancaire en une nuit – Par Romaric Godin
Page 22 et 23 : Turas go hÉirinn – Périple en Irlande – Par Julien BDR et Frédéric Winkler
Page 24 à 26 : L’affaire Cahuzac – Par Jean-Philippe Chauvin

Ce qu’était un Roi de France

Edouard Schuré a raconté dans la Revue bleue que, tout jeune homme, il fut invité à un dîner chez Michelet. Pendant le repas une discussion s’engagea sur les rois de France et leur rôle dans l’histoire. Jules Ferry ayant vivement défendu leur politique extérieure, Michelet s’échauffa.
« Les avez-vous connus comme moi qui ai vécu avec eux dans les archives de l’Etat et dans les mémoires du temps ? Vus de près ils sont effrayants.»
A cette parole de Michelet qui a le mérite de bien traduire la passion qui le brillait, Renan répondait en normand : « Autre chose est ce qu’était le roi de France sur son trône et ce qu’il était dans l’imagination du peuple ».
Abordant l’histoire avec cette idée préconçue que toute vertu et toute sagesse résidaient dans la plèbe, dans la portion la plus inconsciente du peuple, Michelet a voulu voir nos rois effrayants.
L’ancienne France en a-t-elle eu la même vision?
Que répondent les chroniqueurs et les mémorialistes?
Dans notre ère des démocraties, toute hérissée d’encombrants conformismes, et de multiples règlements derrière quoi le moindre détenteur de la plus minime parcelle d’autorité est heureux d’abriter son insolence ou sa morgue de petit tyran, l’on a peine à concevoir la franche bonhomie, la liberté familière de nos rois. Si un citoyen, victime d’une injustice, s’avisait d’aborder le président à sa promenade ou de le relancer jusque dans ses appartements de l’Elysée pour en demander réparation, il serait saisi par des agents, conduit au commissariat de police et livré aux tribunaux pour lèse-majesté.
Nos rois étaient plus accessibles, ce qui faisait dire à Bonald : « Quelle haute idée nos pères ne devaient-ils pas avoir de la royauté puisqu’ils respectèrent des rois qui mouraient au milieu d’eux, dépouillés de tout l’éclat qui les environne aujourd’hui ? ».

Action Sociale Corporative N°23

SOMMAIRE :

Nos maîtres : Charles-Émile Freppel.
Pour une Monarchie sociale : gouvernance antisociale ou monarchie sociale ? Notre choix royaliste.
La question sociale et la précarité de l’emploi.
Autonomie
Henri VI : « L’histoire de la monarchie française, a été travestie par l’école de la république »
Lettre sur les ouvriers.
Leur Europe et votre chômage.
La Grèce sous le joug des banques.
L’économisme intégral.
Urbanisme.
La république n’est pas une «gueuse».
L’éternel jeu du chat et de la souris.